AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Aude Le Corff (98)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La mer monte

Futur proche, l’humanité tente de réparer ses erreurs. Les jardins urbains fleurissent sur des tours hyper-connectées dont l’ascenseur vous avertit à la moindre prise de poids. Les robots et les drones sont partout, mais les réfugiés climatiques ne sont pas les bienvenus… Les gens sont désabusés… et surveillés sans relâche.

Lisa vit seule, comme beaucoup de personnes de son âge. Le couple n’est plus la norme. Elle travaille pour la ville de Paris. Son boulot est d’en améliorer l’environnement pour le rendre plus écologique et plus vivable. C’est qu’il fait chaud à Paris, l’hiver n’est plus qu’un lointain souvenir.

Lisa s’interroge beaucoup. Au cœur de ses préoccupations on trouve son environnement, les I.A. et robots qui la mettent mal à l’aise et, surtout, sa mère : Laure. Celle-ci est une dépressive chronique que tout angoisse. Quand elle était adolescente, Lisa avait pour obsession de déterrer le secret maternel. Pour la guérir, pour en faire une meilleure mère. Cela la hante depuis.

On slalome donc entre ce futur déliquescent qui est le présent de Lisa et les années 90, adolescence de Laure et berceau de ses névroses que l’on découvre par le biais d’un journal intime. L’alternance des voix et des époques fait la richesse du récit.

Je suis tout de suite entrée dans cette histoire. Je pensais m’intéresser bien plus à l’aspect Anticipation du récit, qui est d’ailleurs cohérent et intéressant (même si je doute que l’humanité puisse opérer si rapidement un tel revirement, même pour sauver sa peau), mais peu à peu l’histoire personnelle des deux femmes a aussi éveillé ma curiosité. Je ne l’aurais pas cru de prime abord, ce genre de confidences et de jérémiades sur les amours déçues m’ennuient en général. Et c’est ce que semble être le récit de Laure, du moins au début, avant la dépression. L’aspect psychologique de ce roman est plus profond qu’il n’y paraît, même s’il n’a pas été assez développé à mon goût.

Il ne faut pas s’y tromper, le futur que l’on nous dévoile est surtout un décor, même si c’est un décor tout en relief qui n’est pas exempt de réflexion sur notre avenir et notre façon de consommer. Les névroses de Laure, mais aussi celles de Lisa, sont en revanche le point focal du récit.

En lisant les extraits du journal de Laure, on se sent glisser dans sa dépression. J’avais envie de la secouer, tout en ressentant une certaine peine pour elle. Lisa, qui m’était plus sympathique au départ, m’est vite devenue insupportable tant je la trouvais puérile dans ses réactions face à sa mère. Ses propres angoisses justifient-elles les piques et petites mesquineries qu’elle ne manque jamais d’assener à sa génitrice ? La pauvre Laure semble bien peu aidée et aimée. Mais ce n’est pas aussi simple. Tout le monde a ses torts dans cette histoire et la relation un rien malsaine des deux femmes est composée de nombreuses strates. On s’en rend compte à mesure que l’on déterre leurs secrets.

À la lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais à une enquête, sans pour autant espérer un thriller. Cependant, il n’y a guère d’investigation, juste des interrogations, même si elles trouvent finalement des réponses. On se laisse plutôt porter par cette histoire, entre souvenirs et questions récurrentes.

J’ai été assez déçue par le dénouement. J’avais vu venir de loin l’explication de l’événement qui a gâché la vie de Laure, Thomas et même Lisa et j’ai trouvé facile la façon dont la résolution est amenée. Cela manquait un peu de profondeur et c’est bien dommage. Bien qu’il ne soit pas exempt de maladresses et que l’autrice use de ficelles un peu trop grosses, j’ai passé un bon moment avec ce roman qui n’est jamais pesant malgré les thèmes qu’il aborde.
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Un titre qui éveille la curiosité. Un roman tendre au plus près des émotions. Ce livre très touchant est une réussite car il exprime avec pudeur le désarroi d'enfants dont les parents ont décidé de prendre l'air autre part! Il raconte la solitude de l'enseignant solitaire à la retraite qui aurait encore tant à partager mais qui a perdu ses repères de salle des profs et se sent devenir inutile car il se retrouve dans un désert social. Par le partage littéraire du petit Prince, il revit soudainement devant la gravité d'une enfant sérieuse à l'écoute des murmures des arbres et des frémissements des chats et des fourmis.



En effet, le vieux professeur de français réussit à apprivoiser Manon grâce à la lecture du Petit Prince, qui va leur servir de trait d'union. Leur histoire va emprunter les mêmes voies poétiques. « En réalité, on est tous un peu ce renard, cette rose et le Petit prince. ». A la recherche de la mère qui a déserté , c'est toute une équipe solidaire qui part en voyage pour la retrouver. Le papa, la tante Sophie, Manon et Anatole finissent par s'apprivoiser l'un l'autre, malgré tous les grincement du monde en panne d'huile. Voyage" initiatique et réparateur: "L'affection qui lie ces individus si différents est palpable. Tout dans leurs gestes, leurs mots et leurs regards indique qu'ils ne sont plus simplement liés par l'envie commune de la retrouver, mais par des sentiments plus forts, qui ont pris racine en eux et grandi pendant ce voyage" . A l'apprentissage des autres, la mère elle-même, monstre d'égoïsme s'adoucit et retrouve les voies de l'amour.
Lien : http://artsrtlettres.ning.co..
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Un roman qui fait du bien au moral. Une petite bouffée d'oxygène par ces temps maussades...

Je regrette juste cette "happy end" trop inattendue.
Commenter  J’apprécie          20
L'importun

J'ai beaucoup aimé ce deuxième roman d'Aude Le Corff. Ce vieux monsieur obligé (par ses filles) à quitter sa maison pour aller vivre en maison de repos, nous confronte à nos propres décisions vis à vis de nos parents. L'attachement de cet homme à sa maison, qui ne veut pas admettre qu'elle ne lui appartient plus ; la belle confiance et amitié qui se noue entre lui et la nouvelle propriétaire, est merveilleuse.

J'avais déjà beaucoup aimé son premier roman "Les arbres voyagent la nuit".
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Manon au printemps, Anatole en hiver. Manon dans l'hiver glacé du départ inexpliqué de sa mère. Anatole revivifié au printemps de la présence de Manon. Entre eux deux, un aviateur égaré, un petit prince et sa rose, un père inconsolable et une tante désemparée. Les vies cabossées de ces quatre personnages se frottent les unes aux autres, s'électrisent et se repoussent avant de s'apprivoiser et de se réconforter lors d'une expédition au Maroc.

Avec ces arbres qui voyagent la nuit, on traverse des contrées mouvantes comme des ciels marins et l'on passe sans cesse de l'humour à la gravité à la manière des personnages qui voient, de plus ou moins bon gré, leur existence dévier de leur cours.

L'écriture limpide et rayonnante d'Aude le Corff nous touche précisément au coeur et nous emmène à la suite de Manon, à la recherche de réponses : qu'est-ce, finalement, qu'une famille ? De quelle nature sont les liens qui la constituent ? Que transmettent-ils ?

Ce beau roman nous parle de nous, de ce qui nous fait et nous défait, de nos existences entre coups de théâtre, coups de poing et coups de foudre.
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Quelle belle histoire ! Je me suis d'emblée attachée à Manon et à son nouvel ami, Anatole, un vieil homme qui se sent bien seul.



La mère de Manon est partie du domicile familial, sans donner de nouvelle, la vie de Manon et de Pierre, son papa, en est bouleversée. Aucune nouvelle, aucune explication.... l'inquiétude et l'angoisse sont les sentiments qui les obsèdent.



Il y a Sophie aussi, la sœur de la maman, et c'est un sacré personnage.



Je me suis régalée avec ce livre, je n'avais pas envie de m'arrêter et si je l'avais commencé durant un week-end il est certain que je n'aurais pas fait beaucoup de pauses. Ces inévitables interruptions m'ont permis d'en profiter plus longtemps.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
Commenter  J’apprécie          20
L'importun

L’importun, c’est Guy, l’ex-propriétaire envoyé au home mais qui revient dans sa maison à la grande surprise de la narratrice.

La narratrice veut quitter Paris et se rapprocher de la mer en Bretagne. Une opportunité s’offre au couple : une maison à vendre avec jardin qui appartient à Guy, d’un âge avancé. Ses deux filles organisent la vente et le déménagement s’opère vers une maison de repos. Las, notre Guy revient, d’humeur bougonne, et se réapproprie la maison. La narratrice devient l’intruse. Mais un tas de mystères entourent la maison. Guy devient omniprésent et peu à peu il dévoile sa véritable personnalité au passé très lourd.

La progression est à la fois linéaire et diachronique. Si le temps s’écoule chronologiquement, un retour en arrière fréquent éclaire le personnage de Guy où l’on découvre à chaque fois sa difficulté de communication, sa détresse.

Commenter  J’apprécie          20
L'importun

Avec L’importun, Aude Le Corff signe un roman sensible et délicat sur la rencontre de deux solitudes.



La narratrice et sa famille emménagent tout juste dans la maison qu’un vieil homme vient de quitter pour intégrer un établissement médicalisé, triste et aseptisé – un établissement pour finir ses jours. Devenu trop âgé pour vivre seul, ses filles ont choisi de le placer et de vendre la maison qu’il a habitée et aimée durant toute sa vie. La narratrice, enceinte, lassée de la vie bruyante et mouvementée de Paris, s’installe avec son mari et son enfant. La Bretagne, le Morbihan, l’iode et la mer… elle pense avoir trouvé le lieu idéal pour se ressourcer, pour puiser l’inspiration et la force d’écrire son prochain roman. C’est sans compter l’opiniâtreté de l’ancien propriétaire, Guy Moustier, qui s’obstine à s’inviter chez elle comme s’il était encore chez lui…



[...]



Lire la suite sur le blog :
Lien : http://wp.me/p4gUwX-2SD
Commenter  J’apprécie          20
L'importun

Bof, bof,

Pas indispensable ce roman sur… en fait, je sais plus trop sur quoi. Une rencontre entre une femme et un vieux. Des souvenirs, des erreurs, des émotions qui n’arrivent pas. Bof.
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Une histoire d'amitié se tisse autour de la lecture du Petit Prince entre une petite fille solitaire et un vieil homme délaissé. Autour d'eux gravitent des êtres fragiles

qui attendent d'être apprivoisés.

Ce texte empreint d'une grande tendresse est un livre doux et lumineux, une lecture solaire pour cet été.
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Manon est une petite fille à l’air triste, qui lit sous un arbre et caresse les chats. Elle finit par intriguer Anatole, le vieux voisin râleur qui vit seul. Celui-ci va l’inviter chez lui à lire et Manon va s’ouvrir au vieillard avec leur lecture commune du Petit Prince de St Exupéry. On découvre que la mère de la fillette, Anaïs, est partie sans rien dire, laissant Manon et Pierre, le père, désemparés. Sophie, la sœur d’Anaïs, se fait aussi du souci pour eux, qui n’ont plus goût à la vie.

Ces quatre personnes vont faire connaissance et vont partager un voyage censé les mener au Maroc, d’où Anaïs leur a envoyé une lettre.

Un récit initiatique, qui traite d’une multitude de sujets. On suit les personnages dans leur périple en voiture, de Nantes jusqu’au Maroc, en passant par la dune du Pilat, Bilbao et les souks marocains.

Se dégage de l’ouvrage de la poésie, de l’empathie pour chacun des 5 personnages principaux, qui ont leur propre point de vue, leur propre vision des choses, tous défendables.

Malgré tout, j’ai trouvé ce roman un peu trop mièvre (voyez la fin…), trop facile et trop « cliché ».

Mais il se lit vite et la lecture est réjouissante, elle laisse une bonne impression, une dernière note positive. Idéal pour remonter le moral ou continuer de voir la vie en rose !
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Une petite histoire pleine d'émotion!

Manon a huit ans, sa maman a disparu depuis plusieurs mois, elle s'est envolée sans laisser de nouvelles. La vie s'est arrêtée chez Manon, son père erre dans l'appartement, vit devant la télé et boit à longueur de journées des bières. La petite Manon se renferme dans son petit monde parlant aux fourmis et aux chats, elle est totalement livrée à elle-même et se renferme de plus en plus.

Jusqu'au jour où elle fait la rencontre de son voisin Anatole, un vieillard solitaire de 80 ans qui va lui égayer sa vie en lui relatant l'histoire du Petit Prince...

Il s'agit du 1er roman de cette auteure et c'est une réussite !
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres voyagent la nuit

Je ne peux m'empêcher de venir en parler, même si je n'en suis qu'à la moitié.



Quel plus beau cadeau pour les 70 ans du "Petit Prince" que la lecture de cet ouvrage.



Aude nous offre un livre magnifique, en forme de poésie, tout en tendresse.



On reste suspendu à cet ouvrage qui balaye avec art tous les registres de l'âme humaine.



Aude illustre avec grand talent les angoisses enfantines comme celles des plus vieux, voire des très vieux, qui à l'instar de la mouche (p. 107) tournent en rond et se heurtent à des obstacles qui leur semble infranchissables avant d'aller vers la liberté, trouvée ou retrouvée. Prisonnier des habitudes, du bien faire ou du devoir à accomplir.



Entre ce qui manque à l'enfant et ce que le vieil homme est venu partager avec elle on se prend à avoir envie de relire le "Petit Prince" de Saint-Exupéry et à ne pas avoir envie de quitter le bouquin et de partir avec eux, la bas où Elle se trouve.....



Et on attend avec impatience le prochain ouvrage de Aude pourquoi pas "Le vieux qui parlait aux livres", comme elle nous le suggère (p. 108)



Bonne lecture à tous. Pour un premier roman c'est vraiment une réussite. Bravo Aude
Commenter  J’apprécie          20
L'importun

une très belle découverte. un roman qui se lit vite, qui se devore tant la plume est belle et les émotions pures et positives. Un livre bonheur, un de ces livres que l'on referme apaisé, rempli de sérénité ; pour ma part en tous cas. une romancière qui gagne a être connue.
Commenter  J’apprécie          10
Les arbres voyagent la nuit

Tout commence par une "simple" histoire d'amitié entre un vieux monsieur et une petite fille qui, tous deux, se sentent bien seuls... Leur amour de la lecture les réunit et les incite à aider leurs proches à réaliser un voyage, tous ensemble, qui se veut réparateur... Ouverture d'esprit, épreuves de la vie, solidarités, solitudes et préjugés se mêlent... L'amour triomphera-t-il ? L'écriture est simple et directe, comme les personnages, un peu "brute" parfois mais le mystère demeure au fil des pages et j'ai particulièrement aimé le fait que le caractère des personnages se révèle petit à petit, au fil de l'histoire, comme lorsqu'on fait, dans la vraie vie, connaissance avec de nouvelles personnes... On est transporté, mais dans un univers qui n'est pas si loin du réel, malgré son côté fantasque !
Commenter  J’apprécie          10
La mer monte

Belle découverte à nouveau que ce récit choral de deux femmes à des époques différentes mais mère et fille.



Quête d'identité, incompréhensions réciproques, problèmes générationnel mais un malaise, un certain mal de vivre en commun mais pour des raisons différentes....malgré cela, Lisa va poursuivre ses investigations sur le passé de sa mère, de son drame intime pour mieux la retrouver .... un futur peu enviable en tout cas que celui développé par Aude Le Corff. Les pièces du puzzle s'assemblent au fur et à mesure pour faire une seule composition sensible et efficace.



Merci.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          10
La mer monte

Entre roman d’anticipation et récit familial, un texte qui m’a emportée, habile, bien construit et haletant.

Le roman oscille entre deux époques, deux destins.

Le récit démarre en 2042, en avril pour être précis, Lisa rentre chez elle sous une chaleur accablante ; le climat est perturbé. Elle habite un logement connecté, est accueillie par une voix désincarnée, elle vit seule, c’est son choix et celui de la majorité de ses co-citoyens. Pourtant, elle est vaguement nostalgique de la maison de son enfance sur l’Ile de Ré, pratiquement déserte désormais car réduite de moitié à cause des inondations. Une autre époque. Les livres papier n’existent plus – ou peu – chacun peut lire avec ses lentilles connectées. Seule une partie de l’humanité (la plus privilégiée) survit.

Le monde est passé de « L’ère de la pollution sans conscience à l’ère de l’écologie dure ».

Retour en arrière en 2015 pour faire la connaissance de Laure, la mère de Lisa, adolescente qui tient son journal intime à qui elle confie son amour fou pour Thomas, un autre lycéen. Et puis, un jour Thomas disparait lors de vacances estivales avec sa famille. Laure cherche à comprendre, elle est folle de douleur et sombre dans une grave dépression.

Elle ne se remettra jamais de cette disparition et les relations, plus tard, avec sa fille seront un échec.

Et pourtant Lisa n’aura eu de cesse de comprendre cette mère mystérieuse et absente, lisant en cachette son journal ; cette mère dépressive et peu aimante, voire violente.

Qu’est-il advenu de Thomas ? Pourquoi la sœur de Thomas que Laure croise par hasard est-elle si évasive et fuyante ?

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman où se juxtaposent les problématiques de l’environnement, la quête de Lisa, les non-dits familiaux.

J’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin, surprenante et habile.

Force est de constater qu’il n’est pas aisé pour un auteur d’aborder les thématiques de l’environnement sans avoir un discours lénifiant ou alarmiste au risque de perdre le lecteur et de verser dans un roman d’anticipation réservé aux amoureux du genre (je ne suis pas friande de dystopies).

Aude Le Corf réussit merveilleusement bien ce tour de force de passer d’une époque à l’autre, de la mère à la quête de la fille et de nous emmener sur un chemin bien surprenant qui tient en haleine du début à la fin et interroge sur notre futur.

En résumé, un roman très réussi, une très belle surprise et un réel plaisir de lecture. Je vais m’intéresser de très près aux autres romans de cette auteure.

Merci à #NetGalleyFrance# et aux EditionsStock#

Commenter  J’apprécie          10
La mer monte

La mer monte et va peut-être engloutir ce que l’on connait, la mer monte et va modifier inévitablement nos comportements et notre adaptation.

La mer monte est une dystopie à la fois rafraîchissante et effrayante. Un mélange subtil entre Minority report, Globalia et 1984 avec une critique politique en demi-teinte. On pourrait parfois presque croire à une utopie, mais le livre est parsemé de petites phrases insidieuses et insinueuses. Les conséquences d’une évolution technologique entraînant un contrôle sociétale permanent et peu engageant pour notre avenir. Une dystopie plausible qui terrifie parfois lorsqu’elle se rapproche de notre réalité actuelle.

Un récit parfois drôle aussi avec de l’idée dans certaines propositions robotiques : qui ne rêverait pas d’une petite main comme celle de la famille Adams prête à tout pour satisfaire vos besoins.

Ce roman est aussi une histoire, celle d’une mère mélancolique et hypersensible reproduisant son propre vécu comme un schéma familiale sans fin. Celle d’une fille touchante en quête de réponses et d’affections indéfectibles qui souhaite réparer les cassures. Une histoire de famille et de secrets, comme peut être la plupart des familles au fond.

Une apparence de légèreté avec un regard fin et affûté. Une société à l’allure salutaire mais finalement sainement dictatoriale.

Commenter  J’apprécie          10
La mer monte

La structure du récit, qui alterne successivement entre le point de vue de la fille et de sa mère, apporte une touche d'originalité. Et l'univers (situé juste quelques années dans le futur), avec sa révolution écologique forcée, fait résonance avec les actualités de ces derniers temps et est plutôt bien imaginé.

L'histoire progresse doucement, pour finalement accélérer assez brusquement dans les derniers chapitres. Chapitres qu'on dévore du coup d'une seule traite, afin de découvrir le dénouement. Bref, lecture bien sympathique !
Commenter  J’apprécie          10
La mer monte

Comment parler de ce roman à la fois captivant, émouvant, et original dans sa construction ? Peu fréquent dans ce type de littérature générale. Mais ce n'est pas le plus important. L'alternance des deux époques, passé et futur, ce que l'homme pourrait faire de ce monde, pour l'environnement, avec ses travers, m'a beaucoup intéressée. Ces deux femmes sont attachantes et j'ai eu du mal à lâcher ce roman.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Aude Le Corff (292)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz autour du livre "Silhouette" de Jean-Claude Mourlevat

Dans la nouvelle "escroc" le personnage principal a écrit combien de nouvelles ?

8
9
10

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : Silhouette de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}