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Critiques de André-Marcel Adamek (81)
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La grande nuit

Merveilleux livre. Le sujet m'intéresse alors je ne m'attendais pas à être déçue. Mais je confirme ! Absolument pas déçue ! J'ai adoré suivre les péripéties du début du livre pour ensuite découvrir que leurs causes sont beaucoup plus graves (mondiales). Certains évènements sont choquants, mais c'est ce qui rend le livre si marquant. J'aime le côté "trash" qui nous fait ressentir un aperçu de la vie post-apocalyptique. Lecture scolaire imposée qui s'est finalement transformée en belle découverte !
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Le maître des jardins noirs

Deux mondes s’épient dans un silence assourdissant.

L’un emménage à la campagne dans une vieille masure mal rénovée.

Il y a trois enfants : 2 garçons et une fille différente, le père en attente d’une greffe de cœur et la

Maman qui gère…seule.

L’autre : les voisins, agriculteurs, écrasés de solitude depuis le départ du fils qui n’a pas voulu reprendre l’exploitation.

Très très beau texte exprimant les silences, les non-dits, la solitude.

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La grande nuit

Pour moi, ce livre constitue un galop d'essai avant de s'attaquer à des oeuvres plus massives, plus denses et plus élaborées. Dans le genre apocalyptique-dystopie-survival. Genre pour lequel je n'ai pas de prédilection, ni de grandes connaissances.

Le fait que l'action se situe dans des lieux proches, dont certains un peu connus, a permis que j'accroche un peu plus à celle-ci. Et que je tienne bon assez facilement.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé qu'il y avait à la fois trop de personnages et trop peu de personnages. Ou plutôt trop peu de personnage, au singulier. Adamek ne va pas assez loin, c'est trop court pour moi.

Galop d'essai, oui : un honnête galop d'essai.
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L'oiseau des morts

Dans ce court roman, l'auteur se met dans la tête d'un oiseau, plus précisément d'une corneille. A ses côtés, nous découvrons la survie, ainsi que ses rencontres avec les humains. Certains vont tisser des liens avec elle et d'autres vouloir sa mort. Un point de vue original et une belle écriture poétique.
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L'oiseau des morts

Une corneille, je suis une corneille et…..je vous comprends, après avoir lu mes…non pas mémoires, mais mes peurs, mes espoirs, mes joies et mes peines….vous ne nous regarderez plus de la même façon. Je dis, nous, car nous sommes un tout, celui qui quitte la communauté et/ou est soigné par un humain est un rebus, un ennemi à rejeter, à tuer.

J’ai eu plusieurs vies, je ne fus jamais vraiment récompensé, je ne regrette rien …finalement j’ai retrouvé l’herbe verte de mes premiers envols et basta.

Superbe, un livre qui restera « de chevet » et sera relu.

Osez, une écriture claire et simple.

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La fête interdite

Marselane, un village comme il y en a tant. Chaque année, à la Saint-Luc, les saltimbanques arrivent, et restent quelques jours avec leurs roulottes et tout le matériel : c'est alors la fête.Cette année ils ne viendront pas , à la grand stupeur de tous les habitants. Ecrit dans certains passage en vieux-français, l'histoire peux se passer à n'importe quelle époque. Un conte ou une légende pour adultes !
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La grande nuit

Anton Malek, prisonnier d'une grotte ardennaise suite à un éboulement, parvient à en sortir après plusieurs jours. Il découvre un monde apocalyptique : les gens sont morts, les bâtiments sont détruits, tout a été carbonisé. Il prend la route pour tenter de trouver des survivants et découvrir jusqu'où cette explosion -nucléaire, tout est irradié- s'étend. Sur son chemin il va brièvement croiser Mélanie Molaix, alias Méduse, avant de tomber sur un groupe de survivants au bord de la mer, à l'emplacement de l'ancienne Côte d'Opale.



La grande nuit est un récit vraiment atypique. Il s'agit en réalité d'un fable, une histoire complètement imaginaire, mais qui expose une morale et qui est ancrée dans le réel. C'est la nature animale de l'homme qui est mise en avant, ses instincts les plus primaires, sa barbarie. L'entraide qui peut se créer après un événement particulièrement grave ne dure que peu de temps. Elle laisse sa place à la haine et à l'individualisme. Ce qu'Adamek nous raconte, c'est ce qui se passe immédiatementaprès une catastrophe planétaire. La confusion, la peur, la tristesse d'avoir tout perdu, l'impossibilité de voir un avenir dans ce monde brisé. Ce pessimisme ambiant, je l'ai gardé longtemps à l'esprit. Certains passages sont particulièrement durs, mais en même temps ils prennent tout leur sens. Pourquoi essayer de maintenir un semblant de civilité alors que le futur n'existe pas ?
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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La grande nuit

Anton Malek, après une dispute familiale visite des grottes ardennaises, il rencontre Marie, vieille dame pleine de vie…..et puis un grand bruit, des éboulements, des morts, des blessures et l’attente des secours qui ne viennent pas.

Malek a étudié le comportement des loups, surtout solitaire et inconsciemment met en route le même besoin de survie.

Il atteint seul la surface…..tout est brulé, le soleil n’est plus visible……il part vers la mer, les Caps…

Excellent.

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Le fusil à pétales

J'ai relu ce livre avec l'espoir que la maturité m'y fasse trouver plus de sens que dans mon adolescence où il m'avait été imposé en cours de français mais je sors de cette relecture avec un ce même sentiment de perplexité mitigée.



D'habitude, je suis très bon public pour l'histoire: facilement divertie, je sais me prendre au jeu pourvu que le scénario tienne la route, que les personnages soient cohérents et que leurs enjeux aient un peu de fond. Pour l'écriture, par contre, je suis plus exigeante et sévère car lorsqu'on a goûté aux saveurs littéraires des plus grands auteurs, on ne se satisfait plus si aisément d'un vague fast-food.



Ici, curieusement, je me retrouve exactement dans la situation inverse. Je suis fort emballée par l'écriture très typée, visuelle à l'extrême sans être lourde, poétique et presque surréaliste. Les trois personnages principaux, Alphonse, Clothaire et Nathalie, terriblement touchants, sont remarquablement décrits et vivent des émotions d'une justesse surprenante.

Par contre, l'histoire générale me laisse très perplexe. Un peu comme des perles fines enfilées sur un gros fil de jardinier, ces instants remarquables vécus par les personnages sont isolés et décousus, le tout dans un ensemble peu cohérent et très inégal. L'inutilité de cette histoire et l'absence complète de fond sont donc très en contraste avec la beauté de l'écriture et de ces moments-joyaux.



Je ré-essayerai dans dix ans, donc, en espérant que le déclic me vienne, finalement.
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Le plus grand sous-marin du monde

C'est le premier livre que je reçois dans le cadre de Masse critique (et j'espère que ce n'est pas le dernier !) je tiens donc à remercier Babelio et Espace Nord qui m'ont permis, avec ce livre envoyé gracieusement, de passer d'agréables moments de lecture.

En effet j'ai apprécié ce livre qui nous emporte dans une cité balnéaire dont on peut dire que la pauvreté est sa grande caractéristique. Nous y suivons le destin de personnages attachants, souvent éprouvés par les épreuves de la vie : Max, Piou, Tone, la Goulette, Gil... Des personnages qui ont aussi des espoirs et que l'on a envie de soutenir. Le Saratov, ce sous-marin promis à la démolition, fait son apparition dans la cité et deviendra finalement un espoir pour la ville et, un peu plus tard, il véhiculera des désirs de liberté et d'aventure chez certains personnages.

Je ne connaissais pas cet auteur, c'est une belle découverte.
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Le plus grand sous-marin du monde

J'ai découvert ce livre par hasard : lors de la dernière opération de masse critique ce livre faisait partit de ceux qui n'avaient pas trouvé preneur. J'ai tout de suite été attiré par cette histoire originale et simple.



Ce livre était pour moi tout à fait inattendu : c'est un comte magnifique, une très belle fable. Il y a beaucoup de poésie dans ce roman.



Je l'ai dévoré en deux jours : les personnages sont des perdants, des désespérés, des épaves, qui se retrouvent dans cette ville de la côte belge sinistrée.



Les personnages sont très touchants : attachants. On les aime. On les plaint.

La poésie est partout, mais également la tristesse, l'ubuesque, et la symbolique aussi.



Une livre tout simple, mais profondément humaniste.



Je ne connaissais pas du tout cet écrivain (hélas décédé), mais c'était une perte. Je vais essayé de trouver ses autres romans.



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Randah : La fille aux cheveux rouges

Randah est née à l'époque des chasseurs pêcheurs, et son histoire est contée avec beaucoup de détails mais aussi une belle poésie. Ce roman, écrit pour les jeunes, m'a beaucoup touchée.
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Le maître des jardins noirs

Quelque part en Ardenne, André-Marcel Adamek, ce fils de Flamand et de Normande, qui écrit depuis 40 ans, a créé les personnages touchants du Maître des jardins noirs. Roman impressionniste autour de l’arrivée d’une jeune famille dans une région désertée où a autrefois sévi la peste, prétexte à des jeux d’observation plus qu’à des conversations, le roman verse aussi dans la légende.



Là où le jeu prend toute son ampleur et toute sa force est ce moment où l’auteur sait faire de nous un voyeur au même titre que le protagoniste du roman. Et cela se fait à notre insu, d’où le talent incontestable d’Adamek.



Roman noir aussi. Mais surtout beaux moments d’écriture. Un de ces livres qui transportent.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La grande nuit

A la suite d’une banale dispute avec son épouse, Anton Malek quitte précipitamment l’auberge ardennaise où il séjournait avec sa femme et leur fille. Désœuvré et en colère, il se rend à la superbe grotte de Château Rouge ( dans la description, il me semble y reconnaître Han). Lors du parcours, Anton offre son bras à Marie, une sympathique septuagénaire, qui peinait à suivre. En fin de visite, halte au bar installé dans la magnifique salle du Dôme. Marie vient tenir compagnie à Anton, plongé dans ses pensées et remords. Tout le monde rit, l’air est léger. Lorsque soudain, un violent séisme, fait trembler la grotte qui, peu à peu, s’effondre sur les visiteurs. Marie et Anton se réfugient sous une table. Ils seront les seuls rescapés de la catastrophe. Un bloc de roche a écrasé la jambe d’Anton. Au prix d’efforts surhumains, Marie parvient à soulever le bloc à l’aide d’un levier de fortune. Le péroné est brisé. Après une vigoureuse réduction de fracture, Marie place une attelle. L’étendue des dégâts est énorme. Ils sont dans le noir. Ils tentent de se rassurer en se disant que les secours vont bientôt arriver. Au fil des heures, puis des jours, force leur est de constater qu’ils sont définitivement isolés et oubliés. Une sortie devient impérative. Tout est éboulé, les passerelles effondrées. Un peu de lumière filtre au sommet d’un puits. Au prix de beaucoup de souffrance, et risques de chute, Anton va parvenir à se hisser tout en haut. A son arrivée en surface, un spectacle effroyable l’attend : il ne reste rien de l’Ardenne verdoyante. Tout est calciné, détruit. Il est forcé d’abandonner Marie à son sort et se met en route afin de rechercher les siens. L’auberge n’existe plus. Le spectacle de grande désolation s’étend à perte de vue. Anton va se mettre en route pour un long périple vers la mer où il espère trouver de l’aide. Partout en chemin, c’est le même scénario. Il rencontrera de rares survivants, comme Méduse (Mélanie) une militaire qui vient d’être victime d’une agression perpétrée par ses collègues, qui ne supportent pas le pouvoir d’une femme sur eux. Ayant trouvé un side-car encore en état de marche, Anton va atteindre les côtes normandes. Il y rencontre deux camps de rescapés. Va – t-il pouvoir obtenir de l’aide ? Les circonstances dramatiques de la catastrophe les ont-elles ramenés à des sentiments de solidarité et de soutien ?

Mais, hélas, l’être humain restant ce qu’il est, après des bonnes intentions, l’égoïsme, le chacun pour soi, la jalousie, les revendications mesquines vont petit à petit refaire surface. Comment cela finira -t-il dans ce chaos infernal ? Magnifique récit de cet auteur belge qui pose les bonnes questions. Le roman met en place des rappels philosophiques, éthiques, écologiques. Le lecteur ne peut que trembler à l’heure actuelle où la planète est en souffrance, où l’on vit des catastrophes naturelles, mais , le pire, ce sont tous ces horribles conflits qui explosent partout sur le globe, montant crescendo et qui finiront peut-être aussi un jour par conduire à la ruine de l’humanité.

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Le fusil à pétales

Elle est sorcière, elle est belle mais cette beauté, elle doit la payer.

Ils sont chevaliers, faméliques, fantomatiques, ils défendent leurs terres, ils sont perdus dans les légendes.

Ils sont de notre temps, un peu….fous, amoureux, ont des rêves et veulent les vivre.

Ils sont les légendes ardennaises.

Je vous conseille cet auteur.

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Le maître des jardins noirs

Si je connais pas l'auteur, il semblerait qu'il soit loin d'être un inconnu (désolé pour ce manque de culture donc). Heureusement, ce livre fut un bon moyen de le découvrir.







Une famille de 5 personnes emménagent à Champleure, un coin de campagne. A peine arrivés, ils reçoivent la visite de leur voisine, envoyé par son mari. Les deux ont bien l'intention d'apprendre le maximum d'informations sur cette nouvelle famille...







Trés court (il m'a fallu moins de 2 heures pour le lire), ce roman reste cependant une bonne expérience. En partant d'une histoire simple, il parvient à développer une petite mythologie autour de cette ville de Champleure, à créer un mystére et une intrigue cohérente. Narré en de nombreux courts chapitres qui passent du personnage d'Anaïs (la femme de la famille de nouveaux) à celui de M. Simon (le voisin), il donne donc deux points de vue de cette histoire. L'écriture est fluide, suffisamment détaillé et propose quelques jolies phrases bien vues. Un roman qui a donc toutes les chances de plaire en mixant des genres pour un résultat vraiment agréable !
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Le maître des jardins noirs

Ce roman relate l''histoire d'une famille plutôt élégante qui s'installe dans un coin paumé, en face d'un couple de vieux voisins inquisiteurs lesquels, ne cessent de les espionner derrière la fenêtre. L'histoire va raconter quelque chose de très intime sur ses personnages, sur leurs peurs et leurs regrets. Mais surtout, tout tient à l'écriture et l'ambiance qui m'ont complètement happée. Difficile pourtant de me l'expliquer. Peut-être le curieux et fascinante mélange entre la poésie sous-jacente de l'écriture et le trouble distillé par un récit ? La violence sourde qui traverse l'histoire, avec les non-dits, les cauchemars et la rancœur ravalée des personnages, qui semblent cernés par les légendes étranges de cette contrée au passé sordide ? C'est un livre plein de sensations : des mois après l'avoir lu la première chose qui me revient, c'est bizarrement une sensation de brume et quasi le toucher d'une terre humide et sombre, comme les jardins noirs de Champleure. J'ai parfois vu l'expression de "fantastique rural" accolé à André-Marcel Adamek, et c'est tout à fait ça : une histoire viscérale et poétique, ancrée dans un terroir qui laisse la porte ouverte au merveilleux.
Lien : https://www.exploratology.com/
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Le maître des jardins noirs

Ni vrai récit du terroir, ni vrai conte fantastique, c'est tout simplement une belle histoire de destinées humaines qui se touchent et se changent au contact les unes des autres.

Récit captivant.
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Le maître des jardins noirs

Certains livrent vous prennent à la gorge, tellement ils sont durs....Celui-ci se lit vite mais laisse des traces, interroge ..

Dans les campagnes, contrairement aux villes, afin de ne pas en perdre une miette, les gens s'observent, s'épient. Tapi dans l'ombre, une maison malheureuse, observe l'autre, relativement heureuse. Un effet de vases communicants, comme un chien dans un jeu de quille, va redistribuer la donne dans les champs qui pleurent...









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L'oiseau des morts

J’ai énormément apprécié ce livre dont le narrateur est une corneille. Point de vue très original, qui nous fait à la fois entrer dans le monde de cette espèce d’oiseaux, et nous permet d’observer les humains à partir de celle-ci. Belle écriture, beau roman court qui nous fait réfléchir à notre espèce humaine parmi les autres.

Un merci particulier à la bibliothécaire de ma commune qui me l’a fait découvrir.
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