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Critiques de Brigitte Aubert (433)
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Panique aux urgences

3,5 étoiles pour ce roman « policier » destiné aux ados. Plutôt simple dans l’écriture, il fait sourire et l’intrigue est plutôt sympa! Ça change des histoires d’amour que l’on rencontre souvent dans les livres ados. J’aime bien mais le début a été compliqué, dur de rentrer dans l’histoire comme ça
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Éloge de la phobie

Même si ce livre est assez différent des thrillers glauques comme "Transfixions" ou "Funérarium", auxquels m'avait habituée Brigitte Aubert (raison pour laquelle je l'admire car elle est une des rares auteures françaises à se confronter à cet univers), le fait de l'avoir lu en quelques heures traduit bien mon enthousiasme.

L'histoire démarre comme un nouvel épisode de "La croisière s'amuse", mais version troisième âge, s'ensuit alors une redoutable partie de "Cluedo" (qui a tué le Dr Lenoir?), pour se terminer dans un remake de "Titanic". Ne croyez pas qu'en vous disant cela, je vous révèle la fin, elle est beaucoup plus inattendue que cela.

Une trame totalement originale, agrémentée par l'humour noir et cynique de l’héroïne souffrant de pantophobie (moi non plus, je ne savais pas ce que c'était...), des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, tout cela contribue à un moment de lecture assez jubilatoire.

Seul (petit) reproche, le titre évoque plus un traité médical qu'un polar complétement déjanté.
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La ville des serpents d'eau

Que préférez-vous en guise d'apéritif ? Une histoire sordide de séquestration avec jeune enfant ? Ou les tourments d'un flic alcoolo, mis sur la touche suite à une énorme bavure ? Eh bien pas le choix, vous aurez les deux, et dès les premières minutes... Heureusement, la suite du menu se révélera plus digeste. L'ex-flic et un ancien rappeur vont revenir sur des affaires de meurtres pédophiles non résolues treize années plus tôt, tout en traquant parallèlement et 'par hasard' un adorable colosse déficient mental accompagné d'une fillette.



Une énième histoire de séquestration (cf. Twist, Room, Séquestration) ; la jeune femme autrichienne inspire décidément nombre d'auteurs, et les résultats sont plus ou moins réussis. Ici, l'affaire est traitée brillamment et subtilement. Après quelques pages fortement perturbantes, le ton devient supportable, hormis quelques brefs passages. La petite victime qui porte un regard tout neuf sur le monde extérieur est touchante, elle m'a moins agacée que le garçon de Room - question de langage, probablement. Et la plupart des protagonistes sont vraiment convaincants et attachants, notamment Black Dog, le géant noir.



Je me suis laissée emporter par le suspense - suspense d'autant plus fort et agaçant que le lecteur a longtemps une longueur d'avance sur les enquêteurs, ce qui le fait piaffer comme un enfant apercevant le gendarme derrière Guignol… J'ai donc dévoré cette intrigue à un rythme frénétique, d'autant que j'avais oublié si Brigitte Aubert préférait les happy end ou les dénouements tragiques... A votre tour de le découvrir !
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La mort des neiges

Elise Andrioli arrive dans la maison de son oncle à la montagne.Héroïne d'un fait divers mortel qui lui a coûté la vue la parole et les jambes ,elle aspire à un repos bien mérité.Cela ne sera pas le cas.Le roman démarre bien ,c'est un polar,gore à souhait et puis tout bascule .tout devient inintelligible,bref ,j'ai eu l'impression de patauger dans de la mélasse de lire une histoire sans queue ni tête,abracadabrante, aussi délirante que certains de ces personnages.

Vous l'aurez compris , je n'ai pas du tout aimé ;quand je pense à tout ce qui m'attend dans ma bibliothèque et au temps perdu à lire ce que je considère comme un navet (pardon à ceux qui l'ont aimés,mais les goûts et les couleurs...)
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La mort des bois

On meurt beaucoup dans ce livre et, notamment, des garçonnets.

L'intrigue est assez invraisemblable ou alors il faut se poser des questions sur l'efficacité de la police.

Elise, l'héroïne, tétraplégique, aveugle et muette, ne peut communiquer qu'avec l'un de ses index. Oui, je lève, non, rien. Elle est prise comme confidente par une petite fille, dont on doute de ses facultés mentales et, par la suite, par toute une bande du quartier, dont le taux de mortalité est, également, important.

Les couples s'entrecroisent gaillardement pour pimenter un peu l'intrigue qui s'enlise, l'auteure semblant avoir des difficultés à finir son bouquin.

Il est surprenant qu'une personne dont certains sens sont abandonnés, n'ait pas plus de réactivité avec ceux qui lui restent : ouïe, odorat, toucher, ne reconnaissant pas son entourage ou, rarement, à la voix.

Comme il faut bien une solution et un dénouement, Aubert patauge, carrément, dans son intrigue pour fourbir une fin rocambolesque et très peu probable.

A noter qu'Elise n'avait pas trouvé la solution.

L'idée de départ est bonne et le premier quart du bouquin est intéressant. Malheureusement la suite part dans tous les sens.

Le style n'est pas désagréable, acerbe, désabusé, humoristique quelquefois, sans être de la grande littérature.

Bien sûr, il y a pire mais, heureusement, il y a largement mieux.

Pour les inconditionnels de Mme Aubert.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les quatre fils du Dr March

Je connaissais les 4 filles du docteur March, mais pas les fils. Ce roman n’a aucune similitude avec celui de Luisa May Alcott.

Jeanie, la bonne de la famille March découvre un journal intime, d’un genre à ne pas mettre entre toutes les mains. Un membre de cette famille est un assassin. Il rédige soigneusement son journal à qui il confie tous les crimes qu’il commet.

Il y a un sadique dans cette famille, se dit Jeanie. J’ai la trouille, que faire ? Aller raconter tout ça à la police, je ne peux pas. Le témoignage d’une voleuse, ça ne vaut rien ! Ces quatre garçons, on leur donnerait pourtant le bon dieu sans confession. Mais les meurtres se perpétuent.

Jeanie n’en peut plus. Toutes ces horreurs que ce fou ose écrire ! Elle va devenir dingue si elle garde tout ça pour elle. Elle va tout raconter à son journal et suivre les évènements avec espionnant l’assassin. Mais attention Jeanie, il sait que tu as découvert son intimité.

C’est alors un effroyable jeu du chat et de la souris qui va se dérouler entre l’assassin et Jeanie.

Rédigé sous forme de journaux intimes entre la bonne et l’assassin, ce remarquable roman nous entraîne dans un suspense psychologique intense jusqu’aux dernières pages.

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La mort des neiges

Un thriller original, le personnage principal, Elise Andrioli, brillante détective, après un attentat, se retrouve dans un fauteuil roulant, aveugle et muette, heureusement elle possède encore l’ouïe ! Le personnage qui tue deux femmes de manière horrible, dédie ses meurtres à Elise, il le susurre à l’oreille d’une Elise terrifiée qui ne peut le voir.

Brigitte Aubert réussit à maintenir le suspense jusqu’au bout. Un dénouement inattendu !

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Ténèbres sur Jacksonville

J'ai pu par le passé admirer le talent de Brigitte Aubert et surtout la diversité de ses romans qui vont du thriller pur et dur ("Funérarium" ou "La mort des bois"), à des intrigues pleines d'humour noir ("Éloge de la phobie") en passant par le fantastique ("Le chant des sables"). Je ne m'attendais pas à ce qu'elle tente de faire concurrence à Mickaël Jackson dans une version "livresque" de "Thriller", clip d'ailleurs qui à côté de "Ténèbres sur Jacksonville" (doit-on voir un lien avec le nom de cette ville et notre roi de la pop ?) parait bien édulcoré...



Ce qui semblait partir comme un bon polar à l'américaine a viré rapidement au pire des cauchemars. Un corps démantibulé et portant des traces de cannibalisme est découvert dans une petite ville du Nouveau-Mexique. Le lendemain, deux autres cadavres en piteux état font leur apparition. Le shérif Wilcox est sur les dents. Son équipe, aidée du FBI va mener l'enquête sous les yeux de deux ados Jem et Laurie (heureusement que leur amitié et leur humour apportent un peu de fun à l'ensemble). Que penser de cette odeur infecte qui règne et de cette invasion de cancrelats énormes ? Bienvenue au bal des morts-vivants et autres zombies !



Voilà, ami lecteur ce qui vous attend : une débauche de tripes à l'air, dégueulis et autre pourriture, arrosée de sperme, d'excréments et de sang et joliment surmontée d'une invasion de blattes géantes et de vers blancs.... avis donc aux amateurs. Moi, je n'en fais malheureusement pas partie. La fin, même si au bout l'intrigue se tient, ne justifie pas tous ces moyens. Avant d'aller vomir, j'accorde un 5/20.
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La ville des serpents d'eau

Brigitte Aubert a de nombreuses cordes à son arc qui se traduisent par des écrits de genres très variés. Personnellement, je la préfère en reine du polar comme dans "La mort des bois" ou "La mort des neiges".



Ennatown, la ville des serpents d'eau (de l'iroquois ennaton : serpent d'eau), la petite bourgade américaine se souvient encore qu'il y a quinze ans, une série de drames avait troublé son apparente tranquillité. En deux ans, cinq fillettes âgées de 5 à 7 ans, avaient successivement disparu. Le corps mutilé de quatre d'entre elles avait été repêché dans un étang mais celui que l'on surnommait le Noyeur n'avait jamais été arrêté. Aucune trace non plus de sa dernière victime, Vera Miles. Mais voilà qu'à quelques jours de fêter Noël, un SDF, Black Dog, bien connu des habitants de la ville comme simple d'esprit tout à fait inoffensif, est aperçu avec une petite fille dans les bras. Bien qu'aucune disparition n'ait été signalée dernièrement, rapidement les "bien-pensants" y voient la réapparition du Noyeur. Pourra-t-on enfin mettre un nom sur le tueur d'autrefois ? Deux ex-enfants du pays revenus au bercail par obligation, vont mener l'enquête. Vince Limonta, ex-flic alcoolique limogé pour bavure et Snake T., ex-star du Gangsta rap sont persuadés que le géant noir Black Dog est innocent dans l'affaire malgré sa fuite.



J'ai adoré la construction du roman. Bien que le lecteur soit au courant d'une partie de la vérité car la fillette, muette, porte son identité sur un bout de papier écrit par sa mère, que son sauveur SDF, illettré, ne peut malheureusement pas déchiffrer, il devra attendre les toutes dernières pages afin de connaitre le nom du coupable. Peu à peu, pourtant l'étau se resserre. Petit à petit, l'auteure lâche des indices qui laissent à penser qu'il est parmi l'élite de cette ville qui se prépare à festoyer. Brigitte Aubert a mis mes nerfs à rude épreuve car au gré de ma lecture, j'ai soupçonné tous les protagonistes à tour de rôle. J'ai beaucoup aimé aussi le duo d'enquêteurs improvisés, ces deux cabossés de la vie sont attachants et souvent drôles. Par un jeu subtil et un vocabulaire adapté qui décrit successivement les pensées du Noyeur, de la fillette et de Black Dog, une intrigue étonnante se construit. En plus de l'enquête, l'auteure en profite pour égratigner un peu cette soit-disant "bonne société américaine" très puritaine et à majorité blanche, qui accepte dans ses rangs quelques personnes issues des minorités comme justificatif de sa bonne foi.



Malgré quelques ficelles assez grosses, l'histoire m'a convaincue, beaucoup plus que "Ténèbres sur Jacksonville" où Brigitte Aubert surfait sur la vague de l'horreur et du fantastique, que j'avais détesté. Un 18/20 pour ce bon polar où se côtoient l'innocence, la monstruosité et les faux-semblants.
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La ville des serpents d'eau

Je ne suis pas familière de ce genre d'ouvrage,même si j'ai lu les Millenium

un peu par hasard, j'ai acheté "la ville aux serpents d'eau" grâce à Babelio,(comme l'enfant aux cailloux).

Dés les premières pages j'ai eu un choc:l'auteur ne nous épargne rien, une scène d'ouverture difficile à supporter , glaçante à souhait, je me suis demandée si j'allais continuer:"Je suis morte il y a treize ans.

J'avais 6 ans.

On m'a retrouvée noyée dans le lac, sous la glace.....

Les poissons avaient dévoré mes doigts et mon visage.....

Moi, je croupis dans ce trou noir.....

Vraiment, un choc, puis la tension se relâche quelque peu...

Brigitte Aubert mélange une affaire de séquestration et d'assassinats de fillettes en série, non élucidés,il y a 13 ans,5 petites filles disparaissaient, on ne retrouve que quatre corps, et un jour, surgit de nulle part, une petite fille en jogging rose, maigre, sale et terrorisée avec à la main, un bout de papier....

Le mystère, c'était elle.qui était -elle?

D'où venait - elle?

Pourquoi suivait - elle un géant noir illettré mais pas méchant du tout?

Est que cette fillette menait sur la piste d'un tueur en série qui sévissait il y a des années?

Avait - elle un rapport avec les meurtres de fillettes treize ans auparavant?

Brigitte Aubert réussit à construire un bon suspense autour de l'évasion de la fillette d'abord grâce au handicap dont elle l'a dotée,d'un côté la violence, la soumission et l'humiliation que Daddy exige d'elle, de l'autre ce qu'elle a appris par les livres....

Cela rend délicat le succès de sa mission: porter le message rédigé par sa mére....qui pourra les aider....

Un suspense et une course poursuite qui m'ont tenue en haleine jusqu'à la dernière page...

L'auteur dresse un portrait caricatural d'une petite ville de province américaine avec ses secrets, ses préjugés , son hypocrisie, ses faux semblants, ses castes,ses non -dits, ses rumeurs.....un enquêteur alcoolique déchu et dépressif,un rappeur déglingué,des femmes nymphomanes et dépendantes à l'argent de leur mari...alcooliques aussi....

Seuls les personnages Black Dog et Amy sont attachants.....

La langue familière parfois m'a un peu déstabilisée, l'auteur incite le lecteur à suspecter tour à tour tous les personnages.....

Le dénouement est mélodramatique, à dessein, je suppose....

Ce n'est que mon avis , tout à fait novice dans ce genre angoissant et excessif....

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La morsure des ténèbres

Excellent moment de lecture! Ce livre est très très drôle, il est un mélange de genres sur le thème des morts-vivants. C’est un beau mélange autour des vampires, de l’horreur, de la Science-fiction, du fantastique, du thriller, du road-movie, et bien sûr le tout arrosé d'une bonne dose d'humour. Magnifiquement mené dans son suspense de bout en bout. Ce livre nous surprend de page en page. Quelle bonne surprise de découvrir cette petite merveille de Brigitte Aubert. C’est le premier roman que je lis de cet auteur ; Mais je suis maintenant impatient de l’ajouter à ma liste d’auteur fétiche, et surtout pressé de lire ces autres livres. Si vous aimez le style un peu fantastique/vampire et l’humour à la Douglas Adams (Le guide du voyageur galactique), ce livre va vous plaire à coup sûr.
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La rose de fer

Imaginez le pire des cauchemars, lorsque le sol se dérobe sous vos pieds et que tout s'écroule autour de vous ! C'est précisément ce qui arrive à Georges Lyons, faux homme d'affaires mais vrai braqueur de banque. Ce spécialiste dans l'art de mener une double vie va être pris à son propre piège : sa femme est-elle vraiment celle qu'il croit connaitre ?

Obligé de fuir ses complices d'un hold-up qui veulent l'éliminer, il découvre que son épouse fait partie d'une organisation nazie qui l'a désigné aussi comme l'ennemi n°1 à abattre. S'ensuivent alors courses-poursuites, meurtres à gogo auxquels sont mêlés un jumeau supposé disparu et un psychiatre machiavélique. N'oubliez pas d'assaisonner le tout d'une bonne dose d'humour (noir, bien sûr).

Tous ces ingrédients un peu disparates n'empêchent pas la sauce de prendre, même si le sujet de fond (chut !) est assez récurrent dans les polars. Comme j'en suis à mon troisième livre de suite, bâti sur le même thème, j'ai deviné sans peine le dénouement.

Malgré cela, je reste une grande admiratrice de Brigitte Aubert, auteure qui possède de multiples cordes à son arc et qui est aussi bien capable de nous écrire un thriller des plus gores (dans cette catégorie, les françaises sont rares) qu'un roman pour la jeunesse ou un polar mêlé de fantastique comme "Le Chant des Sables".

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Les quatre fils du Dr March

La jeune Jeanie, récemment sortie de prison, est engagée comme bonne par la très respectable famille du Dr March. Un soir, elle découvre, caché dans une penderie, un journal intime où est consignée une série de meurtres atroces. Pour Jeanie, l'auteur n'est autre que l'un des fils March. Se sentant démasqué, l'assassin la provoque, la menace. Le jeu morbide du chat et de la souris commence alors...

J'aime ce genre de narration : A la manière d'un journal intime. En l'occurrence, là, 2 journaux intimes. L'un rédigé par Jeanie, la bonne et l'autre, par le meurtrier, l'un des fils March.

L'histoire est bien menée, le rythme est bon, le suspense est prenant et surprenant jusqu'à la dernière page. Et lorsqu'on croit enfin connaitre le dénouement et bien, non, dernier retournement de situation qui nous achève ! Un peu tiré par les cheveux, j'avoue...mais la surprise est tellement forte qu'on en reste bouche bée...
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Une âme de trop

Elvira, la quarantaine, a interrompu son activité d'infirmière pour cause d'épuisement professionnel, le fameux "burn out". Souffrant d'agoraphobie, elle reste cloitrée dans son coquet appartement et vit sa vie par procuration derrière... son écran d'ordinateur. Les rencontres virtuelles suffisent amplement à son bonheur. Oui, mais voilà : tapie derrière la toile, l'araignée surveille sa proie...

Cette lecture m'a fait passé un moment que je qualifierai de sympathique mais ce soi-disant thriller n'a pas eu, chez moi, l'effet attendu (à moins que l'auteure n'ait l'esprit si tortueux que même cela ait été prévu). Plus l'angoisse étreignait notre héroïne, plus les fous-rires me gagnaient, devant cette véritable caricature de femme, toujours à la recherche de la dernière solution miracle pour calmer son anxiété, que ce soit le bain relaxant épicéa-giroflée, le cocktail Rivotril/Nozina/Stilnox ou le plus classique verre de cognac. Imaginez : vous êtes persuadé qu'un serial-killer est derrière votre porte, prenez-vous le temps de vous faire les ongles des pieds ? Elvira,si !

Ce livre se lit très rapidement, avec des chapitres courts et des phrases qui tiennent plus du langage parlé (voire SMS) que du langage écrit. Malheureusement, la fin ne m'a pas vraiment surprise car plusieurs de mes dernières lectures m'ont appris que ce concept souvent utilisé, est un véritable pain béni par les auteurs de polars.
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Freaky Fridays

Freaky Fridays ou comment Mamie Hélène se la joue version James Bond.



Brigitte Aubert possède une multitude de cordes à son arc et ayant lu bon nombre de ses romans, je reste étonnée par la diversité de leur genre. Alors que j'apprécie tout particulièrement ses thrillers très glauques, ici, elle nous offre une sympathique caricature d'un roman d'action, mâtiné d'espionnage. Le ton est ironique, le rythme soutenu et le personnage de Mamie Hélène complétement délirant, plein d'auto-dérision et sachant manier aussi bien l'humour que son fidèle PSM. L'auteure parsème avec bonheur ses dialogues de références littéraires ou cinématographiques qui tombent à pic.

Pourquoi alors mettre comme note un 2/5, me direz-vous ? Je suis allergique généralement à tout ce qui concerne la politique, les intérêts financiers et les trafiquants d'armes et comme ces trois thèmes sont très liés dans le roman (comme dans la vraie vie d'ailleurs), je me suis refermée comme une huitre et suis restée imperméable à l'histoire. Je me suis égarée (une fois de plus !) entre CPCO, Gigat, Gifas, DCMAT, DGA, CIA (Ok, là j’exagère !).

Entre les Russes, les Américains, la Mafia, les vrais truands, les faux-amis, les agents-doubles, les politiciens véreux, je n'ai pas réussi à déterminer qui étaient les plus méchants..... décidément, l'espionnage, ce n'est pas ma tasse de thé.
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Le miroir des ombres

Moi qui suis une grande admiratrice de Brigitte Aubert, l'auteure de thrillers comme" La mort des bois", "Funérarium" ou "Transfixions", je suis été horriblement déçue par "Le miroir des ombres" : le seul point commun que j'ai pu trouver avec ses précédents succès a été la description de femmes savamment découpées en morceaux.

L'histoire se base sur un fait réel, la disparition inexpliquée, dans les années 1890, de Louis Aimé Augustin Leprince, précurseur un peu oublié du cinéma. Nous voilà donc embarqués, en compagnie de Louis Denfert, jeune journaliste en quête de "scoops", dans un polar des plus classiques en cette fin du XIXième siècle, à la poursuite d'un éventreur entre Dijon et Londres. A ce scénario, Brigitte Aubert ajoute bien sûr une bonne dose d'imaginaire (elle nous l'explique d'ailleurs en postface, ce qui a le mérite d'éclairer, mais un peu tard, la situation).

Ce qui m'a gênée le plus, c'est que l'auteure mêle à son récit tout ce que l'époque a compté en célébrités ; inventeurs, peintres, scientifiques, écrivains, acteurs, j' en passe et des meilleurs. Elle évoque ainsi toutes les créations qui ont permis au progrès de connaitre un tel essor à cette époque. Entrainée dans ce tourbillon, j' ai eu le tournis d'autant plus que certains protagonistes ont une double personnalité. Ballottée de la franc-maçonnerie aux sectes, du music-hall aux maisons closes, j'ai eu hâte que cette pagaille cesse et seul, l'humour, relativement présent, m'a aidé à arriver au bout. Quand je parle d'humour, j'en exclus les jeux de mots en anglais du jeune Robinson que seul, un "cockney" de pure souche peut comprendre.

J'ai vu que les aventures de Louis Denfert se poursuivaient dans "La danse des illusions" mais épuisée, je laisse à d'autres le loisir de les lire.
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La mort des bois

La vraie originalité de ce roman réside dans son personnage principal, à la fois héroïne et narratrice : Elise Andrioli, 36 ans, muette, aveugle, paralysée, héroïne d'un vrai polar.

Pas déprimant ni glauque, l’auteur évite aussi les pièges de la compassion et de l’apitoiement que pourrait amener ce genre de sujet. Son style est familier, incisif, cynique parfois. Les monologues intérieurs d'Elise, toujours pleins de questions, d’émotions, de colère ou de peur, laissent transparaître sa frustration permanente d'avoir ainsi été coupée de toute communication.

Je conseille sincèrement ce livre, tout d’abord parce que c’est un vrai polar, prix de littérature policière 1997, et qu'il nous montre une véritable originalité dans le genre, un enquête menée par une tétraplégique muette et aveugle, qui loin de nous apitoyer, nous garde en haleine jusqu’au bout.

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Transfixions

Alors que j'avais été très déçue de ma première lecture d'un livre de Brigitte Aubert, j'ai beaucoup apprécié celui-ci.

Nous suivons Bo, qui ne se plaît pas dans son corps d'homme, et est donc en cours de transformation, mais faute de moyens, les opérations n'avancent pas vite. Il tombe raide amoureux de Johnny, mais voilà, l'amour n'est pas réciproque et Johnny passe son temps à humilier Bo sans aucun scrupule.

Une série de meurtres va bientôt avoir lieu et toutes les victimes sont des prostitué(e)s qui connaissent Bo, Mossa, un flic sympa, qui veut aider Bo, va lui apprendre par la même occasion que son contrôleur judiciaire a essayé de se suicider et est actuellement à l'hôpital dans un état grave.

Tout pourrait porter à croire que le meurtrier n'est autre que Bo, celui-ci décide donc de mener son enquête.

J'ai beaucoup aimé le fait que cette histoire soit raconter par Bo directement, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé les pointes d'humour que l'auteure a fait glisser à plusieurs reprises dans son livre, j'ai donc passé un excellent moment de lecture avec ce livre, et Transfixions m'a réconcilier avec cette auteure.
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La ville des serpents d'eau

Brigitte Aubert ou l'art de ne jamais se répéter... D'habitude, au bout de quelques romans d'un auteur, je me lasse, un peu comme un vieux couple qui ne supporte plus deviner la suite des phrases de l'autre.



Avec Brigitte Aubert, ce n'est pas le cas!

Chaque livre est un univers et les personnages n'existent que dans ces pages bien précises où elle les a construits, imaginés..

Elle ne nous laisse aucune chance de deviner la fin.



Je suis fan!



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Une âme de trop

Un petit polar pour changer ! Brigitte Aubert dans ma PAL, allez hop. J’avais déjà lu « le souffle de l’ogre » que j’avais beaucoup aimé. J’avoue ne pas avoir été déçue.

Si vous êtes accro aux sites de rencontre sur Internet, attention vos ne les verrez plus avec les mêmes yeux, quoique...



Chez Brigitte Aubert, toujours cette outrance qui fait que l’on sourit. Imaginez Elvira, infirmière quadra-dépresso-agoraphobe, chez elle en déshabillé de soie, string, chaussons roses qui vit au rythme des sonneries de son Babyphone, et des messages de son MacChou, pendue à ses boîtes d’antidépresseurs et sa bouteille de cognac. Elle surfe sur un site de rencontre où elle correspond avec « latinlover », Ray…. A la recherche de l’amour ou, pour le moins, d’un amoureux. Elle adooooooooore se remonter le moral dans un bain très chaud avec huiles essentielles et autres crèmes miracles.

Mais, un meurtre, puis deux, puis trois en relations étroites avec son service et la voici, la voilà qui cogite à s’en faire mal au crâne. Comme de bien entendu, les inspecteurs ne prennent pas au sérieux ses interprétations. Ils sont si débordés, les pauvres choux, par ces meurtres perpétrés par un tueur en série. C’est gros et plus c’est gros, plus ça fonctionne. Prise dans les mailles du filet, je n’ai pas vu la ficelle qui a fort bien fonctionné. Le coupable était celui auquel je pensais, mais……



Un bon moment de lecture comme je les aime


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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