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4,01

sur 1429 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très bon tome, qui dévoile les secrets des familles bourgeoises dans leur intimité. Tout n'est qu'apparence, la richesse comme la respectabilité et la morale. J'ai été particulièrement marquée par l'accouchement de la servante, violée et obligée de cacher sa grossesse avant d'abandonner son bébé. Une plongée crue dans un monde.
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Nous nous retrouvons à travers plusieurs familles, où le point commun sera le personnage d'Octave.
On y voit les inquiétudes des familles notamment sur le mariage et la dot, ou encore le décès et les problèmes d'héritage...Mais pas seulement, Zola nous montre l'envers du décor, notamment celui des tromperies et Octave sera de cette partie.
C'est un livre où on retrouve beaucoup d'humour de la part de l'auteur dans la façon dont il dépeint les familles et leurs vices...
Ce livre est bien sûr annonciateur du suivant "Au bonheur des dames" et j'ai hâte de pouvoir le lire.
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C'est la vie d'un immeuble parisien que nous présente Zola. Il n'y a pas de personnage principal, car chaque famille tient un rôle important. Octave est un arriviste séducteur, qui a beaucoup de difficultés à obtenir les faveurs des dames qu'il convoite. Les Josserand ont des gros problèmes d'argent et la mère tente par tous les moyens de marier ses deux filles, Hortense et Berthe. Mais cette dernière risque de la décevoir. Les Duveyrier sont les propriétaires de l'immeuble et sont liés à plusieurs familles grâce au mariage.
L'un des points amusants est l'opposition entre les bourgeois et les domestiques, les seconds se moquant des soucis des premiers. En effet, c'est une critique des gens aisés qui ont des problèmes plutôt futiles en comparaison des petites gens devant travailler dur pour gagner leur pain. Les querelles prennent parfois des tours cocasses, comme lorsque Berthe et Octave se disputent et qu'ils entendent les bonnes les imiter dans la cour. Leur situation est triste, mais la tournure des événements fait surtout rire.
Comme toujours, Zola est d'un réalisme époustouflant. Les descriptions de l'immeuble et de Paris, les dialogues entre les personnages, ou encore la scène d'accouchement sont narrés avec précision. le lecteur peut facilement visualiser les événements, les lieux et les personnages. La vie parisienne, les soirées, la boutique Au bonheur des dames, autant de thèmes abordés pour étoffer un cadre et une atmosphère si spécifiques au XIXe siècle.
Lien : http://voulezvoustourner.blo..
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Outsider des Rougon Macquart, cousin bourgeois de Gervaise

J'ai déniché Pot Bouille dans ma bibliothèque. Il était là, bien sage, depuis plusieurs années, attendant qu'enfin je l'ouvre, lui le grand inconnu des Rougon. Et à mon grand bonheur, alors que je m'attendais à un goût de gâteau un peu ramolli au fond d'une boîte en fer, j'ai dégusté un véritable bonbon. Pot Bouille est le reflet bourgeois de l'Assommoir. Et il n'est en rien le parent pauvre de la famille ! Les descriptions de cette vie d'immeuble parisien sont savoureuses, grinçantes, sans concession, comme on les aime chez Zola. D'un côté les apparences à sauver à tout prix et de l'autre des êtres tiraillés entre leurs désirs, leurs sentiments, leurs obsessions (convenance, argent, position sociale). Les personnages sont délicieusement méchants, bas, petits, ridicules, avares, menteurs. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre... Bref du grand Zola.
Alors, faut-il le lire ?
Oui, un grand oui. Car non, les classiques ne sont pas des livres poussiéreux à l'odeur de moisi. Ce sont des pages que l'on lit dans le bonheur d'une écriture parfaite.
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Quel plaisir que de relire Zola !
Dans Pot-bouille ce sont toutes les contradictions des principes de la bourgeoisie qui sont décortiqués avec beaucoup de sarcasme et un humour cinglant et sans condescendance. Efficace !
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D'abord, j'ai eu des difficultés à entrer dans ce roman, puis j'ai accepté l'invitation. Des personnages vaudevillesques, faussement respectables, vivent dans cet immeuble bourgeois gagné par le vice… Ils jugent publiquement les autres, mais sont malsains eux-mêmes. J'y ai retrouvé la matrice sociale des grandes villes. Les hommes entassés, nombreux, amoindrissent la qualité des liens, mais les haines y sont moins tenaces, qu'à la campagne où des familles entières, se détestent parfois pendant des décennies.
Le jeune Octave Mouret, qui a décidé de gagner Paris pour réussir grâce aux femmes, y perd peu à peu ses repères moraux. La forme du roman est originale, deux années de frasques, rendues à la manière d'un journaliste… deux années de rencontres douteuses, avec des personnages extravagants. L'oncle millionnaire, sale et radin, ces femmes horrifiantes qui finissent par tuer leurs maris avec des exigences de prostituées, cette courtisane qui veut vivre en bourgeoise alors qu'elle est mal dégrossie… Au bout du compte, le roman se distingue dans cette saga des Rougon Macquart, pour sa forme, pour la galerie de personnages. Et pour ce bon Octave Mouret, à qui je pardonne, sa conduite abominable avec la petite Marie.
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Introversion sur une vie de façade.

Familles et déboires, regards et médisances ou bien charmes et concubinages ?

Tous s'observent, se jaugent , se croisent et se saluent comme l'éducation des anciens la appris.

Petits rendez vous, échanges de paliers et indiscrétions d'escaliers.

Prenons garde de ne pas manquer la dernière marque au chapitre suivant.

A lire avec rétroaction sur une société d'hier si ressemblante de celle d'aujourd'hui.
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J'ai lu ce livre il y a longtemps déjà, en 2000, pour mon bac français !!! Et je me souviens l'avoir adoré et avoir cartonné à mon oral !!!
C'est une très bonne critique de la bourgeoisie française de l'époque, à la fois drôle, satirique. Moi que ne suis pas du tout fan de Zola, j'ai trouvé ce livre facile à lire et très prenant.
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Gaz à tous les étages prévient l'architecte... En effet, ça explose de partout... Point d'éducation, point de salut qu'ils disent tous... Ils passent leur temps à s'auto-imaginer qu'ils ne se mentent pas à eux-mêmes... C'est vivant comme du Zola, les mots sont autant de balles de mitraillette contre la mentalité des Bourgeois de ce second empire qu'il dépeint... Tous ses contemporains, en fait... Tous ses semblables. Comme dit un commentateur, oui, il fallait être rudement courageux pour écrire contre tous...

Il nous ouvre la porte des salons privés, des chambres, des escaliers de service, des âmes..; C'est pour cela, alors que je l'avais lu vers 17 ans et que je l'ai rouvert par hasard 20 ans plus tard, qu'ensuite je ne l'ai plus lâché. le message est clair : on ne vaut pas mieux qu'eux.. Zola est archi connu, mais il devrait être davantage lu et célébré. Gênerait-il encore ? A t-on peur de se découvrir comme dans un miroir ?

C'est pour cela que ce livre est indémodable... C'est pour cela que ce livre est intemporel... C'est pour cela que c'est de la littérature...
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Pot-Bouille est le second volume de Zola consacré aux Rougon-Macquart.
L ' auteur a visité les pauvres où chez-eux tout est visible car ils n ' ont rien à
cacher et vivent sans avoir quoi que soit à cacher. IL est allé chez les bourgeois
et là le décors est autre car dans ce milieu, il y a le côté cour et le côté jardin et
selon les circonstances on vous présente un visage: selon Zola, ce milieu baigne
dans l 'hypocrisie la plus abjecte.La société bourgeoise prétend représenter les
valeurs humaines et sociales telles que ; l' honneur, la morale, la famille etc....
c' est-à-dire qu' ils se présentent comme les tuteurs de la société ou les gardiens
du temple! Faux, leur répond, Zola, vous êtres le mensonge de tout cela. Votre
pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille .
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