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Critiques de Abû-Hâmid Al-Ghazali (37)
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Des vertus du mariage

J'aime beaucoup ce livre que je lis et relis parce qu'il est en total contradiction avec ce qui est véhiculé et pratiqué par un grand nombre de musulmans, chez nous musulmans la femme est humiliée, battue, et réduite à un être inférieur et sans valeur. Alors que l'Islam valorise la femme en la qualifiant de bijou précieux, qu'il faut choyer, protéger, traiter avec respect et équité. Dans l'Islam la femme se doit d'être éduquée pour à son tour éduquer ses enfants et quand j'entends que certains soi disant musulmans empêchent les petites filles d'aller à l'école et les menaces de mort, comme la petite Malala, au nom de l'Islam ça me terrifie. La petite Malala, pour ceux qui ne connaissent pas, est une petite pakistanaise réfugiée en Angleterre après avoir subit une attaque, elle reçut une balle dans la tête parce qu'elle a eu le courage d'affronter des terroristes en continuant d'aller à l'école malgré l'interdiction de ses derniers. Et ceci n'est qu'un exemple, hier au infos ils parlaient d'une petite fille de 11 ans que son père voulait marier et cela se passe au Yémen, on veut faire passer des coutumes archaïques au nom de l'Islam. Voilà un livre qui remet les pendule à l'heure. Soutenez Malala contre l'obscurantisme elle a une page facebook.
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Le Tabernacle des Lumières

Sur la demande d'un ami, Ghazali apporte une clarification du verset suivant du Saint Coran:

"Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient. "

(Sourate 24, verset 35)



Par son approche méthodique, son raisonnement logique et la simplicité des mots utilisés, Ghazali se montre très pédagogue.

Il permet au lecteur de le suivre pas-à-pas dans ses réflexions, ce qui nous permet non seulement de mieux comprendre ce verset mais pour les plus motivés, il donne véritablement la clé pour comprendre le Saint Coran de manière générale.



Attention, spoilers!

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Ainsi par exemple, il passe un chapitre (plus de 20 pages) à nous clarifier le sens exact du mot "Lumière" dans ce verset.



Pour cela, il nous parle d'abord de la lumière physique perçue par notre oeil. Il explique ensuite pourquoi ce mot convient mieux à ce qui voit (=notre oeil) plutôt qu'à ce qui est vu (le soleil,...).

Dans une 3ème étape, il explique les défauts de l'oeil.

Ensuite, il démonter que ces défauts ne touchent pas l'intellect et que la "Lumière" est donc notre intellect.



Une fois cela accepté, Ghazali prend son envol et nous entraîne avec lui. Il nous montre la beauté de l'Islam à l'aide de métaphores et de versets du Saint Coran.



Bref, je pense que toute personne cherchant à comprendre le verset 35 de la Sourate 24 sera pleinement satisfaite.

Et de manière générale, je le conseille à tout lecteur cherchant à comprendre le Saint Coran sans se limiter au premier degré.
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L'éthique du musulman

Ce livre énonce toutes les qualités que devrait posséder le bon musulman, la générosité, la patience, la bienveillance envers autrui, un livre instructif et qui fait du bien.
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Les dix règles du soufisme

C'est un manuel pour devenir un bon petit soufi : il faut suivre les innombrables règles, souvent négatives (ne pas être arrogant, ne pas mentir, ne pas prétendre être au-dessus des autres, ne pas médire, ne pas désirer, ne pas regarder la femme du voisin, ne surtout pas innover, ne pas plaisanter, ne pas rire, etc.), mais aussi positives (suivre les enseignements du Coran et de la Sunna, être sincère dans sa croyance, se soumettre sans condition à Dieu, persévérer toute son existence dans la répétition des enseignements du Coran pour atteindre la vérité, etc). Comme on peut l'imaginer, le tout donne assez peu envie. C'est que le but est de s'élever à Dieu et de vivre dans l'Un, comme si l'on était soi-même si détaché.e des réalités du monde que l'on vit en permanence dans la vérité révélée. L'auteur rappelle en introduction que l'histoire a rangé Ghazali dans la catégorie de ceux qui ont refermé le monde musulman en en tuant la philosophie.



Bien sûr toutes ces règles sont absurdes parce qu'inapplicables. Ce qui est le plus amusant est que l'auteur qui semble persuadé de la valeur de ces enseignements achève son ouvrage par un épilogue où il manifeste ne pas avoir "démérité", où il espère les "dons de Dieu" comme "récompense" et où il donne des ordres à Dieu qui "purifiera" et "développera" son texte auquel il donne des perspectives de croissance par la métaphore inventive d'un jardin luxuriant... Rédiger un traité pour l'enseignement des autres, ne serait-ce pas se sentir au-dessus d'eux et faire preuve d'innovation, puisque personne n'avait jamais écrit ce qui vient d'être produit ? Ah làlà, voilà notre auteur confondu de vantardise, de désir, de ne pas se soumettre à Dieu, d'arrogance et d'innovation... Et voilà que toutes ces bonnes résolutions tombent à l'eau...



L'édition est très bien faite et très claire (n'en déplaise à son auteur, son texte est documenté et il en a rendu sa lecture très agréable, irions-nous jusqu'à dire littéraire ?), mais je n'ai mis que deux étoiles car, malgré tout, on aurait aimé un peu plus d'esprit critique...
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Les secrets de la prière en Islam

Très mauvaise traduction, très vieillotte et décevante. Elle peut même parfois induire le lecteur en erreur sur la compréhension de certaines règles. Certains passages auraient également mérités d'être laissé en bilingue (ou du moins en translittéré), notamment les invocations, etc.



Concernant l'ouvrage de l'imam al-Ghazali en lui-même, il a été rédigé selon le fiqh shafiite, ce qui rend sa lecture d'un intérêt limité pour celui qui suit une autre école. En effet, la plupart des chapitres sont principalement des chapitres de fiqh. Sachant qu'en plus la traduction est parfois problématique, ce livre peut difficilement être utilisé comme ouvrage de référence pour l'accomplissement de la prière. Cependant, quelques-uns sortent du lot pour aborder des dimensions plus spirituelles comme le recueillement et la présence du cœur, ou liées aux bonne pratiques et aux bons comportements liés à la prière, à la mosquée...
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La délivrance de l'erreur (al munqidh min al-..

Autobiographie intellectuelle et aveu spirituel d'un génie universel - al Ghazalî (m. 1111) est à la fois juriste reconnu (école shafi'î), psychologue incisif, maître de la dispute dialectique (kalâm), commentateur du Coran (tafsîr), autorité dans la spiritualité islamique (tassawûf) ... -, elle décrit comment notre auteur, assoiffé de savoir depuis sa jeune enfance, a parcouru les cimes de toutes les théories (autant les sciences dites "exactes" que religieuses) pour arriver au sommet de la gloire intellectuelle (dont la manifestation est la charge de professeur à la prestigieuse madrasa nizamiyya de Baghdad), avant de chuter dans les abîmes du doute ; le "doute" cartésien a, réellement, été sa méthode, mais aussi un corbillard pour des années - aussi, en état de "crise spirituelle", il décida alors de se "ressourcer" dans les lieux saints de la sainteté abrahamique, tels Damas, Jérusalem, ... il devint alors soufi, considérant qu'ils sont les seuls à posséder une théorie de la connaissance (épistémologie) qui puisse sonder la Réalité (al Haqq ; le Vrai matriciel, un nom d'Allâh) dans Son intimité réalisatrice, par divers mouvements de purification de l'âme, là où le "dialecticien" ne s'arrête qu'à la façade, sans connaître l'architecture - c'est la traditionnelle distinction platonicienne et pythagoricienne (et donc égyptienne au départ) entre dianoïa (spéculation discursive) et noesis (intuition intellectuelle).



Comme Frank Griffel l'a montré dans son "Al-Ghazali's Philosophical Theology", notre homme n'apparaît nullement comme étant "contre la science" ou même la raison (!) : au contraire, il souligne plusieurs fois l'importance capitale des sciences exactes, et traître presque d'ennemis de la religion ceux qui nieraient leur importance "au nom de la foi", car, en réalité, ils la décrédibiliseraient non seulement aux yeux des "rationalistes", mais aussi trahirait son esprit (puisque les sources scripturaires nous appellent à méditer les merveilles de la Création, de la mouche jusqu'aux orbites planétaires.)



Ce qu'il critique, c'est la théodicée ou les élucubrations métaphysiques des aristotéliciens d'Islâm (Ibn Sina ou Avicenne et al Farabi), qui - selon lui - entrent en contradictions avec les principes fondamentaux de la foi.

Pourtant, il ne nie pas toute la philosophie, et en réalité a lui-même écrit des traités de kalâm ("théologie philosophante") et de logique mais surtout - comme l'ont prouvé Frank Griffel, Robert Wisnovsky, ... - il a "formalisé dans l'orthodoxie" la philosophie (et le soufisme) au point que cette discipline a connu... un Age d'Or après (!) notre "destructeur de la philosophie".



Une personnalité complexe donc, qu'enfermer dans un cadre ne ferait que désavouer notre propre lecture - appauvrie - du personnage.
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Joyaux du Coran (Jawâhir al-Qur'ân)

Une autre belle production d'al Ghazali (m. 1111), génie universel qu'on ne devrait plus présenter, ce livre a la particularité d'être l'un des tout premiers ouvrages consacrés à cette littérature coranique qu'on appelle "maqasid al-Qur'an", c'est-à-dire, "les objectifs du Coran", dans le sens où, derrière la semblance de dispersion quant à la forme, il existe une unité cohésive qui structure le texte, et une finalité spirituelle qui cisèle l'âme ; al Ghazali nie derechef toute idée de "répétition", par exemple, précisant que chaque mot a son poids existentiel dans la séquence où il est formulé.



Ensuite, il explicite le titre (Kitâb jawahîr al-Qur'an wa durarûh) : les "joyaux" (jawahîr) sont les versets qui abordent Dieu dans Son Essence ou ses Noms et Attributs alors que les "perles" (durarûh) sont les balises qui maintiennent la rectitude dans la Voie de l'adoration.

Il mentionne aussi les caractéristiques et valeurs de quelques sourates "spéciales" et versets "particuliers" (al Fatiha, al Ikhlâs, Ya-Sîn, Ayat al Kursî) mais ce qui peut marquer le lecteur, c'est surtout l'emploi constant de la terminologie alchimiste (Soufre rouge, etc).



Le genre des "maqasid al-Qur'an" connaitra une heureuse fortune, avec, entre autres, le savant d'Inde Hamid-ud-Din Farahi (m. 1930) qui portera la "cohérence coranique" à d'autres niveaux (l’intitulé des sourates n'est pas anodin, analyse séquentielle comme thématique, etc).
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Le livre de l'unicité divine et de la remise ..

Il s'agit de décrire comment on s'élève vers Dieu jusqu'à ne plus voir qu'un seul être dans l'existence. Jusqu'à ce que sa propre entité disparaisse car on perd la conscience de soi lorsqu'on s'élève au dernier degré du tawhid, qui est la réalisation, la contemplation et la confirmation de l'Unicité de Dieu.



Pour cela, la vérité qu'"il n'y a de Divinité que Dieu" est une base aussi solide qu'indispensable, le motto de tout cheminement vers le tawhid, le fondement de la confiance en Dieu. Le tawhid est de quatre degrés, le premier est celui des hypocrites qui énoncent la phrase sans y croire. Les trois autres degrés passent de la croyance sincère (degré 2), au dévoilement intuitif de l'Unicité (degré 3) et à sa propre "extinction dans l'Unicité" (degré 4), l'état du contemplatif.



La difficulté est que le cheminement vers le Tawhid ne s'enseigne pas, il naît en vous et vous cheminez seul vers le quatrième degré. Il est inutile de poser des questions, d'interroger autour de vous, on ne peut vous donner la réponse, c'est un dévoilement et c'est à vous de le trouver. En vérité, Ghazali se limite à indiquer à quoi peut ressembler le deuxième degré, quant au troisième, il ne peut en "mentionner qu'une goutte de l'océan". Quoi qu'il en soit, le tawhid explique les présupposés au Tawakkul, qui lui, décrit les convenances à respecter, c'est-à-dire la mise en oeuvre du Tawhid (une sorte de critique de la raison pratique si l'on veut).



Le Tawakkul connaît trois degrés. Au premier degré, on s'en remet à Dieu pour toute chose, mais on a besoin de se rappeler chaque fois le lien qui nous unit à lui. On a l'esprit un peu perturbé par la présence du tawakkul et on n'est pas au top. Au second degré, on agit plus spontanément, mais comme un enfant qui se réfugie sous les jupons de sa mère en pleurant et en quémandant sa protection. C'est pas encore ça. Au troisième degré, l'enfant sait que sa mère le cherche et le surveille même quand elle n'est pas là. Il pense à elle, mais reste maître de lui, il ne se plaint pas, ne crie pas. Idéalement, il vit en Dieu, toutes ses actions sont détachée de puissance et de force, tout se fait naturellement et simplement pour ainsi dire sans y penser. Notons que dans cette métaphore, Dieu est une femme. Ce troisième degré ne serait atteignable que "le temps que dure la pâleur qui apparaît sur le visage du peureux". La seconde partie de l'ouvrage traite des comportements à adopter quand on applique le tawakkul "pur". C'est très inquiétant car toute décision humaine est anéantie ; les êtres humains sont comme des "mendiants" devant le "palais du roi" ; la "créature" doit tout attendre de Dieu, qui le nourrit, qui le vêtit, qui le rend malade ou le guérit. Il est cependant évident que l'être humain doit répondre de lui-même aux besoins essentiels (il ne doit pas attendre que Dieu mâche sa nourriture pour lui). Mais tout de même, ceux qui appliquent le Tawakkul vont, sereinement, dans le désert et attendent que Dieu les nourrisent. Au degré inférieur, ils restent chez eux ou à la mosquée ; et au degré le plus bas, ils vont travailler. On reste néanmoins Tawakkul si on s'en remet à Dieu. Pour le reste, on n'épargne pas plus de quarante jours, on accepte son sort sans se plaindre quoi qu'il arrive et on reconnaît que le monde est très bien fait tel qu'il est. On peut éventuellement s'engager sur la voie des Grands qui se passent de médecins. Pour être sûr d'avoir adopté le tawakkul, on passe l'épreuve de rester une semaine sans manger, se plaindre et désirer manger, et on accepte sereinement de mourir de faim, le cas échéant, car la meilleure nourriture est dans l'autre monde.



On peut se demander, puisque Dieu est le seul "agent", qu'il décide de tout (jusqu'à votre guérison), comment il se fait qu'il soit du ressort de l'individu de cheminer vers le plus haut degré du tawhid. La fin de la première partie décrit une conception originale de l'intellect : Dieu a créé la possibilité dont l'être humain est le réceptacle. Sa raison, par la science, lui fait juger de la nécessité d'une action et libère en conséquence la volonté qui agit. On en déduit - ce n'est pas dit explicitement - que c'est la science qui guide vers le tawhid. Une nuance cependant, la "science", c'est celle des théologiens. Comme Dieu opère toutes les actions, c'est votre intellect qui est responsable de votre cheminement vers le tawhid. On pourrait aussi en déduire que Dieu a aussi choisi ceux qui sont capables de progresser au niveau 3 et ceux qui en sont incapables. L'être humain, qui agit forcément sous les effets d'une raison variable est "contraint au libre-arbitre". le libre-arbitre n'étant que le temps de la réflexion que le réflexe ignore. Et comme tous les humains ne sont pas capables de comprendre, il faut des modes d'explication simples du tawhid pour ceux qui, de toute façon, ne sont pas capables de progresser et n'atteindront jamais le troisième niveau. On pourrait se demander pourquoi Dieu n'a pas prévu le cas, et pourquoi il est nécessaire d'écrire des livres puisque "tout est écrit". On pourrait surtout se sentir vexé.e parce que Ghazali ne s'exprime presque que par des métaphores. Bref, passons.



D'ailleurs, à de nombreux endroits, il se garde de tout dévoiler, soit parce que c'est "trop compliqué" ou "trop long à décrire" ou que c'est un secret, un mystère. On se doute que Ghazali a atteint les plus haut degré du tawhid et du tawakkul puisqu'il en parle, mais il reste tout de même très abscons et préfère l'image à l'expression directe de la science, si bien que l'on en doute un peu. Quoi qu'il en soit, il suit le topos d'une pensée scindée entre "intelligence" et "imagination" ou "volonté" ou "intuition". D'où le problème d'expliquer (par la science) un phénomène (le tawhid) qui ne s'obtient que par l'intuition dans la volonté du coeur. Et c'est pourquoi il est inutile d'interroger et de poser des questions, il faut cheminer seul avec le motto "il n'y a de divinité que Dieu". Au bout du chemin, la vérité.



Enfin, voilà comment on est théologien soufi orthodoxe et mystique vers l'an 1000. Averroès a eu raison, à mon sens, de souligner que l'expression de Ghazali laisse à désirer : toutes ces métaphores, ça cache quelque chose.



Je mets deux étoiles malgré la pensée terriblement destructrice (ne pas interroger, ne pas chercher à savoir, se contenter d'un monde tel qu'il est et se soumettre à l'ordre harmonieux du monde (on retrouve le meilleur des mondes possibles de Leibniz), tout attendre de Dieu et ne rien faire, ne rien entreprendre, vivre dans l'effacement de soi, dans l'attente d'un monde meilleur puisque tout ce qui est ôté dans celui-ci y est rendu, etc. on se doute que le livre n'est pas écrit pour l'élite sociale mais plutôt pour faire taire la masse... sic...) car la pensée sur l'intellection est originale et que ce mode de pensée est tout de même intéressant à découvrir. Il ne faut pas décourager les future.s lecteurs et lectrices.
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La vie après la mort en Islam

Petit livre mais riche en enseignements
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La délivrance de l'erreur (al munqidh min al-..

Ce livre est en fait l'autobiographie de l'imâm al-Ghazâlî. Il y décrit son apprentissage et son parcours intellectuel qui l'a mené vers le soufisme. Ce livre est un des derniers écrits par l'imâm et il y mentionne la plupart de ses autres grands ouvrages.

La traduction est de très bonne facture et agréable à lire. Concernant le texte arabe, il manque beaucoup de hamza, rendant la lecture parfois un peu compliquée mais ce problème est pallié par la traduction.
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Le Livre de la Science : Texte intégral de ki..

Excellent ouvrage présentant ce qu'est la science, quelle part de la science est utile pour atteindre la félicité dans l'Au-delà, le comportement attendu du disciple et du maître, et comment reconnaître le savant de l'Au-delà.

Petit bémol, l'édition contient pas mal d'erreurs typographiques ou de mots manquants, pouvant parfois rendre difficile la compréhension.
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Des litanies et des invocations

Très bonne traduction. Cependant il aurait beaucoup plus intéressant si les différentes invocations avaient été donnée également en arabe.
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Temps et prières : Prières et invocations extra..

a lire
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Minhâj

Dans cet ouvrage, Al Ghazali liste les sept "handicaps" qui se présentent au dévot et qu'il devra surmonter, s'il le peut, pour adorer Dieu.



Tout d'abord il doit apprendre (la théologie) ; puis se repentir de ses péchés (qu'il ne dise pas que cela ne sert à rien parce qu'il en commettra d'autres : qui sait s'il ne va pas mourir tout à l'heure juste après le repentir) ; contourner les "obstacles" : se tenir à distance du monde, des autres, du diable et brider son âme ; maîtriser son ventre (manger mais pas trop et pas de l'"illicite") ; cheminer entre espoir et crainte et éviter de sombrer dans l'audace et la sécurité ou, d'autre part, le désespoir et le découragement ; éviter l'ostentation (Al-Ghazali revient souvent sur son dégoût de l'ostentation, mais de manière assez pointilleuse car discuter avec autrui, c'est sortir sa science et donc, faire preuve d'ostentation) et l'infatuation de soi-même (et pendant ce temps notre auteur donne des leçons sur des centaines de pages en se prenant pour le centre du monde) ; et, enfin, louanger Dieu et lui être reconnaissant, il pourra ainsi bénéficier des 20 faveurs et honneurs offertes dans ce monde et des 20 offertes dans l'autre monde (qu'il est fort ce Ghazali à connaître jusqu'aux faveurs de l'autre monde).



Le texte est assez désagréable à lire, ce sont des litanies d'interdictions, de blâmes, de règles, de catégories, de principes, de brides, etc. La phrase typique est : "tu dois te méfier de ... il en existe de trois types. Le premier type...".



Donc pour ce texte-ci, qui n'est pas une édition critique (pas de commentaires), qui est ennuyeuse à lire et ne comporte pas de pensée originale, et dont le fond n'est composé que d'interdits innombrables et fatigants, je mets une seule étoile.
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La Maîtrise des deux désirs

Excellent livre.

La traduction est parfois problématique cependant.
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Al-Ghazali's Path to Sufisim

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Réfutation excellente de la divinité de Jésus Chr..

Dans son Al-Rad al-Jamil li Ilahiyat 'Issa bi Sarih al-Injil, le théologien Abu Hamid Ghazalî s'emploie à faire ce qu'ont fait pas mal de penseurs musulmans dans leur disputatio contre les chrétiens : dénoncer leurs erreurs et égarements religieux. Il est à noter, cependant, que, contrairement à ce que l'on prête si souvent à l'opinion musulmane sur les Évangiles, Ghazalî, comme Sohrawardî, comme Sejestanî et tant d'autres, ne voient pas le Nouveau Testament comme un texte déformé, une révélation falsifiée. Au contraire, comme Sohrawardî citant abondamment l'Évangile selon saint Jean, comme Sejestanî s'appuyant sur une version, certes gnostique, de saint Matthieu, Ghazalî a une lecture "coranique" des Évangiles ou de l'Ancien Testament. Il ne conteste absolument pas l'exactitude des propos prêtés au Christ ni même de ceux de ses apôtres (comme pour les chrétiens d'alors, il identifie le Jean des Actes avec le disciple), ni même sa crucifixion. Pour lui, Jésus est le prophète d'une religion révélée et a même droit, en cela, à une tolérance ou des "privilèges" divins et particuliers qu'il ne partage avec aucun autre prophète, pas même Muhammad : ainsi l'emploi du terme arabe hulûl, pour traduire l'idée de la présence de Dieu en Jésus, terme scandaleux pour les musulmans mais qu'Ibn 'Arabî reprendra en le défendant, ce qui lui vaut encore d'être jugé hérétique par d'autres courants d'islam. (…)


Lien : http://sohrawardi.blogspot.c..
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Renouvelle ta vie

Avant de commencer, il serait utile de préciser que ce livre a été écrit non par le savant soufi du XIe siècle, Abu Hamid al Ghazali, mais par un contemporain d'origine égyptienne, datant du XXe siècle, du nom de Muhammad al-Saqqa, ayant adopté le patronyme Al-Ghazali, pour des raisons familiales.



Cela dit, cet auteur et jurisconsulte égyptien, étant connu pour ses obédiences proches des Frères Musulmans, et aussi pour ses positions qu'on peut qualifier de réformistes (plutôt conservateur pour le coup), nous offre un intéressant ouvrage liant à la fois religion et une sorte de développement personnel.

S'appuyant à maintes fois sur le livre de Dale Carnegie, il essaie de s'inspirer de lui pour créer une version qui serait plutôt basée sur les sources premières de l'Islam sunnite, mais en adaptant au public contemporain.



Très intéressant à lire, et l'auteur incite justement à la réflexion, et à la raison, et non au suivisme aveugle, et au litteralisme. Quelles que soient les critiques (qui sont légitimes), qu'on peut adresser au cheikh défunt, que ce soit sur sa rigidité sur certains points, ou ses erreurs, il paraît évident que sa volonté de bien faire se voit, et qu'elle ne peut lui être que bénéfique.



Un livre qui peut être lu avec un oeil attentif, et qui incite au fond, à la réflexion.

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L'éthique du musulman

Dans ce livre Mohammed Al Ghazali nous offre un guide sur les différents comportements morale à adopter en tznt que musulman.

Les sujets abordés sont très large et très bien choisis !

J'ai énormément appréciée cette lecture où chaque chapitre peut se lire indépendant de l'autre, le lecteur peut donc revenir piocher certains sujets.

Chaque commentaire est étayé par des sources précises.

Un livre à lire un de mes coups de cœur de l'année 🤍
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La vie après la mort en Islam

super
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