La Bête, tome 2

Le dessin de Pé reste un régal. On sent qu'il s'est fait plaisir avec quelques planches magnifiques.
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]L'histoire démarre bien, même si elle reste très classique. On s'attend à une belle aventure, mais tout se termine en eau de boudin : le pardon aux allemands dès 1950, c'est un peu tôt ; la maman qui se révèle définitivement femme à uniforme ; l'instituteur qui se rabat sur la bonne de guerre lasse et le marsu qui finit par retourner en Palombie on ne sait comment alors qu'il est au main d'un infâme imposteur. Rien ne tient. Éviter un happy end trop attendu, d'accord, mais ici, on en arrive à gâcher tous les personnages.
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