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Critiques de Alain Badiou (103)
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La vraie vie

Alain Badiou, né en 1937, est un penseur et écrivain prolifique et à spectre très large. C'est l'un des rares philosophes vivants qui se revendiquent toujours d'une inspiration marxiste. J'avais lu une critique de son dernier ouvrage "On a raison de se révolter" que j'ai eu la velléité de lire, mais que je n'ai pas acheté. Or, à la médiathèque, je suis tombé par hasard sur "La vraie vie", ce qui me permet d'entrevoir la pensée d'Alain Badiou.



Son propos se veut subversif: il cherche à « corrompre » la jeunesse d'aujourd'hui (ce fut l'accusation lancée contre Socrate, dans l'Antiquité !), c'est-à-dire l'inciter à quitter ses chemins habituels. Il dénonce les deux tentations les plus courantes dans notre société: vivre au jour le jour sans aucune perspective ou, au contraire, se soumettre à l'ordre établi pour "réussir" c'est-à-dire jouir d'un maximum de richesse et de pouvoir. Il critique l'apologie permanente du capitalisme et de ses « libertés vides », autant que les conceptions qui remettent à l'honneur les anciennes hiérarchies sociales. A. Badiou regrette que les jeunes se détournent d'autres buts plus nobles, et surtout plus justes. Il appelle de ses voeux ce qu'il nomme la « vraie vie », conforme à ses idéaux. Malheureusement cette troisième voie, très floue, fait fi des pesanteurs caractéristiques de l'éternelle médiocrité humaine; c'est du moins mon avis. L'expérience historique a maintes fois démontré que les leaders les plus "purs" sont, aussi, les plus fanatiques et surtout les plus dangereux – de Saint-Just à Pol Pot: « Qui veut faire l'ange fait la bête », hélas...

Sans surprise, je suis resté extrêmement circonspect au sujet du réflexions d'Alain Badiou.

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Éloge des mathématiques

Alain Badiou est l'une des dernières grandes figures d'intellectuel engagé, infatigable défenseur de l'idée communiste. Parce qu'il pense que les idées philosophiques s'étayent et se renouvellent autour de 4 grandes vérités : les sciences, l'art, l'amour et la politique, il avait déjà écrit sur l'amour et le théatre, voici un essai sur les sciences et plus particulièrement les mathématiques. J'attends avec impatience son essai sur la 4ème vérité, la politique.

Concernant son éloge des mathématiques, vous y trouverez de nombreux développements tendant à montrer la communauté d'idées et de raisonnement entre les mathématiques et la philosophie, ce vieux couple. Au delà de ces analyses, des idées fort intéressantes sur le rôle des mathématiques dans la formation des élèves et leur place dans l'éducation. Souhaitons que certaines de ces idées soient reprises par nos enseignants afin que les mathématiques ne deviennent plus seulement une discipline de sélection sociale mais aussi une vraie matière du développement personnel.

Digne d'intérêt aussi les développements sur le formalisme mathématique qui pense en avance les formes possibles de ce qui est. Les mathématiciens découvrent des structures qui s'avéreront être présentes dans la nature. Ce que les ingénieurs contemporains nommeraient de l'avance de phase.
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Métaphysique du bonheur réel

Dans ce court essai, Alain Badiou propose une conception originale du bonheur, compris comme la découverte par l’individu d’une capacité qu’il ignorait posséder.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Que faire ?

Le titre renvoie bien sûr à Lénine, mais, pour moi, dans la mesure où il touche à une grande quantité de sujets allant de l'éducation au politique, il est plus proche de l'essai Que Faire? de Tchernishevsky...qui a téerminé le titre de l'essai de Lénine.
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L'éthique : Essai sur la conscience du mal

Un aperçu accessible d'une éthique des vérités.



Badiou présente ici sa théorie des vérités, des fidélités aux évènements. Élégante et systématique, son éthique est un petit monument à la croisée de Marx et de Lacan. Demeurent quelques questions, dont la principale se résumerait à la suivante: "où est le corps?".



Je recommande en tous les cas vivement la lecture de ce petit livre.



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L'antisémitisme partout - Aujourd'hui en France

Enfin des auteurs qui expriment ce que j'ai bien souvent pensé tout bas. Qui expriment le genre de réflexion que l'on garde pour soi, ou qu'on ne réserve qu'aux proches, à ceux qui, on le sait par avance, partagent, sinon notre position, tout du moins notre liberté de penser et de s'exprimer.



Pour moi, et vu de ma fenêtre (c'est-à-dire sans grande connaissance plus que ce que les médias - écrits ou radio - ne m'en laisse penser), Israël est un Etat oppresseur. Cependant, si beaucoup partagent cette opinion, peu osent l'exprimer sous peine de se voir taxer d'antisémitisme.



.../...
Lien : http://itzamna.over-blog.fr/..
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Éloge de l'amour

insistance, en partant des philosophes (surtout Platon), en faisant parallèle avec la politique, avec l'art, sur ce qui fait de l'amour quelque chose d'unique, la rencontre, le risque, l'expérience de la différence, mais aussi la durée, le pari que l'on maintient dans le temps, difficile ou non - pas forcément l'enfant mais qui inclut l'arrivée de ce un dans le deux, sans que cela soit indispensable - surtout la durée
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De quoi Sarkozy est-il le nom ?

Il est bon de lire de très mauvais livres pour se souvenir que c'est encore possible.
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Circonstances, tome 6 : Le réveil de l'histoire

Analyse des phénomènes d'émeutes vues en particulier dans ce qu'elles préparent potentiellement à l'établissement du communisme. A 74 ans, Badiou se montre en théoricien rouge incandescent, ne voyant nul charme à la gauche radicale de Mélenchon mais citant favorablement Marat. Pour lui, il n'existe qu'un seul problème politique : « voici deux siècles que le problème politique unique est celui-ci : comment établir dans la durée les inventions du communisme de mouvement » produites par les soulèvements historiques ?



Ecrit pendant le Printemps arabe de 2011, dans lequel l'auteur voit de grandes similitudes avec le Printemps des peuples de 1848, le livre consacre une large place au thème de l'émeute. Il montre en particulier une véritable fascination pour les rassemblements de masse sur la place Tahrir au Caire.

Au passage, prenant ses rêves pour la réalité, il ose écrire que les jeunes femmes médecins pouvaient y « dormir au milieu d'un cercle de farouches jeunes hommes » en étant « plus tranquilles qu'elles ne furent jamais », alors que des dizaines de viols ont été signalés sur cette place durant l'année 2011.

Puis il récidive : « Les peuples tunisiens et égyptiens nous disent : se soulever, construire le lieu public du communisme de mouvement, (…) tel est le réel de la politique populaire d'émancipation. »

On imagine la pleine satisfaction de Badiou qui rêve aussi de « désoccidentalisation » dans ces pays quand il a constaté l'instauration de la charia en Libye un mois après la sortie de son livre et la victoire électorale des islamistes en Tunisie, Maroc et Egypte.



L'auteur appelle d'entrée de jeu les masses opprimées au soulèvement mû par « la seule idée apte », celle d'un Communisme « revisité », « figure égalitaire et rationnelle de l'organisation collective » afin de démolir « nos valeurs » : « Patrimoine, Occident et Laïcité. L'affreux P.O.L., idéologie dominante de tous les pays qui se présentent comme civilisés. »



Dans un remarquable exercice de contorsion intellectuelle, il explique que l'émeute historique et la dictature populaire d'une minorité sont davantage légitimes que des représentants élus par une majorité pour exprimer la volonté générale parce qu'elles sont animées par « une sur-existence, intensive et subjectivée, de la vérité pré-politique. » Il recommande d'ailleurs au passage de ne pas aller voter, les élections étant vues comme une « convocation » par l'Etat auxquelles il ne faut pas se soumettre.



La pensée de Badiou confine au ridicule quand elle nie dans un raisonnement absurde l'existence de l'identité nationale – en l'occurrence celle du Français – sous prétexte qu'elle n'a pas de définition scientifique.

Ce qui revient à dire, au mépris de l'évidence et du réel, pas de différences entre cultures et ethnies. Comme si le vécu indéfinissable n'existait pas, comme si ce qui ne pouvait être défini en relief par ce qu'il est n'existait pas au moins en creux par ce qu'il n'est pas.

Pas de définition scientifique non plus de l'amour et de la haine. Ces sentiments existent-ils alors selon Badiou ?

C'est le même raisonnement malhonnête qui fait dire aujourd'hui que les Français de souche n'existent pas alors qu'ils représentaient plus de 95% de la population de l'Hexagone jusqu'à il y a un siècle.

Signe de la faiblesse de ses arguments, dès la 6e page de sa démonstration, Badiou atteint déjà le point Godwin avec les mots « aryen » et « Pétain ».



On s'étonnera qu'un intellectuel ayant autant de vécu – il avait dépassé les 31 ans en mai 68 – reste encore accroché à ses vieilles lunes.

On se réjouira quand même au passage des coups de griffes qu'il donne à BHL.

L'extrémisme de ses positions présente aussi l'intérêt de faire passer pour raisonnables certains qu'aujourd'hui encore on traite d'extrémistes pour d'autres raisons.

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Éloge des mathématiques

Que le lecteur peu instruit des mathématiques ne s'inquiète nullement : ce livre est très accessible. Badiou y parvient à transmettre son enthousiasme.



Il s'agit en fait du compte-rendu d'un dialogue qui s'est tenu à Lyon en 2015. Le style parait donc très oral et c'est pourquoi je le recommande pour ceux qui souhaitent découvrir ce type de philosophie rapportée aux mathématiques.



Je ne suis pas spécialement favorable à Alain Badiou en général, notamment à cause de sa radicalité politique et philosophique ("les mathématiques sont l'ontologie"). Il faut reconnaitre cependant beaucoup de propos justes sur le caractère des mathématiques et leurs rapports sociaux.



Un livre d'exploration, en somme. Il y a beaucoup à dire sur les différents thèmes abordés mais, qu'on soit d'accord ou non avec les thèses principales (l'Etre et l'évènement est de toute manière plus détaillé pour cela), l'envie de s'intéresser aux mathématiques est là et c'est bien là l'objectif.
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Éloge de l'amour

A l'inverse de ces sites de rencontre où l'on sélectionne la personne qui semble convenir à nos goûts, Badiou décrit l'amour comme une confiance donnée au hasard de la rencontre. On a ici une conception qui fera penser à un Jacques Brel. La rencontre crée quelque chose de nouveau, dérange les deux rencontrants, là où le site de rencontre fait en sorte que la rencontre ne bouleverse finalement pas les deux identités.

Sur un autre plan, l'amour doit être une réponse à l'individualisme ambiant. L'amour porte vers l'autre, vers la différence.

Badiou établit ainsi un parallèle politique entre l'amour et le communisme. Vivre l'amour, de la manière la plus vraie, c'est expérimenter le communisme dans son expression la plus atomique : deux êtres qui ont à vivre ensemble, à se réinventer continuellement pour s'accepter, combiner ou même conjuguer leurs désirs, leurs forces. C'est autre chose que vivre côte à côte.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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La tradition allemande dans la philosophie

Un échange frais et truculent entre Badiou et Nancy sur Kant (j'aime/j'aime pas), Marx (ce n'est pas un philosophe, il est trop pratique, comme Freud), Adorno (il est isolé) et Heidegger (il réintroduit l'être mais en fait un truc inaccessible et hors de toute réalité pour Badiou, pas du tout dit Nancy). Badiou tient à ses idées, Nancy s'adapte aux auteurs.



En définitive, la tâche typique de la philosophie franco-allemande c'est de toujours tendre à pointer le réel et à ne pas se satisfaire d'une réalité-fiction. Le résumé est rapide, de toute façon, c'est la vivacité des échanges qui est amusante. La philosophie serait-elle davantage une question de forme ?...
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Éloge des mathématiques

Dans ce livre, l'auteur Alain Badiou fait l'éloge et loue les mérites et l'importance des mathématiques dans notre vie quotidienne et son impact sur l'amélioration de notre confort.
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Que faire ?

Dialogue entre Alain Badiou et Marcel Gauchet, deux penseurs philosophes contemporains. Essai intellectuellement intéressant bien qu'un peu ardu, surtout dans les premières pages quand tous deux évoquent les mouvements philosophiques qui ont marqué leur jeunesse. Tous deux constatent les excès du capitalisme actuel, du néo libéralisme et de la finance. Cependant, ils divergent sur les moyens pour le juguler

Alain Badiou représente la gauche (très) radicale. Il avait trente ans et était maoïste en mai 1968, il l'est resté (l'avoir été en 1968 me semble déjà anachronique alors aujourd'hui...). Il pense que les démocraties parlementaires ne peuvent juguler le capitalisme de prédation car elles lui sont soumises par essence. En outre, il nie l'aspect spécifique de la crise financière actuelle. Pour mettre fin à ce capitalisme mondialisé, il prône un retour au communisme moderne débarrassé des oripeaux du totalitarisme. Le communisme soviétique dont il ne nie pas le caractère dictatorial souffrait d'un trop d'Etat. Il ne cache pas son admiration en revanche pour le régime de Mao et sa Révolution culturelle du milieu des années 1960.

Marcel Gauchet lui pense au contraire que les excès du capitalisme financier sont dus à une crise politique des démocraties parlementaires dont il analyse les causes, d'un trop peu d'Etat. Il pense possible de brider les excès de l'idéologie néolibérale au sein du modèle de la démocratie parlementaire.

Les analyses sont intéressantes en ce qui concerne l'histoire du communisme, de la Révolution Russe, de l'impérialisme mais les deux intellectuels ne sont guère convaincants sur les modèles qu'ils prônent pour juguler le capitalisme incontrôlé, limiter le primat de l'économie et créer une société radicalement différente (Badiou) ou simplement réformée ( Gauchet). Ils représentant le clivage de la gauche contemporaine.
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Notre mal vient de plus loin: Penser les tu..

Oui il existe une autre façon d'envisager l'Humanité

Oui il existe une alternative à la pieuvre inégalitaire capitaliste

Non on ne peut tolérer que 86% des richesses soit aux mains de 10% de nantis

Non ce n'est pas une fatalité que 50% de la population mondiale soit des laissés pour compte

Alain Badiou fait entendre sa voix dissidente face à l'échec du fléau capitaliste

Une bouffée d'air révolutionnaire et humaniste
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De quoi Sarkozy est-il le nom ?

Par fois difficile à lire (c'est du philosophe qui n'a pas peur des mots)

Mais bien senti, avec quelques réflexions bien pensées (la définition du pétainisme et son rapprochement avec Sarkozy voir Royal, sa vision de la "gauche", du communisme et du futur, notamment la 3ème phase de la mise en pratique de l'"hypothèse communiste"






Lien : http://www.marianne2.fr/Badi..
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Éloge de l'amour

On peut être marxiste et aimer l'amour.

La preuve avec Alain Badiou.

Pas moins réac qu'un autre...

Sans doute le seul thème où il pourrait se retrouver avec Finkielkraut...

Il s'agit d'une conversation.

Il est question d'amour et de hasard, d'art.... Etc.

Mais tu le sais aussi bien que moi : L'amour c'est bon pour les gogos...
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La grande éclaircie de la Révolution culturelle..

Un coin de ciel bleu dans le climat actuel.

LA GRANDE ÉCLAIRCIE E LA RÉVOLUTION CULTURELLE CHINOISE de Cécile Winter met à disposition beaucoup de textes introuvables aujourd'hui, pour découvrir et comprendre notre histoire récente..., celle du prolétariat.

Notre dernière révolution, il y a moins de 50 ans.

Beaucoup d'enseignements à tirer pour les communistes d'où qu'ils viennent, sur les tendances à l'embourgeoisement dans la société socialiste, le parti, la famille, l'individu... et la nécessaire « réarticulation » entre pensée et travail manuel (p. 339).

Et plein d’interrogations...

Comment un groupe ou une personne minoritaire fut-elle aussi populaire dans les masses que Mao, a-t-elle pu contourner la censure du parti-Etat pour déclencher la GRCP ?

La droite du partie n’a-t-elle rien vu venir lors du débat sur le rôle des intellectuels ?

Pourquoi les journaux officiels Quotidien du peuple, Drapeau rouge… ont-ils changé de ligne dès le lancement de la GRCP ? On ne comprend pas de quelle façon la ligne éditoriale a changé sans lutte interne, dans le livre.

Comment Mao a t-il fait pour gagner la majorité du CC en août 66 (circulaire en 16 points) avec autant d’ennemis déclarés lors du bilan du GBA ?

Mao a peu d’alliés dans le parti, à part les cadres militaires. D’où provient le GRPC (Jiang Qing etc) Est-ce une émanation du CC ou bien un groupe fractionnel en dehors du fonctionnement du parti ? La contestation aurait-elle donc été organisée par le parti lui-même ? ??

Pourquoi Winter reconnaît que le PKK est toujours communiste ? (p. 232) Pourquoi ce contre-exemple ? Le communalisme libertaire et le refus de poser la question de l’État n’est-elle pas une conciliation avec le capitalisme ? N’est-ce pas une contradiction avec l’éloge de Zou Enlai qui cherche à protéger l’État de la RCP ?



L'esprit anti-parti de Cécile Winter (l'OP, Badiou...) ferme la porte aux tentatives de reconstruction de notre camp prolétarien. Même si le combat, la lutte de ligne entre les deux classes, entre les deux voies a été perdue lors de la GRCP, la méthode de régénération du parti par l’appel aux masses n’est pour autant pas forcément invalidée de façon universelle. Le parti s’est embourgeoisé depuis 1949, à tous les étages, les tentatives de le régénérer grâce à la critique des masses est devenue plus méthodique et consciente grâce à la proposition politique des maoïstes chinois et à l’expérience de la lutte de classe en Chine.

Alors pourquoi ne pas intégrer ces enseignements dès le débuts dans la construction et le fonctionnement des partis communistes pour « extirper à la racine le révisionnisme » ?
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De quoi Sarkozy est-il le nom ?

Comme son nom l’indique, ce livre traite de la période des élections de 2007. Pourtant, ce livre et sa portée sont toujours d’actualité. En effet, il y a un problème : Il n’y a qu’un seul monde mais dans la réalité il y en a plusieurs. Celui des riches et celui des pauvres, etc, sans partage, Badiou traite du règne de la terreur et de la peur que vendent les politiciens. Très bon livre.
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Remarques sur la désorientation du monde

J'avoue que je l'ai acheté tandis que je n'avais plus grand chose à lire. De Badiou, je préfère L'Être et l'événement. Je m'attendais à un texte pamphlétaire très éloigné de mes conceptions personnelles : c'est bien le cas. Le texte me semble écrit rapidement. Je note cependant que le principe de négation faible est intéressant. Et puis, le style est souvent comique.
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