Citations de Christophe Blain (169)
Le journalisme est l'école primaire de la diplomatie.
La cuisine du Périgord est sans beurre et sans reproche.
"(...)
- M. Le Ministre, le Ministre des Affaires étrangères Norvégien vous attend.
- Rhâââ putain, c'est pas vrai ! Le Norvégien ! Faut que je traite le Norvégien. Quelle connerie ce métier. A chaque fois, il déboule en vélo en plus. Quel connard. Rien à lui dire, moi. (...)"
Christophe BLAIN & Abel LANZAC, Quai d'Orsay, 2010, Dargaud (p. 47).
[Capitaine Jean Mainbasse]
Jacques, ta tambouille est infecte.
[Jacques]
C'est cette bête qui est infecte ! Sa chair est grasse mais elle a un goût de pourri. J'ai essayé tous les assaisonnements possibles, c'est toujours aussi dégueulasse.
[Capitaine Jean Mainbasse]
Regarde, Henri a la mine défaite à force de manger tes saloperies !
[Henri]
Allons ! Ça n'est pas très fameux mais je m'en accomode.
[Jacques]
Tu veux ma main dans ta gueule, Jean ? Tu nous en trouves, toi, des bestioles bonnes à rôtir ? Elles sont où tes terres de richesse ? Perdues dans le brouillard ? Et nous, où sommes-nous ?
[Henri]
Pardon, messieurs, je vais rendre visite à Adhémar. Le pauvre est bien mal en point. Je crois que la compagnie des siens lui manque cruellement. Je laisse mon assiette à qui veut la finir.
ON POURRAIT DIRE "GRAVES CONSÉQUENCES".
C'EST MOINS FORT QUE "CONSÉQUENCES GRAVES".
JE SAIS QUE VOUS ETES POLYGLOTTES, MESSIEURS.
OR, JE VOUS RAPPELLE QUE LA RÉSOLUTION EST EN ANGLAIS ET QU'ELLE SERA LUE EN ANGLAIS.
"CONSÉQUENCES GRAVES" SE DIT : "SERIOUS CONSEQUENCES".
"CONSEQUENCES SERIOUS" N'EXISTE PAS.
Mais putaaaiiin, je suis pas la hot line du cabinet ! J’ai un vrai boulot, moi.
C’est pas un emploi fictif.
La « nouvelle frontière », c’est le grand souffle. C’est la conscience collective. Regarde l’histoire du Lousdem : du nord au sud, tout le monde s’élève contre cette guerre inutile. La nouvelle frontière, c’est se tourner vers l’autre. C’est l’amour.
Avant de réaliser une recette, j’adore faire un bouquet avec les légumes ou les fruits ou les deux, comme pour ces « haricots verts, pêche blanche et amandes fraîches ». Je les pose sur une assiette, comme une nature morte et je les regarde, à la recherche de l’esthétique dans les formes et les couleurs, toujours dans l’idée d’un plaisir visuel…
Savez-vous que les marins d'autrefois croyaient qu'après avoir passé l'Equateur vers le sud, le climat s'échauffait jusqu'à faire bouillir les océans.
Tu dois voir ça de près. Si on en réchappe, tu t'en souviendras bien pour le peindre.
Valérie a raison, on peut toujours promettre et puis voilà.
- Ça t'est déjà arrivé, à toi, qu'une fille t'envoie des photos et des lettres aussi cochonnes ?
[Jacques]
Où vas-tu ?
[Isaac]
Chercher mon père.
[Jacques]
Maaaiiiis tu nous emmerdes, avec ton père.
[Isaac]
Le monde peut-il cesser un instant de tourner autour de ta bite ?
Si au moins tu te contentais de vivre tes aventures lamentables en sachant te tenir, mais il faut encore que tu y entraînes toute la clique.
Puceau minable.
La fille
C'est bien que tu sois plus grand que moi, parce que maintenant on va pouvoir faire la cuillère.
Le cow-boy
Quoi ?
La fille
La cuillère, c'est quand tu te mets derrière moi, comme ça, bien collé, pour dormir et me tenir chaud. Il faut aussi que tu mettes ton bras par-dessus moi, comme ça.
C'EST UNE NÉGOCIATION AVEC LES ETATS-UNIS SUR LA PAIX ET LA GUERRE ...
... PAS UNE CRISE DE L'ANCHOIS DANS LE GOLFE DE GASCOGNE.
TOI, LE BRUIT COURT QUE TU ES LE MINISTRE LE PLUS RAPIDE DU MONDE.
TOUT EST DANS LES CHAUSSURES.
Légitimité Tacatacatac
Unité Tacatacatac
Efficacité Tchac tchac tchac
C’est pour être plus furtif que tu portes des chaussures à bouts mats ?
Moi, je voudrais qu’on parle des carottes comme de grands crus. Le terroir, c’est vachement important pour moi.
Le rapport avec l’animal mort, le sang, c’est épuisant. Je ne pourrais pas le travailler tous les jours. Rien que d’y penser, j’ai les yeux qui fatiguent.