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Critiques de Claude Ponti (577)
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La venture d'Isée

Isée est décidée : elle quitte ses parents pour quelques jours. « Je veux vivre une venture, et une vraie belle. » Suivie de Tadoramour, son petit frère, elle ne suit que les chemins qu’elle veut et ne va que vers les horizons qui lui plaisent. « Elle prend un chemin qui traverse des saisons mélangées. » En chemin, elle rencontre le Frédilémon et d’autres créatures, notamment un ersatz de Petit Prince qui n’est pas à la fête. Tous souhaitent l’épouser, mais Isée n’est pas là pour se marier, mais pour vivre une belle venture. « Tiens, va voir là-bas si j’y suis ta fiancée ! »



Les monstres charmants et les drôles de bestioles de Claude Ponti font mes délices : enfant, j’étais fascinée par ses histoires ; adulte, je les relis avec attention et émotion. J’aime l’inventivité lexicale de cette histoire et les jeux de lecture : il faut avoir les yeux partout. Isée est une jeune héroïne courageuse, déterminée et droite dans ses baskets : elle sait ce qu’elle veut et elle ne s’en laisse pas compter, et surtout pas fleurette. Oui, l’aventure est aussi pour les petites filles !

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Blaise et le Kontrôleur de Kastatroffe

Nouvelle invasion de poussins ! Ponti a encore frappé avec ce bel album très grand format qui met en scène nos innombrables poussins jaunes en prise à une grande katastroffe : la destruction de leur maison !





Mais nos petits personnages jaunes ont de la ressource et vont voyager à la recherche d'une solution...



Si le lecteur adulte, trop emprunt de rationalité ne comprend pas toujours ce qu'il se passe dans l'histoire, le jeune s'amuse, il compte les poussins, recherche le poussin champignon ou encore Blaise et suit sans se soucier le fil invisible du récit.







Un volume qui avec ses explosions et destructions fait exploser la page ... pour mieux ensuite ensuite reconstruire. Mais chut ! Nos poussins endormis ont retrouvé le calme de leur environnement bienveillant...
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La nuit des Zéfirottes

Beaucoup d'amour pour Paris, c'est ce que reflète ce beau livre de très grand format qui nous révèle la vie de créatures jusque-là inconnues: les Zéphirottes. Chargées de veiller sur le patrimoine parisien, ces minuscules êtres au nez coloré ont construit un monde parallèle sous la ville de Paris, à l'intérieur de ses pierres et de ses statues. Et bien-sûr, le centre des opérations est Notre-Dame de Paris, creusée de tunnels interminables, et gonflée en permanence par la technologie des Zéphirottes. Car, si celles-ci n'étaient pas là, Paris "serait plat comme un ballon crevé".

mais voilà que cette nuit, "entre minuit cinq et minuit cinq", Paris est menacée par un petit monstre terrifiant, une mauvaise herbe prête à envahir la ville. Pour empêcher sa progression, il n'y a qu'un moyen: aller chercher Adèle dans son lit, la transformer en zéphirotte, et lui confier une importante mission qu'elle seule peut accomplir.

Dans cet album, on retrouve toujours avec plaisir l'univers foisonnant, déjanté et poétique de Claude Ponti, qui, nous rappelant son livre "Robert Lebanc", nous montre un Paris magnifique et transfiguré, un Paris réel et fantasmé... Même si les enfants ressentent la menace de la mauvaise herbe comme s'agissant d'un grand danger, nous pouvons apprécier la beauté d'une ville de Science-fiction dont les merveilles architecturales et artistiques sont recouvertes par une splendide mousse verte. On retrouve des sculptures anciennes ou modernes (entre autres Nicky de St-Phalle, Modigliani, Buren), des merveilles gothiques, que le livre peut nous pousser à découvrir ou redécouvrir. Une double page est éblouissante: Grâce à deux rabats qui élargissent encore plus l'horizon, nous avons une vision de la ville presque entière, à l'aube. La beauté réelle de Paris est accentuée par les beaux ciels colorés de Ponti et par ce vert envahissant Montmartre ou le Louvre.

Et puis, il y a toujours cet humour cher à Ponti, ces petits clins d’œil, les références à d'autres personnages (on rencontre bien évidemment le petit Blaise), le mode de vie loufoque de ces êtres imaginaires qui s'endorment n'importe quand et n'importe où, qui permettent à la terre de tourner en marchant continuellement sur l'équateur, ou qui plongent dans une piscine située dans les murs de Notre-Dame.

Bon, comme je suis une fan de Claude Ponti, je ne peux pas être objective, mais voilà encore un album d'une grande richesse visuelle et poétique, que les enfants adorent!
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Mô-Namour

Ma relation aux images de Claude Ponti fait des tours et des détours bizarres. Voilà des années que j'en ai un en face de moi à longueur de journée pour des raisons professionnelles, un fragment ou plutôt une citation, un hommage qui me touche beaucoup parce qu'il joue avec mon patronyme et mon caractère en représentant un soleil qui s'étire mollement sur un oreiller. Ceci dit, la personne qui a fait ce dessin m'a clairement expliqué d'où venait l'emprunt mais, jusqu'à présent du moins, impossible de me souvenir du nom de l'auteur. Bref : l'occasion où jamais de fixer définitivement ce souvenir en passant par la lecture de ce livret cartonné (un conseil sur un site de vente encourageait à éviter les versions poches quasi illisibles puisque les dessins sont quelquefois très fouillés). Mô-Namour, donc, titre emprunté au nom qu'un personnage brunâtre et pataud, Torlémo de son prénom - et n'est-ce pas que Claude Ponti tord les mots souvent - donne à l'héroïne après l'avoir rencontrée dans son champ de bois morts. Un ouvrage qui accumule la violence de manière systématique, en effet peu de scène où il n'y ait quelque brutalité : un accident sur la route des vacances, jeux de balle où la balle est systématiquement l'héroïne qui en prend pour son grade, désintégration des chairs du personnage secondaire dont il ne restera que les os dans lesquels un coup de pieds enverra le crâne valdinguer, empoisonnement - suicide ou assassinat - je passe sur la recette magique du gâteau qui ouvre les portes d'un nouveau monde. J'en viens à me poser la question de la destination de ce livre. Qui en est le vrai public ? Les enfants ? Vraiment ? J'ai parcouru des livres pour adultes qui contenaient largement moins de scènes traumatisantes. Alors, peut-être, est-ce une fable allégorique, ou un rêve, destiné à un public bien plus âgé, un public qui pourrait décrypter le symbolisme ainsi que les contenus virtuels, latents diraient les psychothérapeutes à tendance freudienne, de toutes ces images - de toute cette violence. Et si, en me laissant glisser sur le coin du zinc du bistrot le plus proche à l'interprétation du rêve, ce voyage, commencé avec les parents n'était pas plutôt une représentation symbolique de la vie de l'héroïne, Isée qui, par accident, est séparée de sa famille comme le fil habituel de la vie finit par éloigner la plupart des enfants de ceux qui ont pour tâche de les conduire - ici la voiture prend un sens - vers l'âge adulte. Voilà donc Isée, loin de ceux qui ont toujours été sa référence, les points cardinaux de ses choix. A la recherche de son autonomie, elle construit son abri toute seule. Vient le moment de la rencontre de l'autre. Ici, il prend les allures d'un Lennie digne Des souris et des hommes de John Steinbeck : lourd, front bas, cheveux en bataille, pas spécialement futé, habillé de peaux de bête - style red neck du pire endroit reculé d'un pays façon Délivrance à la John Boorman (le son du banjo ne s'entend que difficilement au travers du bruit des claques) ou du géant abruti dans les adaptations du jack et les haricots magiques façon Bugs Bunny - mais visiblement plus grand, peut-être plus âgé - certainement plus âgé - la différence de taille est importante dans le dessin. La relation qui s’établit est une relation de violence absurde. D'échanges où les valeurs sont inversées : coups et douleurs d'un coté, prétendument expression de l'amour, de plus en plus durs et violents, payés en retour par le plaisir de la bouche et des saveurs pâtissières de l'autre - les gâteaux à étages sont de plus en plus grands... Une chronique qui finit en queue de poisson mais que dire sur la fin de l'histoire ? Il y est question d'un rite de passage. L'héroïne est encore une fois obligée de faire appel à des choses qui ne sont pas d'une grande propreté : crotte de nez, rognures d'ongles sales, cérumen séché, bave, salive et poils, peluchons et cheveux gras. Une leçon de vie ? Ne pourrait-on pas mener sa barque vers le bonheur dans se salir un peu les mains ? On est loin de la lumière éclatante du conte de fée classique : pas de prince charmant ni de chevaux blancs ni de carrosse et aucune bétaillère remplie de marmaille piaillante n'est garantie pour l'avenir. Isée retrouve tout simplement ses parents. Oui... Bon... voilà.
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L'album d'Adèle

Pour valider, dans le challenge gourmand, l'item tarte tatin (une pomme sur la couverture de ce livre) j'ai tout de suite pensé à un album de jeunesse. J'ai donc plongé dans ma bibliothèque et retrouvé "l'album d'Adèle" de Claude Ponti qui a fait les beaux jours de nombreux enfants et en premier lieu d'Adèle la fille de l'auteur.

Quel bon moment j'ai encore passé à redécouvrir cet imagier insolite et loufoque qui se distingue tout d'abord par son immense format à l'italienne. Impossible de le louper!

Pas de texte, mais tant à chercher à observer, à décrire dans cette multiplicité hétéroclite d'objets et de personnages.

Certaines sont très ordonnées, figées comme en attente d'un petit lecteur qui viendrait mettre un peu d'animation. C'est ce qui arrive en tournant la page. De la folie, de l'inventivité et de l'humour, un régal! On sourit, on rit. C'est drôle ludique et propice à la création de petites ou grandes histoires.

Les poussins, qui deviendront un des personnages fétiches de l'auteur, sont espiègles attachants et très amusants. De beaux petits coquins.

Un beau spectacle plein de folie et d'imagination dont certains personnages viennent nous saluer à la dernière page.

Un album de 1986 qui pourrait bien trouver encore, d'ici quelques semaines une belle place au pied du sapin pour des moments tendres et drôles dont je rafole!
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Blaise et le château d'Anne Hiversère

On pardonnera à l'éditeur la taille du livre, impossible à caser dans une bibliothèque.

L'histoire est à la fois simple et pleine de surprises. Les idées et les traits d'humour foisonnent mais l'imagination de claude Ponti patine un peu, les jeux de mots sont moins surprenants, peut-être suis-je lassé de la multitude des poussins...

La planche apothéose de l'aventure avec les invités de la BD, des films d'animation et même de Charlie est géniale...
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Les épinards

Je retrouve avec une joie d'enfant, mes deux canetons préférés, Tromboline et Foulbazar, devant une assiette d'épinards à déguster avant d''aller se coucher. Evidemment, on rigole, on en met partout, mais on finit par rejoindre maman pour aller dormir. Tendre, gai, frais, signé par le génial et si humain Claude Ponti.
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Le Doudou méchant

Raconter, résumer et même chroniquer les albums de Claude Ponti... exercice périlleux et qui de mon point de vue masquerait la poésie, la fantasmagorie de l'oeuvre.

Ici, Oups, un petit personnage récurrent chez l'auteur, découvre un pauvre Doudou dépérissant, il le regonfle et va se ballader avec son nouveau Doudou. Doudou lui suggère des tas de trucs à faire qui s'avèrent plutôt débiles, stupides, malveillants..... ainsi.... jusqu'au jour où Oups découvre que dans le rembourrage du Doudou s''était glissé une plume en fer... donc on imagine faisait souffrir Doudou.

La méchanceté viendrait-elle d'une souffrance cachée ? enfouie ? Là Claude Ponti ne s'adresse plus à des petits enfants mais aux adultes qui font malgré eux souffrir les enfants.

Les dessins, les couleurs sont géniales, et l'on retrouve aussi tous les mots tordus, la marque de fabrique de l'auteur, j'ai particulièrement apprécié la Sussouillette (entre la sucette et la tututte), les oiseaux effectuant dans les airs des piriolles et des cabriettes. Et plein d'autres.

Une lecture, qui éveille, qui titille, qui amuse, qui émeut, bref, un vrai grand plaisir.
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Le chien invisible

Mon préféré de claude Ponti, pour cette aventure de Oum-Popotte (avec sa bouille rieuse), que tous les enfants ont vécu un jour en imagination : un ami invisible et farceur qui vient égayer son monde ordinaire (enfin ordinaire selon Ponti) ! un environnement pleins d'objets, de détails, à redécouvrir à chaque relecture. Une tendresse et une espièglerie rafraichissantes et drôles.
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Lire est le propre de l'homme

Mine de rien... Voilà un tout petit livre à glisser dans la poche ou le sac et à déguster dès que l'envie nous prend

C'est délicieux et plein de joie.

Se trouvent réunis dans ces quelques 167 pages pas moins de 50 témoignages, écrits et dessinés, d'auteurs de livres pour les jeunes lecteurs.

Des récits, des réflexions, des croquis, des clins d'oeil et des conseils aux lecteurs et aux adultes qui aideront l'enfant dans son approche du livre.

Cerise sur le gâteau, un très beau texte en vers de Victor Hugo, extrait de "l'année terrible", écrit en 1872.

Quelle lecture réjouissante!!!!



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Pétronille et ses 120 petits

J'ai découvert Claude Ponti adulte, grâce à mes enfants, mais c'est en train de devenir un de mes auteurs incontournables. Je n'en finis pas de m'émerveiller devant tant de créativité, de finesse, de poésie et d'originalité.



Pour cet album une fois de plus les superlatifs sont de rigueur. On y suit une mère de famille fantastique de 120 enfants, comme l'indique le titre. Les garçons portent des prénoms en "in" (Antonin, Marcelin, Edulcorin...) et les filles en "ine" (Apollinarine, Robertine...), une sublime fleur les énumère tous En en page 11.

En plus de son quotidien bien chargé, Pétronille déjoue les pièges et écarte les dangers avec beaucoup de courage. Et beaucoup de douceur aussi.

Car pour moi c'est vraiment une infinie douceur qui émane de ce livre. Il s'ouvre dans la sérénité ("C'est le matin. Pétronille boit son thé au gruyère devant sa maison. [...] Il va faire beau.") Et s'achève dans la joie ("maintenant, c'est le soir et c'est la fête. [...] La nuit sera douce ".)

Il y a certes deux monstres, Cafouillon et le Sagoinfre, mais Pétronille trouve toujours une solution, redonne le sourire aux dolmens grâce à un jeu de mistigri et console une madeleine par un bisou anti-chagrin.

Une belle référence aux chansons enfantines "une souris verte" et "une poule sur un mur" donne le sourire, ainsi que le visuel, comme toujours si époustouflant qu'on ne sait où donner de la tête et découvre des détails à chaque lecture. Comment ne pas s'extasier devant le sublime rideau de pluie ou la fascinante forêt-bibliothèque...?

Un régal à tous points de vue.

Un classique.
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Blaise 3 en 1

Claude Ponti est pour moi "un classique" ou peut-être plutôt" une valeur sûre "et cet album confirme mon regard sur cet artiste. Ce petit caneton mi-ange mi-démon entraîne l'enfant dans trois aventures.A chaque fois il séme le désordre pour le plus grand plaisir des yeux mais aussi des oreilles car tout part en éclat dans les images comme dans les mots! Il y a du surréalisme dans cet ouvrage ce qui offre un plaisir au moins équivalent au parent qu'à l'enfant lors de la lecture! Une multitude de détails permet de lire et relire sans jamais s'ennuyer et d'inscrire l'enfant dans quelque chose de très actif même s'il ne sait pas lire. Les couleurs sont pétantes, les copains de Blaise s'en donnent à coeur joie,vraiment un très bel album.
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Est-ce qu'hier n'est pas fini ?

Dans les années soixante, Victor est étudiant aux beaux-arts.

Il dessine, peint, sort avec ses amis, mais surtout est en proie aux nombreux Victors qui l’habitent et parfois le persécutent. Un brin schizophrène, le Victor, mais pourtant sympathique. A côté de la plaque, pas comme ses amis.

Un roman de société, d’apprentissage, bien écrit, parfois trivial (je ne saurais dite combien de fois le mot bite est écrit). Un roman qui se lit avec plaisir.

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Sur l'île des Zertes

Claude Ponti nous imagine un monde fantastique, aux êtres les plus étranges qui soient, rien à voir avec les sorcières, licornes, dragons et autres Troll. Les êtres de Claude Ponti se rapprocheraient plus des bestiaires et autres fantaisies des artistes surréalistes de l'entre deux guerre. C'est plutôt le Voyage en grand Garabagne d'un Henri Michaux que le monde de Tolkien. En ouvrant ce livre, vous ferez connaissance avec les Zertes, le Martabaff, les douches-en-l'air, les Popotamelos, le couv Touïour, les trous, les Carpoizelles, le Tourneciel bleu, la brique... C'est une histoire romantique, colorée, un peu loufoque, totalement surréaliste, onirique, faisant découvrir jusqu'où l'imagination peut nous amener, c'est à dire très loin. Les dessins sont ludiques, amusant, colorés et pleins de détails. Claude Ponti manipule les mots, invente, les contorsionne, les triture dans tous les sens, son imagination ne semble pas avoir de limites, une manière de prouver que les mots et les images sortis de l'imagination peuvent aller bien au delà de la réalité. Vive l'imagination !
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Sur la branche

Cet album pour enfants est idéal aux alentours de 4 ou 5 ans. Sur base d'une seule illustration représentant une maman oiseau et sa marmaille, les enfants doivent retrouver de quel oisillon on parle sur base d'une particularité énoncée par le lecteur.

Cela capte évidemment l'attention des enfants, qui se prennent au jeu!



Très bonne idée, et stimulant pour l'enfant.
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Blaise et le château d'Anne Hiversère

Blaise et les poussins préparent le château d'Anne Hiversaire. Bien des préparatifs pour une fête extraordinaire.



Un grand album coloré et foisonnant de détails que l'on prend plaisir à feuilleter en tant qu'adulte tant les références sont nombreuses et éclectiques. L'antépénultième double page nous présente notamment une abondance de personnages de tous horizons (BD, albums pour enfants, films, dessins animés) sur laquelle on passe plus d'une heure à repérer chaque personnage et à se remémorer les souvenirs liés à chacun.



Les rappels sont nombreux à travers les pages, le langage est hilarant de néologismes, les graphismes doux et tout en rondeur.



C'est Ponti, c'est mignon et recherché. On en prend plein les yeux et on en redemande. Génial album à lire et relire pour toujours plus de découvertes.
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Blaise et le Kontrôleur de Kastatroffe

Alors que Blaise et les poussins dorment profondément blottis les uns contre les autres, bien au chaud dans le tronc d'un arbre immense, un violent orage éclate le foudroyant d'un coup. « C'est une grande Kastatroffe énorme épouvantabloriblifique ». Les poussins n'ont pas le temps de se remettre de leur émotion que l'affreux, le terrible, le sinistre Kontrôleur de Kastatroffe débarque, leur réclamant La Mende... Mais c'est quoi La Mende ? Personne ne le sait. Les poussins doivent la trouver fissa sinon ils seront encagés à l'intérieur de lui.

Les voilà donc partis en quête de cette fameuse Mende, sûrement un fruit se disent-ils. Au pays des arbres, on ne connait pas La Mende. La Mère des Arbres du Monde entier les envoie chercher sous terre. Mais Akumulotte, une marchande de jus de racine n'a jamais entendu parler d'elle. Ils se rendent donc chez Kuisse-Tôt et Kuisse-Tard dans leur vaste cuisine où ils font malheureusement chou blanc. Direction la ville des champignons. Là encore, on ne connait pas La Mende. Peut-être que le peuple de l'eau les renseignera ? Ekla Dodouss leur conseille d'aller demander à Miltome Myriapage... qui va leur confier une très bonne information : le Kontrôleur lui-même ne sait pas ce qu'est La Mende ! Voilà qui change tout ! Les poussins se remettent en route illico et cette fois, le but est tout autre : la destruction du Kontrôleur de Kastatroffe. Quant à la manière employée pour anéantir cet affreux monstre, je vous laisse la découvrir par vous-même !! Rigolade garantie !

Cet album est un chef d'oeuvre : jeux de mots, associations d'idées, répétitions, illustrations désopilantes, détails foisonnants, personnages farfelus, décors merveilleux... on ne se lasse pas de l'univers de Claude Ponti, dans lequel on entre avec une grande facilité – les plus petits sont fascinés par les illustrations décrivant un monde extraordinaire empli de poésie, de tendresse, d'humour, de jeux ; les plus grands sont attirés davantage pas le texte, drôlissime, inventif, philosophique parfois. Et quand on referme l'album, on a qu'une envie : l'ouvrir à nouveau, et chercher ce qu'on aurait manqué la première fois ! Un chef d'oeuvre, je vous dis !!
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Sur l'île des Zertes

Etre amoureux d'une brique, tomber dans des trous qui se mettent sous vos pieds, éviter un Martabaff... Tout cela est bien d'autres choses encore sont toutes à possibles et même plausibles dans l'univers délirant et doux dingue de Claude Ponti.

Aaah Ponti ! je l'ai découvert bien tard (eh oui, quand j'ai commencé à travailler !) et je ne m'en lasse pas ! C'est fourmillant de détails, de petites choses saugrenues, de couleurs, de trouvailles en tout genre. Bref, un délice !
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L'arbre sans fin

Claudie Ponti est un auteur d'albums pour la jeunesse extrêmement original qui a su créer un monde imaginaire qui fascine les enfants. Dans L'arbre sans fin il leur livre un conte initiatique ou comment grandir quand on est une petite fille. Cela commence par le traumatisme de la mort de la grand-mère, que l'héroïne Hippolène (les noms propres font preuve d'une inventivité exceptionnelle) sera amenée à remplacer dans la succession des générations. Puis la fillette découvre le monde hors de l'univers clos et rassurant de son arbre qu'elle croyait sans bords et sans fin, ses monstres, ses labyrinthes, ses pièges... Sortie enfin de ces épreuves, elle peut affronter le monstre Ortic en lui répliquant de de façon très psychanalytique "Je n'ai pas peur de moi" et donc le vaincre. Elle aura ainsi acquis le droit de devenir "grande" et de porter son nom complet d'adulte.

Un graphisme superbe, aussi travaillé que mystérieux et poétique, une véritable création que ce magnifique album, qui fait mouche auprès des enfants.
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Sur l'île des Zertes

Ponti c'est la magie des personnages, la beauté et la richesse des illustrations. Notre imaginaire s'envole et cherche à découvrir le moindre petite surprise dessinée ou cachée dans ces histoires.

Ponti c'est magique et les enfants s'émerveillent en le lisant.

Je conseille! et si vous voulez rigolez, découvrez Tromboline et Foulbazar, c'est excellent.
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