Comme un empire dans un empire

C'est le troisième roman que je lis de cette auteure. Même si je l'ai moins apprécié que les précédents, j'y ai retrouvé l'écriture que j'aime, imagée et précise, avec une description toujours aussi riche des personnages.
On suit quelques mois dans la vie d'Antoine et de L.
Antoine est issu d'un milieu provincial modeste ; il a réussi des études prestigieuses à Paris, ce qui lui a permis de s'extraire de sa province. Il s'aperçoit cependant qu'il lui manquera toujours quelque chose que son milieu originel n'a pas pu lui donner et qu'il ne compensera jamais. Il travaille comme assistant parlementaire pour un député. Il pensait qu'il participait ainsi à améliorer la société dans le bon sens. Mais durant ces quelque mois, il se questionne sur la finalité de son travail.
L. vit dans un monde virtuel : elle est hackeuse. le monde extérieur lui est difficile, elle n'en a pas intégré les codes. Un drame dans sa vie de hackeuse l'oblige à se confronter au vrai monde.
Antoine et L. vont se rencontrer.
Cette rencontre est longue à venir, et finalement m'a déçue car elle n'a pas chamboulé leurs vies comme je l'attendais. On reste sur sa faim.

Lecture laborieuse quand on a connu et aimé l'art de perdre. La mise en place de l'intrigue est un peu longue; les histoires sont inégales, celle d'Antoine dans son milieu politique (moins intéressante); celle de l', hackeuse, plus ancrée dans des problématiques féministes qui m'ont touchée. Ouf, le rythme s'accélère dans la deuxième moitié.

Dans l'ensemble c'est un roman que j'ai plutôt bien aimé mais qui m'a posé problème sur plusieurs points.

J'ai appris plein de choses sur le dark web, le piratage, l'informatique et le travail d'assistant parlementaire. le travail de documentation se ressent dans le roman et le rend très intéressant. de plus, j'ai trouvé les dernières pages très réussies et suis resté sur une bonne impression.

Cependant, bien que je sois jeune et m'intéresse à la politique (en partie ce pourquoi ce roman m'attirait), je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages. J'ai trouvé certains passages très longs et que le roman manquait de ''tension''. Je me suis rarement demandé au cours de ma lecture ce qui allait arriver aux personnages, les évènements ne me donnaient pas de curiosité pour la suite.

En résumé, c'est un livre très intéressant qui renvoit une image de notre époque mais qui selon moi manque d'un dynamisme qui lui permettrait de passer dans la catégorie des romans que j'ai vraiment trouvés bons.

Alors que j'avais beaucoup aimé "L'art de perdre", je me suis passablement ennuyé à la lecture de "Comme un empire dans un empire", la faute principalement aux promesses non tenues affichées par la quatrième de couverture qui nous annonçait un "grand roman de l'engagement". Je n'ai pu m'attacher à aucun des deux personnages principaux. le monde politique dans lequel évolue Antoine, attaché parlementaire d'un député socialiste, n'est évoqué que de manière superficielle, Alice Zeniter supportant mal la comparaison avec Marc Dugain, pour ne citer que lui, qui dans sa trilogie de "L'emprise", fait état d'une tout autre connaissance du milieu. Quant à l'univers de la hackeuse l'(l'affubler d'un véritable prénom aurait été d'un commun !), je dois reconnaître qu'il est trop éloigné du mien pour qu'il me captive, mais le moins que je puisse dire, c'est que l'auteure n'a pas mis tout en oeuvre pour m'y intéresser avec ses explications on ne peut plus assommantes.

Alors que l'auteure a réussi à me captiver pendant les deux premiers tiers du roman, sur des sujets qui me semblaient peu passionnant au départ, elle m'a perdu dans la dernière partie. C'est bien dommage car cela me laisse sur un sentiment plus que mitigé alors qu'il y a une qualité littéraire et un sujet original qui nous fait découvrir des univers très différents et peu connus.

Un sujet(les hackers) intéressant car méconnut pour moi.Mais j'ai peiné à finir ce livre.
Des chapitres inégaux, soit ,mais surtout des chapitres ou je me suis ennuyé.Et pourtant on sent que le sujet a été étudié avec sérieux.
Puis une fin ,parce qu'il en faut bien une.
Je suis passé à coté de ce qu'a voulut faire passer l'auteure. Dommage.
Une autre fois peu être.

J'avais adoré "L'art de perdre". J'avais eu un peu de mal au début, puis le talent de l'auteure et l'histoire m'avaient emportée. le même phénomène s'est produit ici. Mais j'ai fini par abandonner. Les méandres du net -fort bien décrits avec un réalisme et une précision qui forcent le respect- m'ont perdue en route. J'attendais la rencontre entre les deux personnages principaux, mais j'ai lâché l'affaire après leur première entrevue. Ils ne m'ont pas suffisamment happée.
Alors, bien sûr, AZ a du talent, elle écrit très bien et s'est apparemment très bien documentée sur le sujet, d'où ma note. C'est un bon livre... mais il ne m'a pas plu.

Lu sans déplaisir mais sans véritable plaisir.interessant . On comprend l idee: l engagement, la désillusion de la politique. Mais c est sans émotion. Je n ai pas compris la relation entre les 2 principaux personnages nJ avais adoré l art de perdre: je suis donc déçue.

Un plaisir de retrouver l'écriture d'Alice Zeniter (j'avais beaucoup aimé "L'art de perdre"). On entre bien dans le livre, dans les descriptions des 2 protagonistes.. Leurs histoires respectives sont intéressantes, j'ai aimé découvrir leur univers. Mais au fil des pages.. pas grand chose. Pas vraiment d'intrigue, pas vraiment de fil conducteur qui vous amènerai à une vraie fin. Moment de lecture agréable, mais sans plus finalement. Dommage !

Pas très consistant .
Je nourrissais beaucoup d'espoirs sur ce livre et la confrontation du monde des hackers avec celui de la politique .... je n'ai pas accroché, pas vu où voulait en venir Alice Zeniter, dommage, ça manque de piment, d'intrigue, un peu superficiel , superflu !?