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Critiques de David B. (260)
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L'Ascension du haut mal, tome 1

A travers cette BD, David B. revient sur un son enfance et sa vie par le biais de la maladie de son frère : l'épilepsie, le Haut Mal.

Dans ce premier tome, c'est les début du calvaire. David B. (alias Pierre-François) est encore un tout petit garçon et ces premières pages sont racontées comme nous apparaissent nos souvenirs les plus anciens : quelques scènes, un peu décousues, qui se succèdent sans trop de cohérence. Les passions de chacun, les histoires qu'on raconte, la vie d'une fratrie avec ses aventures, ses amis...Et puis arrive la première crise suivie des premiers examens. Le reste du quotidien commence a devenir secondaire face aux crises qui arrivent sans prévenir...Une histoire sincère et profonde qui utilise de façon magistrale un symbolisme intelligent et abouti.

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Le Capitaine écarlate

C'est une histoire de Pirates, de Paris de la fin du XIXe siècle, de rêve, de personnages fantastiques, de magie. C'est une aventure fantastique, rocambolesque et un peu inquiétante. C'est l'ambiance que Guibert et David B on réussit à créer qui fait la qualité de cette bande dessinée. On retrouve l'esprit de la littérature fantastique de l'époque, en jouant avec l'argot, et aussi avec le trait épais et usé du dessin, l'aspect lithographié des textures et des couleurs. Un étrange voyage sur un trois-mâts dans le ciel de Paris...
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Le Capitaine écarlate

Emmanuel Guibert et David B, c’est une association assez évidente. On imagine parfaitement le premier dessiner les univers fantasmagoriques du second. Cette collaboration est née en 2000 avec la sortie du « Capitaine écarlate », un one-shot de 64 pages paru dans la collection Aire Libre de Dupuis. Les amateurs de pirates et du Paris d’antan seront ravis !

David B. a montré déjà son amour pour un Paris passé fantasmé peuplé de gredins et teinté d’onirisme. Dans le « Capitaine écarlate », ledit Capitaine dirige une bande de pirate qui pille la capitale sur un bateau volant. Ou plutôt naviguant sur une vague volante… Quant aux pirates, ils ont échangé leur tête contre des vraies têtes de bandits…

« Le capitaine écarlate » narre l’histoire d’un homme passionné de briganderie et de piraterie, mais qui reste cloîtré dans sa bibliothèque, vivant le tout par procuration. Il y traîne un petit côté « Isaac le Pirate » ! Monelle, son amie, lui sert de lien avec cet univers. Mais quand elle est enlevée par les pirates, Marcel se doit d’intervenir et d’intégrer ce monde qui le fascine tant.

Plus qu’une cohérence, c’est une ambiance que l’on vient chercher dans ce livre. Et on la trouve ! Ce Paris d’antan, où le commissaire ne rêve que d’être muté dans les beaux quartiers est un vrai plaisir à découvrir. Au-delà du fantastique (voire de l’onirisme), il y a beaucoup de second degré dans l’ouvrage. En revanche, il faudra s’accrocher pour tout comprendre et une deuxième lecture se révèlera nécessaire pour saisir pleinement l’ensemble.

Le dessin de Guibert, si particulier et reconnaissable, sublime l’ensemble. Son utilisation des couleurs, avec de la bichromie la nuit, fait des merveilles. Le trait est beau, les personnages plus vrais que nature… Et tout cela en quelques coups de pinceaux maîtrisés.

Si « Le capitaine écarlate » ne manque pas de petits défauts, il n’en reste pas moins une œuvre personnelle, une œuvre d’auteurs, comme on n’en rencontre pas si souvent. L’ambiance particulière ne plaira pas à tout le monde, mais il serait dommage de passer à côté de cet OVNI réalisé par deux grands auteurs de BD.


Lien : http://blogbrother.fr/le-cap..
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Les meilleurs ennemis : une histoire des re..

On peut pleurer sur le sort d'Alep.

On peut se lamenter devant les cohortes de réfugiés massés aux frontières et dans des camps, se révolter face aux milliers de morts, hurler contre les Puissances qui accablent un peuple exsangue, et celles qui laissent faire.



On peut aussi se creuser la cervelle pour essayer de comprendre comment les choses en sont arrivées là. Car depuis des décennies, le Moyen Orient nous offre des images de villes détruites, de populations prise en otages, de guerres civiles soutenues et alimentées par les armements et les intérêts occidentaux. Vaste échiquier où se joue une partie de jeu de massacres.



Beyrouth, Bagdad, Kaboul, Mossoul, Alep, villes martyres aujourd'hui. Villes de cauchemar qui firent autrefois l'émerveillement de leurs visiteurs venus rechercher l'exotisme oriental. Villes de rêve d'où provenaient la soie, les épices, le musc et le jasmin, les agrumes, l'ivoire et l'ébène d'Afrique, les pierres précieuses, les perles fines, les délicates porcelaines de Chine, les majoliques et les tapis d'Orient.

Les rues sont maintenant tapissées de bombes et recouvertes de gravats, les enfants jouent à la guerre ou se cachent sous terre, on se bat pour un sac de farine ou un bidon d'eau. Les écoles sont fermées, les hôpitaux détruits, les villages pillés ou désertés.

Pendant ce temps, des hommes (et seulement des hommes) font la guerre au nom de la foi, du profit, de l'honneur, de la patrie, du pouvoir, de la haine de l'autre. Ils se combattent souvent, puis signent des traités qu'ils ne respectent jamais, se défient, se menacent, se trahissent, font d'autres alliances, et se battent à nouveau.



Pendant ce temps, d'autres hommes (et surtout des hommes) font des fortunes colossales en vendant des canons, du pétrole, des avions, des navires de guerre, et des mines et des roquettes et des missiles et des fusils mitrailleurs et des drones et des bombes et du gaz toxique et des tanks et des camions blindés et des uniformes et des balles, et tout ce qui peut exploser, éventrer, écrabouiller, déchiqueter des êtres humains.



Pendant ce temps, la Croix-Rouge et le HCR distribuent des pansements et du mercurochrome.



Pendant ce temps, des lecteurs lisent avidement les trois volumes de Jean-Pierre Filiu et David B. "Nos meilleurs ennemis".







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Les Faux-Visages

Dans les années 1980, les Gang des Postiches accumulent des braquages sans violence. Comme ils ne sont pas issus du milieu, les indics n’indiquent rien et la police patine. Une relative popularité les entoure alors. David B. et Tanquerelle se saisissent du sujet dans ces « Faux visages » afin de décrire avant tout le personnalités de ces braqueurs hors du commun. Paru chez Futuropolis, ce roman graphique pèse 150 pages.



On ne saura pas grand-chose de la formation de ce gang original. Après un braquage en forme de prologue, on découvre les différentes personnalités. Finalement, aucun n’aurait vraiment du se retrouver là et ils ont peu en commun. Mais leur association va fonctionner parfaitement pendant des années avant de, forcément, péricliter dans un braquage qui tourne mal.



David B. propose un récit bien ficelé, formé de chapitres cohérents qui construisent une histoire. Les scènes de braquages sont tendues et particulièrement réussies. Il narre également le point de vue de la police. Ripoux, indics… Comment faire pour piéger le Gang des Postiches ?



Les auteurs parviennent à décrire psychologiquement les personnages (jusqu’à plusieurs années après leurs derniers faits d’armes) sans les rendre sympathiques ou antipathiques. Beau tour de force d’être si précis et distants à la fois dans la description des différents caractères sans les héroïser.



Cependant, au-delà des scènes de braquages, forcément tendues, il manque un fil rouge fort pour nous impliquer. La froideur et la distance empêche de réellement s’intéresser à la destinée du groupe. Finalement, on ne s’attache pas. Et comme il n’y a pas de violence, qu’ils se fassent arrêter, tuer ou pas nous laisse indifférent. C’est un choix des auteurs et il reste discutable.



Le dessin de Tanquerelle est dans la lignée de l’ouvrage. Son noir et blanc, uniquement rehaussé de bleu, est également froid et convient à l’intrigue. Son dessin est beau, à la fois réaliste et expressif. C’est une belle plongée dans le passé qu’il nous propose ! Avec les choix graphiques opérés, on a presque peine à croire que l’ouvrage soit sorti en 2012.



David B. et Tanquerelle propose un ouvrage cohérent, réalisés par des auteurs qui maîtrisent leur sujet. Peut-être trop froid dans sa construction, « Les faux visages » reste un livre qui se lit d’une traite et qui décrit avec détails le fonctionnement d’un gang aux personnalités très différentes. À lire si vous êtes amateurs de polars et de braquages.
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Les meilleurs ennemis : Une histoire des re..

Trilogie indispensable pour l’amateur d’Histoire contemporaine, Les Meilleurs Ennemis se révèle être également une bande dessinée de haute volée. Que demander de plus ?
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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L'Ascension du Haut Mal, tome 6

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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L'Ascension du Haut Mal, tome 5

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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L'Ascension du Haut Mal, tome 4

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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L'Ascension du Haut Mal, tome 3

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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L'Ascension du Haut Mal, tome 2

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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L'Ascension du haut mal, tome 1

Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.

Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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Un conte des mille et une nuits, tome 1 : H..

L’auteur de L’ascension du haut mal a trouvé avec cette fable un terrain de jeu à la hauteur de son imagination. Mêlant miniature persane, codex maya et bestiaire amérindien, il offre un admirable feu d’artifice graphique.


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Hiram Lowatt et Placido, tome 2 : Les Ogres

Après les ambiances pastels du premier tome, ce deuxième tome joue sur les a-plats et les hachures pour composer une texture plus sombre, plus dense. Hiram Lowatt et Placido dans un comté perdu aux confins de l'Alaska. Ils doivent y donner une série de conférences sur les événements lié à Hop Frog.

Mais, très vite, Hiram Lowatt suspecte que cette communauté, attaquée sans relâche par les "coeurs-de-bêtes" dissimule quelque chose de terrifiant.

Ce deuxième et dernier épisode marque par un ton plus sombre, à la limite du cauchemar et l'on ne peut que regretter que la série s'est interrompue par la suite. Il y eut bien une série parallèle, "Terre de feu", qui connut 2 tomes chez Futuropolis, mais je ne peux que regretter que cette série fut vraisemblablement sacrifiée à cause du succès de d'Isaac le Pirate, réalisée par Blain en solo. Il serait temps de la redécouvrir.
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Hiram Lowatt et Placido, tome 1 : La révolte ..

Il y a déjà 20 ans, cet album marquait l'entrée de la "génération Association" dans le catalogue mainstream de Dargaud. Il préfigurait la collection Poisson Pilote.

Signé par David B et Christophe Blain, ce western fantastique téléscope les motifs habituels du western avec une fantaisie sombre. Un journaliste , Hiram Lowatt, et son guide indien, le taciturne Placido, enquêtent sur d'éytanges événements: une révolte des objets. Cowboys, Indiens et pots de chambre se livrent une bataille sans merci.

A l'époque, le ton et le graphisme de Blain avaient désarçonné. Vingt ans plus tard, ils sont devenus la marque d'un classique. Un album-charnière, et surtout une excellente bande dessinée.
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Roi Rose

Belle adaptation de David B., avec ce tracé qui lui est si particulier et cette ambiance à la fois poétique et macabre. De grands questionnements éthiques et métaphysiques, aussi, dans cette courte bande dessinée dont la fin donne beaucoup de matière à penser.
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Zèbre

Attention chef d’œuvre, collector et exceptionnel !
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Un conte des mille et une nuits, tome 1 : H..

Une évidence et une réussite, car le lecteur est immédiatement projeté dans cet univers merveilleux.
Lien : http://www.bodoi.info/hasib-..
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Un conte des mille et une nuits, tome 1 : H..

Shéhérazade raconte au sultan l’histoire d’un bucheron, Hasib, qui, perdu dans une foret va faire la connaissance de la Reine des Serpents qui, à son tour, lui fait le récit de ses origines divines hautes en couleurs. David B. sur les Mille et une Nuits c’est une évidence, sa riche bibliographie est en effet parsemée de contes et légendes, dont certains pas mal influencés par le chef d’œuvre de la littérature orientale. Son graphisme superbe toujours dans ce style si personnel et pourtant très parlant s’adapte parfaitement aux récits imbriqués de ce conte, jouant sur les formes, les bulles et les cases, éclatant par la même, pour le plus grand plaisir du lecteur, la narration traditionnelle et créant au passage un hypnotique bestiaire. En espérant que l’auteur, une fois la fin de ce récit parue, se penche sur les autres trésors que recèlent les Mille et une Nuits. Et la B.O qui va bien: http://bobd.over-blog.com/2016/01/bonnes-nuits-les-petits-et-les-grands-hasib-et-la-reine-des-serpents-vs-thief-of-bagdad.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Un conte des mille et une nuits, tome 1 : H..

Graphiquement, le résultat est tout simplement somptueux.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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