essai assez bien ficelé et réalisé apr l'auteur assez court et condensé un bon moment de lecture !
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j"ajoute cet ouvrage pour la "preparation de l'esprit des lois " qui y figure et qui est une introduction à l'esprit des lois et qui le precede: un ouvrage superbe qui lance idealement le chef d'oeuvre à suivre !
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Encore un superbe ouvrage de Montesquieu sur un recit de voyage qui pourrait etre ennuyeux mais qui grace à son talent est passionnant ! Je me suis régalé et j'espère qu'il en sera de même pour vous !
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Un livre de Montesquieu qui,sans etre la piece maîtresse de sa bibliographie, reste une nouvelle agreable à lire et qui nous replonge dans l'Antiquité.
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Une nouvelle de Montesquieu est toujours un plaisir de lecture,le style est excellent et le contenu finalement intemporel: un bon passe-temps en cette période de confinement !
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De son anonymat de l'époque, la censure ne su que dire de ces régimes mis en page avec leurs lois et cette théorie des trois pouvoirs séparés.
Ouvrage capital à ceux qui veulent s'offrir la genèse de cette pauvre constitution que l'on se déchire depuis tant d'années maintenant.
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Roman épistolaire à portée philosophique et pour la première fois sociologique, Montesquieu dépeint les moeurs, la vie, la politique, et tout ce qui fait la société française d'un oeil externe. Celui d'un Persan. Mais qui lui-même, sous le coup de ses découvertes, reçoit d'Ispahan de terribles nouvelles... Lui, qui découvre une certaine liberté à travers la société française, se voit "critiquer" chez lui.
Une double critique qui m'a permis de reprendre pied avec la sociologie des premiers temps.
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Montesquieu est un classique intéressant, l'étude qu'il donne de la société de l'époque est surprenante
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Un joli regard croisé sur les différences culturelles et la manière de percevoir l'autre. L'exercice de se mettre dans la peau d'un étranger et de porter un jugement sur sa propre culture permet de remettre en question nos croyances. Les différences culturelles mais également générationnelles sont étudiées à la loupe. Bien qu'écrit au XVIIIe siècle, ce livre reste très actuel.
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Je n'ai pas DU TOUT aimé ce roman épistolaire vanté par tant de camarades ... Trop de politique à mon goût !! Quelques remarques comiques sur la société occidentale vue par un Persan (à l'oeil persant mouahaha) mais beaucoup trop de froideur le reste du temps. Quand aux déboires du sérail ... Un peu moins de machisme Montesquieu, que diable !
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La correspondance de deux persans partis visiter l'Europe, voici le sujet de ce roman épistolaire de Montesquieu. Il s'agit là probablement de l'ouvrage le plus lu de l'auteur de l'Esprit des Lois. Après tout qui n'a pas été confronté multiples fois au cours de sa scolarité à la fameuse Lettre 99, où Montesquieu se moque des caprices de la mode ?
A travers le regard de deux étrangers, Usbek et Rica, Montesquieu commente et critique la société française et européenne de son époque : les moeurs, le gouvernement, le contrat social, la politique, le libéralisme, la religion… le style simple de l'auteur et la variété des sujets rendent cette lecture très agréable .
Néanmoins il est assez décevant de constater que pour un esprit aussi éclairé que celui de Montesquieu, les banalités s'enchaînent avec fréquence. Plus grave encore, certaines de lettres témoignent d'une inculture absolue sur les sujets traités, et de grands préjugés de la part de l'auteur (ironique vu qu'il s'attaque justement aux préjugés des français) : les lettres sur l'Empire Ottoman, ou l'Espagne et le Portugal sont truffées d'erreurs historiques et de stéréotypes ridicules.
La lettre 78 sur l'Espagne contient des passages comme celui ci où Montesquieu expose au monde son inculture sur le pays qu'il se permet pourtant de critiquer : « Vous pourrez trouver de l'esprit et du bon sens chez les Espagnols ; mais n'en cherchez point dans leurs livres : voyez une de leurs bibliothèques, les romans d'un côté, et les scolastiques de l'autre : vous diriez que les parties en ont été faites, et le tout rassemblé, par quelque ennemi secret de la raison humaine. »
Ou bien « les femmes les guérissent de leurs peines ; mais elles ne font que leur en faire changer, et il leur reste souvent un long et fâcheux souvenir d'une passion ». Les femmes en Espagne seraient différentes des femmes ailleurs ? de quoi parle Montesquieu exactement ?
Jose Cadalso dans « Défense de la Nation Espagnole » a fait une critique détaillée et accablante de la Lettre 78, qui me parait largement suffisante pour comprendre que Montesquieu, derrière son ironie et cet apparent regard étranger, ne sait pas de quoi il parle.
Et que dire des moqueries qu'il adresse au papier monnaie, qu'il fustige à travers de nombreuses lettres….
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Ahhh... ce livre n'a rien de surprenant, alors, je vais être SINCÈRE, peut-être devrions-nous changer son nom pour "éloge de l'évidence".
Ce (trop) court ouvrage ne traite que du superflu concernant la sincérité, un bref résumé de ce que nous savons déjà tous, parfois sublimé par des exemples religieux; il n'en reste pas moins agréable à lire.
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J’ai redécouvert ce classique que je ne connaissais que par extraits, à travers certaines lettres. J’ai particulièrement apprécié les passages où Montesquieu (à travers ses personnages fictifs) fait la satire de la société.
Il faut dire que la société française du XVIIIe prend cher, entre la description cocasse de Paris, la caricature des mœurs parisiennes (la mode, le théâtre), la critique du gouvernement, la dénonciation de la violence conjugale grâce à l’humour noir…
Je dois avouer en revanche que certaines lettres sont moins drôles et particulièrement longues – et je veux dire par là que j’ai cru n’en voir jamais la fin. D’une part, je n’ai pas toutes les références, sans doute ; mais d’autre part, il me semble que l’accumulation de lettres détachées de toute intrigue approfondie peut jouer dans l’ennui. Dommage ! Je reconnais la valeur de ce roman, sa richesse réflexive et philosophique, mais je continuerai de l’apprécier – et de le conseiller – par extraits car l'ensemble me parait inégal.
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Petite réminiscence scolaire avec ces extraits des « Lettres persanes » dont j’avais oublié leur appartenance au roman épistolaire (malgré un titre évocateur). Bien moins barbant que dans mon souvenir, cette critique de mœurs se lit non sans un certain intérêt.
Les procédés par lesquels Montesquieu désamorce la virulence de sa critique des mœurs et de la société française de l’époque sont admirables. Le prisme étranger permet au lecteur d’avaler plus facilement la pilule et d’ouvrir son esprit à un décalage, à une autre vision de son monde. Et quand en plus ce prisme externe permet de nombreuses comparaisons sur des sujets divers, Montesquieu parachève un classique de la littérature française.
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Un ouvrage bref sur la vision de l'auteur sur sa constitution de l'epoque, cet ouvrage fait partie de ceux qui ont fait suite à l'esprit des lois, à découvrir !
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Cet ouvrage vaut surtout par ses oeuvres académiques qui sont un superbe recueil de textes de l'auteur avec son style inimitable.A ne pas manquer !
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Vaut surtout pour discours et memoire oeuvre inclue dans le recueil :une superbe façon de decouvrir l'auteur et sa pensee et apprivoiser son style particulier en ancien francais.
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Ce grand classique de la littérature épistolaire contient plusieurs centres d’intérêt : bien entendu le premier et le plus évident tient à la critique sociale menée par Montesquieu sous le couvert de la fiction et à l’aide la technique du « regard éloigné » . Mais il y a aussi une réflexion de moraliste sur la nature humaine et aussi un dramatique conflit homme -femme qui fait la part belle au magnifique personnage de Roxane . Sans oublier la magnificence du style.
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Le second pilier de la prose de Montesquieu avec les lettres persanes ! Ce livre fait encore reference plusieurs siecles apres son ecriture et ne vieillit pas ! Bonne decouverte à tous !
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