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Inspecteur Kurt Wallander

Série de 12 livres (Terminée). Écrite par Henning Mankell (12),

Les chiens de Riga par Mankell
tome : 3
La lionne blanche par Mankell
tome : 4
L'homme qui souriait par Mankell
tome : 5
Le guerrier solitaire par Mankell
tome : 6
La cinquième femme par Mankell
tome : 7
La Muraille invisible par Mankell
tome : 9
Avant le gel par Mankell
tome : 10
Une main encombrante par Mankell
tome : 11
L'homme inquiet par Mankell
tome : 12

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Dernières critiques
Le guerrier solitaire

Le guerrier solitaire est un roman policier mettant en scène Kurt Wallander, le héros récurrent d’Henning Mankell. C’est un roman noir, violent dans le style de l’auteur. Bien écrit, bien construit, on s’attache facilement aux pensées de Kurt. Les intrigues tour à tour se rapprochent et s’éloignent. Kurt hésite et doute, il est loin du policier parfait et héroïque sans pour autant tomber dans la caricature du flic complètement fracassé et au bord du trou.



L’enquête se veut réaliste en ne révélant pas tous ses secrets par exemple. Mais Mankell n’évite pas quelques coïncidences bien commodes ou des zones d’ombres qui peuvent assombrir la résolution de l’enquête et son bouclage.


Lien : https://chargedame.wordpress..
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La Muraille invisible

Qu'est ce que la mort d'un informaticien devant un distributeur automatique de billets a t elle à voir avec l'assassinat d'un chauffeur de taxi et la découvert d'un corps électrocuté dans un transformateur électrique ?

De fil en aiguille, Wallander et son équipe vont découvrir un complot de grande envergure mené par des informaticiens talentueux contre les places financières du monde. Un défi de taille : trouver la clé d'activation avant que celle ci ne soit lancée par les assaillants.

Très réaliste dans la réflexion autour de la fragilité numérique de notre monde, et avec pas mal d'action. une bonne enquête.
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L'homme inquiet

Kurt Wallander en fin de carrière. Moitié en congé, moitié en arrêt maladie, il s'attèle à dénouer les fils d'une étrange affaire de disparition, celle du beau père de sa fille.

On plonge dans des sombres histoires d'espionnage, d'intrusions de sous marins russes dans l'espace naval de la Suède des années 80 en pleine guerre froide. Ce n'est vraiment pas très intéressant, il y a peu d'action. La fin est peu crédible.

Quant à la dérive de la santé mentale de Wallander, quel auteur peut êre assez cruel pour infliger ceci à son héros ?

Bref déçu par ce dernier opus qui clôt la série des Wallander.
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L'homme qui souriait

Quel plaisir de retrouver Wallander, et surtout la plume d'Henning Mankell. Alors oui, on ne peut échapper à quelques longueurs, un coup de mou en milieu d'ouvrage, la progression de l'intrigue est laborieuse et le lecteur doit s'accrocher, les détours ne sont pas toujours passionnants, mais quelle puissance d'évocation, on est dans la tête du héros. Il est tellement humain, déterminé, tenace, mais fragile, rempli de doutes, balloté par les évènements souvent tragiques, mais résilient, courageux, intelligent et avec ça, l'auteur nous cococte un final au top. Ce Wallander, quand même, il nous fait vibrer
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Les morts de la Saint-Jean

J'avais les "chaussures italiennes" du même auteur, qui est loin d'être un polar. C'est donc le premier thriller de cet auteur que je lis.

La mort de trois jeunes gens déguisés dans une clairière isolée est bien mystérieuse et rien ne devrait la relier à celle d'un couple de jeunes mariés lors d'une séance photo.

Et que dire de la mort du collègue de Wallander, assassiné dans son appartement ?

Une enquête haute en couleurs et en questionnements. Wallander, lui même en proie à ses problèmes de santé, se débat dans les méandres de cette enquête improbable. Qui peut tuer ainsi, avec quel mobile ?

Très bien menée, cette histoire est assez prenante et on ne la lâche qu'à regret. Évidemment Wallander, à l'instar de tous les inspecteurs héros de nombreuses séries, agit souvent seul, suit ses intuitions et bénéficie de l'adhésion sans réserve de son équipe.
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Meurtriers sans visage

Un honnête policier sur fond de xénophobie dans lequel l’enquêteur Kurt Wallander occupe autant place que l’enquête elle même, ce qui est un peu la marque de fabrique de Henning Mankell. C’est l’occasion pour l’auteur de s’interroger sur l’immigration et le racisme qui l’accompagne dans son pays.
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Une main encombrante



Une main encombrante est plus une nouvelle qu'un roman (160 pages). Mais Wallander y est sobre. Et sa fille Linda n'est plus droguée, elle travaille maintenant pour la police. Tout est donc pour le mieux. Wallander pense à la retraite, envisage d'acheter un chien et de rencontrer une femme. Il voudrait aussi vivre dans une maison, en visite une à vendre et tombe sur une main cadavérique qui sort du sol! À défaut d'acquérir la maison, Wallander ouvre un cold case. À qui appartient le squelette que la police scientifique vient de déterrer? Soixante ans se sont écoulés depuis qu'un corps a été enterré là…

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Le format de la nouvelle n'autorise pas de longues enquêtes. Et c'est tant mieux, car parfois ces longues enquêtes des polars scandinaves m'ennuient. Il y a plus de rythme dans la nouvelle. Mais on aura droit quand même à des personnages sortant du commun, des fausses pistes, des rebondissements et même du suspense! C'est vrai que "Wallander et ses collègues s'enfonçaient dans les archives comme des animaux creusant un tunnel souterrain." Ça c'est les cold cases. Mais Wallander arrive à rencontrer encore des survivants, témoins de cette époque. Ils ont tous plus de 80 ans, mais certains se souviennent. Wallander est un intuitif et une grande partie de ses succès est dû au sentiment furtif qu'il ressent qu'on lui ment ou que quelque chose dans une situation donnée cloche. Alors, il creuse et trouve. Mais il se met en danger, et avec sa manie d'enquêter souvent seul, qui va venir le secourir?

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Le point le plus intéressant du livre est le dernier chapitre intitulé "Wallander et moi" où Mankell raconte comment en 1990, constatant la montée du racisme en Suède, il a eu l'idée d'écrire un roman policier "Meurtriers sans visages" sur le sujet : immigration et racisme. Et puis il explique comment il a créé Wallander en lui donnant la même année de naissance que lui (1948), comment il a trouvé son prénom en feuilletant l'annuaire, et pourquoi, après avoir constaté le succès de son livre, il a décidé de faire de Wallander un personnage récurrent. Ce fut ensuite Les Chiens de Riga (sur l'Europe de l'Est après la chute du mur), la Lionne blanche (sur la situation en Afrique du Sud après la libération de Mandela) et L'Homme qui souriait (sur le trafic d'organes). Il nous donne une information surprenante : il a détruit un roman de Wallander, après avoir écrit une centaine de pages, roman à propos des abus commis contre les enfants. Il l'a fait parce qu'au fond de lui même, il ne supportait pas d'écrire sur les pires crimes qui existent au monde. Mankell parle du temps qui lui manque pour écrire tout ce qu'il veut. On est en 2012 et il va nous quitter en 2015. Mankell se livre à nous en toute sincérité. C'est un moment très émouvant.
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Meurtriers sans visage



Henning Mankell. C'était il y a 33 ans, ce célèbre auteur de romans policiers prenait, comme sujet de société intégré à son récit, l'immigration! Parce que des étrangers sont soupçonnés (sans preuve) d'avoir torturé et tué un couple d'agriculteurs dans leur ferme isolée de Scanie, une organisation extrémiste "les Dix Mille Libérateurs" menace par téléphone le commissaire Wallander : "S'il ne remet pas à la Justice les criminels étrangers coupables de ces meurtres sous trois jours, ça va brûler!" Mankell s'attaque donc au sujet de société le plus chaud de ces dernières décennies, et ce en avance sur tout le monde!

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Kurt Wallander enquête sur ce double meurtre qui, par son côté horrible, a vite engendré la peur chez de nombreuses personnes âgées de Scanie. Hélas, ses démarches sont brouillonnes. Il va de maladresse en maladresse, il est perturbé, il boit trop de whiskys. Sa femme vient de le quitter, sa fille ne veut pas le voir et son père lui crée des problèmes! La piste du meurtre crapuleux perpétré par un proche apparaît, mais un libanais dans un centre d'accueil de réfugiés vient d'être agressé, acte à mettre sans doute en relation avec la menace téléphonique reçue par le commissaire. Wallander trouvera t-il le ou les coupables avant qu'un massacre ait lieu dans les camps de réfugiés? Est-ce bien pour une raison d'argent que le couple a été assassiné? Et pourquoi le dernier mot de la femme mourante a été "étranger"?

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C'est Wallander qui aborde le sujet de l'immigration avec véhémence : "Nous vivons dans un pays où n'importe qui peut pénétrer n'importe où, n'importe quand, de n'importe quelle façon, pour n'importe quelle raison. Il n'y a plus de contrôles aux frontières. Combien de temps pourrait-on continuer à appliquer une politique libérale en matière de droit d'asile sans risquer d'aboutir au chaos?" Et puis des croix sont brûlées devant divers camps de réfugiés en Suède, à priori l'oeuvre de groupuscules racistes. Mais, le Wallander de ce roman est trop souvent alcoolisé. Il conduit en état d'ivresse, laisse son père croupir dans un logement crasseux, oublie d'aller chercher sa soeur à l'aéroport, prépare mal ses interrogatoires et tente d'obtenir violemment des faveurs sexuelles. En mettant en scène un tel Wallander, l'auteur fait disparaître le capital sympathie qu'on pouvait avoir pour lui et nous amène à nous désintéresser de ce qui peut lui arriver. Au détriment de l'intérêt pour l'intrigue. Et quelle curieuse fin où le temps s'accélère et où la fiction du passé rattrape notre présent…
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