Devant les baraques des transitaires, les femmes se sont assises; l'oeil vide, elles contemplent pendant de longues heures les soldats ayant ôté leur veste d'uniforme et suant abondamment, se passant les couffins de main en main, et les premiers wagons emplis d'oranges pr^ts à être poussés vers les locomotives qui les attendent un peu plus loin.