Le Monde d'hier : Souvenirs d'un Européen

un auteur cher à mon coeur - nostalgie d'un monde disparu!

Un panorama sans concession et très éclairant sur l'histoire de l'Autriche et de l'Europe du début du XXème siècle. Tout de même très intellectuel, un éclairage particulier sur l'entre deux guerres. Parfois un peu ardu à lire.

Une apologie de la tolérance et de l'amitié entre personnes issues de pays ennemis, avec toute la sensibilité de Zweig.
Un regard personnel et une ouverture sur le monde de l'avant-guerre.

Une ode à l'Europe du début du XXème siècle.

Le livre d'une époque révolue, qui a marqué mon lycée.
en dehors du suicide de l'Europé dépeint par Zweig, ce roman est une ode à la nostalgie. Peut être est-ce la raison pour laquelle il raisonne tellement en nous ?
Avec Zweig , on a l'impression de passer un calque sur le mur des villes et que subitement celles-ci renaissent au XIX°, comme dans les livres de reconstitutions.
Avec Zweig, on rencontre et côtoie les écrivains du début du XX° siècle : Hemingway, Aragon et d'autres même Goethe est présent.
Après Voir Venise et mourir, on peut dire lire le Monde d'Hier et souffrir

livre très inspirant pour l'actualité

L'Histoire de notre monde au début du 20e siècle. Stefan Sweig nous la fait vivre comme si nous l'accompagnions. Une écriture sobre et intense.
Un grand moment de littérature. On ne peut pas ne pas lire ce livre.

Le témoignage personnel d'un homme de culture, Stefan Zweig, sur une période historique assez longue (fin XIXe début des années 40). La fin d'un monde et la montée en puissances d'extrêmes qui s'achève avec la mort.
Le plaisir de la langue allemande, avec ses richesses lexicales et linguistiques.

Dans un essai tardif, Szweig revient sur sa jeunesse avant 14, son parcours d'écrivain au succès considérable, et bien sûr sur son exil pendant la période hitlérienne.
Ce qui est le plus frappant je crois, c'est sa peinture de l'Autriche d'après-guerre, en 19-22, où le chaos social, monétaire régnait. Ses talents d'observateur nous font partager le quotidien d'un peuple sans boussole, un peuple qui appartenait à un empire qu'il croyait éternel. Une grande leçon de vie, assurément.