AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alex Cousseau (461)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Murdo : Le livre des rêves impossibles

♫ Je fais des rêves

En forme de cauchemar

Faut qu'on m'achève

Avant que ca redémarre

Yé-yé-yéti

Y es y es y es tu

Yé yé yéti

Yé-yé-yéti

Y es y es y es tu

Yé yé yéti♫

BB Brunes- 2017-

----♪--♫--🐵---👣---🐵--♫--♪---



6ᔭN ǝʌǝᴚ

˙ǝɹǝʇsʎɯ ǝן ʇǝ ǝןqnoɹʇ ǝן ɹǝɹnp ǝɹıɐɟ ɹnod ǝʇuɐʌıns ǝƃɐd ɐן ıɐɹpuǝʇʇɐ,ſ

'ǝʇıns ǝp ʇnoʇ sɐd sıɐɹpuodǝɹ ǝu ǝɾ ıoɯ ʇƎ

¿ ıonbɹnod 'ıno ıs ʇƎ

¿ sǝɹdxǝ ʇıɐɟ ʇsǝ,ɔ ǝnb ǝɔ-ʇsƎ

¿ uoıʇɐɔıɹqɐɟ ǝp ɹnǝɹɹǝ ǝun ʇsǝ,ɔ ǝnb ǝɔ-ʇsƎ

suoıʇsǝnb sǝp ɹǝsod ǝs ɹnǝʇɔǝן ǝן ǝɹpuǝʇuǝ ɹnod ǝʇsnſ

ǝɹʌıן un,p nǝıןıɯ nɐ sɹǝʌuǝ,ן ɐ ǝɹıɹɔǝ,p ǝʌǝɹ sɹnoɾnoʇ ıɐ,ſ



Parfois j'ai la tête à l'envers

Yéti ou y'est t'y pas !?

Je vois tout de travers

Honda ou on d'a pas !?

Tout ça résonnait comme un écho

A chacun son fardeau

59 rêves impossibles pour Murdo

Décidément c'est pas si facile

j'ai dû mettre de côté mon égo

J'ai du changer de style

J'ai dans la tête un oiseau

Qui te dit tout haut "viens danser"

Quand un homme rêve ce n'est qu'un rêve

Si on est plusieurs, le début d'une réalité 🎅



Mieux vaut parler avec le silence

que parler tout seul

Ramener sa science

plutôt que d'appeler Google.

Qui mal y pense soit onirique

Lettres de No-blesse

Grand Merci à Masse Critique,

Ed Seuil Jeunesse

Alex Cousseau et à Eva Offredo

pour leur yéti Murdo

Et ce très beau cadeau...

Commenter  J’apprécie          771
Un rhinocéros amoureux pèse-t-il plus lourd qu'..

Ce rhinocéros là est amoureux!





Il est très très amoureux.

Ça se voit un peu, à son oeil, un tout petit peu... Un petit pli inhabituel, une lueur de joie!





Y a pas besoin d'en faire des tonnes, pas besoin de danser en tutu comme chez Walt Disney!

On peut très bien être amoureux, sans que ça se voit.





Ce rhinocéros est amoureux, oui mais de qui? (Il est caché derrière un arbre, pour regarder...)

un colibri!

Un rhinocéros est très gros et un colibri est tout petit, riquiqui!

Et alors?





Y a pas besoin de se ressembler pour être amoureux.

Y a pas besoin d'avoir des plumes, de s'agiter partout, d'attraper des mouches et de les manger.

Y a pas besoin de savoir voler!





Et le colibri?

L'oiseau trouve un certain charme à ce rhinocéros, pourtant sa peau plissée, ses cornes sur le nez, ses grosses lèvres et ses pattes boueuses...





On peut avoir du charme, même si on pèse 2 tonnes, avec une fleur derrière l'oreille...

Ce rhino est amoureux, mais il n'ose pas le dire!





Y a pas besoin d'écrire un opéra, pour trompettes et tubas, chanté par des grenouilles et crapauds buffles, de faire des trémolos, de mettre des amplis pour le crier sur les toits, pour faire du bruit, du bruit, du bruit...





On peut très bien le dire en silence, par exemple avec les yeux ou avec le corps.

Ben justement, ce rhino penche tellement que...

Splash! Ce rhino tombe et asperge le colibri... qui s'en va fâché !





Oh non! L'histoire est finie?

Tiens cette mouche est toujours là, elle est amoureuse ?

Bzzz, biz biz?





"Un gros rhino, un petit oiseau

S'aimaient d'amour tendre

Mais comment s'y prendre

Quand on est si gros..."

Pardon, Juliette Gréco.
Commenter  J’apprécie          777
Mon grand-père devenu ours

♫À l'aube revenant

Au moindre éloignement

La vie qui les oblige

Le vide, le vertige et faire semblant♫

-Francis Cabrel-2020-

---♪---♫----🐻---🌲---🐻----♫---♪---

Retrouver son Parent

Graines d'histoires à semer,

à arroser, à soigner...

en attendant le prochain printemps ...

Merci à Alex Cousseau, Rappel à son Murdo

dédicace d'un Etonnant Voyageur à St Malo





Commenter  J’apprécie          721
Iggy

Sitôt la couverture découverte, sitôt l'album adopté : on partage immédiatement la jubilation de Janik Coat à dessiner l'épatante bestiole qu'est Iggy, non ? Impossible de résister à autant d'énergie et de bonne humeur ! J'ai donc coché ce titre lors de la Masse Critique jeunesse sans même lire le résumé : merci beaucoup aux excellentes éditions Les fourmis rouges et à Babelio de nous avoir permis de le découvrir !



Iggy nous est présenté par son maître, lui-même une créature inattendue et un brin pince-sans-rire. Quelle drôlerie de voir ce grand échalas (peut-être un lévrier afghan ?) traverser le quotidien avec tant d'entrain, piquer des sprints à 90km qui soulèvent ses poils à l'horizontale, se fondre dans le décor – fauteuil rayé, carpette, lianes du saule-pleureur… Et quelle tendresse de pouvoir presque palper cette fourrure ébouriffante. Les contrastes avec son « maître » sont merveilleusement dessinés et jubilatoires.



Si ces personnages valent en eux-mêmes déjà vraiment le détour, c'est juste un peu dommage qu'ils ne soient pas inscrits dans une vraie histoire qui place l'album sous tension et permette de conclure sur une chute un peu plus forte. Ces pages jouissives avaient le potentiel d'un gros coup de coeur !



Un album poilant qui a... du chien, à découvrir pour faire le plein de bonnes ondes.
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
Commenter  J’apprécie          456
N.I.H.I.L

Bienvenue dans le grand tout.

Bienvenue dans le grand rien.

Quoi qu'il en soit, N.I.H.I.L., le tourbillon du temps, justifie pleinement son appellation difficilement contrôlable.



Ils sont Askold, Jeremias, Aanj et Grethe, éléments indissociables d'un même puzzle et pourtant totalement ignorants de leur interdépendance.



Résumer N.I.H.I.L., impossible.

Inclassable de par sa nature profonde, cet ovni s'affranchit habilement de tout stéréotype littéraire.

Se jouant du temps comme de sa première horloge mécanique, Alex Cousseau n'aime rien moins que le distendre, voire l'abroger, afin de laisser libre cours à une imagination follement débridée.



Un personnage par chapitre.

Un univers par personnage.

Le tableau apparaît par petites touches, peinant, et c'est tant mieux, à afficher d'emblée une évidente globalité exempte de tout questionnement, de toute surprise.



Idéalement découpé, il impose un rythme plaisant couplé à un léger cassage de tête omniprésent quant à sa finalité qui saura imposer sa légitimité à la toute fin du récit.



N.I.H.I.L. aurait pu s'avérer casse-gueule.

Il n'en est rien.

Toujours sur la corde raide, il ravit le lecteur avide de nouveaux horizons.

Laissez-vous happer par l'univers un brin foutraque d'Alex Cousseau, un tourbillon de fraîcheur éxonéré de toute DLC. Elle est pas belle la vie.

Venez-y dans 1 jour, 1 an, 1 siècle (ouais, hâtez-vous quand même), mais venez-y, nom d'une pipe en bois de cagette!



Grand merci à Babelio et aux éditions du Rouergue pour la découverte de cette parenthèse hors du temps.
Commenter  J’apprécie          424
Les trois vies d'Antoine Anacharsis

Les albums jeunesse d'Alex Cousseau figurent en bonne place dans la bibliothèque de ma classe, ceux de « Charles », le petit dragon, « Les trois loups », ou encore dernièrement « Dans moi ».

Alors, lorsque la dernière masse critique a proposé des ouvrages de cet auteur, j'ai espéré secrètement être sélectionnée pour lire l'un d'entre eux. J'ai eu la chance d'être choisie pour lire ce roman jeunesse aux doux parfums iodés et j'en remercie toute l'équipe de Babelio, les éditions Rouergue et l'auteur.



En le découvrant dans ma boîte aux lettres, l'aspect visuel de sa couverture marine, avec ses contrastes de couleurs vives, m'a tout de suite séduite. C'est une entrée idéale dans l'univers du roman et le jeune lecteur est invité d'une jolie manière à se plonger dans un récit de voyage proche du conte, du roman d'aventures, de la quête identitaire ou du voyage initiatique.

Et même si ce livre est estampillé roman jeunesse, je dois dire que j'ai pris un réel plaisir à cette lecture superbement écrite qui puise dans l'Histoire du XIXe siècle. En effet, l'auteur s'empare d'une légende autour du trésor caché du pirate Olivier Levasseur et aborde le commerce triangulaire de telle façon que le merveilleux et l'aventure côtoient l'abject.



*

L'histoire débute en 1831 sur la petite île de Nosy Boraha, dans les mers du Sud, alors qu'Antoine est encore dans le ventre de sa mère.

Ces premières pages sont magnifiques, tant sur le fond que sur la forme. C'est dans une langue délicate proche de la mélopée que s'élève la voix de la mère, douce, mélodieuse. Elle semble fredonner une longue berceuse à son enfant, et son chant cajole, enlace, éveille, réconforte son petit « kraken ». Elle l'effleure de mots tendres et apaisants, de rêves d'ailleurs et de chasse au trésor. Et l'enfant, dans sa première vie foetale, écoute sa mère lui raconter toutes les beautés d'un monde qui sera bientôt le sien.



Puis le ton se durcit, sa mère et son père ont été enlevés et embarqués sur un navire négrier anglais en partance pour Madagascar, puis l'Amérique. La voix de la mère se tend alors : esclave, le timbre de sa voix devient fort et mordant, n'hésitant pas à dévoiler à son enfant les conditions inhumaines dans lesquelles s'effectue la traversée de l'Atlantique.



« Ma mère voudrait savoir ce qui est pire, entre vivre sans vivre ou ne pas vivre. Elle teste sa capacité à supporter le pire, à me faire supporter ou éviter le pire. Je continue d'avoir envie d'exister, mais je sais aussi que, pour cela, il faut que tous les deux nous en ayons envie. Je supplie ma mère. J'insiste, j'essaie de combler le vide entre nous, je remue des bras et des jambes, je bascule, les battements de mon coeur s'accélèrent, je voudrais crier mais je n'ai encore jamais fait aucun bruit... »



Au terme de ce long et douloureux périple, avant que leurs chemins ne se séparent à jamais, elle lui passe autour du cou un mystérieux médaillon que les femmes de sa famille se transmettent depuis quatre générations. Ce bijou renferme un bout de parchemin censé révéler l'emplacement du trésor d'un de ses ancêtres, le célèbre pirate Olivier Levasseur dit La Buse.



A partir de là, l'auteur tisse, avec des mots aussi poétiques qu'émouvants, le parcours de cet enfant à la poursuite du trésor familial, et de manière plus cachée de son passé, de ses racines et de son histoire familiale.

C'est un récit instructif, émouvant et juste, empreint de doutes et d'espoirs qu'Alex Cousseau nous transmet.



« On entrepose la nourriture vivante sur le pont, et la nourriture morte tout au fond des cales, dans des tonneaux. La nuit, les esclaves ne sont ni morts ni vivants, ils dorment entre la nourriture morte et la nourriture vivante, dans l'entrepont. »



Un tour du monde comme une boucle pour revenir au point de départ, un destin ponctué par trois naissances, trois existences, trois changements d'identité, trois étapes importantes dans la vie d'Antoine Anarchasis.



« Parfois, je repense à cet objet que m'avait donné Docteur Blind. Ce sablier qui s'est brisé au fond de ma poche. Je revois le sable couler d'un récipient à l'autre. Se précipiter avant de basculer dans l'entonnoir inférieur. Avec le dernier grain de sable, c'est comme une vie qui s'achève. Mais il suffit de retourner le sablier, et tout recommence à zéro. »



*

L'écriture de l'auteur est très fluide, agréable à lire, parfaitement adaptée pour évoquer des thèmes si sombres autour de l'identité, la quête de soi et la recherche de sens de la vie, mais ces thématiques très fortes en diffusent d'autres tout aussi fortes, à savoir, la liberté, la résistance, la révolte face à l'oppression, l'asservissement et à l'autorité, le lien de l'homme à la nature et aux animaux.



« Combien sommes-nous ici ? Peut-être trois cents, estime ma mère. Peut-être plus. Et elle m'explique que c'est impossible de compter tellement nous sommes nombreux. C'est aussi absurde que de vouloir compter les étoiles dans la nuit, ou les poissons au fond la mer. Et elle ajoute : sauf que la nuit et la mer sont des enclos infinis, que les étoiles et les poissons sont infiniment libres. »



Ce livre, empli de poésie et de beaux messages, est aussi une véritable ode à la littérature et à la lecture, tout en étant divertissant par ses nombreux rebondissements..



*

Alex Cousseau est un formidable conteur, un « tricoteur » d'histoires. Les fils sont des mots et des pensées que l'auteur entrelace avec subtilité et poésie, composant une immense tapisserie d'un monde meurtri qui se divise : l'ancien et le nouveau monde, l'Afrique et l'Amérique, les hommes noirs et les hommes blancs, les esclaves et les maîtres.



« Dans mes rêves peuplés de couleurs et de lumières, l'Afrique et l'Amérique sont les lèvres inférieure et supérieure d'une même bouche. L'océan est le ventre à l'intérieur de cette bouche. Et je suis dedans, et j'attends. J'attends que les lèvres s'écartent pour me montrer. »



L'histoire de l'esclavage est un sujet sensible et complexe à aborder dans la littérature jeunesse, l'auteur le développe avec finesse et adresse, sans entrer dans trop de détails qui nuiraient à l'intrigue.

Avec une profonde intensité et une grande justesse, l'auteur nous conte les rêves et les espoirs, les souffrances et les larmes d'Antoine. Mais sa vie va le mener dans des directions inattendues, le faisant participer involontairement, à sa juste mesure, à la grande marche de l'Histoire.



*

Le récit d'Antoine Anarchasis croise les destins de nombreux autres personnages. Des protagonistes, qui mêmes secondaires, sont tous parfaitement matérialisés et bien construits.

Ce sont aussi d'autres regards qui vont croiser le sien, autant de nuances et d'idées qui vont aider les jeunes lecteurs à réfléchir sur une des plus sombres pages de l'Histoire de l'humanité, à savoir le commerce des Noirs africains, l'esclavagisme.

Il est vain de ne pas être révoltée par la façon dont ont été traités tous ces hommes, ces femmes et ces enfants.



L'auteur a eu la bonne idée d'introduire à son récit des personnages réels, des cartes et des documents d'époque, une annexe présentant cinq personnages historiques qui ont joué un rôle dans la quête d'Antoine Anarchasis. Cela contribue à créer une atmosphère plus réaliste et à donner aux faits réels plus d'authenticité et de force.



*

Pour conclure, le style immersif d'Alex Cousseau nous plonge dans le XIXe siècle, à la poursuite d'un fabuleux trésor qui nous tient en haleine jusqu'au bout. La fiction et le rêve rencontrent une réalité historique que les jeunes lecteurs découvriront grâce à un roman documenté, simple et nuancé.



A découvrir.
Commenter  J’apprécie          3794
Le fils de l'ombre et de l'oiseau

Je m’attendais à beaucoup de ce roman, Le fils de l’ombre et de l’oiseau. Le résumé mentionnait ces deux frères qui attendent le lever du jour pour tuer un des plus grands criminels de l’histoire, Butch Cassidy. Ajoutez à cela un voyage de l’Île de Pâques à la Bolivie en passant par la Patagonie. Quel monde fascinant, à la limite du fantastique! Que d’aventures palpitantes auxquelles je m’attendais. Et il y en avait, bien sûr. Mais peut-être un peu trop. Est-ce que son auteur, Alex Cousseau, voyait un peu trop grand? Son roman est composé de trois parties, exactement comme son autre roman, Les trois vie d’Antoine Anacharsis. Il y a Poki, cette jeune femme polynésienne qui traverse l’océan Pacifique, son fils Pawel qui déambule dans toute l’Amérique du Sud, puis ses petits-fils Élie et Élias qui se retrouvent devant la fameux bandit et racontent l’histoire de leur famille. Trois parties avec chacune leur protagonistes, qui auraient pu constituer trois romans distincts. À mon avis, le roman est trop long. On y retrouve plusieurs détails historiques intéressants, même permettant d’enrichir la culture des jeunes lecteurs. Mais l’épaisseur du bouquin risque surtout d’en décourager plusieurs. Surtout que l’intrigue avance très lentement et qu’on ne saisit pas vraiment l’importance de plusieurs épisodes qui auraient pu être synthétisés, voire coupés.
Commenter  J’apprécie          350
Les Trois Loups

Trois loups faméliques, déprimés, et pas mal abrutis, voguent dans une barque minable à la recherche d'une pitance.



Leur rencontre avec un paquebot débordant de cochons hors norme ravira les enfants, car les stéréotypes de ces personnages (loups comme cochons) sont mises à mal (enfin !) grâce aux illustrations et aux plans fort originaux.



Voici un titre qui devrait automatiquement entrer dans toute liste d'albums illustrés sur les loups.

Commenter  J’apprécie          350
Les trois vies d'Antoine Anacharsis

J’aurais aimé pouvoir dire que j’ai adoré Les trois vies d’Antoine Anacharsis. Je n’ai pas détesté ce roman, je le trouvais plutôt correct, mais je m’attendais à tellement plus. C’est que les différents sujets abordés (ou ceux que le résumé et les critiques élogieuses mettaient de l’avant) avaient tout pour me plaire. Un trésor de pirate, Madagascar, voyages, aventures et exploration. Ma curiosité était également attisée par cette histoire des trois vies. Il y a de tout cela dans ce roman, évidemment, mais un peu dilué à travers trop d’éléments disparates. Du moins, selon mes goûts.



Le roman est divisé en trois parties. La première ne dure que cent pages mais elle aurait gagné à être raccourcie. C’est que le protagoniste n’existe pas encore. Il n’est qu’un fœtus dans le ventre de sa mère d’origne malgache. Entre autres… C’est l’occasion pour lui de remonter le fil de son ascendance, jusqu’à l’époque des pirates d’une autre époque comme Olivier Levasseur, dit La Buse. Le vrai ! C’était intéressant et j'appréciais que l'intrigue rejoigne l'histoire avec un grand H. Mais rapidement, je commençais à me lasser de suivre un personnage qui n'est pas vraiment là. Il est toujours dans le ventre de sa mère lorsque ses parents sont capturés par des vendeurs d'esclaves qui partent en direction de l'Amérique et les perception du foetus frôlent le mysticisme.



La deuxième partie, la plus longue, traite de l’enfance du gamin, rescapé à Antigua, puis de son désir de retrouver le trésor de Levasseur. Pour ce faire, lui et son père adoptif devaient déchiffrer son cryptogramme. Et qui de mieux que le poète Edgar Allan Poe pour les aider. Toutefois, le voyage du duo à travers les Etats-Unis, où l’esclavagisme était encore permis, était semé d'embauches. C’est là que j’ai décroché. En fait, j’ai continué ma lecture mais l’envie n’y était plus vraiment. Je trouvais que le roman d’Alex Cousseau se perdait dans trop d’intrigues secondaires. Je me rappelle à peine de la torisième partie, la troisième vie d’Antoine, qui correspond à une nouvelle étape dans l’existence du jeune homme. Il a un peu abandonné (mais pas complètement) l’idée de retrouver le trésor de son aïeul et, à travailler comme marin, il s’est retrouve au Chili.



Les trois vies d’Antoine Anacharsis est un roman qui avait beaucoup de potentiel, qui plonge dans l’aventure et qui compte plusieurs rebondissements, incluant quelques rencontres curieuses. Il apporte également une touche d’exotisme et un supplément d’informations appréciables compte tenu qu’il est collé à des événements historiques. Plusieurs adolescents devraient l’apprécier mais pas tous. Je trouve que le moteur principal de l’intrigue prend du temps à démarrer puis qu’il se perd dans un dédale de péripéties. C’était comme trois histoires en une seule mais dont les liens de l’une à l’autre faisaient défaut. Alors que j’étais intéressé à ce qu’Antoine retrouve le trésor de La Buse, il était embourbé dans une situation d’esclavagisme en Caroline…
Commenter  J’apprécie          290
Les frères Zzli

Les frères Zzli sont trois mais mangent comme quatre. Massifs et hirsutes, ils n'ont sont pas moins vulnérables après avoir connu l'exil, la faim et la peur. Bienvenue ne s'ennuie plus depuis qu'ils sont là ! Mais ses voisins voient d'un mauvais oeil l'arrivée de ces étrangers.



En cette année 2022, les réfugiés sont plus nombreux que jamais. S'il n'est pas toujours évident de répondre aux questions légitimes des plus jeunes, la littérature jeunesse se réinvente constamment pour trouver les moyens de dire le monde à hauteur d'enfant. Là où il y a deux ans, Issa Watanabe signait un album coup de poing il y a deux ans (Migrants), Alex Cousseau et Anne-Lise Boutin choisissent de célébrer, sur le mode du conte, la saveur des rencontres et du partage. Quelle curiosité de voir arriver les frères Zzli, quel amusement de les entendre converser et de batifoler avec eux ! Quelle émotion d'entendre leur histoire.



Ces pages ont beau résonner avec l'actualité la plus terrible, elles n'en débordent pas moins d'espoir et d'entrain. À l'image de ces dialogues qui sonnent comme de petites comptines. De la générosité du format. Et des illustrations, si pleines de charme et de couleurs (extraits via le lien ci-dessous), qui me donnent envie d'aller découvrir d'urgence les autres créations d'Anne-Lise Boutin.



Un immense merci à l'éditeur et à Babelio pour cette excellente pioche lors de la Masse Critique Jeunesse. À lire absolument, pour se convaincre qu'un autre monde est possible où on fraterniserait joyeusement dans les buissons fleuris, autour d'une immense pile de crêpes !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
Commenter  J’apprécie          280
Parmi les vivants, tome 1 : Abel

Trop mignon !! Quelqu'un avait laissé un postit dans le livre "Je t'aime plus que tout" ; ) j'ignore à qui ça a été adressé mais c'est beau (surtout que c'était juste à côté de la citation que j'ai posté il y a un instant).

Parmi les vivants T1, c'est l'histoire de ces jeunes, Inok, Abel, Vlad, Esther... Certains sont si puissant que les ampoules se pétent quand ça arrive !! Perso, ça m'est arrivé, tout près d'une église en plus. C'est les trop grands flux d'énergie ça n'a rien de surnaturel! lol!

Ce qui est plus embêtant... C'est qu'un cadavre est découvert!

Quant à la plume je la qualifierais de "très bien" ; ).

C'est une famille qui gère un hôtel...

Un petit côté horreur...

J'étais peut-être un peu trop vieux pour profiter pleinement de cette lecture mais c'était cool quand même !!aha...
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          254
Murdo : Le livre des rêves impossibles

Un joli bouquin très onirique et tendre, poétique, un peu loufoque.

A lire "rêve par rêve", lentement.

Une invitation à l'imaginaire.

Avec des enfants petits, j'imagine que ce livre doit ouvrir sur des discussions fantastiques, j'aurais aimé l'avoir quand les miens avaient entre 3 et 8 ans, j'avoue.



Et comme tout ce qui est onirique et imaginaire, c'est aussi d'une profondeur inédite et qui invite par moments à la méditation.



Cela m'a beaucoup parlé, d'ailleurs si je l'avais coché ce n'est pas pour rien, puisque je me penche beaucoup sur mes propres rêves (à peu près aussi loufoques que ceux de Murdo). Une belle inspiration derrière ces textes.

Je me suis régalé !

Je suis un peu plus réservée sur les dessins, amusants mais moins inspirants, de mon point de vue, qui ne reste que cela. :)

Un grand merci à Babelio et aux éditions Seuil Jeunesse pour ce joli voyage.
Commenter  J’apprécie          230
Grizzli et moi : Les jours heureux d'un cha..

Changement total de registre pour Alex Cousseau que j'avais découvert dans « Le cri du phasme » et un ton plutôt tragique, alors qu'ici le ton humoristique prédomine. Belle surprise donc que ces pages emplies de gaieté qui nous font regarder autrement les éléments de notre quotidien et nos amis les chats.



La narratrice est une chaussette molle mais pleine de tendresse pour le chat de la maison. C'est d'ailleurs elle qui lui trouvera son nom, approprié. Cette chaussette décide de narrer les exploits et les défaites du chat en hommage à ce félin qui lui tient compagnie.



Une écriture légère et enlevée, des jeux de mots rigolos, des situations amusantes et bien observées. Un court roman de 72 pages qui devrait plaire aux jeunes lecteurs. A recommander !
Commenter  J’apprécie          220
Totem / Je t'aime

Deux courtes histoires s'interpénètrent. Celle d'un géant empreint de solitude qui au hasard d'un chemin va découvrir l'impensable, l'évidence de l'amour et celle d'un jeune indien à la recherche de son âme sœur. L'ensemble est poétique et brode autour du thème de la rencontre et du destin.





La couverture réalisée par Cédric Cailhol est magnifique et rend bien le contenu du livre. Le récit de la découverte inattendu par le géant de son altérité m'a semblé trop marqué par la mythologie. Le second est plus facile à apprécier.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          211
Tout le monde s'embrasse sauf moi

Grégoire, 9 ans, est AMOUREUX !! Si, si je vous assure. Elle est si belle et si jolie, elle lui a vendu de très jolies chaussures rouges. elle s'appelle Léonor.

Mais comment le lui dire? osera t'il lui voler un bisou? Parce que quand tout son petit monde est amoureux et s'embrasse, comment admettre que lui il n'a pas d'amoureuse?

D'abord il y a son papa et sa maman , toujours en train de s'embrasser , ensuite il y a Pyrame, son chien , qui vit le grand amour avec Porcelaine une jolie petite taupe ... bon d'accord faut voir l'aspect du jardin mais c'est la faute à l'amour!



Et enfin le grand jour arrive celui où Grégoire prouve à Léonor la profondeur de son amour ...



Fort bien écrit, ce petit roman se dévore sans complexe .

Commenter  J’apprécie          202
Charles, tome 1 : Charles à l'école des dragons

Quelle merveille! Voilà un livre grand format qui promet, rien qu'avec la couverture, un univers fantastique (dans tous les sens du terme) aux enfants. Mais quand on ouvre le livre, waouh! Dans la double page qui précède le récit, une foule de dragons de toutes couleurs et toutes formes s'entremêlent, il y en a pour tous les goûts et des heures d'observation.

Puis, on suit la naissance de Charles, petit dragon aux pattes et ailes immenses et magnifiques." Le plus beau!" disent et répètent ses parents aux regard bienveillant. Ceci dit, Charles est un petit dragon ma foi bien râleur... il n'y a qu'à voir sa tête renfrognée et les poèmes qu'il déclame tout petit:

"le monde est si moche, cher papa, chère maman,

Regardez l'horizon et dites-moi si je mens.

Ignobles cieux, horribles monts, vilaines vallées,

Tant de misère et de laideur, c'est dur à avaler..."

L'âge venu, Charles va à l'école, et, alors que ses camarades apprennent à brûler des cahiers, lui les noircit de poèmes et se fait mal voir... sans compter que ses ailes immenses l'empêchent d'apprendre à voler et le soir, il traverse à pied la forêt enneigé.

Les illustrations sont tout simplement somptueuses, vives,, éclatantes, et on ne se lasse pas de les contempler. quand à l'histoire, elle nous enseigne la différence, la tolérance et la persévérance.

Un livre à offrir sans hésitation à tous les enfants, garçons comme filles.




Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          200
L'attrape-fantôme

Comment écrire une poésie sans savoir ce qu'est la poésie? Antonin, bientôt onze ans, mène l'enquête. En observant et en interrogeant les membres de sa famille, il va tenter d'apporter une réponse. Mais sa mère rentre bouleversée, elle vient de renverser un chevreuil...



Un récit court et efficace, jamais ennuyeux, sur les liens entre la poésie et la vie de tous les jours. Et si la poésie était un fantôme qui nous accompagne au quotidien sans jamais pouvoir être totalement vue dans sa totalité ?


Lien : http://0z.fr/1soiA
Commenter  J’apprécie          190
Par la forêt / Par le lac

J’aime beaucoup cette édition « Boomerang » qui propose une lecture à double sens : on y découvre deux récits qui convergent et, comme dans « Chat par-ci / Chat par-là », avec parfois des points de vue différents. Libre au lecteur de commencer d’un côté ou de l’autre ; la perception étant forcément différente selon l’ordre par lequel on commence… Pour ma part, j’ai débuté du côté avec le renard/coyote, parce que c’est l’animal qui m’attirait le plus (même si l’aigle était assez intrigant). Je ne le regrette pas, car c’est le texte qui m’a séduit le plus.



J’ai apprécié suivre ce petit indien qui va partir à l’aventure. Deux chemins s’ouvrent à lui : le lac ou la forêt. Il fera alors diverses rencontres, notamment celle d’animaux rusés ou encore celle d’une forêt mystérieuse et enchanteresse… Quelle que soit la route, j’ai trouvé le parcours emprunt de magie et d’onirisme. On imagine à merveille ces routes enneigées, le ciel blafard et le son des pas qui foulent le sol givré ! C’est une très belle ode à la nature et aux saisons ! Je me pose néanmoins quelques questions sur la compréhension du texte chez les jeunes lecteurs. Vont-ils saisir l’impact de ce texte qui est une invitation au rêve, à la spiritualité, à la philosophie et à la poésie ? Seront-ils satisfaits du voyage ? Je l’ignore cependant, je verrai ça avec les lecteurs de la médiathèque…
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          161
Paraquoi

Pourquoi « Paraquoi » n’a pas réussi à me conquérir ? Est-ce à cause du style d’illustrations qui ne me plaisait pas ? Pour quelle raison le coup de crayon est aussi simple ? Pourquoi utiliser deux couleurs (jaune et bleu) en plus du noir et blanc ? Pourquoi y a-t-il autant de trames comme les pointillés ou les rayures pour habiller les éléments ? Pour quelle raison ce petit renard est habillé alors que les autres animaux sont normaux ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus pages avec des détails cachés comme la planche dans le désert où l’on distingue des animaux cachés dans le ciel ? Pourquoi les illustrations font très bande dessinée ? Y a-t-il une raison pour laquelle certaines bulles sont vides et d’autres non ? A-t-on volontairement oublié d’indiquer le titre, l’auteur ou la maison d’édition sur la couverture ?



Qu’est-ce que c’est cette histoire loufoque avec un renard qui trouve un parapluie en plein désert et sous la terre ? Pourquoi le renard s’appelle Jonas ? Comment le plafonnier de sa tanière fonctionnelle-il ? Pourquoi a-t-il choisi un hamac plutôt qu’un lit ? Pourquoi dire « renard du désert » au lieu de « fennec » ? Pour en revenir à l’histoire, pourquoi ce paraquoi pose autant de questions ? Suis-je la seule à trouver ce récit trop philosophique ? Pourquoi le paraquoi sert de moyen de transport en se transformant en bateau ou en objet permettant de voler au gré du vent ? Comment cela se fait-il que Jonas voyage et découvre la mer et non la forêt verdoyante ou encore les montagnes enneigées ? Pourquoi ne propose-t-il pas à Jacomo le chameau de voyager à ses côtés, mais accepte-t-il que le poisson reste avec lui ? Est-ce normal de voir une sirène ? Les autres animaux parlent-ils autant que Jonas ? Comment le paraquoi a fait pour se réparer alors qu’on l’a vu se déchirer ? Y a-t-il d’autres objets capables de tels pouvoirs ? Le héros va-t-il repartir un jour pour de nouvelles aventures ? Pourquoi n’ai-je pas été réceptive à ces dessins atypiques ou à ce scénario sans queue ni tête ? Pourquoi avoir construit cette critique avec uniquement des questions ? Pourquoi ne liriez-vous pas cet album pour connaître la réponse ?
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          162
Grizzli et moi : Les jours heureux d'un cha..

Livre lu dans le cadre d'un comité de lecture pour la jeunesse.

Rien de plus normal que de suivre 12 petites histoires racontées par Dorothée la chaussette sur son meilleur ami Grizzli le chat.

Toutes plus rigolotes les unes que les autres, Dorothée nous retrace les péripéties de son ami Grizzli : le choix de son nom, le mystère des clés, la visite chez le vétérinaire, merguez sieste et philosophie etc... qui sont le fruit d'une observation attentive du félin, de ses habitudes et d'un humour toute amical envers l'animal.

J'ai aimé les interprétations des activités de nos fidèles compagnons (ayant un chat à la maison, je crois que je vais mieux le comprendre grâce à Dorothée) et la touche d'humour rend la lecture des plus distrayantes.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alex Cousseau (1165)Voir plus

Quiz Voir plus

Les trois vies d'Antoine Anacharsis (Camille,Coralie)

Sur quelle île se déroule le début de l'histoire ?

Tahiti
Nosy Maborah
Madagascar
Nosy Boraha

7 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Les trois vies d'Antoine Anacharsis de Alex CousseauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}