☠🖤 La mort des bois - Brigitte Aubert 🖤☠
@franceloisirsofficiel
Tétraplégique, muette et aveugle à la suite d’un attentat terroriste, Elise vit en fauteuil roulant.
Elle ne désespère pas, mais un jour, alors qu’elle attend sa dame de compagnie dans un parking, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui lui donne des renseignements inquiétants sur des meurtres d’enfants, dont celui de son propre frère. C’est la Mort des Bois qui a frappé, précise la fillette, et elle n’a pas fini.
Démasquer l’assassin avant qu’il ne tue encore, telle est sa tâche terrifiante à laquelle Elise doit aussitôt s’attaquer. Sous peine de mort, bien sûr : la Mort des Bois sait qu’Élise est au courant.
J'ai adoré ce roman! J'ai adoré Élise, cette jeune femme vive d'esprit, intelligente et pleine d'humour qui essaye de refaire fonctionner son corps. Élise, qui aveugle, muette et paralysée ne peut communiquer avec son entourage ou de manière très limitée, elle à qui l'on confie tant de choses et ne peut rien dire. Élise qui cherche à savoir qui est le meurtrier, qui essaye de rassembler les éléments qu'on lui confie, de recomposer le puzzle. Et Yvette, la gentille Yvette au service d'Élise, un cœur dévoué et aimant, un personnage touchant et attachant. Et évidemment, la petite Virginie, cette gamine que l'on sent perdue et qui se lie d'amitié avec Élise.
L'enquête nous pousse à suspecter tout et tout le monde, à découvrir les secrets de certains couples du lotissement, à envisager toutes les hypothèses et ce, jusqu'au dénouement final. J'avoue que les explications finales m'ont semblées un peu rapide et que j'attendais peut être autre chose mais peu importe car j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture.
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Elise est devenue tétraplégique, muette et aveugle à la suite d’un attentat en Irlande, dans lequel elle a perdu son compagnon. Désormais, son seul contact avec le monde passe par Yvette, sa gouvernante, jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance de Virginie, petite fille de 7 ans, qui lui fait des confidences sur la Mort des bois, qui tue des petits garçons… En effet, un tueur d’enfants rôde en ville, mais que peut faire Elise, de ce que lui confie Virginie… ???
C’est prenant, comme beaucoup de romans de Brigitte Aubert, auteure que j’avais découverte avec « la ville des serpents d’eau », et que je n’avais pas lue depuis longtemps… La Mort des bois n’est pas un roman récent, mais j’étais passée à côté…
L’idée de mettre l’enquête dans les mains d’une jeune femme enfermée dans son propre corps est excellente, puisque seul le lecteur comprend le cheminement d’Emilie, et trépigne devant sa frustration ; j’ai eu peur de ce qui pouvait lui arriver, ai souhaité vivement qu’elle progresse, me suis réjouie de ses petites victoires. C’est, à mon sens, une véritable réussite du point de vue du personnage. L’intrigue se poursuit également sans temps mort, et on s’y accroche, pour ne plus la lâcher… Petit bémol néanmoins : la Mort des bois se révèle très facilement, très vite, trop peut-être, notamment pour qui lit ce genre régulièrement, et c’est dommage !!! La Mort des bois n’en demeure pas moins un excellent roman, plein de suspens…
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J'ai adoré!
Speed, sarcastique comme j'aime, humour noir, bonne intrigue!
Un bon week-end de lecture sans prise de tête!
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Brigitte Aubert nous offre, en reine du crime, quelques jolies perles de culture polar et fantastiques pour certaines.
Les criminels sont aussi variés que parfois inattendus.
Le format presque carré de ce petit livre, me l'a rendu fort agréable à lire.
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J'ai acheté complètement au pif ce livre, j'ai juste flashé sur le titre et la couverture, et je n'ai pas été déçue. Leonard, taxidermiste, embaume à l'occasion des corps. Un jour, une demande très particulière lui est faite : d'embaumer le corps d'une petite fille de 8 ans, tragiquement décédée. Il découvrira qu'elle a été abusée, et que l'accident qui lui a coûté la vie n'en est pas un. Qui est le coupable ???
Le suspense est intense, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer !
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Depuis un accident grave, Elise Andrioli est très handicapée, elle est à la fois aveugle, muette et tétraplégique. Elle vit donc dans son fauteuil roulant et s’exprime surtout grâce à une machine. Ne pouvant bien sûr pas se débrouiller seule, elle est constamment accompagnée de Yvette, sa dame de compagnie. Il y a quelques années (dans le roman La mort des bois), Elise a résolu une enquête criminelle. Une romancière en a tiré un roman, roman lui-même adapté en film. C’est à l’occasion de la présentation de ce film qu’Elise est invitée au Festival de Cannes et choisie pour être membre du jury Jeunes Talents. Elise en est extrêmement ravie ! Hélas, très vite les cadavres s'amoncellent et Elise va tenter de résoudre les crimes avant de se retrouver elle-même en danger.
Autant j’avais beaucoup aimé La mort des bois (Grand Prix de littérature policière en 1997), autant j’ai détesté cette nouvelle aventure. Le ton est donné dès le départ, ce roman est une parodie de roman policier. Les morts sont nombreux, les personnages caricaturaux, l’enquête est inintéressante, la résolution de l’énigme complètement loufoque. Bref, pour amateurs de pastiche.
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C'est le troisième roman que je lis de cette auteure, j'aime toujours autant, mais celui-ci ne joue pas dans le registre absurde. Bien que l'histoire soit terriblement noir, gore, on sent toujours poindre une petite note ironique humoristique qui nous fait lire ce livre au 2ème degré. Et c'est cette petite note, ce petit détail qui tue qui fait toute la différence.
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Je n'ai pas du tout aimé. Des longueurs, beaucoup de sang et une intrigue qui ne tient pas la route. Très décevant. J'ai poursuivis ma lecture car j'espérais un retournement de situation. Les handicapés ont un statut très particulier à la limite de incandescence. Tiré par les cheveux.
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Cette critique porte sur l'édition audio du livre.
Réussir à écrire un roman en tenant le lecteur en haleine avec une personne centrale tétraplégique, aveugle et muette, relève de l’exploit.
Le suspens est maintenu jusqu’au bout. Même si la fin est un peu « bâclée »
pour certains, cela n’en reste pas moins un roman policier haletant, stressant à souhait, très bien interprété par Marie-Christine Letort.
Ames sensibles s’abstenir !
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Un début prometteur sans lequel ce policier n'aurait même pas mérité la deuxième étoile.
L'histoire embrouillée et peu crédible, le dénouement invraisemblable, puéril et plat déçoivent le lecteur après un suspense qui laissait espérer une fin intelligente et originale.
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ISBN : 9782020375412
"Transfixions" tient à la fois du roman noir, avec son aspect social, et du thriller. Il ne dérange pas spécialement - de nos jours, prendre pour narrateur un travesti à l'enfance massacrée ne choquera que ceux qui le veulent bien (et, en général, ces gens-là ne lisent pas de romans policiers) - je dirai plutôt qu'il décoiffe.
Contrairement à ce que l'on pourrait attendre, son découpage n'est pas plus cinématographique que celui d'un autre roman du genre et si les dialogues font mouche à chaque coup, on n'y sent pas non plus le besoin de tout prévoir pour une future adaptation cinématographique ou télévisée - ce qui est le cas par exemple chez un Grangé, voire un Chattam. Les personnages, qui se déplacent dans une ville côtière mal définie - ça pourrait être la côte méditerranéenne aussi bien que la côte sud-atlantique - ne sont pas de ceux qu'on oublie. Il faut dire que le milieu choisi pour l'action, celui des prostituées des deux sexes et des quartiers qu'ils fréquentent avec adjonction inévitable du commissariat le plus proche et de sa faune personnelle, appelle ce genre de figures : l'allure provocante, la riposte prompte mais le désespoir trop souvent en bandoulière.
Aubert brosse son tableau avec infiniment de soin et de vraisemblance, évitant de sombrer dans l'outrance et le gore, deux maladies affligeantes du roman policier actuel. Bo', son héros qui préfèrerait être une héroïne, nous conte sans fioritures, sans apitoiements et avec un sens certain de l'auto-dérision, son amour impossible pour le beau Johnny (Jonathan) Belmonte, lequel préfère les femmes et n'accepte de lui adresser la parole que pour l'humilier ou le rejeter. On commence à peine à saisir la profondeur masochiste de cet amour voué à l'échec que le lieutenant Mossa, un flic qui connaît bien Bo' puisque celui-ci vient de sortir de prison pour avoir planté sans le vouloir un homme qui l'agressait dans un bar, vient lui parler de la prostituée qui s'est fait trucider - et démembrer - dans le coin. Peu à peu, l'intrigue s'accélère et Bo', pour échapper à un assassin bien résolu, semble-t-il, à le compromettre, décide de se livrer à une enquête personnelle qui, si elle ne lui apportera pas le bonheur, lui permettra au moins de faire s'évanouir les soupçons qui pèsent sur lui.
Roman qui se rapproche à mon avis plus du roman noir que du thriller classique, "Transfixions" est un livre attachant qui nous fait rentrer de plain-pied dans l'univers que Brigitte Aubert s'est forgé par l'écriture : un monde bien à part, au ton unique - il n'a pas d'équivalent dans le paysage policier français - un mélange de tendresse et de férocité tout à fait particulier qui en réjouira plus d'un mais qui risque, en revanche, de demeurer totalement hermétique aux autres. A lire, sans aucun doute.
Nota Bene : "Transfixions" a été porté à l'écran par Francis Girod sous le titre "Mauvais Genres", avec Richard Bohringer et Robinson Stévenin. ;o)
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J'ai trouvé ce roman super, avec ces descriptions précise, nous faisant voir à travers ces sens, qui fonctionnent encore. J'ai aimé comment le meurtrier montrait sa présence à Elise. Comment l'enfant lui parlais en toute innocence de ce meurtrier. Et voir l'histoire continuée sans pitié pour les personnages. J'ai peur de lire la suite et d'être déçue.
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Dans le cadre de la LC du groupe Facebook de @ilestbiencelivre et du marathon de lecture proposée par Severine pour les nuits de la lecture, j'ai donc rempli ce 1er contrat et que je suis satisfaite de ma lecture. C'est presqu'un coup de cœur même si la solution m'était apparue, l'autrice a réussi à me faire douter de mon intuition !
Alors que Mme March a fait un malaise cardiaque il est évident que le recours à une "bonne" nourrie logée blanchie devient nécessaire pour le docteur March et ses qaudruplés de 17 ans : Mark, Jack, Stark et Clark.
La bonne, Jeanie, en faisant le ménage découvre dans la doublure du manteau de fourure de sa patronne qu'elle n'hésite pas à essayer un journal intime terrible qui raconte comment un des fils March, à la gueule d'ange, est en réalité un tueur.
il avoue avoir commis son 1er meurtre enfant, en mettant le feu à une fillette.
De fil en aiguille, Jeanie, dont le passé n'est pas lisse, va tenir elle aussi un journal puis communiqué avec le fils March qu'elle n'arrive pas à identifier comme tueur : ils sont si semblables et ils paraissent si lisses.
les meurtres s'accumulent. Jeanie hésite entre se sauver et empêcher les meurtres ...
et puis ... STOP je ne vous divulguerai plus rien !
à vous de découvrir ce roman qui ressemble sur la forme à un roman épistolaire.
me voilà donc conquise et je lirai avec plaisir d autres romans de cette autrice à n'en pas douter.
Le marathon se poursuit alors je vous laisse sur ces quelques mots pour vous donner envie de plonger dans cette histoire et de vous faire votre opinion...
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Louis, journaliste, a la charge d'enquêter sur le meurtre d'une jeune femme, anglaise, Mathilda, coupée en morceaux dans un train. L'enquête le mène donc en Angleterre. Mathilda aurait eu un lien avec les partisans d'une secte satanique. Ce n'est pas le seul lien. Elle aurait aussi évolué dans un milieu d'artistes peintres (appréciant la peinture morte, mais je vous laisse découvrir ce que j'entends par là) et de scientifiques. Elle aurait été en contact notamment avec l'inventeur du cinéma. Louis a la chance d'être aidé par plusieurs personnes rencontrées au hasard de ses aventures.
Difficile cependant de suivre l'histoire car les meurtriers possibles se multiplient et certaines personnes ne forment ensuite plus qu'une, ayant une double identité sans compter leurs multiples complices. Bref, une vaste organisation.
L'intérêt est de pouvoir replonger dans cette Angleterre de la fin 19ème siècle et de redécouvrir ces inventions telles que le cinéma, la caméra ou le téléphone...
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Roman policier historique, Mémoires secrets d'un valet de coeur permet de retrouver le personnage d'Albert Feclas et de découvrir un univers que l'on ne montrait pas, justement, celui des travestis.
Dédée est un personnage attachant, tout comme ses compagnes.
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Voilà un livre où, dès le départ, on sait d'avance que les vérités qui nous sont proposées au début de l'histoire ne tiendront pas debout bien longtemps !
Georges Lyons, braqueur de banque, vit avec sa jeune et sage épouse Martha, sous couvert d'une double vie d'homme d'affaire aux nombreux déplacements professionnels (bien pratiques comme couverture quand on braque des banques dans d'autres pays !)
Et au bout de quelques pages seulement, on rentre dans le vif de ses emmerdes à répétition : ses acolytes se retournent contre lui les uns après les autres, il croit apercevoir le sosie de sa femme à des milliers de kilomètres de là où elle est censée se trouver, il retrouve la trace de son frère jumeau qu'il croyait mort, plus ou moins tué par sa mère, son psy le prend pour un jambon paranoïaque, etc etc etc...
Dans les méandres de sa vie tourmentée, remplie de rebondissements à n'en plus finir, tout se tient plutôt bien ! Il n'y a qu'à un seul moment dans le roman où je me suis vraiment demandé comment il avait bien pu s'en tirer aussi "facilement"... Mais passons !
Quand on le commence, on ne s'arrête plus ! C'est mordant, prenant, le rythme est assez soutenu et c'est écrit de manière assez fluide. Ça donne vraiment envie de lire d'autres romans du même auteur ! J'ai adoré !
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Une mamie qui n’en est pas une – elle cache bien son jeu la vieille – sème des cadavres dans Deauville et Trouville. Ente mafia russe, contre-espionnage français et gâteaux à la crème, un thriller assez captivant au fond. Qu’on lit en 2 soirées grand maximum !
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