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3,96

sur 1044 notes
Lu les 5 premiers seulement, mais suis emballée par l'histoire ...
L'absence de style est un style en soi et il faut un moment pour rentrer dedans, c'est quand même abrupt d'apparence. Et puis une fois plongés dedans, il y a quand même de sacrées situations épiques et nombre de rebondissements qui nous laissent complètement abasourdis ... !
Perso, je ne me suis même pas laissé le temps de digérer les informations gigantesques, j'ai lu et lu, sans m'arrêter, complètement happée (sauf un long passage du livre 5 un peu trop planant pour moi) ...

Pour info, une BD est sortie mais je ne suis pas emballée, mieux vaut lire les romans !
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C'est un style d'écriture un peu particulier. Ce roman ne manque pas de panache mais beaucoup d'informations sont balancées sans vraiment d'explications et il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil de l'histoire.

ça fait plaisir de lire des auteurs avec autant d'imagination et de s'épargner les éternelles niaiseries que l'on peut retrouver dans la fantasy. Une fois qu'on a pris le rythme, il est plaisant de suivre les péripéties de Corwin auquel on s'attache. Zelazny parvient en quelques pages à créer un univers foisonnant et riche. On a envie de découvrir Ambre et d'y mettre les pieds. Il y a de la magie, des quêtes, des batailles et de bonnes intrigues. J'ai beaucoup aimé l'idée que chaque membre de la famille soit représenté sur un jeu de cartes. Me donne envie de faire pareil avec la mienne.

Pourtant, je n'ai pas envie de me jeter sur le tome 2. Peut-être à cause du style ou de cet univers qui fait un peu foutoir, malgré toutes ses richesses.

Les neufs frères m'ont rappelé Stardust. Tous prêts à s'entre-tuer pour le trône.
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Desagréable à lire
Classé dans les indispensables dans le guide fnac de la SF,fantasy.. , j'ai vraiment été déçu par ce roman. le début est accrocheur : Un patient amnésique enfermé dans un asile psychiatrique nous séduit tout de suite par son suspens. Mais la suite est décevante. La grande bataille tourne en rond, on a l'impression de relire 3 fois le même chapitre. le monde et les personnages sont très mal décrits. Je n'ai pas accroché sauf la fin qui commence à être intéressante. .
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Les 9 princes d'Ambre est donc un ouvrage paru en 1970, écrit par Roger Zelazny (1937-1995), et le premier d'un cycle intitulé Les princes d'Ambre, en 10 tomes.
J'avais compris que Roger Zelazny est un classique de la Fantasy (son premier ouvrage avait reçu le prix Hugo ex aqueo avec Dune de Frank Herbert !), et motivé par les avis positifs multiples, je me lance donc dans la lecture du premier livre de son cycle majeur.
Eh bien , autant le dire tout de suite…une belle déception pour moi.
On découvre un homme amnésique, dans un hôpital psychiatrique dont il s'évade rapidement, essayer de retrouver ses souvenirs petit en petit, en faisant bonne figure au départ pour ne pas laisser penser aux autres qu'il ne se souvient de rien, et ainsi obtenir autant d'informations que possible sans se faire manipuler.
Cet homme, c'est Corwin, et le livre est écrit à la première personne.
On comprendra rapidement qu'il est une personne spéciale, puisque qu'il fait partie d'une famille royale, avec 8 frères et 4 soeurs. Une famille royale somme toute particulière, car venant du Royaume d'Ambre, seul monde finalement Réel, mais pas seul, puisqu'il existe tout un Multivers, et les autres mondes sont appelés les Ombres (dont l'Ombre terre).
Le roi Oberon, père des princes et princesses, est jugé mort, et les princes sont donc en quête de récupérer son trône pour gouverner sur Ambre.
Actuellement c'est Eric, l'un des princes, qui s'empare du trône, mais Corwin est bien décidé à récupérer le trône et devra affronter Eric et diverses alliances.

Pour commencer par le point positif, je dirais que Roger Zelazny a une belle imagination très clairement.

L'ouvrage est très court, moins de 200 pages, et le style d'écriture a été jugé par certains « rythmé » , « dynamique », ou « immersif », mais c'est là que le bât blesse selon moi.
Pour dérouler autant d'éléments en si peu de pages il faut survoler, et c'est ce que fait l'auteur. La description de grands événements prend quelques lignes et il n'hésitera pas à passer des années en quelques mots.
Exemple:
En quelques pages, l'auteur décrit une année
puis , pour décrire une seconde année il dira seulement « sachez seulement que ma seconde année a été semblable à la première »
et pour une troisième il se contentera de « Dito pour la troisième ».

Ainsi, aucune substance dans l'évocation des « Ombres », ces mondes parallèles, qui sont bien souvent décrits en quelques lignes, alors que l'on passe d'un monde à l'autre, n'hésitant pas à avancer sur la timeline.

Malgré la rapidité à développer un univers complexe (que certains auraient mis le triple de pages à dérouler) et à rester en superficie de la plupart des choses, le texte « se paye le luxe » d'être rempli de descriptions inutiles et simplettes. Et je dis bien rempli.
Exemples:
« comme toutes les bibliothèques, celle-ci était pleine de livres ».
« Le service commença. J'avais faim. Je mangeai aussi bien que les autres. Mieux que la plupart.
Le repas dura plus de deux heures. Personne ne me dit mot, moi pas plus que les autres. Mais on savait que j'étais là: notre table était la plus calme de toutes ».
« Les troupes étaient mal équipées contre le froid, sauf les êtres à fourrure. (…). Les grands roux souffraient. Ils venaient d'un monde chaud. »

Ou encore pour exemple le genre de dialogue creux et simple dont le texte raffole (p123):
 « - Corwin, j'avoue la vérité. Il y a trois jours, j'ai parlé à Eric
- Pourquoi ?
- C'est lui qui m'a appelé. J'ai répondu parce que je m'ennuyais. Il m'a parlé de ses défenses en détail.
- Julian lui a appris que nous avons fait le voyage ensemble. Il pense donc que tu me répéteras tout.
- C'est possible. Mais ça ne change rien à ce qu'il a dit.
- En effet, ai-je convenu.
- Laisse Bleys conduire sa guerre. Tu frapperas Eric plus tard.
- Il est sur le point de se faire couronner.
- Je sais, je sais. C'est aussi facile d'attaquer un roi qu'un prince, non ? Qu'est ce que ça change qu'il prenne un titre ou un autre du moment que tu l'attaques ? Ce sera toujours Eric.
- D'accord, mais je me suis trop engagé.
- Désengage-toi.
- Je crains de ne pouvoir le faire.
- Alors tu est fou.
- Peut-être.
- Bonne chance quand même.
- Merci.
- A un de ces jours. »

De plus, comme je l'ai lu dans d'autres critiques, il y a vrai passage à vide au milieu du livre en comparaison du début et la fin.
Une période très répétitive, où notre protagoniste passe de tempêtes en…tempêtes, et perd des hommes petit à petit sur des théâtres de guerre sans aucune description épique de ces événements pourtant jugés dantesques, mais seulement un décompte des morts comme toujours en quelques lignes de texte.

Une particularité: ambre est un univers plutôt médiéval (château, roi, princes, chevaliers, épées …) mais pas entièrement, mais pourtant on y fume des cigarettes, et y boit du whisky.

En conclusion, une lecture qui m'a beaucoup déçu, en particulier du fait de la qualité d'écriture très médiocre et du côté beaucoup trop pressé du texte.
J'ai acheté l'intégrale du cycle 1 (les 5 premiers livres) aux éditions folio SF (très bel ouvrage par ailleurs) et je vais donc poursuivre autant que possible.
Beaucoup de bonnes critiques sur ce livre pourtant donc j'imagine que tout dépend de ce que recherche le lecteur.
Clairement si vous êtes sensibles à la qualité de l'écriture, passez votre chemin. Si vous aimez les univers fouillés et précis, passez votre chemin.
Difficile pour moi d'apprécier quand j'ai goûté ces temps ci à Dune de Frank Herbert, Ubik de Philip K.Dick, Des fleurs pour Algernon de Daniel Keys, Druide d'Oliver Peru, ou encore la très belle écriture de lucius shepard pour son recueil le dragon griaule…
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Dans l'ensemble ça se lit et je suis contente d'avoir enfin entamé cette saga, ce monstre de la Fantasy classique. Mais de trop nombreux défauts ont réfréné mon plaisir, comme le caractère assez homogène des personnages ou encore l'absence de description viable. le monde d'Ambre n'est pas assez travaillé, Zelazny préférant se concentrer sur son intrigue, qui s'enchaîne à une allure impossible. C'est un choix comme un autre, mais j'ai eu un mal fou à y adhérer.

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Il est toujours complexe de critiquer un livre lu voici longtemps.

En fait, j'ai entamé une première fois la lecture de ce premier tome, sans pouvoir la mener à terme. Une question de déphasage, sans doute. Ce n'était pas le moment.

La seconde fois fut la bonne. Pourquoi? Je n'en sais rien. Je n'étais pas sensible aux affaires de famille...

Le style est encore jeune, mais c'est sans doute en partie imputable à la traduction, un peu hésitante, laborieuse. Zelazny plante le décor de son univers fantastique empreint de mythes celtiques. Savait-il qu'il en produirait 10 tomes? Sans doute pas. Mais il devait avoir en tête d'en produire plus d'un, car tout n'est pas dit dans ce livre-ci.

Les personnages sont typés, mais attachants. Ils ne révéleront leurs complexités, leurs failles, leurs contradictons qu'au fil de la saga. On plonge peu à peu dans le conflit familial de ces êtres hors du commun, mais leurs antagonismes sont finalemnt tellement humains. Complots, trahisons, jalousie, envie... Zelazny connaît bien l'âme humaine.
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Un roman formidable, original et indémodable.
Découvert près de 20 ans après sa première parution, j'ai eu l'impression qu'il avait été écrit dans l'année.
L'imaginaire est à la fois fou, nouveau et en même temps très subtil.
On retrouve les grands antagonistes classique: le héros, ses aides, ses ennemis, et son initiation, mais en même temps ils diffèrent des coutumes.
A l'exemple du "héros" qu'on hésite parfois à détester et qu'on aime jamais tout à fait...
Et de ses alliés et ennemis qui sont parfois l'opposé de ce qu'ils semblent.

En tous les cas, c'est avec plaisir qu'on plonge dans le sillage du prince Corwin, qu'on apprend à se méfier de tous les personnages et à espérer une acalmie dans la guerre de pouvoir que se livre les 9 princes...
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Un amnésique s'enfuit d'un hôpital psychiatrique et part en quête de lui-même. Il s'avère qu'il est Corwin, l'un des neuf princes d'Ambre, l'unique monde réel dont tous les autres ne sont que le reflet. Et en Ambre machinations et complots font rage entre tous les membres de la famille de Corwin…
Et quelle famille ! Les 9 princes d'Ambre sont plus caractériels les uns que les autres, mais tous différents. Leur seul point commun est leur passe-temps favori : le complot, de préférence sanglant, dans le but d'acquérir le trône laissé vacant par un roi porté disparu. Les princesses d'Ambre ne sont pas en reste et participent activement aux machinations politiques de leurs frères. Tous ces personnages évoluent dans un univers extrêmement bien construit, dont les dimensions sont, par définition, infinies.
Grâce à ces personnages charismatiques, évoluant dans un univers fascinant, Roger Zelazny a écrit une excellente première partie de cycle. On y trouve quelques trouvailles novatrices, comme les fameux Atouts, le suspens est présent de la première à la dernière page, et le tout est embelli par un style extrêmement rythmé et non dénué d'humour. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur l'intérêt de la pentalogie pour une telle oeuvre.
Chaque volume est très court et fait suite directement au précédent. C'est à tel point que l'on a parfois l'impression que le découpage a été fait par un éditeur peu scrupuleux. Il semble qu'il n'en soit rien, et que ce soit l'oeuvre de l'auteur lui-même, mais je ne peux m'empêcher de le regretter et de penser aux lecteurs de l'édition originale qui ont dû rester sur leur faim à quatre reprises…
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Zelazny propose un récit de fantasy original, car dépourvu des poncifs du genre, et présentant d'intéressantes notions. La faiblesse réside dans la perte de rythme, qui intervient dès que Corwin retrouve la mémoire et le manque d'informations données au lecteur. Zelazny inverse la tendance dans les tous derniers chapitres, en introduisant de nouveaux éléments qui redonnent de l'intérêt au récit. L'ensemble reste donc agréable à lire, quoiqu'un peu lent et manquant de relief. Ce qui ne m'empêchera sûrement pas de m'intéresser à la suite, afin de voir comment le tout évolue.
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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On peut rester hermétique à cet univers et ce langage. Ceci étant moi j'ai aimé ces mondes parallèles
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