Citations de Christophe Lambert (331)
Un homme était-il encore un homme quand il perdait la faculté de s'indigner?
Il se sentait plein de vie, aussi vivant que peut l'être un vieux monsieur arthritique avec une patte folle, l'âme coincée dans un corps fatigué.
Le monde des rêves ne me suffit plus. Je voudrais passer le reste de ma vie avec Lara et, ce voeu-là, ni Real Dream ni personne ne pourront l’exaucer! Je me retrouve pris à mon propre piège.
Dans quatre jours, l’imposture s’arrêtera. Il faudra que je rende sa clé à Marc Herpoux – d’ailleurs, comment il s’en sort, celui-là? Je n’ai pas de nouvelles depuis l’échange des avatars.
Ouais, bientôt, ce sera “terminus, tout le monde descend”. Cette perspective me serre les tripes.
Je soupire:
- Je suis dans la merde…
- Maintenant que les militaires ont récupéré l’exclusivité des sauts quantiques, il nous faut un nouveau concept d’émission pour le prime du jeudi soir, messieurs ! Et fissa !
[...]
- Je … j’ai peut-être quelque chose…, commence-t-il.
[...]
- Nous plaçons douze candidats pendant trois mois dans un environnement hostile, avec des gardiens sans pitié. Les plus affaiblis sont éliminés, semaine après semaine. Un seul gagnant à la fin. Des caméras partout, même dans les douches !
- Intéressant… Vous avez un titre ?
- J’ai pensé à … « Auschwitz : le jeu » !
le réel, c’est la porte ouverte aux déceptions, aux visages cernés par une mauvaise nuit, sans compter les soucis et les contingences bassement matérielles
Fielding cherche des yeux un ou une stagiaire. Sourire en coin, il se prépare à engueuler le premier larbin qui passera dans son champ de vision.
Rien de mieux pour évacuer le stress avant l'antenne !
J'étais perdu dans ma caverne intérieure, spéléologue de mes propres angoisses.
L’homme et l’enfant marchaient sur la grand-route. Ils n’avaient que peu parlé depuis leur départ de Sen’ Rocsed, mais ces longs silences n’avaient rien de gênant, car c’est durant ces intervalles que se forge une amitié sereine.
Johnny blêmit comme jamais. J’examine la rangée d’armoires métalliques à une dizaine de mètres de nous, située après la salle de sciences et celle d’histoire-géo.
Oui, le bruit provient de là : ça gratte et ça griffe. On dirait que quelque chose veut en sortir.
Monté sur un cheval bai magnifique mais nerveux, le capitaine Finn surveille la progression de l’arrière-garde. Les hommes du 37e régiment d’infanterie avancent à un bon rythme – quatre miles à l’heure. Les équipages d’artillerie viennent après les fantassins, enveloppés du cliquetis assourdi des harnais. Plus loin encore, en queue de file, on trouve l’approvisionnement, les chariots de munitions et la roulotte du médecin-major.
Lorsque le message de Londres est arrivé, ce matin, tout le monde a cru à un canular. Finn s’est même sérieusement demandé s’il n’était pas victime d’un bizutage. Puis l’armée s’est mise en marche, et il a bien fallu se rendre à l’évidence : cette histoire de Zoulous n’avait rien d’une plaisanterie !
" Tout plutôt que de croiser à nouveau cette créature" , songea le garçon.
De quoi s'agissait-il, d'ailleurs ? Un gros poisson ? Un reptile ? Les réponses seraient pour plus tard... si jamais il survivait à ce bain forcé.
La plupart des paranormaux cherchent à vivre en paix avec nous... Ils veulent créer leurs propres communautés, à l'écart des nôtres, ou alors ils se glissent dans nos cités, incognito, sans faire d'histoires... Mais il existe également de sinistres personnages qui rêvent d'avoir le continent pour eux tout seuls
Les androïdes pourront-ils un jour se faire passer pour des humains ?
Chauffé par l'alcool, Foster apostropha Kalir :
– Pourquoi êtes-vous comme ça ?
– Comment ?
– Aussi distants.
Le guerrier du Sylvaniel réfléchit un instant avant de répondre :
– C'est pour ne pas être tristes le jour où vous vous ferez tuer.
Et puis, ils m’ont offert un abonnement de base et une Dreambox. Depuis le temps que je rêvais de m’éclater la nuit avec plein de gonzesses différentes ! La box coûte la peau des fesses et l’abonnement n’est pas donné : 100 euros par mois, le double si on prend le mode Premium, sans compter un paquet de suppléments si on veut avoir des rêves vraiment sympas ! Bon, pour l’instant, question « éclate », je dois admettre que je reste sur ma faim…
Une fois traversé les bidonvilles de la périphérie (cabanes aux toits de zinc ou en parpaings, grillagées de fil de fer barbelé, somme toute guère différentes de celles qu'on trouvait dans les camps où Teddy avait vécu), le voyageur venant de l'ouest entrait dans la cité par l'artère principale, grouillante de monde à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. A partir d'ici le vêtement de rigueur semblait être le poncho
Un travail jamais achevé, une course avec l'infini en point de mire, un peu comme ce petit jeu auquel se livraient concepteurs de programmes et pirates informatiques. On avait beau trouver la parade à un virus, il y en avait toujours un autre qui apparaissait le surlendemain, plus méchant, plus vicieux. (page 87)
Anne Lovas pratiqua la première incision, de la poitrine à l'os pubien. Un sang épais et noir apparut, qui coula sur la table en acier, avant de tomber dans des rigoles prévues à cet effet.
Bannister se raidit, la colonne vertébrale parcourue d'un mauvais frisson. Il avait soudain très froid, mais l'air conditionné n'était pour rien dans cette impression.
- Chaque fois qu'on a localisé l'un des descendants de mister 6302, tu me copies-colles son nom et sa trombine sur la carte, OK ?
- C'est comme si c'était fait, boss. Il y a combien de mômes à répertorier ?
- Cinquante-sept.
Lyu faillit recracher son café.
La bombe ? Ne vous souciez pas de la bombe ! C'est un virus qui aura la peau de l'humanité.