AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de D.H. Lawrence (600)


Accepte ta propre solitude et t'y cramponne toute ta vie. Et accepte aussi les moments où le vide sera rempli, quand ces moments viendront. Mais ils faut qu'ils viennent d'eux mêmes. Tu ne peux pas les forcer à venir.
Commenter  J’apprécie          111
Dans ce nouveau bonheur, cette paix qui dépassait toute connaissance, il n'y avait plus ni de "Je", ni de "tu", il n'y avait que la troisième merveille, merveille insubstantielle, merveille d'exister non comme individu, mais dans la fusion de deux êtres – le sien et le mien – en un être nouveau, une unité nouvelle et paradisiaque issue de cette dualité.
Commenter  J’apprécie          110
[...] dieu et bolcheviste, c'est la même chose : c'est trop beau pour être vrai.
Commenter  J’apprécie          110
Ce que les yeux ne voient pas, ce que l'esprit ne sait pas n'a pas d'existence.
Commenter  J’apprécie          110
Je ne crois pas à ce monde-ci, ni à l'argent, ni à l'avancement, ni à l'avenir de notre civilisation. si l'humanité a un avenir quelconque, il devra se produire un changement radical par rapport à l'état des choses actuel.
Commenter  J’apprécie          110
Ce qu'il nous faut saisir maintenant ce sont des fouets et non des sabres. Les masses ont été gouvernées depuis le commencement des âges, il faudra bien qu'elles le soient. C'est une plaisanterie hypocrite de dire qu'elles peuvent se gouverner elles-mêmes.

propos de Clifford, aristocrate, propriétaire des mines.
Commenter  J’apprécie          111
Ne pourrions-nous pas avoir une autre clé ? demanda t-elle de sa voix douce qui cachait à peine le ton tranchant d'une femme décidée à obtenir ce qu'elle demande. - Une autre ? dit-il en la regardant avec un éclair de colère et de moquerie
Commenter  J’apprécie          110
Juste au-delà, il y avait le nouveau bâtiment d'école, construit de briques roses coûteuses avec un préau sablé entouré de grilles de fer, le tout très imposant, mêlant la notion d'église à celle de prison. Des jeunes filles prenaient une leçon de chant; elles terminaient leurs exercices et entonnaient une petite chanson enfantine. Rien ne ressemblait moins à un chant, à un chant spontané: c'était un étrange hurlement qui suivait le contour d'une mélodie. Les sauvages, du moins, ont des rythmes subtils; et les animaux quand ils hurlent ont des raisons pour hurler. Mais cela ne ressemblait à rien, et cela s'appelait un chant. Constance, assise dans la voiture pendant que Field faisait provision d'essence, écoutait, le cœur serré. Que pouvait-il bien advenir d'un tel peuple, un peuple qui avait certainement perdu toute vivante faculté d'intuition et de gardait que de curieux hurlements mécaniques et une sinistre énergie?
Commenter  J’apprécie          110
Alors ses mains la cherchèrent aveuglément, la cherchèrent et l'atteignirents sous son vêtement, là où elle était lisse et chaude.
- Ma petite, murmura-t-il en patois, ma petite fille! ne nous battons pas! ne nous battons jamais. Je t'aime, j'aime te toucher! Ne discute pas avec moi. Non, non, non! Soyons ensemble.
Commenter  J’apprécie          110
Mère et fille

Virginia BODOIN avait une excellente situation : elle était chef de service dans un ministère et de lourdes responsabilités lui incombaient; pour imiter Balzac et être précis, je dirai qu'elle gagnait sept cent cinquante livres par an .C'est déjà quelque chose.Rachel Bodoin, sa mère, possédait un revenu annuel d'environ six cents livres avec lequel elle vivait dans les capitales d'Europe depuis la disparition d'un mari qui n'avait jamais joué un rôle très important.
Or, après plusieurs années de véritable séparation et de " liberté ", la mère et la fille pensèrent de nouveau à se fixer. Au cours du temps, elles avaient fini par ressembler plutôt à un couple marié qu'à une mère et une fille.Elles se connaissaient à fond, et chacune avait un peu peur de l'autre.


(Calmann- Lévy, 1967, p.91)
Commenter  J’apprécie          100
La logique pouvait bien être inattaquable ; elle était [ dans le cas présent ] si complètement fausse !
Commenter  J’apprécie          100
Elle sentait qu'elle allait mourir si rien de nouveau ne survenait.
Commenter  J’apprécie          100
Elle connaissait le soleil bleu en fusion dans le ciel, avec ses bords rayonnants d’où ruisselaient des flammes. Et, bien qu’il brillât sur le monde entier, quand elle s’allongeait dépouillée de tous ses vêtements, c’était sur elle qu’il dirigeait tous ses feux. C’est un des miracles du soleil : il pouvait briller sur des millions d’hommes et être encore le soleil radieux, splendide, unique, concentré sur elle seule.
Commenter  J’apprécie          100
Le soleil est vivant à un bout du ciel, continua-t-il, et la lune vit à l'autre bout. L'homme tout le temps doit veiller à ce que le soleil heureux dans son côté de ciel et la femme doit veiller à ce que la lune soit tranquille dans son côté de ciel. Tout le temps c'est à cela qu'elle doit travailler. Et le soleil ne peut aller dans la demeure de la lune et la lune ne peut pas aller dans la maison du soleil dans le ciel. Aussi la femme demande à la lune de venir dans sa caverne, dans ses entrailles. Et l'homme, il attire le soleil jusqu'à ce qu'il ait lui-même le pouvoir du soleil. C'est ce qu'il fait tout le temps. Alors quand l'homme prend une femme, le soleil va dans la caverne de la lune et c'est ainsi que tout commence dans le monde.
Commenter  J’apprécie          100
Désir de printemps


Extrait 9

Ah, si c’est vrai, si la vivante nuit du sang de l’homme prend teinte
  de violette
si les violettes percent de dessous les ruines humaines, pourriture
  de l’hiver écroulée,
le printemps viendra.
Prions de ne pas mourir sur ce Pigsa(1) fleuri de violettes.
Prions d’y survivre.
S’il vous vient une bouffée de violettes de l’ombre obscure de
  l’humanité,
ce sera le printemps au monde
ce sera le printemps au monde des vivants
l’émerveillement qui s’organise, annoncé par les violettes,
l’émoi des saisons nouvelles.

Ah, que je ne meure pas au bord de telles promesses !
Que, pire encore, je ne me fasse pas illusion.


//Traduit de l’anglais par J.J. Mayoux
Commenter  J’apprécie          100
Quant aux gens ! Ils étaient tous les mêmes, à quelques petites différences près. Tous voulaient vous soutirer de l'argent ; ou si c'étaient des touristes, ils voulait du plaisir, à tout prix, dût-on écraser les pierres pour en tirer du sang. Pauvres montagnes, pauvres paysages, il fallait les écraser, les presser, les réduire en poussière pour en tirer un petit plaisir, un petit amusement.
Commenter  J’apprécie          100
[citation intéressante lorsqu'on voit le contenu de certains programmes télé aujourd'hui...]

Nous n'avons aucune envie de suivre les gens au w.-c. ; pourquoi voudrions-nous les suivre au lit avec une femme ? Et c'est là tout le problème. Et si nous ne nous occupions pas plus du lit que du w.-c. , il n'y aurait pas de problème. Tout cela n'a aucune signification; c'est seulement une question de curiosité mal placée.
Commenter  J’apprécie          100
Elle restait étendue, regrettant de ne pas être une bohémienne. Vivre dans une roulotte, camper, ne jamais mettre les pieds dans une maison, ignorer l'existence d'une paroisse, ne jamais regarder une église.Son coeur s'endurcissait, s'emplissait de répugnance à l'égard de la cure. (...) Chez les bohémiens, pas de salle de bains, mais du moins, pas d'égouts non plus. Ils vivaient à l'air pur. A la cure, jamais il n'y avait d'air pur. Jamais. Et l'âme de ses habitants respirait le moisi jusqu'à la puanteur.
Commenter  J’apprécie          100
Cherchons la vie où on peut la trouver. Quand nous l'aurons trouvée, la vie résoudra tous les problèmes. Luttez pour le fragile épanouissement de la vie. Et dans cette lutte-là, ne cédez jamais.
Commenter  J’apprécie          100
Le roman, bien employé, peut révéler les endroits les plus secrets de la vie. (...) Mais le roman, comme le bavardage, peut exciter aussi des sympathies et des dédains sans sincérité, mécaniques, et mortels à l'âme. Le roman peut glorifier les sentiments les plus corrompus, tant qu'ils restent conventionnellement "purs". Alors le roman, comme le bavardage, finit par devenir vicieux, et, comme le bavardage, d'autant plus vicieux qu'il est toujours, en apparence, du côté des anges.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de D.H. Lawrence Voir plus

Quiz Voir plus

L'amant de Lady Chatterley - D. H. Lawrence

En quelle année est paru ce roman ?

1918
1928
1948
1968

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : L'Amant de Lady Chatterley de D.H. LawrenceCréer un quiz sur cet auteur

{* *}