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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Faune de l'espace est un recueil de quatre nouvelles qui forment un roman assez inégal. On suit le Fureteur, un vaisseau avec à son bord une multitude de scientifiques qui part à la découverte de mondes inconnus. Mais au cours de ses pérégrinations le vaisseau va croiser des monstres terribles dont le but est de détruire les humains afin d'assurer leur survie.

L'ensemble est assez inégal. La première partie avec un félin monstrueux est assez risible, les humains naïfs ou cons, font monter le monstre dans le vaisseau au mépris de leur sécurité. Dans la deuxième on voit des extraterrestres qui essaient d'entrer en contact avec les humains par le biais d'hallucinations mais qui ont des effets dévastateurs. La troisième est sûrement la plus intéressante, une entité qui arrive à modifier la structure moléculaire des choses a besoin d'êtres vivants pour pondre ses oeufs. Eh oui ça ressemble beaucoup à Alien. Van Vogt a même le procès contre la Twentieth Century Fox car le scénario ressemblait trop à la nouvelle. La dernière l'extraterrestre est inexistant et le récit est plombé par une lutte politique au sein des scientifiques.

Les humains n'ont aucune difficulté à s'en sortir car ils ont parmi un nexialiste : quelqu'un qui connait toutes les matières scientifiques pour résoudre des problèmes car les scientifiques par une trop grande spécialisation n'ont plus de vue d'ensemble. Ce qui fait du nexialiste une sorte de surhomme.
J'ai un sentiment mitigé sur ces nouvelles en raison de la facilité des hommes à se sortir des difficultés et du caractère répétitif. Mais l'ensemble est intéressant en raison de l'inventivité dont fait preuve Van Vogt.

3/5
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Un roman old-school de SF où nous suivons un groupe de scientifiques et quelques militaires qui traverse l'espace à la recherche de nouvelles espèces.
On aimera l'apport d'une nouvelle science, le nexialisme, qui est en quelques sortes un condensé de toutes les sciences, et les lient les unes aux autres dans une époque où chaque science était relativement cloisonnée. On appréciera d'autant plus le fait que l'auteur y inclu des sciences non "dures" type histoire et philosophie. Cette nouvelle science apportera au cours du roman des impacts politiques certaines.
On appréciera également le fait d'avoir les deux points de vu : du côté humain et du côté espèce extra-terrestre.
On appréciera moins la représentation féminine de ce livre qui est... Nulle. Parce que oui, il est impossible d'imaginer une seule femme dans cet équipage de 1000 scientifiques et militaires. La seule évocation du sexe féminin est... le manque de rapport sexuel... Bref une représentation féminine très très datée...
L'écriture est fluide, parfois un peu embourbée dans une volonté de décrire des descriptions scientifiques un peu lourdes. On sent qu'il s'agit initialement de 4 nouvelles publiées séparément, mais le roman n'en souffre pas. le tout est cohérent dans son ensemble, sans sentiment de discontinuité.
En soi je dirai "bof"... Certains moment sympathiques (notamment les huit-clos avec 2 espèces dans la fusée), mais d'autres manquant de substance.
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La faune de l'espace est un des romans de ma jeunesse. Ce n'est que récemment que j'ai appris que le gosse que j'étais avait tapé dans le mille en le choisissant parmi tant d'autres dans les rayons d'un quelconque magasin (peut-être était-il rangé entre un Asimov et un Silverberg, je ne le saurai jamais). En effet, ce bouquin d'A.E. van Vogt est considéré comme un classique de la science-fiction et il aurait influencé de nombreux auteurs, à la fois dans la littérature et le cinéma.

Ecrite dans les années 40, l'histoire qui nous est comptée prend place dans un très lointain futur qui a vu l'humanité s'étendre à travers sa galaxie et faire progresser considérablement le champ de ses connaissances. Là-dessus, nous suivons un vaste vaisseau spatial bourré à craquer de scientifiques naviguant à travers l'espace à la recherche de nouvelles planètes à explorer, de nouvelles espèces à analyser. Parmi eux, un personnage ne paie pas de mine mais, en tant que seul représentant de sa jeune discipline, attend son heure. Il s'agit d'Elliott Grosvenor, de la section « nexialiste », une espèce de super-science qui réunit toutes les disciplines existantes pour trouver des solutions aux problèmes posés. Pratique.

Le roman est divisé en quatre parties, ce qui s'explique par le fait qu'il s'agit au départ d'un recueil de quatre nouvelles reliées entre-elles. A vrai dire, si on distingue bien les séparations, le tout garde toutefois une continuité suffisamment marquée pour ne pas gêner la lecture. Dans chaque partie, les occupants sont confrontés à une espèce qui, volontairement ou non, les met en péril. L'enjeu est alors de savoir comment les scientifiques présents s'arrangeront pour trouver une solution au défi qui leur est posé et de quelle manière ils se coordonneront avec les militaires chargés de la défense du vaisseau. Bien sûr, il ne faut pas être grand clerc pour se douter que le nexialisme aura un rôle à jouer dans tout ça, malgré la méfiance qu'il inspire.

En dépit de son statut de classique, je dirais qu'il en faut pas prendre ce livre pour beaucoup que ce qu'il n'est : les aventures d'un groupe d'humains confrontés à des bestioles plus anciennes et évoluées qu'eux. le plus amusant d'ailleurs, c'est la description des espèces en question. L'auteur fait intervenir deux paramètres pour les jauger : leur évolution en termes physiques (en gros, on suppose que si une bestiole sait creuser un trou dans du titane rien qu'en le regardant, c'est que son espèce a bien vécu) et sociaux (cette fois-ci la question peut se résumer ainsi : cet être est-il plus préoccupé par sa survie à lui ou par le bien être de sa civilisation ?). Par contre, on pourra me traiter de féministe de bas étage mais que le sexe féminin ne soit même pas évoqué une seule seconde est quelque peu déconcertant (rappelons-nous toutefois que tout cela a été écrit dans les années 40).

Au final, La faune de l'espace est un bon livre de science fiction. Il est peut-être un peu utopiste dans son idée que l'humanité peut trouver une solution à tout problème s'il coordonne correctement son potentiel, mais pas forcément idiot non plus. de plus, il a un peu vieilli mais ça, on ne peut rien y faire. L'argument pourrait s'appliquer à de nombreux autres classiques de SF. Mieux vaut s'y adapter pour en tirer le meilleur.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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"Ce livre m'a fait penser aux chroniques martiennes de Ray Bradbury. Quatre histoires sans lien sinon les personnages du vaisseau le Fureteur qui nous transporte dans les lointaines galaxies. Au cours du voyage, il fait des rencontres avec des êtres plus ou moins malveillants soucieux de leur survie. Il y a Zorll, le gros minet. Il y a la télépathie des Rimms, ces grands oiseaux. Il y a le terrible Ixtl qui flotte dans l'espace et enfin l'Anabis, cet être sans corps qui dévore tout. Heureusement, la science de Grosvenor - le nexialisme - résout les problèmes rencontrés.
La théorie de l'histoire cyclique est intéressante même si on ne comprends pas tout. le voyage est constellé de mystères. N'est ce pas le propre de la SF. "
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isbn:9782277123927
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