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Citations de Arnaldur Indriðason (1498)


… les héros ont toujours été des hommes qui s’étaient trouvés confrontés à une situation où deux choix également mauvais s’offraient à eux.Je ne saurais décrire mon tourment lorsqu’il m’est apparu que, dans ces circonstance, les héros avaient toujours accompli des actes qui leur avaient valu d’intolérables tourments.

(Métailié, p.327)
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Peu importe ce que Grimur lui faisait subir, elle ne pleurait jamais. Elle hurlait de douleur et appelait à l’aide, elle lui demandait d’arrêter ou supportait la violence en silence, mais Simon ne l’avait jamais vu pleurer jusqu’alors… il sentait qu’elle pleurait à cause de la situation dans laquelle Mikkelina se trouvait et, en même temps, à cause de ce que Mikkelina venait d’accomplir (la petite fille vient de dire son premier mot), et cela la rendait plus heureuse qu’elle ne s’était autorisée à l’être. P 114
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Je suis allé quelquefois à Reykjavik et ce que j'y ai vu ne m'a pas séduit. Toute cette course pour attraper le vent, tout cet argent dépensé dans des objets inertes et sans âme, de plus grandes maisons, de plus belles voitures. (...) ils passent leur temps à traîner dans les chaînes de restauration rapide et à engraisser. (...) Je crois que nous sommes en train de nous noyer dans de mauvaises habitudes importées de l'étranger. (Métaillié noir, p.54)
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Il désirait voir les étoiles cachées par les nuages afin d'y trouver la tranquillité, l'assurance qu'il existait quelque chose de plus vaste et de plus important que sa propre conscience, l'assurance de pouvoir se perdre, ne serait-ce qu'un instant, dans les immensités de l'espace et du temps.
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Importants ou non, les livres voyagent partout. Bons ou mauvais, ils ne choisissent pas leurs propriétaires, pas plus que le genre de maison dans laquelle ils vont se retrouver ou l'étagère sur laquelle on les rangera.
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C'est à ce moment là que se produisit la chose que Simon trouva étrange.
Elle sourit.
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Fillette, elle écoutait le clapotis de l'eau, assisse seule au bord du lac.
Jeune femme, elle promenait son regard loin à la surface, goûtant toute la beauté et la clarté qui en émanaient.
Agée, elle s'accroupit auprès de l'enfant et redevint une fillette, elle entendit le bruissement de ces mots, ce pardon murmuré et ce chuchotement porté par le lac: tu es mon enfant.
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N'avait -il pas justement cherché une consolation en réparant les horloges parce qu'il avait sur elles un pouvoir et qu'il pouvait remettre en état ce qui s'était brisé, cassé en morceaux ?
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— J’essaie de ne pas trop m’inquiéter. Un jour la mort viendra, c’est comme ça.
— C’est un point de vue qui se défend.
— Mieux vaut ne pas s’en soucier tant qu’elle ne frappe pas à la porte…

(Metaillé, p. 284)
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Erlendur trouvait que cette rencontre entre la lave tapissée de mousse, l’eau chaude et la vapeur recelait une étrange beauté, une beauté née du volcanisme qui avait façonné les paysages désolés de la péninsule de Reykjanes.

(Métailié Noir, p. 35-36)
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Erlendur les examina, lui, sa tenue impeccable et ses ongles manucurés, en se demandant si le bonheur avait la faculté de rendre les gens stérilement emmerdants.
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Erlendur soupira profondément en fermant les yeux, agité par ces pensées sans fin qui, comme autant d'éclats de verre, venaient taillader sa conscience en route vers un sommeil sans rêve.
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"Même si je suis vieille et malade, la vie est telle qu'on rechigne à l'abandonner. On n'en a juste pas envie."
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On finit par avoir de soi la même opinion que ceux qui nous tourmentent.
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Il savait que si le froid forcissait encore et si le vent se levait, balayant les flocons, il ne pourrait plus vraiment rester dans la ferme abandonnée. La maison était ouverte à tous les vents, elle s’emplirait de neige et des congères s’y formeraient sous l’effet des courants d’air. Cela reviendrait alors exactement à s’installer dehors, à la belle étoile, vulnérable. 
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Le temps était radieux. Assise depuis un moment avec le reste du groupe pour se reposer après leur longue marche, elle avait sorti un casse-croûte de son sac à dos et admirait la vue sur le glacier. Son regard s’arrêta tout à coup sur le visage qui affleurait à la surface.
Comprenant avec un temps de retard la nature exacte de ce qu’elle avait sous les yeux, elle se leva d’un bond avec un hurlement qui troubla la quiétude des lieux.
Assis en petits groupes sur la glace, les touristes allemands sursautèrent. Ils ne voyaient pas ce qui avait pu bouleverser à ce point leur guide islandaise, cette femme d’âge mûr qui gardait son calme en toutes circonstances.
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La lune était décrite ainsi dans un poème : elle était la boucle de la nuit. L'antique amie des amants.
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Le soleil brillait bien haut dans un ciel bleu clair, et l’on s’apercevait aucun nuage dans le calme parfait de l’air. Le glacier s’étendait à perte de vue, d’un blanc immaculé. Miller fut frappé malgré lui par la désolation magnifique de ce désert glacé, et par la suite, lorsqu’il se souviendrait de l’Islande, il penserait souvent à ce moment de solitude.

(Métailié, p.305)
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Y a-t-il quelqu'un pour condamner le meurtre d'une âme , demanda t-elle. Pouvez vous me le dire ? Comment peut-on porter plainte contre un homme parce qu'il a assassiné une âme, est-il possible de le trainer devant un juge et de le faire reconnaitre coupable ?
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Ils remarquèrent que sa voix s'était faite chuchotement et virent qu'il n'était plus occupé à leur parler mais qu'il avait disparu en lui-même, distrait et distant.
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

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