La Bête, tome 2

J'avais émis un doute dans ma critique du premier tome à cause du côté misérabiliste de l'intrigue, ce doute s'est dissipé à la lecture de ce second opus, rafraîchissant et dynamique.

Tout d'abord, on remarque le format imposant, la qualité d'impression, du papier, et le dessin est très soigné, détaillé et foisonnant. C'est entre le réalisme au trait brut, et un style de bande dessinée assez classique, incluant quelques caricatures (Franquin dans le rôle de l'instituteur), un style vivant et dynamique. Les grandes illustrations pleine page apportent un lyrisme épique vraiment impressionnant. Cet album est magnifique.
Et le côté misérabiliste qui m'avait un peu échaudé dans le premier tome laisse place à plus de burlesque, de rocambolesque, de mouvement, avec des sentiments qui reviennent à des choses plus simples, jouant toujours fortissimo sur la corde de la sensiblerie, mais mieux dilué dans l'aventure et un peu moins manichéen dans les caractères.
J'ai aimé aussi les dialogues imprégnés du parler belge, on sent l'accent, les coutumes, je ne sais pas ce qu'en ont pensé nos amis belges, mais j'attends leur avis avec impatience.

Bon, bien sûr, c'est une histoire de Marsupilami, alors il faut un happy-end, peut-être que le final est un peu trop lisse, pourtant il laisse une aspérité un peu amère pour ce pauvre Boniface, amoureux éconduit pour un falot galonné mieux gaulé, seule véritable défaite dans cette histoire, comme pour dire que les apparences ont encore de beaux jours devant elles.
Alors on pardonne l'aspect un peu sirupeux de cette histoire, parce que c'est une belle lecture, une belle bande dessinée et une grande aventure.

Une deuxième partie, aussi prenante, mais où le rythme s'accélère.
Frank Pé nous démontre encore une fois toute sa palette graphique et ses couleurs qui rendent ces années 50 plus authentiques.
Zidrou nous expose la genèse du Marsipulami, avec douceur, charisme, des personnages aux verbes hauts.
Le patois des Belges (heureusement il y a un lexique).
Aventure et petits clins d'oeil sur les illustrés de l'époque. Des lieux reconnus comme le grand magasin de « l'Innovation ».
Des poursuites, oui, dans les rues de Bruxelles enneigées. La mère du petit François a le coeur partagé par les avances de l'instituteur, mais craque pour l'uniforme du gendarme. La bête retrouvera-t-elle ses pénates ?
Tous les ingrédients nécessaires pour une future BD culte !

Voici mon retour de lecture sur le second tome de la bande dessinée La bête de Zidrou et Franck.
Belgique, années 50. Un étrange singe jaune à pois noirs et à la queue démesurée s'échappe d'un cargo à Anvers pour s'enfuir vers Bruxelles.
Là, la bête sauvage est recueillie par François, un gamin fan de faune, avant d'être attrapée par la fourrière.
Mais le jeune garçon est bien décidé à libérer son nouvel ami et à l'emmener avec lui chez son père en Allemagne.
Il ne sait pas que la bestiole fabuleuse est également convoitée par le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie persuadé d'avoir mis la main sur le légendaire Cola-Cola !
Ce second tome de la bête est une réussite.
Il est dans la lignée du premier et je suis toujours aussi fan des illustrations et de la colorisation.
Nous sommes ici sur un Marsupilami très différent de celui de notre enfance. Il s'agit ici d'une autre version, beaucoup plus sombre.
Le Marsupilami est avant tout.. une bête sauvage ! Et ici, les auteurs nous le rappellent.
Ce second tome est la suite directe du premier, nous retrouvons donc le jeune François et le Marsupilami.
Malgré son coté sombre, l'animal a réussi à se lier d'amitié avec le jeune garçon. Ce dernier est bien décidé à le libérer de la fourrière et à l'emmener avec lui en Allemagne, chez son père ! Une idée bien dangereuse qui va leur faire vivre de sacrées aventures.
J'ai apprécié le second tome de ce diptyque passionnant. Il est intéressant de découvrir une nouvelle version du Marsupilami, plus adulte, plus dure mais plus réaliste aussi.
Nous sommes dans les années 50, la guerre est encore présente dans les esprits et cette période est assez sombre.
Cela colle parfaitement avec le Marsupilami qui est avant tout une bête sauvage, pas seulement un animal de BD ;)
Je suis ravie de ma lecture, je vous recommande cette duologie avec plaisir et note ce second tome d'un cinq étoiles bien mérité :)

Récré BD
J'attendais avec impatience le tome 2 de la bête et ma bibliothécaire ( elles sont trois merveilles !) me l'a mis de côté ...
Rappelez-vous cette drôle de bête arrivée clandestinement dans le port d'Anvers et récupérée par le petit François ( mis à l'écart parce que fils d'allemand). Chez lui c'est une vraie ménagerie.
La bête a été emmenée dans une fourrière insalubre, tenue par deux ignobles bonhommes.
Destinée à être exposée au zoo d'anvers, la bête attend tristement.
De son côté François dépérit, son petit marcassin lui tient compagnie.
Le professeur Sneutvelman, cryptozoologue ( spécialiste des animaux très très rares !) veux capturer le légendaire cola-cola qu'il pense avoir reconnu en voyant la bête.
François va libérer la bête avec ses copains dont Alain le petit juif. S'en suit une folle poursuite dans Bruxelles.
La mère de François, l'instituteur, et un flic sympa tiennent une belle place dans l'album.
Le tome 2 est encore plus réussi que le tome 1, l'histoire est plus étoffée, les dessins sont très beaux, extraordinairement vivants.
A la fin de l'histoire, un nom est donné à la bête...Il n'y aura, je l'espère pas de suite, pas la peine d'en rajouter quand tout se finit bien.
Un très bon et beau moment de lecture.

• La Bête, Tome 2
• Zidrou (Scénario) & Frank Pé (Dessin)
• Dupuis

Deuxième et dernier tome d'un diptyque qui revisite les origines du célèbre Marsupilami, ce tome est plus épais que le précédant.
On va de nouveau suivre François, qui après avoir été séparé de "lange staart" dans le tome précédent, va tout faire pour essayer de retrouver et libérer son ami.
Une quête qui va faire vivre au duo bien des aventures.

Si vous aviez aimé le premier tome, nul doute que vous trouverez votre compte sur ce deuxième volume également qui est dans la même veine.
De nombreuses expressions belges sont présentes tout au long du récit pour d'autant plus encrer le récit dans le plat pays, mais elles ne sont pas problématiques pour les non-initiés qui s'ils le veulent peuvent retrouver un lexique en fin d'ouvrage.
Une série en deux tome que j'aurais pris plaisir à lire.

François a été séparé de "lange staart", la bête, le marsupilami. Enfermé en fourrière, ce dernier attend tristement son envoi au zoo d'Anvers. Mais le petit François ne va pas rester les bras croisé, il fugue dans l'idée de le délivrer.

Suite de cette création autour du Marsupilami par Zidrou et Franck Pé, avec de nouveau un épais volume de plus de 200 pages. de quoi prendre le temps de développer les aventures du petit François fuyant dans les rues de Bruxelles en compagnie de l'étrange animal. Et au-delà de ça on parle du harcèlement scolaire, du deuil, de la reconstruction familiale.
Le tout se termine bien, happy end oblige, sauf pour ce pauvre M.Boniface qui m'a fait de la peine...
Les dessins de Franck Pé sont splendides et très expressifs. Les cases sont larges, les décors riches, la Belgique pluvieuses !

Franz van den Bosche est un petit garçon qui recueille toutes sortes d'animaux. Sa maman n'a pas eu de choix que d'appeler la fourrière quand celui-ci à ramené un étrange singe jaune avec une queue très longue à la maison. Mais Franz compte bien ne pas en rester là et retrouver son singe. Il n'est pas le seul à le rechercher. Cette étrange créature suscite bien des convoitises.
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui replonge en enfance.
Tout d'abord, j'ai adoré les graphismes très beaux et qui remettent bien l'histoire dans l'époque d'après guerre. C'est agréable et divertissant, j'aime ce style que j'ai retrouvé dans beaucoup de bande dessinée de mon enfance. Les dessins ne sont cependant pas enfantin et c'est un roman graphique très bien adapté pour les adultes.
On passe un bon moment avec Franz et la bête car ce roman graphique fait plus de 200 pages.
Je me suis plonge dedans avec plaisir.
Il y a de l'aventure avec la traque de la bête et la fugue de Franz, le tout saupoudré d'humour. La maman de Franz mère célibataire, recherchant l'amour est un peu déjantée, on sait de quoi tient son fils. Franz est un petit garçon têtu qui à une vrai passion pour les animaux. Déterminé et courageux, il n'hésite pas à tout faire pour sauve la bête.
On ne s'ennuie pas du tout. Il est possible de lire le tome 2 sans avoir lu le tome 1, ce qui est mon cas. Mais je pense que c'est plus agréable de lire le premier avant.
C'est une série de livres qui ravira les petits et grands.

François, 12 ans, avait accueilli un étrange singe jaune dans son arche de Noé. Mais la fourrière avait capturé l'animal. Il cherche alors à la délivrer.
J'attendais vraiment cette suite avec impatience et je ne suis pas déçue. L'intrigue reprend là où le précédent tome s'arrêtait. Avec toujours une connotation grave et réaliste, cette suite boucle le récit avec beaucoup de talent. Les péripéties s'enchainent, il y a quelques touches d'humour bienvenues, on voit apparaitre d'autres héros de la BD belges. L'intrigue est prenante, bien menée et cohérente.
Côté dessins, j'ai vraiment aimé le coup de crayon de Frank Pé, qui apporte une dimension personnelle au personnage, même si petit à petit, il se rapproche du style original du Marsupilami. Les couleurs sont très belles, les décors superbes et plein de détails. Un vrai plaisir visuel.
Un tome qui conclut cet excellent diptyque, avec beaucoup de talent, tant au niveau de l'histoire que du graphisme. Une grande réussite.

Quelle réussite, quelle brillante adaptation !

Si vous cherchez un Marsupilami tout choupinou, une histoire pour endormir les petits enfants avec des blagounettes un peu niaiseuses générées à la pelle par une IA dégénérée… passez votre chemin !

La bête, une histoire de caractère, avec quelques messages biens vus au milieu d'un Bruxelles au sortir de la 2e guerre. C'est dur et violent, ça parle d'amour, d'enfance et d'animaux. Une histoire qui peut déraper à tout instant et qui reste sur le fil tout du long.

Et si ce deuxième tome est peut-être un micro-poil en dessous de mes attentes, reste une magnifique réinterprétation de la créature de Franquin !
Lien : https://www.noid.ch/la-bete-2/

Il aura fallu trois ans pour que nous recevions des nouvelles de ce marsupial sans poche du continent sud américain qui un jour, fin novembre 1955 était arrivé au port d'Anvers.
Il est maintenant sur Bruxelles et nous avons droit à des reproductions de la ville dans les années 50 qui sont exceptionnelles, le rendu de l'atmosphère est éblouissant, nous y sommes plongés en compagnie des mêmes personnages toujours aussi attachants.
Le scénario ne m'a pas emballée, seule l'illustration m'a fait tourner les pages avec délice.
Les dialogues m'ont amusée, le récapitulatif de fin de volume a éclairé ma lanterne et m'a fait sourire.
Une lecture éclairée par le croquis et les couleurs, du très beau travail.