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Citations de Charles Bukowski (2091)


La route que j'avais devant moi, j'aurais presque pu la voir.J'étais pauvre et j'allais le rester.L'argent, je n 'en avais pas particulièrement envie. Je ne savais pas ce que je voulais. Si, je le savais. Je voulais trouver un endroit où me cacher, un endroit où il n'était pas obligatoire de faire quoi que ce soit. L'idée d'être quelque chose m'atterrait. Pire, elle me donnait envie de vomir. Devenir avocat, conseiller, ingénieur, ou quelque chose d'approchant me semblait impossible. Se marier, avoir des enfants, se faire coincer dans une structure familiale, aller au bout tous les jours et en revenir, non. Tout cela était impossible. Faire des trucs, des trucs simples, prendre part à un pique-nique en famille, être là pour Noel, pour la fête des mères, pour la Fête nationale, pour...les gens ne naissaient-ils donc que pour supporter ce genre de choses et puis mourir? Mieux valait être plongeur dans un restaurant, se rentrer chez soi dans une chambre minuscule et, seul, s'y endormir en se soûlant.
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Markov prétend que j’essaie
de poignarder son âme
mais je préfèrerais me taper sa femme.
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Et tout ce qui a été écrit dans le passé ne vaut rien; ce qui compte...c'est seulement la phrase d'après. Et quand tu n'arrives pas à pondre la phrase d'après ça ne veut pas dire que tu es vieux, ça veut dire que tu es mort.
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- Vous êtes gentille Lilly, mais j'ai rendez-vous ici avec ma petite amie dans une heure.
- Alors je vais vous mettre en condition.
Lilly s'approcha, lui baissa sa fermeture éclair et dégagea son sexe de son caleçon.
- Oh ! qu'il est mignon !
Lilly humecta le majeur de sa main droite et commença à frotter le gland, un peu en dessous et derrière.
- Mais il est tout violet !
- Comme votre mascara.
- Oh ! il devient si GROS !
Marty éclata de rire. Un cafard sortit du papier peint pour assister à la scène. Puis un autre. Ils agitèrent leurs antennes. Et la bouche de Lilly se referma autour de sa verge. Elle l'agrippa juste sous le gland et suça. Sa langue était comme du papier de verre ; elle semblait connaître tous les recoins sensibles. Marty contempla la nuque de Lilly et son excitation augmenta. Il lui caressa les cheveux et des petits bruits s'échappèrent de ses lèvres. Et brusquement, elle mordit, fort. Elle lui coupa pratiquement la queue en deux. Puis, sans desserrer les mâchoires, elle releva la tête d'un seul coup. Un bout du gland vint avec. Marty poussa un hurlement et se roula sur le lit. La blonde se redressa et cracha. Des morceaux de chair et du sang tombèrent sur la moquette. Puis elle partit.

(La mante religieuse).
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De temps à autre une bière atterrissait devant moi. Quelqu’un payait. J’buvais. J’devenais causant.
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- Vous voulez danser ? demanda la dame.
- Oui, pourquoi pas.
Ils se levèrent. La dame était en lavande et embaumait le lilas. Mais elle était plutôt grosse, sa peau était de couleur orange et elle semblait mâchouiller une souris morte entre ses fausses dents.

(La dame torride).
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Deux jours avant le mariage, je l'ai emmenée faire la connaissance de mes parents. Elle avait une robe classique et ils ont dit qu'elle lui allait très bien. Elle a répondu : " Ah ! ma robe vous plaît ? "
Et elle l'a soulevée pour leur montrer sa petite culotte.
- T'as probablement trouvé ça charmant.
- D'une certaine façon, oui. En tout cas, elle a commencé à sortir en minijupe et sans slip. Et ses minis étaient si minis que quand elle baissait la tête on lui voyait le trou du cul.
(Deux gigolos).
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On a bu tout le vin blanc qu’il y avait à bord, puis tout le vin rouge. Lisa s’est endormie et j’ai bu toute la bière.
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si nous voulons un monde meilleur, on ne devra pas seulement combattre dans les rues, on devra aussi combattre nos pulsions afin de mieux les utiliser.
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Il y avait toujours des mecs pour chercher du boulot en Amérique. Toujours des corps disponibles. Et je voulais être écrivain. Presque tout le monde est écrivain. Tous les gens ne croient pas pouvoir être dentistes ou mécanos, mais tous croient pouvoir être écrivains. Sur les cinquante mecs présents dans cette pièce, quinze devaient se croire écrivains. Tout le monde se sert des mots et peut les écrire, par conséquent tout le monde peut-être écrivain. Mais la plupart des gens heureusement, ne sont pas écrivains, ou même chauffeurs de taxi, et il y a des gens, beaucoup de gens, qui malheureusement ne sont rien.
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Que penses-tu des des femmes? elle a demandé.
-Je ne suis pas un penseur. Chaque femme est différente. Fondamentalement , elle m'apparaissent comme une combinaison du meilleur et du pire, à la fois magiques et horripilantes. Pourtant, je suis content qu'elles existent.
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des tronches de soi-disant jeunes qui ne reflètent que leur néant, qui passent, me sourient et me disent « salut ». ô médiocrité blafarde et glaciale !
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j’avais cru comprendre que vous n’aviez eu qu’un père.
Pour ça, oui, mais il y avait aussi ma mère, et donc ils se relayaient.
Vous aimait-elle ?
Comme on aime ce qui vous appartient.
Mais n’est-ce pas une bonne définition de l’amour ?
N’importe qui prend soin de ce qui lui appartient. En quoi cela concerne-t-il les liens de parenté ? puisque ça s’applique aussi bien à un ballon de plage rouge ou à un toast beurré ?
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[À Caresse Crosby]
9 décembre 1954

L'année dernière, avec votre lettre, vous m'avez envoyé une liasse de pamphlets ou je ne sais quoi en italien. Vous m'avez pris pour un homme cultivé, à tort : je n'ai pas réussi à les lire. Je ne suis même pas un vrai artiste - je sais que je suis une espèce d'imposteur - c'est la rage qui m'anime, principalement. Pourtant, quand je vois d'autres faire la même chose que moi, je passe mon chemin. Que faire d'autre ? [...] (p. 28)
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on peut glisser dans la démence et avoir encore assez de bon sens pour comprendre que mes rots et mes pets sonnaient l’heure de la chasse au job. Je me suis donc fringué et j’y suis allé, bourré comme un coing.
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- Sacredieu, s'extasia Billy, t'es aussi galbée qu'une cuvette de chiottes en or massif !
- Tu le penses vraiment ?
- Si je l'ai dit, c'est que je le pense.
- Tu dis des choses si poétiques, Billy.
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- Qu'y a-t-il de si affreux sur cette... Terre ?
- Chacune de ses composantes. Le smog, par exemple, mais aussi son taux de criminalité, l'air empoisonné, les eaux polluées, la nourriture cancérigène... Mais encore la haine, le désespoir... La seule chose de belle sur votre planète, ce sont les animaux, contre lesquels vous vous acharnez, et qui bientôt auront tous disparu, excepté les rats apprivoisés et les chevaux des champs de courses. Ça m'attriste, mais ça m'explique aussi pourquoi tu bois tant.
- Brillante analyse, Jeannie. Et encore tu oublies nos centrales nucléaires !
- C'est vrai. En définitive, vous n'avez pas su vous arrêtez à temps, vous avez creusé votre propre tombe.
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Je ressentais chaque orgasme comme un affront à tous les symboles de décence et de pudeur, le sperme blanc dégoulinant sur les crânes et les âmes de mes parents défunts. Si j'avais été une femme, je serais certainement devenu une prostituée. Mais puisque j'étais de sexe masculin, je désirais sans cesse des femmes, et plus elles étaient tombées bas, plus elles me plaisaient.
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Ses longs cheveux noirs m'enveloppaient comme le drapeau de la mort. Notre étreinte fut lente, obscure et merveilleuse.
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On rencontre parfois la bonté au beau milieu de l'enfer.
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