♫ Je fais des rêves
En forme de cauchemar
Faut qu'on m'achève
Avant que ca redémarre
Yé-yé-yéti
Y es y es y es tu
Yé yé yéti
Yé-yé-yéti
Y es y es y es tu
Yé yé yéti♫
BB Brunes- 2017-
----♪--♫--🐵---👣---🐵--♫--♪---
6ᔭN ǝʌǝᴚ
˙ǝɹǝʇsʎɯ ǝן ʇǝ ǝןqnoɹʇ ǝן ɹǝɹnp ǝɹıɐɟ ɹnod ǝʇuɐʌıns ǝƃɐd ɐן ıɐɹpuǝʇʇɐ,ſ
'ǝʇıns ǝp ʇnoʇ sɐd sıɐɹpuodǝɹ ǝu ǝɾ ıoɯ ʇƎ
¿ ıonbɹnod 'ıno ıs ʇƎ
¿ sǝɹdxǝ ʇıɐɟ ʇsǝ,ɔ ǝnb ǝɔ-ʇsƎ
¿ uoıʇɐɔıɹqɐɟ ǝp ɹnǝɹɹǝ ǝun ʇsǝ,ɔ ǝnb ǝɔ-ʇsƎ
suoıʇsǝnb sǝp ɹǝsod ǝs ɹnǝʇɔǝן ǝן ǝɹpuǝʇuǝ ɹnod ǝʇsnſ
ǝɹʌıן un,p nǝıןıɯ nɐ sɹǝʌuǝ,ן ɐ ǝɹıɹɔǝ,p ǝʌǝɹ sɹnoɾnoʇ ıɐ,ſ
Parfois j'ai la tête à l'envers
Yéti ou y'est t'y pas !?
Je vois tout de travers
Honda ou on d'a pas !?
Tout ça résonnait comme un écho
A chacun son fardeau
59 rêves impossibles pour Murdo
Décidément c'est pas si facile
j'ai dû mettre de côté mon égo
J'ai du changer de style
J'ai dans la tête un oiseau
Qui te dit tout haut "viens danser"
Quand un homme rêve ce n'est qu'un rêve
Si on est plusieurs, le début d'une réalité 🎅
Mieux vaut parler avec le silence
que parler tout seul
Ramener sa science
plutôt que d'appeler Google.
Qui mal y pense soit onirique
Lettres de No-blesse
Grand Merci à Masse Critique,
Ed Seuil Jeunesse
Alex Cousseau et à Eva Offredo
pour leur yéti Murdo
Et ce très beau cadeau...
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Ce rhinocéros là est amoureux!
Il est très très amoureux.
Ça se voit un peu, à son oeil, un tout petit peu... Un petit pli inhabituel, une lueur de joie!
Y a pas besoin d'en faire des tonnes, pas besoin de danser en tutu comme chez Walt Disney!
On peut très bien être amoureux, sans que ça se voit.
Ce rhinocéros est amoureux, oui mais de qui? (Il est caché derrière un arbre, pour regarder...)
un colibri!
Un rhinocéros est très gros et un colibri est tout petit, riquiqui!
Et alors?
Y a pas besoin de se ressembler pour être amoureux.
Y a pas besoin d'avoir des plumes, de s'agiter partout, d'attraper des mouches et de les manger.
Y a pas besoin de savoir voler!
Et le colibri?
L'oiseau trouve un certain charme à ce rhinocéros, pourtant sa peau plissée, ses cornes sur le nez, ses grosses lèvres et ses pattes boueuses...
On peut avoir du charme, même si on pèse 2 tonnes, avec une fleur derrière l'oreille...
Ce rhino est amoureux, mais il n'ose pas le dire!
Y a pas besoin d'écrire un opéra, pour trompettes et tubas, chanté par des grenouilles et crapauds buffles, de faire des trémolos, de mettre des amplis pour le crier sur les toits, pour faire du bruit, du bruit, du bruit...
On peut très bien le dire en silence, par exemple avec les yeux ou avec le corps.
Ben justement, ce rhino penche tellement que...
Splash! Ce rhino tombe et asperge le colibri... qui s'en va fâché !
Oh non! L'histoire est finie?
Tiens cette mouche est toujours là, elle est amoureuse ?
Bzzz, biz biz?
"Un gros rhino, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est si gros..."
Pardon, Juliette Gréco.
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♫À l'aube revenant
Au moindre éloignement
La vie qui les oblige
Le vide, le vertige et faire semblant♫
-Francis Cabrel-2020-
---♪---♫----🐻---🌲---🐻----♫---♪---
Retrouver son Parent
Graines d'histoires à semer,
à arroser, à soigner...
en attendant le prochain printemps ...
Merci à Alex Cousseau, Rappel à son Murdo
dédicace d'un Etonnant Voyageur à St Malo
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Bienvenue dans le grand tout.
Bienvenue dans le grand rien.
Quoi qu'il en soit, N.I.H.I.L., le tourbillon du temps, justifie pleinement son appellation difficilement contrôlable.
Ils sont Askold, Jeremias, Aanj et Grethe, éléments indissociables d'un même puzzle et pourtant totalement ignorants de leur interdépendance.
Résumer N.I.H.I.L., impossible.
Inclassable de par sa nature profonde, cet ovni s'affranchit habilement de tout stéréotype littéraire.
Se jouant du temps comme de sa première horloge mécanique, Alex Cousseau n'aime rien moins que le distendre, voire l'abroger, afin de laisser libre cours à une imagination follement débridée.
Un personnage par chapitre.
Un univers par personnage.
Le tableau apparaît par petites touches, peinant, et c'est tant mieux, à afficher d'emblée une évidente globalité exempte de tout questionnement, de toute surprise.
Idéalement découpé, il impose un rythme plaisant couplé à un léger cassage de tête omniprésent quant à sa finalité qui saura imposer sa légitimité à la toute fin du récit.
N.I.H.I.L. aurait pu s'avérer casse-gueule.
Il n'en est rien.
Toujours sur la corde raide, il ravit le lecteur avide de nouveaux horizons.
Laissez-vous happer par l'univers un brin foutraque d'Alex Cousseau, un tourbillon de fraîcheur éxonéré de toute DLC. Elle est pas belle la vie.
Venez-y dans 1 jour, 1 an, 1 siècle (ouais, hâtez-vous quand même), mais venez-y, nom d'une pipe en bois de cagette!
Grand merci à Babelio et aux éditions du Rouergue pour la découverte de cette parenthèse hors du temps.
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Les albums jeunesse d'Alex Cousseau figurent en bonne place dans la bibliothèque de ma classe, ceux de « Charles », le petit dragon, « Les trois loups », ou encore dernièrement « Dans moi ».
Alors, lorsque la dernière masse critique a proposé des ouvrages de cet auteur, j'ai espéré secrètement être sélectionnée pour lire l'un d'entre eux. J'ai eu la chance d'être choisie pour lire ce roman jeunesse aux doux parfums iodés et j'en remercie toute l'équipe de Babelio, les éditions Rouergue et l'auteur.
En le découvrant dans ma boîte aux lettres, l'aspect visuel de sa couverture marine, avec ses contrastes de couleurs vives, m'a tout de suite séduite. C'est une entrée idéale dans l'univers du roman et le jeune lecteur est invité d'une jolie manière à se plonger dans un récit de voyage proche du conte, du roman d'aventures, de la quête identitaire ou du voyage initiatique.
Et même si ce livre est estampillé roman jeunesse, je dois dire que j'ai pris un réel plaisir à cette lecture superbement écrite qui puise dans l'Histoire du XIXe siècle. En effet, l'auteur s'empare d'une légende autour du trésor caché du pirate Olivier Levasseur et aborde le commerce triangulaire de telle façon que le merveilleux et l'aventure côtoient l'abject.
*
L'histoire débute en 1831 sur la petite île de Nosy Boraha, dans les mers du Sud, alors qu'Antoine est encore dans le ventre de sa mère.
Ces premières pages sont magnifiques, tant sur le fond que sur la forme. C'est dans une langue délicate proche de la mélopée que s'élève la voix de la mère, douce, mélodieuse. Elle semble fredonner une longue berceuse à son enfant, et son chant cajole, enlace, éveille, réconforte son petit « kraken ». Elle l'effleure de mots tendres et apaisants, de rêves d'ailleurs et de chasse au trésor. Et l'enfant, dans sa première vie foetale, écoute sa mère lui raconter toutes les beautés d'un monde qui sera bientôt le sien.
Puis le ton se durcit, sa mère et son père ont été enlevés et embarqués sur un navire négrier anglais en partance pour Madagascar, puis l'Amérique. La voix de la mère se tend alors : esclave, le timbre de sa voix devient fort et mordant, n'hésitant pas à dévoiler à son enfant les conditions inhumaines dans lesquelles s'effectue la traversée de l'Atlantique.
« Ma mère voudrait savoir ce qui est pire, entre vivre sans vivre ou ne pas vivre. Elle teste sa capacité à supporter le pire, à me faire supporter ou éviter le pire. Je continue d'avoir envie d'exister, mais je sais aussi que, pour cela, il faut que tous les deux nous en ayons envie. Je supplie ma mère. J'insiste, j'essaie de combler le vide entre nous, je remue des bras et des jambes, je bascule, les battements de mon coeur s'accélèrent, je voudrais crier mais je n'ai encore jamais fait aucun bruit... »
Au terme de ce long et douloureux périple, avant que leurs chemins ne se séparent à jamais, elle lui passe autour du cou un mystérieux médaillon que les femmes de sa famille se transmettent depuis quatre générations. Ce bijou renferme un bout de parchemin censé révéler l'emplacement du trésor d'un de ses ancêtres, le célèbre pirate Olivier Levasseur dit La Buse.
A partir de là, l'auteur tisse, avec des mots aussi poétiques qu'émouvants, le parcours de cet enfant à la poursuite du trésor familial, et de manière plus cachée de son passé, de ses racines et de son histoire familiale.
C'est un récit instructif, émouvant et juste, empreint de doutes et d'espoirs qu'Alex Cousseau nous transmet.
« On entrepose la nourriture vivante sur le pont, et la nourriture morte tout au fond des cales, dans des tonneaux. La nuit, les esclaves ne sont ni morts ni vivants, ils dorment entre la nourriture morte et la nourriture vivante, dans l'entrepont. »
Un tour du monde comme une boucle pour revenir au point de départ, un destin ponctué par trois naissances, trois existences, trois changements d'identité, trois étapes importantes dans la vie d'Antoine Anarchasis.
« Parfois, je repense à cet objet que m'avait donné Docteur Blind. Ce sablier qui s'est brisé au fond de ma poche. Je revois le sable couler d'un récipient à l'autre. Se précipiter avant de basculer dans l'entonnoir inférieur. Avec le dernier grain de sable, c'est comme une vie qui s'achève. Mais il suffit de retourner le sablier, et tout recommence à zéro. »
*
L'écriture de l'auteur est très fluide, agréable à lire, parfaitement adaptée pour évoquer des thèmes si sombres autour de l'identité, la quête de soi et la recherche de sens de la vie, mais ces thématiques très fortes en diffusent d'autres tout aussi fortes, à savoir, la liberté, la résistance, la révolte face à l'oppression, l'asservissement et à l'autorité, le lien de l'homme à la nature et aux animaux.
« Combien sommes-nous ici ? Peut-être trois cents, estime ma mère. Peut-être plus. Et elle m'explique que c'est impossible de compter tellement nous sommes nombreux. C'est aussi absurde que de vouloir compter les étoiles dans la nuit, ou les poissons au fond la mer. Et elle ajoute : sauf que la nuit et la mer sont des enclos infinis, que les étoiles et les poissons sont infiniment libres. »
Ce livre, empli de poésie et de beaux messages, est aussi une véritable ode à la littérature et à la lecture, tout en étant divertissant par ses nombreux rebondissements..
*
Alex Cousseau est un formidable conteur, un « tricoteur » d'histoires. Les fils sont des mots et des pensées que l'auteur entrelace avec subtilité et poésie, composant une immense tapisserie d'un monde meurtri qui se divise : l'ancien et le nouveau monde, l'Afrique et l'Amérique, les hommes noirs et les hommes blancs, les esclaves et les maîtres.
« Dans mes rêves peuplés de couleurs et de lumières, l'Afrique et l'Amérique sont les lèvres inférieure et supérieure d'une même bouche. L'océan est le ventre à l'intérieur de cette bouche. Et je suis dedans, et j'attends. J'attends que les lèvres s'écartent pour me montrer. »
L'histoire de l'esclavage est un sujet sensible et complexe à aborder dans la littérature jeunesse, l'auteur le développe avec finesse et adresse, sans entrer dans trop de détails qui nuiraient à l'intrigue.
Avec une profonde intensité et une grande justesse, l'auteur nous conte les rêves et les espoirs, les souffrances et les larmes d'Antoine. Mais sa vie va le mener dans des directions inattendues, le faisant participer involontairement, à sa juste mesure, à la grande marche de l'Histoire.
*
Le récit d'Antoine Anarchasis croise les destins de nombreux autres personnages. Des protagonistes, qui mêmes secondaires, sont tous parfaitement matérialisés et bien construits.
Ce sont aussi d'autres regards qui vont croiser le sien, autant de nuances et d'idées qui vont aider les jeunes lecteurs à réfléchir sur une des plus sombres pages de l'Histoire de l'humanité, à savoir le commerce des Noirs africains, l'esclavagisme.
Il est vain de ne pas être révoltée par la façon dont ont été traités tous ces hommes, ces femmes et ces enfants.
L'auteur a eu la bonne idée d'introduire à son récit des personnages réels, des cartes et des documents d'époque, une annexe présentant cinq personnages historiques qui ont joué un rôle dans la quête d'Antoine Anarchasis. Cela contribue à créer une atmosphère plus réaliste et à donner aux faits réels plus d'authenticité et de force.
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Pour conclure, le style immersif d'Alex Cousseau nous plonge dans le XIXe siècle, à la poursuite d'un fabuleux trésor qui nous tient en haleine jusqu'au bout. La fiction et le rêve rencontrent une réalité historique que les jeunes lecteurs découvriront grâce à un roman documenté, simple et nuancé.
A découvrir.
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Je m’attendais à beaucoup de ce roman, Le fils de l’ombre et de l’oiseau. Le résumé mentionnait ces deux frères qui attendent le lever du jour pour tuer un des plus grands criminels de l’histoire, Butch Cassidy. Ajoutez à cela un voyage de l’Île de Pâques à la Bolivie en passant par la Patagonie. Quel monde fascinant, à la limite du fantastique! Que d’aventures palpitantes auxquelles je m’attendais. Et il y en avait, bien sûr. Mais peut-être un peu trop. Est-ce que son auteur, Alex Cousseau, voyait un peu trop grand? Son roman est composé de trois parties, exactement comme son autre roman, Les trois vie d’Antoine Anacharsis. Il y a Poki, cette jeune femme polynésienne qui traverse l’océan Pacifique, son fils Pawel qui déambule dans toute l’Amérique du Sud, puis ses petits-fils Élie et Élias qui se retrouvent devant la fameux bandit et racontent l’histoire de leur famille. Trois parties avec chacune leur protagonistes, qui auraient pu constituer trois romans distincts. À mon avis, le roman est trop long. On y retrouve plusieurs détails historiques intéressants, même permettant d’enrichir la culture des jeunes lecteurs. Mais l’épaisseur du bouquin risque surtout d’en décourager plusieurs. Surtout que l’intrigue avance très lentement et qu’on ne saisit pas vraiment l’importance de plusieurs épisodes qui auraient pu être synthétisés, voire coupés.
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Trois loups faméliques, déprimés, et pas mal abrutis, voguent dans une barque minable à la recherche d'une pitance.
Leur rencontre avec un paquebot débordant de cochons hors norme ravira les enfants, car les stéréotypes de ces personnages (loups comme cochons) sont mises à mal (enfin !) grâce aux illustrations et aux plans fort originaux.
Voici un titre qui devrait automatiquement entrer dans toute liste d'albums illustrés sur les loups.
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J’aurais aimé pouvoir dire que j’ai adoré Les trois vies d’Antoine Anacharsis. Je n’ai pas détesté ce roman, je le trouvais plutôt correct, mais je m’attendais à tellement plus. C’est que les différents sujets abordés (ou ceux que le résumé et les critiques élogieuses mettaient de l’avant) avaient tout pour me plaire. Un trésor de pirate, Madagascar, voyages, aventures et exploration. Ma curiosité était également attisée par cette histoire des trois vies. Il y a de tout cela dans ce roman, évidemment, mais un peu dilué à travers trop d’éléments disparates. Du moins, selon mes goûts.
Le roman est divisé en trois parties. La première ne dure que cent pages mais elle aurait gagné à être raccourcie. C’est que le protagoniste n’existe pas encore. Il n’est qu’un fœtus dans le ventre de sa mère d’origne malgache. Entre autres… C’est l’occasion pour lui de remonter le fil de son ascendance, jusqu’à l’époque des pirates d’une autre époque comme Olivier Levasseur, dit La Buse. Le vrai ! C’était intéressant et j'appréciais que l'intrigue rejoigne l'histoire avec un grand H. Mais rapidement, je commençais à me lasser de suivre un personnage qui n'est pas vraiment là. Il est toujours dans le ventre de sa mère lorsque ses parents sont capturés par des vendeurs d'esclaves qui partent en direction de l'Amérique et les perception du foetus frôlent le mysticisme.
La deuxième partie, la plus longue, traite de l’enfance du gamin, rescapé à Antigua, puis de son désir de retrouver le trésor de Levasseur. Pour ce faire, lui et son père adoptif devaient déchiffrer son cryptogramme. Et qui de mieux que le poète Edgar Allan Poe pour les aider. Toutefois, le voyage du duo à travers les Etats-Unis, où l’esclavagisme était encore permis, était semé d'embauches. C’est là que j’ai décroché. En fait, j’ai continué ma lecture mais l’envie n’y était plus vraiment. Je trouvais que le roman d’Alex Cousseau se perdait dans trop d’intrigues secondaires. Je me rappelle à peine de la torisième partie, la troisième vie d’Antoine, qui correspond à une nouvelle étape dans l’existence du jeune homme. Il a un peu abandonné (mais pas complètement) l’idée de retrouver le trésor de son aïeul et, à travailler comme marin, il s’est retrouve au Chili.
Les trois vies d’Antoine Anacharsis est un roman qui avait beaucoup de potentiel, qui plonge dans l’aventure et qui compte plusieurs rebondissements, incluant quelques rencontres curieuses. Il apporte également une touche d’exotisme et un supplément d’informations appréciables compte tenu qu’il est collé à des événements historiques. Plusieurs adolescents devraient l’apprécier mais pas tous. Je trouve que le moteur principal de l’intrigue prend du temps à démarrer puis qu’il se perd dans un dédale de péripéties. C’était comme trois histoires en une seule mais dont les liens de l’une à l’autre faisaient défaut. Alors que j’étais intéressé à ce qu’Antoine retrouve le trésor de La Buse, il était embourbé dans une situation d’esclavagisme en Caroline…
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Un joli bouquin très onirique et tendre, poétique, un peu loufoque.
A lire "rêve par rêve", lentement.
Une invitation à l'imaginaire.
Avec des enfants petits, j'imagine que ce livre doit ouvrir sur des discussions fantastiques, j'aurais aimé l'avoir quand les miens avaient entre 3 et 8 ans, j'avoue.
Et comme tout ce qui est onirique et imaginaire, c'est aussi d'une profondeur inédite et qui invite par moments à la méditation.
Cela m'a beaucoup parlé, d'ailleurs si je l'avais coché ce n'est pas pour rien, puisque je me penche beaucoup sur mes propres rêves (à peu près aussi loufoques que ceux de Murdo). Une belle inspiration derrière ces textes.
Je me suis régalé !
Je suis un peu plus réservée sur les dessins, amusants mais moins inspirants, de mon point de vue, qui ne reste que cela. :)
Un grand merci à Babelio et aux éditions Seuil Jeunesse pour ce joli voyage.
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Changement total de registre pour Alex Cousseau que j'avais découvert dans « Le cri du phasme » et un ton plutôt tragique, alors qu'ici le ton humoristique prédomine. Belle surprise donc que ces pages emplies de gaieté qui nous font regarder autrement les éléments de notre quotidien et nos amis les chats.
La narratrice est une chaussette molle mais pleine de tendresse pour le chat de la maison. C'est d'ailleurs elle qui lui trouvera son nom, approprié. Cette chaussette décide de narrer les exploits et les défaites du chat en hommage à ce félin qui lui tient compagnie.
Une écriture légère et enlevée, des jeux de mots rigolos, des situations amusantes et bien observées. Un court roman de 72 pages qui devrait plaire aux jeunes lecteurs. A recommander !
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Grégoire, 9 ans, est AMOUREUX !! Si, si je vous assure. Elle est si belle et si jolie, elle lui a vendu de très jolies chaussures rouges. elle s'appelle Léonor.
Mais comment le lui dire? osera t'il lui voler un bisou? Parce que quand tout son petit monde est amoureux et s'embrasse, comment admettre que lui il n'a pas d'amoureuse?
D'abord il y a son papa et sa maman , toujours en train de s'embrasser , ensuite il y a Pyrame, son chien , qui vit le grand amour avec Porcelaine une jolie petite taupe ... bon d'accord faut voir l'aspect du jardin mais c'est la faute à l'amour!
Et enfin le grand jour arrive celui où Grégoire prouve à Léonor la profondeur de son amour ...
Fort bien écrit, ce petit roman se dévore sans complexe .
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