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sur 4092 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nana est une fille de joie aux goûts de luxe. Elle est toujours à court d'argent et ses créanciers la poursuivent sans relâche. Une pièce de théâtre dans laquelle elle joue pitoyablement Vénus la propulsera pourtant au sommet. Les hommes sont tous inéluctablement attirés par elle, et plusieurs font des pieds et des mains pour l'avoir.
C'est entre autres le cas du comte Muffat, un homme dans la quarantaine, religieux et pleins de principes. Il est marié depuis longtemps à la comtesse Sabine avec qui il n'a jamais découvert le plaisir. Lorsqu'il rencontre Nana, c'est le coup de foudre immédiat. Il tente en vain de résister à l'attrait que Nana exerce sur lui, mais il finit par céder.
Nana, pourtant, ne veut rien savoir de cet homme. Il est trop laid, trop ridicule à son avis. Mais lorsqu'elle se retrouve sans le sou, à faire le trottoir, elle est forcée d'accepter l'offre de Muffat qui lui offre tout ce qu'elle veut : un hôtel, des robes et des bijoux coûteux ainsi que le rôle de son choix dans une nouvelle pièce de théâtre. Tout cela en échange de sa seule fidélité.
Pourtant, Nana ne tarde pas à retourner à ses vieilles habitudes. Elle « reçoit » des hommes de tous âges, elle entretient même une relation homosexuelle avec un autre prostituée. Et par son attrait, elle vide les poches et brise la vie de tous ces hommes qui sont prêts à tout pour elle, pour toujours s'entourer de plus de luxe.


Mon commentaire :
J'ai trouvé ce roman très long à démarrer, comme d'ailleurs les deux autres Zola que j'ai lus jusqu'à maintenant. L'action tarde à débuter, l'auteur prend le temps de bien installer ses personnages, les lieux et l'histoire. Je me suis même demandé rendue à la moitié de l'histoire où il voulait en venir. Je trouvais que l'histoire stagnait et je ne comprenais pas du tout pourquoi ce roman faisait partie de la sélection des vingt livres classiques préférés des lecteurs de Livr@ddict. Oui, c'était audacieux de décrire une prostituée et sa vie à l'époque, mais de là à considérer le roman comme faisant partie des meilleurs classiques ? C'est de l'abus.
Après avoir terminé le roman, je comprends un peu mieux pourquoi les gens ont tant apprécié ce roman. Effectivement, à partir du milieu de l'histoire, ça commence à démarrer et on constate tout l'égoïsme, l'égocentrisme, voire le narcissisme de Nana. Elle demande sans arrêt et ne donne rien en retour. Elle n'hésite pas un instant à manipuler les hommes pour obtenir tout ce qu'elle veut d'eux. Et les hommes, dans l'histoire, sont faibles, très faibles. Tellement faibles qu'on a l'impression qu'ils sont des marionnettes. Ils en deviennent des personnages tout aussi repoussants et pathétiques que Nana. Et c'est à mon avis ce portrait peu flatteur des personnages qui fait l'attrait de ce roman.
Pourtant, au final, je ne peux pas dire que Nana est parmi mes classiques préférés. Je n'arrive pas à passer par-dessus le fait que je me suis vraiment ennuyée au début de l'histoire. Tous ces flaflas inutiles m'ont donné l'impression de perdre mon temps. Mon cerveau devenait comme saturé d'informations inutiles au bout de quelques pages, ce qui me forcait à arrêter pour le reprendre quelques heures plus tard. Ceci explique d'ailleurs en partie le fait que Nana est le premier livre que j'ai terminé depuis le mois d'octobre. J'espère que ça va aller un peu mieux maintenant que je l'ai terminé.
Peut-être n'était-ce tout simplement pas le bon moment pour moi de lire ce livre.

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Après avoir lu Germinal, la Bête humaine et l'Assommoir, je me suis lancé dans cet autre "chef d'oeuvre" d'Emile Zola.

après la lecture, force est de reconnaître qu'il ne s'agit pas d'un ouvrage du même acabit. le monde de la prostitution et du spectacle propose quelques passages truculents mais on se demande si l'objectif de Zola n'était pas de brosser les caricatures de quelques de ces contemporains et d'oublier le lecteur en cours de route. le contraste avec l'Assommoir est saisissant.

Le tout manque de souffle, les personnages passent et repassent sans que l'on s'y intéresse. la frivolité de Nana contamine le lecteur qui se lasse des longues descriptions et des péripéties. Peut-être était-ce l'objectif de l'auteur de nous montrer la superficialité d'une classe sociale, de la puissance des courtisanes,... mais en tant qu'expérience de lecture, c'est décevant.

Les passages les plus réussis furent pour moi ceux des servants de Nana: Zoé, Julien, le coiffeur,... il y avait un petit côté Downtown Abbey assez drôle.

On est loin de la force de Germinal, de la noirceur de l'Assommoir ou de la violence de la Bête humaine.



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J'ai d'abord lu l'Assommoir, voir ma critique, en le lisant je me suis dit, tiens je lirais bien; Nana.
Comme ça par curiosité, m'étant attaché aux personnages, ce que je ne fait jamais ou rarement.
bof, bof et bof, comme les 3 étoiles que je vais mettre, c'est du Zola mais bien moins bon que L'assommoir, pourtant c'est le livre le plus vendu, comme quoi l'opinion à toujours raison surtout si elle est bien conne, comme disait LFC.
Bourré d'observation sur l'époque, mais le milieu des riches exaspère(dans le livre; en vrai je sais pas je ne suis pas riche), manque de réalisme, ou, en tout cas, plus difficile de s'y projeter.
Pourquoi c'est il si bien vendu? le marketing d'après moi, un peu sulfureux et hop! le tour est joué...

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J'avais lus il y a un moment déjà L'Assommoir que j'avais vraiment aimé et je voulais découvrir plus le personnage de Nana. Après 4ans je me suis enfin lancé. C'est totalement différent de ce que je pensais, on découvre le milieu de la bourgeoisie et du milieu du théâtre. Je ne sais pourquoi mais j'ai eu beaucoup plus du mal à rentré dans l'histoire peut être à cause de la multitude de personnage. ça reste du Zola est donc je trouve que ça se lit vraiment bien!
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Zola détestait la société du 19ème siècle ? Eh bien, il est féroce dans Nana et a réussi à me transmettre sa détestation. J'avoue que j'ai eu du mal tout le long du roman. Je ne m'y attendais pas.
D'abord les personnages nombreux dès le début, sont difficiles à différencier, - le style est lourd, "gras", écoeurant à souhait, - le personnage de Nana, on aimerait le trouver sympathique, mais non ! On a envie de lui donner des claques !
Nana a pris le pouvoir et c'est jubilatoire mais en même temps, elle a des comportements tellement imprévisibles qu'on ne peut la suivre.
Je vous renvoie à la très belle critique de Gwen21 qui explique tout.
Au final Nana (Zola ?) adresse un vaste pied de nez à cette société patriarcale, bien-pensante, bourgeoise et hypocrite du 19ème.
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Nana, c'est pour moi l'histoire d'une revanche, celle des miséreux sur les bourgeois, des femmes sur les hommes, des niaises sur les érudites... mais une revanche qui ne paye pas !! Bon, certes, quelques hommes riches finiront exsangues après l'ouragan Nana, mais au final, c'est tout de même encore elle, qui payera la plus lourd tribu de cette utopique ascension vers le bonheur d'être "au dessus du panier".
Sortir des bas fonds miséreux, se hisser dans les hautes sphères du luxe, avec pour armes dans cette épopée son sexe et sa beauté, pour finalement putréfier de la petite vérole. Ses seules armes se seront retournées contre Nana... triste ironie, implacable fatalité ...

L'immersion dans le monde du spectacle de boulevard et dans les salons bourgeois du 19° m'a profondément ennuyée. Je préférais sans hésitation celle dans les bas fonds de Paris de l'assommoir, beaucoup plus mordante et marquante.
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu de Zola. le dernier en date doit être Thérèse Raquin que j'ai du lire au lycée.
L'histoire de Nana se passe pendant le second empire. C'est toujours intéressant d'avoir une vision d'une époque que l'on connait assez mal. En effet, Il y'a quelques semaines j'ai lu quelques nouvelles De Maupassant, et cela m'a donné envie de lire du Zola. Il est vrai que les histoires de l'un et de l'autre se passe à peu près dans les mêmes périodes quand elles ne se chevauchent pas.
Ainsi, je découvre l'histoire de Nana (fille de Gervaise voir « L'Assommoir ») qui devient littéralement une fille de joie de luxe. Cette mangeuse d'homme (et de femme) qui ne s'arrête devant rien pour obtenir tout ses caprices, ruine la plupart des hommes qu'elle côtoie. Elle est un véritable gouffre dans tout les sens du termes. C'en est assez drôle mais pas autant que je me l'étais imaginé.
En effet, ayant l'habitude de lire des « pavés » ou autres gros romans en peu de temps ( un livre de 300 – 350 pages en une à deux semaines à peine). Je me vois arriver au terme de cette oeuvre au bout d'à peu près 3-4 semaines pour environ 450-470 pages. Je ne sais pas si c'est le fait que se soit un Zola ou non, mais il y a dans ces livres en général et en particulier ici, une certaine ambiance avec un rythme de lecture qui doit être propre à son style d'écriture. Avec parfois des lenteurs, on prend relativement plaisir à parcourir ce volume qui est un des moins « tragiques » de la série des Rougon et des ses autres oeuvres que j'ai pu lire, à savoir : L'assommoir, Pot Bouille, Thérèse Raquin.
Je ne parle évidemment pas de la fin qui est plûtot du genre morbide avec une description de cadavre mort de la petite vérole digne de Lovecraft. Je l'ai d'ailleurs rajoutée en citation tellement elle m'a interpellé.
D'un point de vue personnel ce roman m'a plutôt plus. Je pense même lire un autre de ces livres courant de l'année. Je préfère néanmoins Maupassant, qui n'est pas moins horrible dans le dénouement de ces histoires, mais je trouve son écritures plus fluide, plus agréable à lire, moins lourde.
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Zola Emile
La saga des Rougon Macquart
Pourtant je ne parlerais pas de tous mais de certains que je viens de relire
Le 9ème Nana
Ce neuvième roman de la série des Rougon Macquart a été publié à Paris en feuilleton d'abord puis en livre vers 1880
Nana est la fille de Gervaise Macquart (l'héroïne de l'Assommoir)
Elle est une courtisane applaudie par le tout Paris au théâtre des Variétés. Beaucoup de personnages importants viennent la voir. Elle est belle et son numéro fait sensation.
Elle a un fils qu'elle a eu très jeune. Mais elle a un train de vie qui fait qu'elle est toujours en manque d'argent
Bien entendu elle reçoit certains personnages de l'époque dont le comte Muffat. Et tous ces personnages qui gravitent autour de Nana le font également chez la comtesse, bien entendu les soirées sont totalement différentes.
Un banquier lui offre une demeure à la campagne. Elle est aussi appelée la mouche d'or. Malgré ses soupirants fortunés, elle se retrouve criblée de dettes et décide de partir avec un acteur, mais il est brutal et avare.
Elle se retrouve avec ses anciennes compagnes sur le trottoir mais le Comte Muffat lui propose une pièce, qui est un four, mais il lui propose aussi de mettre sa fortune à ses pieds si elle lui est fidèle.
Elle repart mais ca rentrer voir son fils atteint de la variole qu'elle attrape aussi et meurt comme la fin du régime en 1870.
Comme pratiquement tous les livres d'Emile Zola, j'ai aimé les relire, car en seconde lecture tant d'années après on se rend compte que parfois on a loupé des choses et que généralement si l'on transpose ses textes au moment présent, rien n'a vraiment changé. Pour moi c'est un auteur qui retrace son époque mais qui se doute que des années plus tard les choses n'iront pas en s'améliorant.
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C'est un tome très intéressant sur la fille Coupeau !!!! Pour ceux qui ont lu L'Assommoir, ce n'est pas difficile à comprendre, c'est NAna dans toute sa splendeur. Elle correspond bien à l'idée que je m'étais faite de son avenir. Donc, je n'ai pas été surprise par l'intrigue mais cela m'a plu, beaucoup plu
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50 années après la première lecture, je rouvre quelques Zola. le second bouquin est Nana. Je l'avais trouvé décevant. Je confirme. le manque d'empathie de l'auteur pour ses personnages me dérange, l'absence de possibles justifications psychologiques, l'abandon de personnages en route; et il m'est difficile de me sentir concernée par un monde qui ne me parle pas, ne m'intéresse pas.
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