Pour avoir tagué le mur de son prof de maths et mis le feu à sa poubelle, la jeune
Merci Zylberajch se retrouve au poste de police. Elle avoue tout, sans retenue ni gêne. Bonne copine, elle ne dénonce pas ses amies, les deux soeurs Frida et Agnetha, avec qui elle a fait le coup. Une semaine plus tard, elle se retrouve cette fois-ci devant le juge du tribunal des enfants. Elle n'ira pas en centre de détention comme elle le pensait mais fera des prestations éducatives et philanthropiques. Après avoir écouté
Merci se plaindre des hommes politiques qui ne font rien pour Bredenne, sa ville, notamment pour les jeunes, le juge lui trouve un poste à la mairie. Elle devra mettre sur pied un projet durable pour les jeunes, 3500€ lui étant alloués...
Merci, cette jeune fille à l'allure gothique, n'a pas sa langue dans sa poche. Aussi, dès lors qu'on lui donne la possibilité de s'exprimer, elle ne manquera pas de prendre la parole et dire haut et fort ce qu'elle pense. Par l'intermédiaire de
Merci,
Zidrou dresse le portrait bien amère de la jeunesse actuelle et de ses désillusions, notamment en politique. Ce scénario original pourra ravir aussi bien les ados que les plus grands,
Zidrou n'ayant pas vraiment approfondi les problèmes. Malgré cela, cet album se veut à la fois touchant, teinté d'humour et tout en légèreté. le trait semi-réaliste d'
Arno Monin sert parfaitement ce scénario ainsi que les couleurs harmonieuses et poétiques.
Merci, on peut lui dire
merci!