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Critiques de Adelle Waldman (34)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nathaniel, jeune mâle blanc Newyorkais, intello, ni bien ni mal dans sa peau, n’en finit pas de considérer la femme, les femmes, comme des êtres mystérieux qui lui fichent une trouille bleue. Pourtant professionnellement tout va bien, chroniqueur littéraire brillant, son premier roman est sur le point d’être édité, il fait partie d’une certaine élite évoluant gracieusement dans un microcosme séduisant et cultivé.



Le problème de Nathan est ailleurs, il est tout simplement incapable de parler littérature, philosophie ou politique avec une femme sans être distrait par la forme de ses seins, sa taille ou son cul. Le problème de Nathan c’est la Femme, si incompréhensible et si différente et plus il l’étudie plus cela se complique. Bref, Nathan est un jeune homme d’aujourd’hui bataillant avec sa solitude et son cœur d’artichaut.



Adelle Waldmann excelle à mettre des mots sur les sentiments humains et à donner un sens aux actions mêmes les plus anodines. Formidable démiurge, elle accompagne son héros et le regarde avec bienveillance, se débattre avec la gente féminine, nouer et dénouer des intrigues et rester interdit devant ce sentiment si répandu et pourtant si incompréhensible que l’on nomme : « amoureux ».



Elle réussit sans cynisme ni amertume à dresser le portrait d’une génération d’enfants gâtés et bien nourris qui avec beaucoup d’application trouvent toujours un bon moyen d’être malheureux. L’écriture est fluide et travaillée, et un roman où le héros utilise l’adjectif : « solipsiste » mérite toute notre attention. ( ? et si vous ne connaissez pas le mot, faites comme moi, cherchez dans le Robert !)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Donné par une amie qui n’a pu le finir, le trouvant trop assommant (comme le confirment les autres avis), j’étais convaincue de l’abandonner rapidement.

Le titre et l’intrigue (un jeune écrivain citadin aux dents longues entouré de femmes) ne me disaient rien qui vaille, mais j’ai une faiblesse envers les romans qui parlent d’écriture…je l’ai donc commencé, terminé et surprise ! Je l’ai apprécié !



J’en suis encore étonnée, mais je reconnais apprécier les réflexions intempestives sur soi-même, et les personnages anxieux…

Il ne faut pas s’arrêter aux premières pages car le récit est un peu laborieux à s’installer de par la présence antipathique du personnage principal : Nate. Oui ça, je vous l’accorde, il est chiant dès le début et ne s’améliore pas ! Arrogant, snob, désintéressé par les autres et à légère tendance misogyne et surtout très très égocentrique il n’a pas grand-chose pour se faire aimer par le lecteur. Pourtant sans que je l’apprécie plus, je l’ai toléré. Au fur et à mesure du roman il se révèle si déficient en communication amoureuse, et surtout il se ment tellement à lui-même qu’il en devient pathétique. Un personnage faible en quelque sorte, qui ne s’attardera pas sur ses côtés nébuleux et privilégiera les apparences : tout pour le « bling-bling » (ha ha, le mot porteur, je me fais rire en rédigeant cet avis, si c’est pas chouette ça !). Je l’ai toléré, car par son inquiétude omniprésente, il m’a fait pitié.



Nous suivons sa relation amoureuse avec Hannah, de sa naissance à sa fin, en passant par une agonie douloureuse… C’est bien là qu’il nous désespère Nate, à fermer les yeux sur ce qu’il ne veut pas voir : son incompétence émotionnelle. Cahin-cahant, il arrive à regarder le naufrage de son couple comme une tierce personne et à rendre quasi folle Hannah quand celle-ci (pourtant très calme) tente de le faire parler d’eux. Cela finira abruptement ; notre cher Nate ira voir ailleurs, en étant convaincu d’être La Raison, et deviendra l’homme « captif » qu’il se refusait pourtant à être dans une relation de couple. Aux dernières pages du roman il touchera du bout des doigts à ce qu’il a manqué : une vraie relation basée sur la communication, la compréhension, l’intelligence et la synergie intellectuelle tout en préservant la personnalité de chacun de ces membres. (maintenant que j’y pense, peut-être que c’était une touche d’amour partagé qui manquait à ce cocktail)



Le roman m’est devenu plus intéressant à la moitié, avec la précipitation des événements et l’éloignement progressif et marqué de Nate. L’écriture de l’auteur peut être vue comme un peu froide et chirurgicale, mais c’est justement ce qui est appréciable dans la description des nuances de ressentis des personnages, et surtout, de Nate. On les voit de l’extérieur et cela crée un recul nécessaire.



Au final, le microcosme littéraire new-yorkais (vivace mais aussi un peu superficiel) qui entoure Nate est une excuse pour évoquer les sempiternels problèmes des relations amoureuses mais aussi pour cerner ce personnage qu’est Nate : un homme incertain, apeuré, mais faisant semblant – quite à se masquer la réalité. La dernière page sonne si juste. La mélancolie que ressent Nate ne durera pas car il ne s’y attardera pas. Il ne prend pas le temps de « prendre son temps » (suis-je compréhensible dans mes dires ??) ou seulement pour des besoins littéraires (encore qu’il se lance dans une saga familiale, ce n’est pas une introspection). Cela le mènera-t-il à une « mid-life crisis » un jour ?

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nate, est critique littéraire et écrivain à New-York. C'est un personnage qui ne m'a pas du tout plu dès les premières pages. En effet, Nate est égocentrique, imbu de sa personne, et calculateur. D'ailleurs, il ne fait rien pour arranger les choses. Il ne se remet pas en question malgré les alertes d' Aurit, sa meilleure amie. Finalement, il n'a aucune considération pour les femmes puisqu'il ne soucie que de son bien-être et de sa carrière. Suite à sa rencontre avec Hannah, j'ai pensé qu'il évoluerait un peu, au contraire il ne s'améliore pas. On s'ennuie à la lecture de ce roman, le récit tourne en rond. J'ai abandonné à la page 183.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

De la vie amoureuse de Nathaniel P. vous saurez tout! Tout, tout, tout, car dans ce récit à la précision et à l'écriture quasi chirurgicale, il ne s'agit vraiment que de cela : les rencontres, les plaisirs, les sentiments, les disputes, les ruptures, bref, les amours de Nate, écrivain New-yorkais en devenir qui se débat avec les affres de sa libido et sa peur de l'engagement... C'est par moments drôle et par moments triste; parfois intéressant et incontestablement tangible. Mais qu'est-ce que c'est limité! Franchement, bien sûr l'amour est une grande question et les réflexions sur les rapports entre les hommes et les femmes sont d'un grand intérêt mais dans ce roman, ils prennent un aspect nombriliste, superficiel et ennuyeux. Aucune intrigue, juste le récit d'une succession de relations plus ou moins ratées entre des gens plus ou moins sympathiques. Alors oui, c'est un peu le portrait d'une génération qui se cherche et qui tâtonne en essayant de trouver comment s'aimer tout en aimant un autre; oui, c'est une étude poussée et parfois pathétiquement honnête des dessous des relations amoureuses, mais n'empêche, j'ai trouvé ça un peu creux... Pas vide de sens mais un peu... petit... comme si il manquait au récit un petit quelque chose qui l'aurait elevé, sorti de lui-même et rendu plus universel.

Mais c'est peut-être un peu le snobisme, la prétention et la masturbation narcissique du héros qui me restent en travers de la gorge et me rendent si sévère... C'est vrai, il a du bon quand-meme ce roman et je ne veux pas me montrer trop critique, mais Nathaniel P. est un être que je n'ai pas pris plaisir à côtoyer, et vu que le roman ne se détache pas un instant de sa petite personne, la lecture ne fût pas toujours une grande partie de plaisir...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Adelle Waldman a décidé de nous plonger dans le New-York des éditeurs et des intellectuels, et surtout nous suivons Nathaniel, pas dans sa sphère professionnelle, mais au niveau de sa vie sentimentale. Je préfère dire sentimentale à amoureuse car tout au long du roman, Nate se met à analyser ses sentiments envers les autres, les femmes, et sa compagne.



Nate est un consommateur de femmes, il les aime intelligentes mais pas trop, juste assez pour mettre en valeur la sienne, avec une belle plastique, pour rehausser le fait qu'il est d'une beauté quelconque, et surtout ses femmes ne doivent pas vouloir s'engager dans quelque chose de sérieux car il n'en voit pas du tout l'intérêt.

Mais ce caractère plutôt misogyne plait à Hannah, une femme qui ne correspond pas vraiment aux critères mais qui tape dans l’œil de Nate assez rapidement par son côté très intellectuel qu'il n'a pas eu l'habitude de rencontrer auparavant. Nate aurait-il trouvé son âme-sœur, va-t-elle enfin le faire changer?



Alors que cette idée de changement me plaisait, je suis finalement déçu de cette fin, ou plutôt non-fin peu intéressante. Car même si on est témoin des pensées et réflexions plus ou moins bien amenées mais aussi horripilantes sur les femmes, l'amour, les relations à autrui, l'histoire reste plate.



En fait nous passons 300 pages à lire une amourette qui aurait pu être résumée en 50. Car Nate est réfractaire au changement au possible et préfère analyser sa non action et son attitude face à Hannah. Voilà il fait juste un constat que ce n'est pas le comportement adapté mais il se contente simplement de ça.

Au moins on peut dire que Nate aura pris le parti d'assumer cela et n'aura plus à s'en excuser ensuite.



On a tendance à vouloir blâmer Nate par son attitude et le fait que ses amis soient dans le même cas. Car visiblement cette génération se plaint, voit les failles mais se complaît à refaire les mêmes erreurs.



J e dirai que c'est un livre qui promet beaucoup et qui s'essouffle au fur et à mesure de la lecture. Le style est parfois lourd quand il se veut trop intellectuel. Les dialogues entre Nate Nate et Aurit peuvent être intéressants, drôles ou caustiques, mais cela ne suffit pas!

En bref, c'est un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir après l'avoir refermé.

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je vais essayer de critiquer un livre que je viens d’abandonner.

Nate trentenaire, écrivain new-yorkais qui vient de connaître un succès littéraire nous raconte ses rencontres amoureuses. J’ai résumé le livre jusqu’à la page 130 là où je l’ai lâché. C’est un premier roman très nombriliste, bobo milieu littéraire de Brooklyn. Pourtant il a de bonnes critiques de l’autre côté de l’Atlantique, peut-être faut-il être new-yorkais pour l’apprécier et le finir ? Je laisse la main à d’autres lecteurs et suivrais les critiques.

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nate est un jeune homme de 30 ans, obnubilé par sa carrière d’écrivain, tellement pris par ce désir de succès qu’il ne laisse aucune place aux femmes qu’il croise dans sa vie. Fils de parents immigrés, il soigne son amour propre en jouant l’homme intelligent dans les soirées mondaines du petit monde des bobos de la littérature new-yorkaise. Il s’ennuie. Sa seule activité consiste à rencontrer des filles issues du milieu de l’édition, jeunes romancières ou stagiaires en devenir. Il ne cherche rien de sérieux. Tirer son coup le satisfait amplement. Il en a marre de ses filles qui font des histoires, qui se formalisent quand il ne rappelle pas, qui triturent chaque centimètre de la situation pour tenter d’y trouver une solution rationnelle. Pourtant, il l’avait dit : « rien de sérieux ».



Un jour, il rencontre Hannah. Hannah, c’est la personne qu’il attendait. Elle lui plaît beaucoup physiquement, mais surtout, c’est la première fois qu’il se sent vraiment à la hauteur de la relation. Elle l’étonne, le surprend par son intelligence, son humour et sa simplicité. Pourtant, il pense qu’il peut continuer à la traiter comme n’importe quelle autre de ses rencontres, qu’elle non plus n’a pas envie de s’impliquer. Petit à petit, il détruit littéralement Hannah. Il la pousse à prendre un comportement qu’elle ne souhaite pas, il la pousse à douter d’elle-même... tout ça parce qu’il ne s’implique pas. Il ne prête pas la moindre importance à cette relation. Il se ment constamment, car c’est un fait... il aime Hannah.



Jusqu’où ira-t-il ?



Ce qui change dans ce roman, c’est qu’on plonge littéralement dans la moindre pensée d’un homme par rapport aux femmes. Nate se sent supérieur, Nate est à la limite de la misogynie, mais, au fur et à mesure, on comprend son malaise face à une relation stable.



Adelle Waldman, l’auteure du roman, nous étonne par son impressionnante description de la psychologie masculine. Une femme qui décrit un homme avec tant de finesse et de réalisme, c’est étonnant. Étonnant par le fait qu’elle sait faire plus que se mettre dans la tête de l’homme, elle est l’homme. Elle détruscture complètement la pensée féminine.



Ce roman est intelligent, symbole des traits caractéristiques d’une époque, d’une façon de vivre et de penser à la sauce 21ième siécle.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Chère lectrice, cher lecteur,



Ce roman met en scène Nathaniel P., Nate pour les intimes, un écrivain au début de la trentaine, sur le point d’être publié. Dans une soirée chez son ex-copine, il rencontre Hannah, avec qui il vivra une relation amoureuse jusqu'au jour où il se lassera d'elle. Le roman tourne autour de Nate et d’Hannah, dans le Brooklyn intellectuel du XXIième siècle.



Adelle Waldman offre au lecteur un véritable petit bijou littéraire. Son écriture s’avère intelligente et les thèmes qu’elle aborde reflètent l’âme qui habite une génération. Ainsi, elle ne manque pas de traiter de l’égocentrisme, de l’incommunicabilité ou des problèmes de communication dans un couple, de la peur de l’engagement et du snobisme intellectuel. Voici un extrait pour vous démontrer mes propos :





“Les musiciens commencèrent à jouer. Hannah se tourna pour leur faire face. Elle avait proposé à Nate d’assister à ce concert gratuit. «Ils vont interpréter certains quatuors de la dernière période de Beethoven qui sont vraiment merveilleux», lui avait-elle annoncé. Il n’était guère amateur de ce genre d’événement. Il jugeait agaçante la passion des bobos new-yorkais pour la «haute culture» dans les parcs de la ville. Un engouement truffé de complaisance, comme si quelques lamentables représentations compensaient l’inégalité économique du système. «Mmmh. Mmmh, avait fait Hannah. On croirait entendre un de ces, euh, philistins, qui ne voient pas l’utilité de l’art, hein?» Ça lui avait cloué le bec (p. 138).”



Adelle Waldman a su créer avec Nate un névrosé qui semble se complaire dans un drame personnel sans fin. Tout au long du récit, le lecteur a accès au point de vue de Nate sur sa vie. Ce dernier apparaît comme le parfait New-Yorkais décadent de ce siècle. Hannah, de son côté, est capable d'entretenir une bataille oratoire avec lui. Toutefois, elle jouera jusqu'à se perdre. Voici un message qu'elle envoie à Nate :





“Putain, je n'arrive pas à croire que j'aie pu être aussi conne. Je me demande ce qui m'a pris de t'envoyer ce e-mail, à un moment de Dieu sait quoi. Je veux juste te dire que je le reprends. Tu es un pire trou du cul que ce que j'imaginais. Je n'arrive pas à croire que tu n'aies même pas pris la peine de répondre. En tous cas, il y a une chose que je voulais te dire. Tu es vraiment nul au lit (p. 303).”



Je ne peux que vous recommander cette lecture car je ne pourrais faire autrement. La critique en a beaucoup parlé et je comprends désormais pourquoi elle a bien accueilli ce roman. J’ai adoré la finesse d’esprit de l'écrivaine et sa façon d’analyser les relations amoureuses de Nate. Je vous invite aussi à consulter La Presse car on y présente un entretien fort intéressant avec Adelle Waldman.



Est-ce que vous allez lire ce roman? N'hésitez pas à me partager vos impressions sur mon blogue https://madamelit.wordpress.com/2015/08/31/madame-lit-sa-chronique-de-la-vie-amoureuse-de-nathaniel-p/

Bonne lecture!



WALDMAN, Adelle. la vie amoureuse de nathaniel p., Mesnil-sur-L'Estrée, Christian Bourgois éditeur, 2014, 330 p.


Lien : https://madamelit.wordpress...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

abandon de ce livre pour cause d ennui mortel!!!désolé!!
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Il est vrai qu’avant de débuter dans ma lecture, tout me faisait rêver dans ce roman. Je me suis dit c’est probablement une romance contemporaine d’un point de vue d’un homme. J’ai vraiment apprécié toute la première partie du roman où on apprend à connaître Nathanaël P qui est loin d’être un prince charmant et qui cumule les conquêtes. D’ailleurs il ne traite pas toujours parfaitement les femmes. Lui-même le dit il n’est pas fait pour s’engager jusqu’à ce qu’il rencontre une certaine Hannah. Il la rencontre durant un dîner chez un ex et il se rend compte qu’il est attiré par elle et que l’inverse est vrai. Il se met donc à sortir avec cette jeune femme mais au fil du temps tout ne se passe pas comme prévu.



Autant j’ai apprécié le personnage de Nathaniel au début, autant au bout d’un moment il m’a clairement agacé. C’est un homme hautain, condescendant et qui se croit supérieur intellectuellement à pratiquement tout le monde. Autant au début, j’ai trouvé ça amusant et je me suis dit que sa relation avec Hannah allait le faire évoluer mais non. Il n’y a aucune évolution et on fini par avoir envie de le gifler continuellement. Je crois que je n’ai pas eu assez de recul pour me moquer de ce personnage.



En ce qui concerne le personnage de Hannah, je l’ai trouvé très sympathique. Elle est patiente avec Nathaniel, même trop à mon goût. Je n’aurais jamais accepté ce qu’elle a vécu. Il est vrai que j’aurais bien aimé avoir son point de vue à elle pour savoir comment elle a vécu les choses et ce qu’elle en pensait. Même si elle a été bien gentille, elle a su prendre les bonnes décisions pour elles et cela confirme le fait que c’est un personnage que j’apprécie réellement. Je l’ai beaucoup plainte au cours de ma lecture.



En ce qui concerne l’écriture, c’est bien écrit, c’est assez fluide mais parfois j’ai trouvé cela un peu trop trop intellectuel mais je pense que ça va avec le personnage de Nate même si le roman est écrit à la troisième personne du singulier. Il est vrai que même si ce livre n’est pas un coup de cœur, il est sûr que je ne vais pas l’oublier de si tôt à cause de mon antipathie chronique pour le personnage de Nathaniel P. Je crois que c’est une des premières fois que je ne désirai pas une fin heureuse pour un personnage. Pour moi, il ne la méritait pas. Si vous avez envie de haïr quelqu’un… Ce roman est fait pour vous. Si vous êtes curieux et que vous avez envie de lire quelque chose de diffèrent alors ce roman est aussi fait pour vous.
Lien : http://lamalleauxlivres.com/..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

abandon... long, lent, sans mouvement...

comme quoi les médias peuvent nous faire avaler n'importe quoi...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Adelle Waldman plonge avec délices dans un univers qu'elle semble bien connaître : la jeune élite littéraire de Brooklyn. Nathaniel Piven nous sert de guide, trentenaire, écrivain new-yorkais qui connaît enfin le succès, après des années de bohême, il symbolise à lui seul le mâle moderne de la ville culturelle et branchée du monde littéraire.



Mais c'est aussi dans son esprit et son âme que plonge Waldman avec la même gourmandise, pour nous proposer le regard intérieur d'un jeune homme sur le sexe, les femmes, l'amour.



Une belle leçon d'ironie, un roman aussi amusant que douloureusement juste, un point de vue critique sur sur le milieu artistique et bohême de ce quartier mythique et surtout une radiographie parfaite des affres et défauts de communication dans une relation amoureuse.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Adelle Waldman raconte ce ballet amoureux avec une pointe d’humour à la Woody Allen et égratigne joyeusement ses personnages, sans rien passer de leurs contradictions, de leurs lâcheté et de leur désinvolture, en particulier Nate, archétype du jeune libéral égoïste, misogyne et infantile.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

La loi des séries existe : je viens de l'éprouver. Après avoir abandonné la lecture de "Haute fidélité", indigeste roman au narrateur épouvantablement narcissique et cruel envers les autres, les femmes en particulier, je me suis plongé dans la lecture de ce roman qui m'avait fait de l'oeil, posé qu'il était sur le bureau de François Busnel lors d'une "Grande Librairie" confinée. Mal m'en prit. Ici, ce n'est plus le narrateur qui est odieux mais le personnage principal éponyme, Nathaniel, surnommé Nate.

Cependant, j'en suis arrivé à bout et j'ai quadruplé sa note pour lui infliger un "deux étoiles" peu glorieux cependant.

Manifestement, Adelle Waldman a conçu son personnage comme une catharsis. En créant Nathaniel, elle s'est sûrement vengée d'un homme ou de plusieurs qui avai(en)t dû lui sembler très déplaisant(s). Le problème, c'est qu'elle crée du même coup un archétype du mec égocentrique, adulescent, versatile, l'archétype du macho crétin qui se pense irrésistible alors qu'il n'est juste que banal et très con. Pardonnez mes propos familiers.

Si ce livre vous tombe entre les mains, lisez pour vous convaincre de mes propos, le dernier chapitre : vous verrez, le personnage est tel que je vous le décris et aucune identification n'est possible pour un lecteur : je prédis que ce roman vous tombe des mains. (rires)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

J'ai reçu ce livre dans le cadre du Prix du Meilleur Roman 2016 (d'ailleurs merci aux éditions Points de m'avoir choisi comme juré).

C'est un livre que je n'aurais jamais lu dans d'autres circonstances. Entre le titre, la couverture et la 4ème de couv, rien ne m'attirait de prime abord.

Je ne pensais pas faire parti du public cible car ce roman me paraissait trop "féminin" par rapport à mes goûts. Mais finalement, ce n'était pas le cas mais je me suis quand même senti mis à l'écart et je vais essayer d'expliquer pourquoi.

Concernant le livre en lui même, il raconte les aventures relationnelles (surtout amoureuses mais pas que) de Nathaniel dans le milieu littéraire new-yorkais.

Nathaniel (ou plutôt Nate son surnom dans le livre) est un écrivain en devenir qui commence à avoir une notoriété dans son milieu. du coup, ça facilite ses relations amoureuses qu'il multiplie avec différentes femmes du même monde. Et puis il rencontre Hannah...

Le livre est une critique du milieu littéraire new-yorkais et de son fonctionnement en vase clos. La description parait un peu cliché mais je pense qu'Adelle Waldman, l'auteure, le fréquente et sait de quoi elle parle.

Nate quant à lui est un personnage qui m'a irrité du début à la fin du livre. Il est impossible d'avoir de l'empathie pour lui et il n'y a pas de quoi le détester non plus. Il ne sort jamais de son milieu et le flot de ses pensées parasite toutes ses interactions relationnelles. Finalement, on se rend compte qu'il ne s'intéresse quasiment qu'à lui ou à ce qui le concerne plus ou moins directement.

Le personnage d'Hannah est quant à lui plus intéressant car il est amené à changer contre sa volonté au fil du roman même si au final je trouve qu'elle manque un peu de caractère (certainement voulu par l'auteure) pour devenir un personnage vraiment intéressant.

Les meilleurs passages sont certainement ceux où il discute avec des personnages extérieurs à son milieu (parents, relation de lycée, ex..). On se rend compte de la vacuité de sa notoriété qui est totalement artificielle et ne repose (à ce moment là) sur rien de concret. Ce microcosme s'auto-congratule en permanence puis fait et défait des réputations pour du vent.

Sinon, le livre est plutôt bien écrit et l'auteure est bien arrivée à se mettre dans la tête d'un homme sans que ça paraisse trop cliché. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait trop de digressions qui ne servent pas à grand chose à part épaissir le roman.



Bref, ce roman se lit bien mais il est très loin de me transcender car comme je l'ai dit plus haut je me suis senti mis à l'écart.

J'ai compris pourquoi en lisant cette phrase tirée de la critique faite par le magazine Elle : « Adelle Waldman possède l'art du portrait caustique et comique, jusqu'à provoquer des éclats de rire fréquents. ».

Personnellement, je n'ai pas ri un seul instant ni esquissé le moindre sourire pour la simple raison que je ne fais pas partie du milieu de l'édition. Les critiques presse ont aimé car ce roman leur parle directement et ils connaissent tous des Nathaniel, Jason, Cara, Hannah, Elisa, Eugene... dans leur entourage.

En bref c'est un roman qui critique le microcosme littéraire mais qui plaira principalement à ce même public, soit le comble de l'autocentrisme.







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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Points pour l'envoi du livre via la Masse Critique.



Dans ce livre, on accompagne Nathaniel, jeune écrivain playboy dans ses pérégrinations « intellectuelles » mais surtout dans ses relations avec les femmes… Car il en a une conception particulière qui évoluera au fil du texte.

On se retrouve brutalement projetés dans le cercle littéraire new-yorkais snob et intellectuel, avec ses personnalités singulières qui forment la clique (cette bande de potes pervers et cultivés) que fréquente Nathaniel.



Comme je l’ai dit, on est brusquement plongés dans le bain. Tout d’abord, par l’introduction qui nous plante tout de suite le décor en nous présentant grossièrement notre protagoniste ; mais la vraie brutalité réside dans l’environnement élitiste au sein duquel on évoluera tout au long de la lecture. Je me suis senti assez mal à l’aise dans cet environnement littéraire pseudo-intellectuel et snob (surtout au départ), voire un peu mis à l’écart à cause de ces conceptions bourgeoises et des réflexions qui en découlent. En gros, j’ai ressenti un étalage à la louche de connaissances et de culture qui m’ont fait me sentir un peu à l’écart. Qu’on se comprenne bien : ce n’est pas la complexité des réflexions (car de complexité il n’est pas question), mais bien l’étalage qui m’a fait avoir ce sentiment de distance.



Je dois aussi dire que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, peut-être à cause de mon état d’esprit du moment. Il y a des fois comme ça, où tu lis sans comprendre, où les mots coulent sans être absorbés par le cerveau. Boh ! Je n’ai aucune explication à ce sujet. Juste que ça m’est arrivé sur le début de l’histoire.



Sinon, l’auteur dresse une assez bonne critique des rapports et comportements entre hommes et femmes dans cette société littéraire new-yorkaise, au travers de personnages bien travaillés. Elle développe de très bons concepts anthropologiques et sociologiques mais use trop souvent (à mon goût) de digressions qui rendent le texte moins fluide par moments. Ce qui fait qu’on se retrouve avec des descriptions de la psychologie des personnages et de leurs relations assez pesantes, quelques fois redondantes et/ou sans grand intérêt, même si justifiées par le contexte du moment.



En gros, un livre plutôt simple à lire sans être totalement simpliste ; profond dans ses descriptions et dans certaines idées développées, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard.



A conseiller si vous aimez les histoires avec des relations torturées entre hommes et femmes si vous lisez volontiers une critique (d’une frange) de la société américaine.



Hiroyuko.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Plongée dans les pensées les plus intimes du narrateur, un jeune écrivain vivant à NY, j'ai terminé le livre en éprouvant des sentiments contradictoires vis à vis de ce personnage. Nate décrit ses sentiments changeant vis à vis des femmes et fait montre d'une peur viscérale de l'engagement et de la perte de liberté qui en résulterait.

Mon premier sentiment est que Nate me paraît méprisable dans sa façon de traiter Hanna et je n'ai pas pu m'empêcher de la plaindre et de me mettre à sa place

Néanmoins les questions que se pose Nate sont légitimes, nous avons tous pu nous les poser un jour, l'engagement dans une relation amoureuse impliquant des compromis, certains efforts et la perte inévitable de certaines habitudes de célibataire ! Nate navigue entre peur de l'engagement et besoin, malgré ce qu'il peut dire, d'une relation amoureuse. D'ailleurs, c'est ce besoin qui conduit Nate à se poser toutes ces questions sur ses relations avec les femmes.

Ce livre m'a donc beaucoup plus, l'auteure réussit à donner à voir des réflexions, questionnements, d'un point de vue masculin, et dépeint le milieu littéraire new-yorkais, milieu qu'elle doit certainement bien connaître.

En bref, je recommande la lecture de ce roman aux femmes comme aux hommes qui trouveront peut être dans sa lecture un écho à leur propres pensées.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Un livre ennuyeux...le personnage principal est un jeune trentenaire antipathique, imbus de lui même...pendant près de 250 pages on peut suivre son questionnement sur sa relation aux femmes...femmes qu'il méprise toutes d'ailleurs...je ne comprends pas les multiples éloges auquel ce roman a eu droit...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

On peut comprendre pourquoi ce roman a du succés auprès de la jeune élite littéraire de Brooklyn et auprès de certains de nos critiques littéraires; mais, pour ce qui me concerne, me suis un peu ennuyé à sa lecture malgré quelques sentences bien vues sur les relations amoureuses. Trop de drink, trop de sexe, trop de marivaudage intellectuel et trop d'esprit de Brooklyn...une écriture pleine d'humour mais qui ne permet pas d'oublier un style sans style. Bref, un livre parfait pour les trentenaires branchés qui adorent les States....
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Avec toute l'ironie et la finesse nécessaires, Adelle Waldman retranscrit fort justement les moeurs de la jeune élite littéraire de Brooklyn.
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