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Critiques de André Maurois (127)
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Le pays des 36 000 volontés

C’est une sorte d’Alice au pays des merveilles avec le corbeau qui garde l’accès uniquement aux petits enfants.

Les adultes n’y sont pas admis. C’est ce que l’on apprend à la fin. Enfin c’est plutôt la fille qui l’apprend à ses dépends. Elle est maintenant trop sage pour y entrer.

C’est léger et poétique. Et le beau message de la fin lui donne une certaine consistance.
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Les silences du colonel Bramble

LES SILENCES DU COLONEL BRAMBLE d’ ANDRÉ MAUROIS

C’est le premier roman de cet auteur, un peu oublié, paru en 1918. Le récit se passe dans le mess des officiers pendant la première guerre mondiale dans le nord de la France. BRAMBLE est écossais, il y a un prêtre écossais également, un docteur irlandais, un major anglais et Aurelle un jeune français, agent de liaison, double littéraire de Maurois qui fût à ce poste. Les discussions autour d’un verre, au milieu des obus qui tombent à proximité sont d’un humour savoureux, typiquement british. J’ai apprécié ce ton léger presque badin au son du canon qui tonne. Gentiment irrévérencieux. Je ne serai pas surpris que Pierre Desproges se soit abreuvé ( entre autres) à cette source.

André Maurois est né en 1885 mort en 1967, il était académicien et est particulièrement connu pour ses biographies et ses livres jeunesse.
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Le peseur d'âmes

L'idée a perduré : on parle encore en 2022 du poids de l'âme enfin de sa masse ... En fait, c'est une illustration plus concrète du fameux "dernier souffle". Pour qui aime rêvasser, s'évader, cette hypothèse ici portée par un "savant" devient plus juteuse ... on ne s'ennuit pas dans ce roman ... Bien sûr, aujourd'hui notre hyper réalisme ne nous permet plus ne serait-ce que d'y croire un peu ... Ceux qui croient en Dieu sont déjà conquis et les autres admettent que ce dernier souffle allège éventuellement un peu le corps ... Aujourd'hui je ne vous conseille pas ce bouquin trop dépassé : lisez John Brunner, c'est hélas bcp plus actuel !

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Balzac

Excédée par l'espace accordée aux amours et amourettes De Balzac (au détriment d'un aperçu de son oeuvre) j'ai abandonné en page 100.

Je me suis interrogé : est-ce une biographie romancée ? le Robert dit : « romancer, c'est présenter sous forme de roman [ ] en déformant plus ou moins les faits. »

Cependant, Maurois se tient scrupuleusement aux faits et indique ses sources. Alors ceci est une bio sentimentale - pas ma tasse de thé.



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Patapoufs et filifers

J’avais lu de bonnes critiques de gens qui l’avaient lu enfant. Peut-être avec trop de bienveillance alors. Car honnêtement c’est ridicule à souhait, assez grotesque et comble pour une lecture aussi courte, fastidieux à lire avec tous ces barbarismes et ces mots grotesques.

Vraiment passable
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Ariel ou la vie de Shelley

Ce livre est une biographie d'un grand poete anglais,un peu oublie de nos jours mais qui fut un des grands auteurs du dix neuvième siecle.L'auteur excelle dans ce style exigeant,car il faut mener un travail de recherche en amont et le genre ne permet pas de fantaisie.Ici le style classique et superbe de l'auteur sied a merveille à l'ouvrage et nous permet de decouvrir,page apres page la vie de ce poete un peu oublié aujourd'hui.
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Cours de bonheur conjugal

Le livre d'André Maurois est tiré d'une émission radiophonique réalisée en 1948 avec Pierre Viallet, sous la forme d'un cours de mariage, tel qu'il s'en pratiquait réellement aux États-Unis. L'auteur y tenait le rôle du professeur et donnait des recettes illustrées par un couple. L'auteur fait preuve d'esprit, de malice, d'observation - vous savez, tous ces petits détails cocasses ou attendrissants qui sont arrivés à peu près à tout le monde ; le mari qui oublie les billets, la femme qui égare sa bague le jour du voyage de noces. Une sorte de comédie américaine bien désuète pour notre époque , quoique ....
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Bernard Quesnay

Un André Maurois mineur. Entre une chronique d’une famille industrielle bourgeoise et une réflexion socio-économique sur le fonctionnement d’une entreprise et les rapports sociaux. Il y manque la chair, le sang, le regard fin qui caractérisent Climats et Le Cercle de famille. Plus fondamentalement encore, le lecteur ne s’attache pas au personnage central qui est assez terne, prisonnier consentant de son milieu et du destin qui lui était tracé. En creux, il y a un portrait attristé de la vie en province et du fait qu’une vie peut se perdre dans l’habitude et le sens du devoir. Mais cela reste assez court.

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Les silences du colonel Bramble - Les disco..

Andre Maurois a ete officier de liaidon aiupres de l'armée britannique lors de la première guerre mondiale et c'est cette expérience qui lui a inspire cet ouvrage où le caractere anglais ewt finement analyse et retranscrit.Le style,superbe est évidemment toujours present et rend la lecture facile et tres agreable.Andre Maurois est un écrivain complet,biographe,essayiste et cet ouvrage est une bonne porte d'entree de son univers.
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Bernard Quesnay

j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque de mon entreprise ; il faisait partie des réserves vieillottes héritées des sociétés dont les fusions successives avaient abouti à l'entreprise dans laquelle je travaillais. Une reliure en tissu bordeaux, usée et ternie par les années. Un livre que personne n'empruntait et que j'ai trouvé remarquable. Il permet de découvrir le tissu économique agricole et indudtriel de cette région de l'Eure où pousse encore le lin. Chaque année à la mi- juin, les surfaces cultivées en lin fleurissent et les fleurs bleutées, légères sur leur hautes tiges sont un délice du paysage.
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Histoire d'Angleterre

Extraordinaire histoire de l’Angleterre , facile a lire, très informative et souvent présentée en parallèle et comparaison avec l’histoire de la France. Agréable et formateur : c’est plus que la plupart de livre d’histoire ou même romans historiques arrivent à faire. Et comme l'auteur est un écrivain plus qu’un historien le style est fluide et agréable, cela ne gâche rien au plaisir de la lecture. Cinq étoiles pour moi !
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L'instinct du bonheur

Au départ livré comme un feuilleton radiophonique, un professeur inculque à ses étudiants l'attitude à avoir pour préserver son mariage.



 Amusant car présenté sous forme de dialogues et puis on se rend compte que les choses n'ont pas tellement changé en 60 ans...



Le feuilleton en question : https://madelen.ina.fr/serie/le-bonheur-conjugal
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Les silences du colonel Bramble - Les disco..

C'est de sa propre expérience d'interprète auprès des forces anglaises qu'André Maurois à tiré ces deux œuvres qui, en réalité, n'en font qu'une.

Un officier français est détaché auprès de l'état-major britannique lors de la Première Guerre Mondiale.



Le texte est une succession de scenettes, ou plus précisément de conversations entre les personnages. Il n'y est pas tant question de guerre que "de tout et de rien" avec, toujours, une profondeur philosophique et politique sur l'état du monde d'alors et le sens des choses.



La guerre sert surtout ici de révélateur, en ce sens qu'elle met les personnages en situation d'avoir ces réflexions et ces conversations. Elle est surtout un prétexte.



C'est donc une lecture assez déroutante, qu'il convient d'aborder autant comme un livre de philosophie qu'un roman.



Sa lecture requiert pas mal de concentration et n'est pas toujours aisée.



Ce livre connu un grand succès et lança la carrière littéraire d'André Maurois.

Il est également passé à la postérité pour proposer la traduction du fameux poème "If" de Rudyard Kipling, sous le titre de "Tu seras un homme, mon fils.".
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Climats

Livre portant sur les relations conjugales, l'amour, la passion, la jalousie. Écrit en 1928, le récit est toujours d'actualité. L'auteur réussit à présenter parfaitement toutes les subtilités de l'amour passionnel. Sa mise en scène est parfaite. Son approche, ses descriptions et son récit sont tellement convainquants que le lecteur peut facilement se transposer dans les personnages. Avec Climat, André Maurois a ouvert le rideau sur ce que l'amour a de plus cruel. Oeuvre magistrale.
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Lélia ou la Vie de George Sand

Après avoir lu et apprécié « Prométhée ou la vie De Balzac » d'André Maurois c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai commencé la lecture de « Lélia ou la vie de George Sand », en attendant de lire « Olympio ou la vie de Victor Hugo » toujours du même auteur. André Maurois est un excellent biographe, et a produit sans doute l'une des meilleures biographies De Balzac jusqu'à ce jour [et il y a beaucoup de concurrence]. Dans cette biographie de George Sand j'ai retrouvé tout le talent et le savoir faire de Maurois pour nous rendre vivante et actuelle la vie d'un génie de la littérature. Maurois conçoit la biographie non pas comme une analyse de l'oeuvre, mais comme une étude de personnalité. Dans chacune de ses biographies, il tente de percer la psychologie et les motivations profondes des auteurs plutôt que d'expliquer l'oeuvre du point de vue littéraire et c'est ce qui rend ses livres si vivants et si captivants. Il faut dire que ses modèles sont d'une richesse inouïe : Balzac, Sand et Victor Hugo sont tous des géants avec un parcours de vie exceptionnel.

George Sand [1804-1876] a fréquenté toute l'élite intellectuelle et artistique de son époque : Jules Sandeau, Sainte-Beuve, Mérimée, Vigny, Balzac, Chopin, Liszt, Lamennais, Delacroix, Arago, Lamartine, Napoléon III, Taine, les frères Goncourt, Renan, Théophile Gautier, Dumas, Flaubert, Tourgueniev, etc.



Elle s'habille en homme et fume le cigare, elle est à la fois croqueuse d'hommes et mère poule. Elle mène à Nohant une vie partagée au milieu d'une tribu d'amis, mais trouve aussi le temps d'écrire tous les jours des romans, des articles, des pièces de théâtre et d'entretenir une correspondance digne de celle de voltaire [Sa correspondance représente 25 volumes dans la collection Garnier]. Elle sait faire les confitures, elle est habile couturière, excellente jardinière, à l'aise dans les salons littéraires pour débattre politique religion et philosophie et dans son élément à la campagne en parlant patois avec les paysans. C'était une femme-orchestre dotée d'une vitalité extraordinaire. On connaît ses amours tumultueuses avec Sandeau, Musset et Chopin pour ne citer que les plus connus. Politiquement elle était de gauche sensible aux théories communistes naissantes et sur le plan religieux plutôt protestantes après avoir été tentée par le catholicisme. Sa personnalité est particulièrement touchante par le dévouement et la générosité dont elle a fait preuve jusqu'à ces derniers instants à l'égard de sa famille et de tous ses amis.



Dans une lettre à Flaubert elle se livre : « La sacro-sainte littérature, comme tu l'appelles, n'est que secondaire pour moi dans la vie, j'ai toujours aimé quelqu'un plus qu'elle et ma famille plus que quelqu'un. »



George Sand meurt en quelques jours d'une occlusion intestinale mal soignée à l'âge de 72 ans. Nul doute que si elle avait été opérée à temps elle aurait survécu encore de nombreuses années, car elle ne souffrait d'aucune autre maladie et s'étonnait elle-même de sa vigueur quelques semaines avant son décès.



Sur le plan littéraire, d'après Maurois, le meilleur de son oeuvre est dans « Consuelo » un roman-fleuve paru en 1843, mais aussi dans son journal intime et dans sa prodigieuse correspondance. Personnellement j'ajouterais ses romans champêtres notamment « La mare au diable » et « La petite Fadette ». La lecture de cette biographie est un excellent point d'entrée dans l'oeuvre immense et inégale de George Sand.





- "Lélia ou la vie de George Sand", Tome XIV des oeuvres complètes d'André Maurois, Librairie Arthème Fayard, (1953), 448 pages.
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Le cercle de famille

On retrouve dans cette histoire une famille bourgeoise, qui alimente les ragots d'une ville de province. La mère trompe son époux, ce qui scandalise les bien-pensants et sa fille aînée, qui lui en gardera une rancune tenace pendant des années. Bizarrement, le père a lui aussi une maîtresse, mais là ça ne choque personne. Denise, la fille, reproche aux adultes leur hypocrisie, et se voudra exempte de ce défaut. Mais, il y a des voeux qui ne peuvent être exaucés et des comportements qui se répètent d'une génération à l'autre. Elle trompera son mari, comme jadis sa mère, cumulera les amants, tout en restant sincère selon ses critères personnels, en ne leur laissant jamais de faux espoirs. Ce personnage ne m'a guère touchée. Au-delà de cette histoire de famille, j'ai davantage apprécié en apprendre plus sur le contexte économique et historique de cette période.
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Climats

Climats 1928

André Maurois



Mais pourquoi ce grand romancier si talentueux à décrire les moeurs, les atmosphères, à mettre des mots littéraires mais jamais emphatiques, sur les ambiances bonnes ou mal faites, les analyses de caractères, ne soit pas aussi grand en réputation qu'un François Mauriac ; je ne pourrais pas dire Anatole France, car j'ai le sentiment que celui-ci connaisse le même sort. Je me lasse de devoir à reprendre ces oublis incompréhensibles.

Avec Climats qui fut une grande lecture pour moi dans ma jeunesse dont je me souviendrai tout le temps, il signe là un chef d'oeuvre, puis le Cercle de famille, and so on. Je m'empresse d'ajouter que je peux le relire avec le même effet : il n'a pas pris une ride, toujours cette élégance, cette curiosité d'un naturel exquis, cette perspicacité : la classe quoi !



"Mon père se montra calme et indulgent. Il me demanda de réfléchir. Quant à ma mère, elle accueillit d'abord avec joie l'idée que j'allais me marier mais, au bout de quelques jours, elle rencontra une vieille amie qui connaissait les Mallet et qui lui dit que c'était un milieu très libre de moeurs"



Tante Cora renseigna aussi notre protagoniste Philippe -toujours utile une tante : " J'ai vu un tas de gens dans ma vie, mais ta pauvre mère.. je ne la vois pas avec Hortense Boehmer, ah ! ! Dieu non !



Très belle Odile, ravissante même selon Philippe le narrateur, mais très libre de moeurs, choix cornélien à faire !..

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Le pays des 36 000 volontés

Michelle n'a pas envie d'apprendre sa fable ni même d'aller dormir. Pourquoi doit-on toujours obéir, n'existe-t-il pas un pays où on aurait le droit de faire tout ce qu'on désire ? Au moment du coucher, son vœu est exaucé. Michelle atterrit en plein désert et rencontre un vieux monsieur étrange, Pharaon, qui va lui indiquer le chemin menant au pays où l'on peut faire ses trente-six mille volontés : le Clos Magique.

Michelle s'y rend à dos de chameau mais l'entrée du Clos Magique est malheureusement réservé aux fées. M. Honteuzékonfu, le corbeau de service, lui propose alors de passer un examen pour devenir fée et accéder à la forêt magique.

Ce voyage au pays des trente-six mille volontés va lui réserver bien des surprises et lui faire rencontrer des personnages inattendus comme l'aigle Jupiter ou encore le pigeon M. Damourtendre...

Ce roman jeunesse féérique va ravir les enfants en quête de monde magique. Il nous plonge dans un univers fantasmagorique qui n'est pas sans rappeler l'histoire d'Alice au pays des merveilles. Il est parsemé de petites illustrations qui rendent d'autant plus agréable la lecture.

En tant qu'adulte on perçoit dans ce livre le voyage initiatique d'une enfant qui va devenir grande. C'est un joli roman qui permet de s'ouvrir sur l'imaginaire avec une pointe d'humour et de retrouver son âme d'enfant.
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Climats

Parce que j'ai beaucoup apprécié, il y a peu de temps, le cercle de famille, j'ai complété ma découverte de l'univers d'André Maurois avec Climats, présenté comme son plus célèbre et plus représentatif roman. La magie du style, dont tous les ingrédients sont idéalement dosés, a une fois encore opéré : un français pur, classique sans être ampoulé ni étouffe-chrétien ; un vocabulaire riche sans être pédant ; des descriptions minutieuses et pourtant légères, qui font naître des images réalistes, colorées, justes, de la campagne ou de la ville, ou des dîners et salons où il faut être vus. La langue d'André Maurois frôle la perfection et ce n'est pas tout. Une fois encore, l'auteur désosse avec son scalpel littéraire l'envers du décor hypocrite de la bourgeoisie au début du XXème siècle, et il n'y va pas de main morte.





Sous son microscope, il place Philippe Marcenat, archétype du rejeton élevé sous la mère : enfance privilégiée dans une famille provinciale ultra-conservatrice, études conventionnelles – avec nombreuses expériences sexuelles recommandées pour parfaire l'éducation des fils de familles - avant de sagement reprendre l'entreprise familiale, puis de devenir père d'un héritier qui perpétuera l'immuable tradition. Le grain de sable dans son destin tout tracé s'appelle Odile. Il aime follement cette femme-enfant sotte, fantasque mais belle – l'essentiel -, l'épouse malgré l'avis défavorable de ses géniteurs. Premier mariage, premier échec. Il rencontre ensuite Isabelle, qu'il aime bien sans passion, elle est grosse, moche, gauche et fait tout ce qu'elle peut pour rendre son mari heureux, n'hésitant pas à le jeter dans les bras d'amantes chez qui il cherche l'image à jamais perdue d'Odile. Deuxième mariage, deuxième échec. André Maurois possède un don pour décrire les affres de la jalousie. Rarement, j'ai lu une étude aussi puissante et poussée sur les tourments endurés par ses victimes, qui confondent souffrance et amour.





Il faut éviter, à mon avis, de lire un roman ancien avec les yeux du présent, car bien évidemment, le statut des femmes apparaît dans Climats très choquant : elles sont dressées pour satisfaire tous les appétits de leurs hommes, faire la potiche dans les réceptions, et surtout faciliter leurs écarts adultérins. En contrepartie de leur compréhension et soumission au nom des convenances, elles peuvent aussi courir le guilledou. Bref, tout le monde se trompe en évoquant des souffrances sentimentales imaginaires. Climats est le reflet quasi-sociologique d'une classe sociale, la bourgeoisie, au début du XXème siècle qu'André Maurois attaque au vitriol ; jamais il ne cautionne explicitement la vie futile, imposée aux femmes, à l'ombre de l'ego boursouflé de leurs maris. Il raconte, il décrit, il analyse. A méditer.
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La vie de Sir Alexander Fleming

André Maurois raconte brillamment la vie de ce savant anglais né au XIXe siècle, qui a découvert les pouvoirs extraordinaires de la pénicilline sur les infections microbiennes. On découvre au fil du récit, toutes les étapes de la vie de cet homme illustre- de sa naissance en Ecosse, jusqu’à sa consécration après la guerre 39_45 et sa mort à Londres-. Jamais la lecture ne rebute le lecteur. L’auteur sait retenir l’attention et ne verse jamais dans un étalage de mots, de vocabulaires trop techniques, pour rester accessible et rendre compréhensible la découverte de ce premier antibiotique.

On y apprend du vocabulaire scientifique et des mots nouveaux comme le lysozyme, le sulfamide, les infections microbiennes comme le streptocoque, le gonocoque…qui seront soignés grâce aux découvertes de ce scientifique écossais.

Il décrit la grande difficulté qu’a rencontré Flemming pour rendre cette moisissure la plus pure possible afin d’en permettre une utilisation commode pour les médecins. Découvert en 1929, elle n’a été diffusée à grande échelle qu’après 1943, quand des industriels ont permis son extraction à grande échelle.

Cet homme ne s’est intéressé qu’à son travail dans son laboratoire et est resté une personne simple et humble. Sa difficulté à parler de ses propres sentiments est bien évoqué et se termine par une demande en mariage qui mérite d’aller au bout du récit. Il admirait Louis Pasteur considéré comme le précurseur de la médecine moderne. Mais, reconnu comme le plus grand bactériologiste du XXe par ses pairs mais aussi par toute la population, il vaincra sa timidité légendaire et son humilité en acceptant de nombreuses invitations de par le monde ; il obtint une consécration planétaire que traduit parfaitement la description qu’en fait A. Maurois tout au long des pages.

Il est mort dans les bras de sa nouvelle épouse en 1955 et a eu des obsèques dignes d’un héros national.



















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