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Citations de Christophe Lambert (334)


Quelque part après Tuxedo Park, j’ai joué avec la molette de l’autoradio à la recherche d’une chanson potable. Je suis rapidement tombé sur les Doors : « And all the children are insane, waiting for the summer rain.1 » Il faisait une chaleur lourde, orageuse, et le ciel virait au gris, mais aucune goutte n’était encore tombée. J’ai ouvert la vitre à ma gauche, puis j’ai coincé une cigarette entre mes lèvres avant de l’allumer. Jim Morrison chantait, et sa voix s’est envolée, fantomatique. Les Doors ne se produiraient pas sur scène ce week-end. Leur leader était coincé à Miami, jugé pour attentat à la pudeur. (Quelques mois plus tôt, il avait eu la drôle d’idée de montrer son sexe à un parterre de spectateurs médusés, en leur jetant : « Vous êtes venus pour ça, hein ? ») Tant pis, on ferait sans
1. « Tous les enfants sont devenus fous en attendant la pluie d’été », extrait de The End des Doors.Morrison et ses copains. Il y avait du beau monde au pro- gramme : Jefferson Airplane, The Who, Joan Baez, Janis Joplin, Country Joe McDonald, Jimi Hendrix...
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Teddy jeta une brassée de petit bois dans la braise. Presque aussitôt, les flammes jaillirent et, durant un instant, le feu évoqua un troisième compagnon de voyage réveillé en sursaut après s'être assoupi durant l'interminable récit.
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Il avait été magnifique, autrefois. "Papà". Le grand "Papà". L'homme qui chassait les fauves et courtisait les femmes. Ou l'inverse. Cela remontait à loin, lui semblait-il. Une autre vie.
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L'écrivain ne bandait plus.
Pas plus pour les femmes que pour les livres ou la vie en général.
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La question n'était même plus de savoir SI une épidémie allait arriver, non; la question était juste QUAND ?
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[Tolkien] Partir à l'aventure, vers l'inconnu, est une expérience exaltante...dans les livres ! Je crains de ne pas être à la hauteur de mes héros. Pour le personnage de chair et de sang que je suis, l'inconnu signifie "peur", "angoisse", "incertitude"...Frodon, au moins, savait pourquoi on l'avait choisi.
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Les Elfes étaient exactement tels que l'officier se les figurait : beaux, racés, fiers. Leur port, d'une élégance innée, leur conférait une prestance quasiment surnaturelle. On les appelait les "immortels", mais ce n'était qu'un surnom. Tout le monde meurt un jour, bien sûr. Même les grands arbres. Même les plus vieilles tortues des Galapagos. Même les étoiles...
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L'indien coula un regard en biais à son jeune collègue, un regard indiquant clairement qu'il ne goûtait guère à la plaisanterie; Même si la hache de guerre était enterrée entre Sean et lui, il aimaient encore s'envoyer des petites flèches de temps en temps.
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Tess voit à travers de nouveaux yeux. Elle a l’impression que ses jambes enfilent des jambes, comme une paire de pantalons, que ses bras enfilent des bras… jusqu’au bout des doigts !
Et tout ceci se déroule en une seconde.
Je porte un masque, a-t-elle le temps de penser.
Puis le masque se soude à son « moi », à son esprit.
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Ils marchaient, seuls au monde et rois du monde, aventuriers et vagabonds, poitrine offerte aux vents comme à l'averse, au soleil comme aux grêlons. Leurs chaussures s'usaient. Leur peau brunissait. La casquette de Teddy n'était plus qu'une chose molle et informe.
Ils marchaient, avec cet aplomb propre à la jeunesse qui croit que tout est encore possible, leurs rêves chevillés au cœur et la faim chevillée au ventre.
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Et puis il y avait cette blague. Il ne l’avait jamais complètement comprise, jusqu’à ce jour funeste où ses parents avaient été contraints de lui révéler leur honteux secret.
C’est l’histoire de deux gars, un peu poivrots sur les bords. Ils font une traversée en paquebot. Un soir qu’ils ont bien picolé, ils vont prendre le frais sur le pont-promenade. Le premier s’accoude au bastingage, regarde la mer et dit :
- Bon sang, tu as vu toute cette étendue d’eau ?
Et l’autre répond :
- Et encore, ce n’est que la surface !
Ouais, c’était tout à fait ça. 99% des gens s’arrêtaient à la surface des choses. Leur vision glissait dessus, pareille à une goutte sur de la toile cirée. Mais sous les flots tranquilles, il y avait des formes sombres qui nageaient en eaux troubles, des trucs horribles, des Léviathan, des pieuvres… C’était plus confortable de les ignore, bien entendu. Peut-être qu’un écrivain comme Lovecraft n’était pas cinglé, finalement ? Il y avait dans son œuvre trop de choses pertinentes, des vérités profondes pour qu’on la circonscrive au seul champ de la littérature fantastique.
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Tu vois, il y a plusieurs façons de résister...
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Les barbes des hommes étaient longues, bien fournies, et les cheveux des femmes leur descendaient jusqu'aux hanches quand ils ne formaient pas des couronnes autour de la tête. Un groupe d'enfants dansait une farandole à côté d'un grand feu. Ils chantaient, riaient et sautaient en l'air au rythme des tambourins.
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- Nos robots et nos drones ont atteint un degré de précision parfait. On leur donne une cible, ils la liquident; c'est aussi simple que ça. Le hic, c'est qu'ils ne sont pas encore assez intelligents pour posséder leur libre arbitre. Ils vont jusqu'au bout... même si un train de civils traverse le pont visé. Même si le soldat ennemi cherche à se protéger avec une petite fille. Évidemment, vous autres, les médias, êtes friands de ce genre d'accidents. Et comme on ne peut gagner une guerre sans le soutien du peuple...
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"L'art est une mission qui oblige au fanatisme."
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Les légendes sont parfois plus vraies qu'on ne le suppose.
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Il sentait monter en lui le puissant appel de la route, l'appel de la quête.
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C’était ça, devenir adulte ? Etre en permanence devant des carrefours où personne n’aurait songer à planter de panneaux indicateurs ? Cela ne donnait guère envie de vieillir.
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« La prochaine grande catastrophe ne viendra pas d'un immense astéroïde mais plutôt d'un germe impossible à voir à l'œil nu. Vous pouvez également oublier le trou dans la couche d'ozone, le réchauffement planétaire, la fonte des glaciers et tout le tintouin. Le vrai danger est… en nous !»

C.F-3°3
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« (…) Léo remarqua :

– Nous préparons une pièce de théâtre, et le camp tout entier se transforme en scène de théâtre : une ville en toc, avec ses façades et ses vitrines bidons ! » (p. 226)

« (…) une joie illumina le visage du bibliothécaire :

– Vous voyez ? Le Mal ne triomphera pas, au bout du compte.

– Ca, je veux bien le croire. Mais combien serons-nous à voir la fin du cauchemar ? » (p. 257)
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