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Critiques de Agathe Colombier-Hochberg (196)
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Nos (pires) meilleures vacances à Las Vegas

Quand j'ai vu ce roman sur une étagére, j'ai pensé " Challenges Babelio", car la couverture et le titre cochaient deux items...

Je pensais lecture légére, amusement , pas prise de tête entre deux thrillers. Hélas, je n'ai pas du tout accroché avec le style et l'auteure, et avec l'histoire et avec les personnages...

L'histoire : du bla bla bobo !



Une jeune femme a toujours dit non à son mec pour le mariage, mais elle change d'avis, et ce sera à Las Vegas, en lui faisant une surprise et tant pis si elle doit bouleverser les vacances de tout son petit monde qui étaient déjà réservées. C'est que la future madame est capricieuse... Son petit monde, c'est sa soeur, qu'elle veut avoir pour négocier les prix, organiser, une enfant surdouée, une belle fille, un copain grec complétement déjanté. le mariage se fera sans les parents , sans d'autres amis ou collégues, c'est que la future madame est égoiste...





Et les voilà partis à Vegas, avec tous les clichés que ne manquera pas de cocher l'autrice, c'est que madame ne s'est pas foulée, tant elle donne l'impression (impression confirmée en fin de bouquin dans les remerciements), qu'elle est allée à Las Vegas, avec sa famille, a pris des notes et nous recrache à peine filtrées ces impressions de voyage, façon "carnet de voyage" ou blog... Impression de copié- collé. Impression de bla bla insipides tant il ne se passe rien, tant il n'y a pas de suspens, pas d'enjeux , rien à raconter d'autre qu'une bande de touristes français assez nombrilistes, qui ne font qu'exporter leurs discussions, leurs problèmes, leurs disputes ou exaspérations, le tout sans problème de trésorerie. Ils passent leur temps à s'étonner, râler, critiquer Las Vegas, mais pourquoi y sont-ils allés ? A quoi s'attendaient-ils ? Et on se prend à les détester de souiller la planéte avec leur pollution, leurs miles dépensés, tout ça pour ça, tout ça pour du vide, de la superficialité.



Et on compare avec la série de Sophie Kinsella, "L'Accro du shopping ..."dont cette histoire s'inspire largement, (un peu trop justement ! ). Là où les romans de Kinsella sont tendres, nous font rêver, nous font marrer, , Nos (pires) meilleures vacances, est plat. Je n'ai pas souri , je n'ai pas ri une seule fois. J'ai juste été agacée.







Quand on pense à tous les auteurs déçus de se voir refusés par les maisons d'édition...

Superficiel , creux, bête et un brin raciste...
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

Sortie de ma zone de confort le temps d'un challenge de lecture, je me suis attelée à la lecture de "Mes amies, mes amours, mais encore ?" sans grand espoir d'y prendre plaisir, sans doute parce que cela fait des années que je n'avais pas ouvert un roman de chick-lit, mais surtout découragée à l'avance par la couverture girly so kitsch.



Au final, la catastrophe redoutée ne s'est pas produite et j'ai même pris plaisir à suivre les trois amis Natacha, Jeanne et Violette dans leur vie de couple respective. Évoluant dans un décor urbain un peu trop léché, ces femmes se sentent oppressées dans leur quotidien pour des raisons très différentes.



C'est typiquement ce type de roman qui fera soit bondir de leur siège les lecteurs qui s'agaceront de ce qui leur apparaîtra essentiellement comme du nombrilisme, ou à l'inverse qui déclenchera en eux de l'empathie car ils s'y reconnaîtront à un moment ou un autre.



Mine de rien, les thèmes abordés peuvent paraître futiles, ils n'en demeurent pas moins le reflet très réel de la vie de bien des personnes et des couples : le devenir de la relation amoureuse, les tensions dans les familles et belles-familles, les conflits touchant les questions d'éducation, l'implication respective des conjoints dans le foyer mais aussi la gestion délicate de l'infécondité et la pression sociale très réelle à laquelle un couple stérile est soumis.



Partant de là, il suffit que le lecteur soit touché ou concerné par l'un ou l'autre de ces thèmes pour prendre intérêt au récit. Tel fut mon cas.



Côté écriture, rien de sensationnel mais tout à fait conforme à ce qu'on peut attendre en choisissant Agathe Hochberg plutôt que George Eliot. Un humour bien dosé, quelques réparties bien senties, un soupçon de psychologie qui secoue un peu nos certitudes et ces 200 pages passent comme une lettre à la poste.





Challenge PLUMES FÉMININES 2019

Challenge des 50 Objets 2018-2019

Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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Rien de personnel

Elsa , 40 ans, est historienne. Elle vit avec sa fille Louise, jeune adolescente. Elle décide d'écrire la biographie d'une actrice Vera Miller. Celle-ci est sa mère biologique mais tout le monde l'ignore. Elle est née au tout début du la carrière de cette femme qui n'en a pas voulu. C'est son père, Etienne qui a élévé Elsa qui recevait de temps en temps la visite de sa mère sans effusions aucune.

Le livre est entrecoupé de passages de la biographie qu'elle écrit et de sa vie actuelle qu'elle raconte.

J'attendais tout à fait autre chose du dénouement et de l'évolution de la relation entre Vera et Elsa. Dommage pour la lectrice que je suis.

Pour le reste, c'est un "petit" roman écrit dans un style simple mais clair sans plus.
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Ce crétin de prince charmant

Après leur première rencontre, Ariane et Justine ont des échanges épistolaires par lesquelles, elles abordent de différents thèmes de la vie suivant leurs préoccupations de l'heure tout en sachant que l'une est mariée et l'autre est célibataire...



Ce crétin de prince charmant, le titre, on aurait dit nous disposait a en découvrir un peu plus sur l'univers des hommes, surtout vu le résumé qui parle de l'homme du XXIe S, non, il n'en est rien, tout m'a paru comme supposition, pas vraiment de conviction, juste deux filles qui interrogent la vie d'une manière trop légère qu'on ne s'y retrouve pas...Dommage, pas séduite du tout!
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Une semaine avec mes frères

C’est le roman d’une fratrie réunie le temps d’une semaine dans la maison de leurs vacances d’enfance. Romain, le puiné, l’a acheté pour retrouver ses deux frères mais espérant aussi que cette maison le rapprocherait de sa femme qui a fini par le fuir, lui l’hyperactif, le chef d’entreprise, toujours bougeant, parlant, travaillant et la trompant !



Son aîné est placide et il a assumé tôt le rôle d’adulte après la mort de leur mère et le départ de leur père pour l’étranger. Musicien, le violoncelle est son refuge face aux angoisses qui l’ont torturé des années !



Stan, le petit dernier, a 10 ans de moins, peu de souvenirs du temps des vacances normandes, seul quand ses frères sont partis en pension ! Il travaille dans l’humanitaire et ses préoccupations sont très loin de celle de Romain.



Les trois personnages sont très bien définis et je n’ai aucun mal à les imaginer, tant au physique qu’au mental, sans que l’autrice y mette de multiples détails ! Sa plume est nette, elle va au but sans détour mais avec beaucoup de sentiments ! Elle a pu ainsi faire ressentir et s’exprimer les fragilités, les doutes et les peurs de chacun des frères tout en les menant vers l'acceptation d’eux-mêmes.



Une lecture agréable, chaleureuse et pleine d’espoir qui n’a pu que remuer la nostalgie de la jeunesse et des vacances en famille !



#Unesemaineavecmesfrères #NetGalleyFrance



Challenge Jeux en Foli...ttérature 13
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

En refermant ce livre après avoir réussi par je ne sais quel miracle à le terminer, je me suis demandée où l'auteure voulait en venir avec cette histoire.

J'avais été attirée par le titre que je trouvais rafraîchissant, mais j'ai été déçue de ne pas trouver ce moment d'évasion que j'attendais avec ce livre.

En effet, je n'ai pas trouvé les personnages attachants, leur histoire est monotone, l'intrigue ne m'a pas accaparée...

Bien que je lise très rarement des chick lit, je pense qu'une lecture plus légère peut être sympathique de temps en temps.

Mais je crois simplement que cette lecture n'était pas pour moi. Je n'en garderai pas beaucoup de souvenirs.

Elle satisfera probablement d'autres lecteurs.
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Les vies turbulentes de Lady M

Ah, j'avais bien besoin de cette lecture-détente en ce moment...le genre d'ouvrage bien écrit avec un humour bien placé mais sans que cela soit trop lourd non plus. J'ai découvert cet ouvrage complètement par hasard et attirée par la couverture aux couleurs vives qui m'a tout de suite plue, je n'ai pas cherché plus loin et l'ai immédiatement emprunté à la médiathèque.



Alors, ici, le lecteur découvre Emma, une septuagénaire un peu déjantée mais des plus adorables qui soient. Ancienne danseuse, ayant eu l'habitude de ne jamais manquer de rien et surtout de côtoyer des gens importants, elle est un peu déprimée lorsqu'elle apprend que sa rente a largement diminué et qu'elle va devoir s'exiler de Paris. Aussi, a-t-elle une idée : se remettre à travailler . Possédant une belle villa près de Casteljaloux dans le Lot-et-Garonne, elle décide de transformer sa demeure en chambres d'hôtes. Cependant, loin de s'imaginer toutes les formalités qu'elle va devoir accomplir pour pouvoir voir son projet se réaliser. Vivant dans un monde où les règles n'existent pas ou pourrait-on dire, légèrement à côté de la plaque (c'est d'ailleurs ce qui fait tout son charme), qu'aurait-elle pu faire sans la précieuse aide de son ancien majordome devenu ami, Edgar (rebaptisé ainsi par Emma en l'honneur du célèbre et dévoué majordome des Aristochats) et sa petite-fille Juliette ? Pas grand chose à vrai dire car cette Lady M. (rebaptisée ainsi pas Edgar), cette ancienne célèbre britannique qui a toujours eu l'habitude de se faire servir mais à eux trois, ils vont former non seulement un trio de choc, où chacun se complète et même si les deux derniers ont plus la tête sur les épaule que la vieille dame, celle-ci n'est jamais en reste pour vous faire mourir de rire et surtout, vous attendrir !



Une lecture douce et agréable dans laquelle chacun peut retrouver une part de son enfance ! A découvrir et à faire découvrir et surtout, à consommer sans modération, contrairement aux nombreux diners qu'organise cette lady tout au long du roman !
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Les vies turbulentes de Lady M

Lady M n'est pas une vraie Lady. C'est le surnom que lui a donné son homme à tout faire (Lady Em, pour Emma).

Homme à tout faire qu'elle a rebaptisé Edgar (oui, comme dans les Aristochats = humour!)

C'est une septuagénaire veuve depuis longtemps ,qui vit de ses rentes et n'a jamais levé le petit doigt , même pas pour ouvrir le courrier que lui adresse sa banque .

Et elle aurait dû, La Lady , parce que ça lui aurait évité de crouler sous les dettes et de devoir quitter son bel appart' avec vue sur la Tour Eiffel .

Et Hop, direction : la cambrousse (Le Lot et Garonne ).

[Oui ,parce que chez les riches quand on est ruiné , on garde tout de même une maison de famille ...]

Et Edgar, (le maître d'hôtel /chauffeur/cuisinier/ baby-sitter ,et j'en passe ),qui aurait dû prendre sa retraite la suit .

[Oui parce que ,quand on est pauvre ,forcément on aime ses maîtres, au point de continuer à trimer pour eux sans être payé ...]

Et Emma , la vieille Lady (qui n'en est pas vraiment une , je vous le rappelle), a l'idée de convertir sa maison de vacances en maison d'hôtes, aidée par son Edgar et sa petite fille , Juliette.

Laquelle a eu la bonne idée de quitter son mec au bon moment... Tout est une question de timing dans les comédies.

Elle est sensée réviser sa thèse parce qu'en Juin, au moment de la soutenir , elle était tombée dans les pommes . du coup : Septembre= le Retour!

Les premiers clients arrivent , et là, il faut m'expliquer comment ils arrivent à tout faire ,vu qu'il n'y a qu'Edgar qui bosse vraiment... La Lady roupille toutes les cinq minutes , et la Juliette aide un client écrivain.

Jardiner , "nettoyer ,balayer, astiquer" ( ils font pas ) mais "maison toujours propre" ... [on échange quand ils veulent!]



Les clients se succédent , ils sont "Formidables" ou" Fort minables", mais ne donnent pas matière à remplir un bouquin... Il ne se passe pas grand-chose ..

Cette Lady ultra snob, que l'auteur veut excentrique et drôle m'a agacée ..Et les gags du style : elle prend des feuilles d'orties pour du cannabis ne m'ont pas fait esquisser l'ombre d'un sourire ...surtout quand l'auteur nous raconte que jeune ,elle recevait Mick Jagger...



Un livre qui fait "Meuh "quand on le retourne... "Beaucoup de bruit pour rien" aurait dit Shakespeare.
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Une semaine avec mes frères

Romain entretient une relation forte avec ses deux frères Philippe et Stan. Il va alors décider d’acquérir la maison de leur enfance, et de leur faire une surprise. Il les invitera pendant une semaine dans ce lieu empreint de nostalgie. C’est l’occasion pour les trois frères de se retrouver. Mais il semblerait que malgré cette union forte, certaines rancunes passées sont lourdes. Romain est également bouleversé, voyant que sa relation avec sa compagne Laura est sur le point de se rompre.



En voilà un très beau roman sur les liens familiaux. L’auteure propose ici une petite parenthèse littéraire, empreinte de délicatesse et de beaux sentiments fraternels.



J’ai été terriblement touchée par le lien unique qui lie cette fratrie, de par les bons moments vécus ensemble mais également de par les drames qu’ils ont subis. La fratrie reste soudée et même si au fil des pages, on apprend que tout n’est pas forcément aussi idyllique qu’il n’y parait, on ne peut qu’être ému de constater à quel point ces trois frères s’aiment.



J’ai beaucoup aimé les caractères différents de cette fratrie. Si Romain est plus excentrique, ce ne sera pas le cas de Philippe, qui est bien plus réservé ni celui de Stan, davantage solitaire. L’auteure a su faire des personnages réalistes et très bien dépeints.



Le lecteur se sentira spectateur privilégié des dialogues des trois frères, qui pendant cette semaine, égrèneront leurs souvenirs. Ce sera aussi l’occasion de beaucoup de remises en question, notamment pour Romain, qui tentera à tout prix de reconstruire son histoire d’amour auprès de Laura.



La plume de l’auteure est tout en délicatesse. J’ai accroché au style dès les premières pages. Avec beaucoup de simplicité, les événements sont relatés et les pages défilent.



Un roman qui explore les liens fraternels avec beaucoup de sensibilité, de délicatesse et d’authenticité. Un récit très émouvant à découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Ce crétin de prince charmant

Trouvé ce livre dans une bourse aux livres et le titre m'a bien plu.

Bon, je me suis dis ça va peut être pas casser quatre pattes à un canard, ça va peut être, être un livre de "filles" avec le bla bla habituel qui est inintéressant et vole pas bien haut.

Bonne surprise, finalement.

Echanges de mail entre deux trentenaires une Française mariée, l'autre Américaine et célibataire.

Y a de l'humour, et tout ça sonne assez juste ; toutes ces choses qui nous traverse l'esprit, qu'on pense tout bas, qu'on ne dit à personne.

Eh! bien elles se le disent et c'est parfois la triste réalité, mais c'est toujours dit avec franchise, justesse, une certaine dérision, acerbe parfois mais souvent drôle.

Une lecture inhabituelle pour moi, mais bien sympathique tout de même.

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Une semaine avec mes frères

Un roman sur la famille, thème que j’affectionne particulièrement.

Romain vient de racheter sa maison d’enfance et il y invite ses 2 frères pour renouer contact.

« UN qui aime le silence », c’est Stan

« L’autre qui se tait dès qu’on l’emmerde », c’est l’aîné, Philippe

Un dernier qui a « tout le temps besoin de faire beaucoup de bruit », c’est Romain.

Ce huis clos réunit trois frères marqués par le décès soudain de leur mère si tendre et attentive en comparaison de la froideur et de la rigueur de leur père.

J’ai aimé l’atmosphère de non-dits qui pèse entre ces 3 hommes, ce que je préfère c’est quand le masque finit par tomber…alors, on touche du doigt la sincérité des rapports humains.

Une écriture simple et sensible, les points de vue de ces 3 frères se complètent admirablement pour reconstituer le drame de cette fratrie jadis si soudée. J’ai passé un bon moment de lecture.

Merci aux éditions Plon et à Netgalley pour l’envoi de ce roman très plaisant.

#Unesemaineavecmesfrères

#NetGalleyFrance

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Dictionnaire des cons et autres génies





Qu'ont en commun Walt Disney, Marguerite Duras, Clint Eastwood, Charles Trenet, Zidane et DSK?



Tout simplement celui de figurer dans ce petit dictionnaire écrit par un journaliste -chronique sur france inter et une romancière qui s'amuse à présenter une personnalité célèbre , des grands esprits reconnus par tous, qui ont tous un jour ou l'autre fait quelque chose de complètement stupide

Si certains collectionnent les bourdes, d'autres n'en sont qu'à leurs coups d'essai, et comme dans tout inventaire, on s'en étonne de voir certains noms;



Il n'empeche que ce dictionnaire qui se propose de recenser les plus grosses conneries réalisées par des célèbrité; bien que très leger, et parfois un peu trop superficiel est une plaisir agréable tant il est plaisant de voir certains égos ( BHL, Duras) en prendre un peu pour leur grade... Une lecture rafraichissante et déculpabilisante..:o)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce crétin de prince charmant

Tout d'abord attirée par le titre qui m'a bien fait rire, c'est un bon livre de 'chick lit' que j'ai découvert. Il raconte l'histoire d'une amitié naissante entre 2 jeunes femmes : Justine, célibataire new-yorkaise et Ariane, parisienne et mariée.



Au cours de leurs échanges épistolaires - qui y sont pour beaucoup dans le charme et l'originalité du livre -, les 2 protagonistes se livrent totalement l'une à l'autre sur divers sujets : hommes, famille, amis, boulot,... A tel point qu'elles finissent par appréhender de se rencontrer à nouveau. A ce propos, Ariane rassure son amie : "C'est vrai que j'espère retrouver la simplicité et l'évidence qui nous unit; (...). Et si j'éprouve une certaine appréhension, c'est uniquement parce que je sais qu'en passant du temps ensemble, (...) nos échanges de longs mails risquent de bientôt se finir."



C'est un récit authentique, très vrai, drôle et même touchant par moments. Tout au long de ce court roman, les 2 femmes se déchaînent sur le Prince Charmant, alors qu'au fond elles savent bien qu'on l'attend toutes et que c'est l'image qu'on nous en donne qui est la cause de nos déceptions ! ("Après tout, ça fait trente-deux ans que j'attends qu'un simple rêve se réalise" comme l'admet Justine)



Un 'détail' que je tiens à souligner : il faut avouer qu'il est difficile de s'affranchir de la 'Bible de la chick lit/flick' (Sex and the City). Une chose pleinement assumée ici, ce qui permet d'apprécier toute l'originalité du roman. De la même façon, Agathe Hochberg cite d'autres 'incontournables' des chick flicks, tels que Moulin Rouge ou When Harry met Sally.



Un bémol toutefois : la partie du séjour à New York est décevante... Mais bon, au moins l'auteur nous fait grâce d'une fin à l'eau de rose, c'est déjà pas mal!

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Les 7 premiers jours

Et si rien ne se déroulait comme prévu ? Un accroc. Changement de direction. Gabriel n’est pas monté dans le train. Elle attend. En vain.



Chacun s’interroge – colère, résignation, doutes ; les émotions s’emballent. L’acquis se délite. Le film se rembobine. Leur couple, leur vie. L’espoir et les attentes. Les déceptions. L’un après l’autre, ils racontent collant à la réalité l’ensemble des non-dits. Ils ont accepté – pire, laisser faire.



Il part en Grèce, elle revoit son amant. La séparation ouvre alors sur le sens que l’on donne à la vie.



Le rythme de ce roman est lent comme les pensées qui cheminent. Choral, il offre le point de vue des deux personnages creusant l’impact des silences. C’est beau, tendre, dérangeant, perturbant. Eux qui s’aimaient, se parlaient, se comprenaient, comment sont-ils parvenus à ce détachement ?



L’auteure, de sa plume fluide et gracieuse, aborde l’amour et le couple, la routine, les non-dits. Son roman se lit comme un temps qui s’étire.



A découvrir.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Une semaine avec mes frères

Encore un livre qui m'a attirée par sa couverture avec ces trois enfants qui semblent heureux de vivre, avec en fond de tableau, une vieille maison. Puis je me suis intéressée à l'auteure et j'ai découvert que "Une semaine avec mes frères" est son 30ème ouvrage; je n'avais jamais vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur Agathe Colombier-Hochberg. C'est donc avec beaucoup de curiosité que suis entrée dans le roman.

Trois frères se retrouvent, pour une semaine, dans la maison de vacances de leur jeunesse, en Normandie, où ils n'étaient plus revenus depuis 32 ans, après que leur mère leur mère y a trouvé la mort.

Il y a Philippe, l'aîné, divorcé, une fille de 20 ans, violoncelliste, le plus posé, le plus conciliant; puis vient Romain, qui a acheté la maison et qui est à l'initiative de ces retrouvailles, patron d'entreprise hyperactif et à qui tout réussit en apparence et enfin, Stan, le plus jeune qui a 12 et 10 ans de différence avec ses aînés, proche de la nature, qui travaille pour une ONG qui intervient en soutien des populations pauvres dans le monde, qui rejette tout matérialisme.

L'auteure nous joue la petite musique nostalgique de l'enfance envolée dans l'écrin de la maison qui a été témoin du bonheur familial puis du drame qui a laissé les enfants orphelins, à jamais dépossédés de l'amour maternel qui leur a tant manqué. Mais cette semaine est également l'occasion pour les frères de lever les non-dits, les silences, les rancunes qui ont tendu subrepticement leurs relations d'adultes. C'est aussi pour chacun d'entre eux l'occasion de faire un point sur leur vie, loin de tout, (Romain va divorcer pour la seconde fois, Philippe ne s'est jamais vraiment jamais remis de son divorce et Stan se pose des questions sur la relation qu'il vient juste d'entamer). La maison est un personnage important; elle est une sorte de pont entre leur jeunesse et l'âge adulte, mais aussi entre eux; chacun la ressent différemment en fonction de ce qu'il y a vécu mais elle est un ciment au sein de la fratrie.

Un roman empli de nostalgie mais aussi de tendresse, qui souligne l'importance des liens fraternels dans la construction de ces 3 hommes.

#Unesemaineavecmesfrères #NetGalleyFrance
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Nos (pires) meilleures vacances

Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit : oh là là, ce livre va m'énerver avec ces anecdotes de vacances pourries. Eh bien pas du tout ! C'est bien écrit, de façon positive, les personnages du bébé à l'ami de la famille en passant par l'ado sont sympathiques. Bien sûr Yanis, le logeur, est plus qu'irritant mais tout est traité avec humour.

Un bon moment de détente!
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Ce crétin de prince charmant

Je m'attendais vraiment à autre chose, au début on sourit mais au bout de quelques pages plus rien. Je me disais que le meilleur était pour la fin, mais même pas. Un roman qui pour moi sera aussi vite oublié que lu.
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

J'ai trouvé que ce livre se lisait bien, pour autant, ce n'est pas ça qui fait un bon récit. Malheureusement, ce dernier est d'une banalité assez décevante. On attend jusqu'au dernières lignes qu'il y ait une quelconque action palpitante, sans résultat.



De plus, les personnages sont fades, sans distinction particulière qui les feraient sortir du lot. Aucun d'entre eux n'a éveillé ma curiosité ou ma compassion, ou un autre sentiment qui me l'aurait rendu attachant ou du moins, qui aurait éveillé mon intérêt.



Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un mauvais récit, j'ai juste eu l'impression que c'était un récit fade. Une de ces lectures qui ne laissent aucune trace, inutiles.
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Rien de personnel

Elsa, une historienne réputée de 40 ans, propose à son éditeur d'écrire la biographie de Vera Miller, une célèbre actrice contemporaine, une fille d'immigrés russes très mystérieuse. L'éditeur est enchanté par l'idée et lui donne le feu vert.





Ce qu'il ne sait pas, et que personne ne sait sauf Elsa et son père, c'est que Vera Miller n'est pas n'importe qui pour elle : Nous apprenons très vite que c'est sa mère. Une mère qui ne l'a jamais élevée et l'a tout de suite confiée à son père, afin de privilégier sa carrière d'actrice qui n'était alors qu'à ses débuts. Elsa n'a jamais eu le droit de parler à quiconque de son lien de parenté, afin que rien n'entache la carrière de sa célèbre mère.





Aujourd'hui Elsa a elle-même une fille de 12 ans, et elle ne comprend pas comment on peut abandonner son enfant pour sa carrière : C'est ce qui la pousse à écrire ce livre ; Sous un pseudonyme, elle pourra officiellement poser des questions à la famille de sa mère, qu'elle ne connait pas non plus. Elle aimerait la connaître un peu mieux et savoir pourquoi elle l'a abandonnée pour son métier même si celle-ci affirme... "qu'il n'y a rien de personnel"...



*****



Si le thème me paraissait très classique, ce roman a tout de suite capté mon attention car l'auteure entre directement dans le vif du sujet et intercale la vie actuelle d'Elsa avec sa fille, ses interviews pour son livre, ainsi que des passages de ce qu'elle rédige sur la vie de l'actrice : Celle-ci se révèle très vite être fille d'immigrés russes, ce qui apporte juste ce qu'il faut d'exotisme à l'histoire. L'écriture est fluide à souhait et les personnages sont attachants. C'est donc ainsi que prennent vie, sous nos yeux curieux, les portraits de ces deux femmes, leurs choix respectifs en tant que mères et les motivations qui les animent.



Le sujet a déjà dû être traité avec plus de profondeur par d'autres auteurs, mais ce roman reste agréable à lire, très simple mais assez efficace. Il a aussi été pour moi l'occasion de découvrir que l'auteur avait écrit d'autres livres avant celui-ci, apparemment plutôt de la chick-lit.
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Mes amies, mes amours, mais encore ?

bah, y a pas de mal à se faire du bien ! ce genre de roman, c'est un peu comme les Kinsella, ça n'a rien de très très malin mais tout le monde s'y reconnait et ç!a permet de dédramatiser pas mal de nos petits travers.

Il est difficile d'égaler le genre "caustique" de Sophie Kinsella. Et il est vrai, que Agathe Colombier n'y parvient pas, mais c'est délassant à lire tout de même, ça change les idées, j'ai, également, apprécié ses jeux de mots.

C'est un roman à lire sur la plage, pour les vacances, sans se prendre la tête.
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