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3.69/5 (sur 368 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bruxelles , le 20/06/1917
Mort(e) à : Paris , le 16/04/1990
Biographie :

Anne Philipe, née Anne Marie Nicole Ghislaine Navaux en Belgique, est une femme de lettres française.

Elle fut l'épouse du comédien Gérard Philipe.

Anne Philipe fait ses études en Belgique, puis s'installe en France au début de 1939.
En 1951, elle épouse le célèbre comédien et acteur de cinéma Gérard Philipe (mort en 1959). En 1955 paraît sous le titre Caravane d Asie le journal du voyage exceptionnel qu'elle a fait en 1948 après un séjour d'un an en Chine : elle avait entrepris de revenir vers l'Inde par la Route de la soie et était la première Française à traverser le Sin-Kiang avec une caravane de marchands qui se rendaient au Cachemire.
Auteur de plusieurs documentaires sur l'Asie et l'Afrique, Anne Philipe est, avec jean Rouch, à l'origine de la création du Comité du film ethnographique. Elle a publié notamment dans Le Monde et dans Libération des reportages sur Cuba, le Venezuela, le cinéma japonais, et a assuré pendant un temps dans Les Lettres françaises la critique des films scientifiques et documentaires. Elle a écrit aussi Le Temps d'un soupir, récit d'inspiration autobiographique paru en 1963, et Les Rendez-vous de la colline (1966).
Anne Philipe est décédée en 1990.
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Citations et extraits (137) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'ai refermai la porte de notre chambre. Je ne savais pas que je venais de te voir pour la derniere fois. Avant midi, on parlerait de toi à l'imparfait. Il aimait, il voulait, il travaillait, il craignait. Imparfait : verbe de la mort.
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Anne Philipe --- ... Arpad, tu as dit quelque part : "Plus on est abstrait, plus on est figuratif."
Arpad --- Je ne sais pas ce que j'ai dit. Je me contredis souvent parce que chaque chose est explicable à beaucoup de points de vue, et la contradiction souvent n'est qu'apparente. Dans tous les cas, quant à moi, j'ai besoin de réel parce que pour moi l'abstrait commence par une grande et personnelle simplification de la nature. Au cours de ma vie de peintre je suis parti de l'essence de la nature et je suis allé vers l'abstrait, et ensuite j'ai tant aimé l'abstrait que j'ai oublié la nature. A force d'expériences j'ai compris que régulièrement je devais revenir à la nature. J'ai besoin d'aller vers le plus vrai que le vrai, c'est-à-dire l'essentiel des choses, essentiel aussi bien comme tableau que comme pensée. Oui, quelque chose d'essentiel que je veux exprimer. Ce sont des choses très difficiles à expliquer. Chaque tableau est différent et représente une expérience nouvelle. On explore une certaine région, on s'en fatigue, on en sent les failles et l'on va explorer un autre versant. Un artiste est un explorateur permanent. p 81
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Comment aider à construire une société où l'homme ne soit déjà, ne devienne bientôt, consommateur ou bureaucrate ?
Une société à laquelle on ait envie de prendre part, qui ne soit pas l'ennemi dont il faille se protéger, où le bruit du vent dans le platane ait le droit d'être écouté, où l'on apprenne aux enfants à regarder le ciel aussi bien que les hommes ? ( Ed. du Chemin de Fer, février 2018, p. 57)
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Vieira da Silva vit, d'une façon presque permanente, dans un état de tension qui s'exprime, sublimé, dans son oeuvre. Il semble que son esprit ne soit jamais en repos. On dirait qu'elle pose au monde et à elle-même des questions dont elle ne trouve nulle part la réponse.
Le lecteur sentira, je crois, l'humour profond d'Arpad Szenes, sa sagesse, son humanité lucide et généreuse, sa façon d'être bien avec lui-même, toutes choses qui lui donnent un naturel et une liberté incomparable car elles lui suggèrent de ne pas attacher trop d'importance ni à soi, ni à l'opinion d'autrui.
L'un et l'autre possèdent au plus haut point le don d'intensité de vie. Chaque jour, je pourrais dire chaque instant, est vécu avec une force extraordinaire, d'où jaillit leur pouvoir de création et leur rayonnement.
p 8 Avant-propos d'Anne Philipe
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Maria Helena Vieira da Silva :
Vous savez, c'est curieux, j'ai des couleurs d'été et des couleurs d'hiver. Quand il fait chaud j'aime peindre du bleu, du vert, du blanc. Le blanc je peux l'employer toute l'année, du reste. Et quand il fait froid j'aime le rouge. "La bibliothèque rouge", par exemple, je l'avais commencée à Paris, lentement, puis je suis venue ici, à Yèvres, au mois de mai, il faisait froid, je l'ai continuée et un beau jour il s'est mis à faire chaud et je l'ai tournée vers le mur. Je l'ai terminée à l'automne, dès que j'ai eu envie de chaleur.
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Des choses graves surviennent, on peut mourir, on peut cesser de s’aimer, se quitter, sans que rien ne transparaisse. Les sourires ouatés, les baisers, la suavité des voix n’empêchent pas l’éclatement des drames.
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Les centaines de milliers de réfugiés de par le monde ne sont pas tous des "salauds" , des "réactionnaires", des "impérialistes".
Jusqu'à présent je n'ai rencontré aucun Chinois qui m'ait parlé avec cynisme mais j'ai l'impression que ce que cherche aujourd'hui la population c'est de vivre après avoir survécu. Vivre, apprendre, sortir de la pauvreté, découvrir le monde industrialisé, être mieux logé, pouvoir acheter davantage et parler moins de politique. Quelle avidité de connaissance ! (p. 82)
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La sonnette des vélos est devenue un des bruits de Pékin. (...)
Les cyclistes, les bras tendus, le dos blancs. Ils sont sérieux, attentifs à protéger cet objet précieux qui évite la marche trop longue, l'autobus surchargé et permet un individualisme autorisé et cher au coeur de tout chinois. (p. 26)
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Était-ce cela la jeunesse ? Etre, vivre, séparé de son corps, n'était-ce pas le début de la mort ?
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Comme toujours avec les Chinois quand il s'agit de sentiment, on effleura le souvenir et l'absence plutôt qu'on ne les nomma mais les yeux brillaient et l'émotion était si évidente que je comprenais les paroles avant d'entendre leur traduction. (p. 94)
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