Daniel Picouly

Cauchemar pirate!

Un roman rempli d'actions et de rebondissements! Hondo 11 ans fait tous les soirs le même cauchemar (un homme est jeté par la fenêtre!) Mais rêve ou réalité? A vous de le découvrir....et surtout qui est l'auteur de ce meurtre?

Super agréable en premier le format est original comme un calepin...

Puis, les nouvelles sont courtes certes (7 pages soit 7 jours) mais elles sont bien construites malgrès toutes. De plus, les nouvelles respectent le calendrier l'été, noël,...

J'ai adoré la nouvelle "good save the trees"...

C’est un très beau et très bon livre. On se laisse très vite prendre au jeu, on espère que la reine sera sauvée, même si on connaît tous l’issue qui lui est réservée. C’est un petit bijou d’écriture dans lequel Picouly a su instiller une bonne dose d’humour et quelques moments d’une très grande drôlerie, tels les fameux En-bourgeois inventés par Le Mac (avec une petite figurine en cadeau pour les enfants) qu’on mange sur le pouce et debout (ça ne vous rappelle rien ?) ou encore ces « Fous-de-balle » qui font vibrer les foules… Ce livre est un vrai moment de bonheur… Presque jouissif pour celles et ceux qui aiment la bonne littérature… A lire.

Et si on redessinait le monde ? Un titre attractif , une invitation au voyage : à déposer dans les mains des enfants et des adultes pour échanger de manière poétique. En effet il y a de la poésie et des réflexions qui incitent au débat tout en douceur. Un atlas original aux illustrations superbes, il faut prendre le temps de regarder et d'apprécier cette belle harmonie textes et dessins avec en fond les différents continents.Un tour du monde si plaisant où on peut toujours rêver d'un monde meilleur !

Donnons des couleurs à la vie.

Quelle tendresse dans cette écriture, quel amour des mots et des personnes ! J'ai été séduite par cette enfance, cette époque que je n'ai pas connu mais qui dansait devant mes yeux. Daniel Picouly sait parler d'enfance avec intelligence, et c'est rare.

Recueil de poésies, Et si on redessinait le monde ? est un album très grand format qui invite à la création et à l’introspection, invitant le lecteur à repenser les limites de notre monde. Limites géographiques et culturelles mais également humaines, les textes de Daniel Picouly interrogent sur les inégalités de notre monde et encouragent le jeune lecteur à penser demain en gommant les imperfections. Comme s’il lançait une invitation, l’auteur se met à hauteur d’enfant pour imaginer un futur dans lequel personne n’aurait faim ou ne vivrait dans la guerre; mais il amène également une réflexion plus écologique, imaginant un monde dans lequel l’Homme, à l’image des autres espèces animales, vivrait en accord avec la nature.

Nathalie Novi vient magnifier la poésie de Picouly par de superbes peintures réalisées sur des atlas anciens apportant un côté vintage très appréciable et renforçant l’encrage de ses personnages dans un monde qui leur est propre avec ses références culturelles. C’est absolument magnifique! Son travail est immersif et nous emmène dans un véritable voyage autour du monde.
Lien : https://sirthisandladythat.c..

Qui n'a jamais eu la folle envie de savoir comment ses parents se sont rencontrés, comment est né leur amour et ce qu'ils ont vécu avant sa naissance ?

C'est ainsi que, curieusement, Daniel Picouly est parachuté en novembre 1943, dans le Morvan, alors zone occupée. Il apparait ici sous les traits d'un gamin de 12 ou 13 ans alors qu'il ne naîtra que cinq ans plus tard... Il découvre avec émotion sa M'man, Paulette, jeune veuve avec déjà 9 enfants et son Père résistant courageux.

Ce livre chaleureux et teinté d'humour est une plongée dans le passé familial en pleine guerre mondiale.

Un petit bémol : le style de l'auteur, volontairement enfantin : discours direct, interjections, digressions... au final, c'est un peu lassant.

Très bon résumé du livre page 301 du recueil. " C'est l'histoire d'un garçon qui rencontre une fille. Pas son genre du tout. Il tombe amoureux d'elle pour une mauvaise raison. Quelle mauvaise raison ? Proust ! C'est vrai il y a pire. La fille disparait, il la cherche, croit la voir partout, ne la trouve jamais, mais à la fin, il a vécu pleins d'histoires, d'émotions, ça lui a plu, alors il les raconte à son copain et devient écrivain."

Sans le confinement je ne serais pas allée jusqu'au bout du livre. L'écriture est riche, trop riche, ampoulée même, l'humour est parfois lourd, mais trop c'est trop. Beaucoup de références littéraires, picturales, il y en a tellement qu'on se demande s'il n'avait pas une encyclopédie prés de lui. Bref un bon petit "Proust pour les nuls".

Lu en avant-première, prix FNAC

Personne sauf le prof dont c'est la passion n'a lu Proust mais tout le monde en parle.

La cité du Million devient la cité de Proust: une concierge organise des rencontres littéraires pot-au-feu et un soir, elle annonce un invité surprise en lien avec Proust.

Son fils a rencontré une jeune fille dans une file d'attente: elle venait d'acheter un livre de Proust, séduit, il en achète un également pour se faire remarquer d'elle; il est d'une famille de 13 enfants=" longtemps je me suis couché à plusieurs." Il a écrit une rédaction dont la note sera décisive pour son passage en seconde générale mais le prof tarde à rendre les copies.

Drôle mais un peu agaçant par la répétition des thèmes.

S’il y a bien une question que je ne m’étais jamais posé, c’est de savoir quels sont les six premiers ouvrages publiés dans la collection Livre de poche ? Sur les six, je découvre que je n’en ai lu que deux. Quant au premier de la liste, je le ferai attendre encore un peu … Qui d’autre que Picouly aurait pu émettre une telle observation, totalement inutile pour moi.

Dans « La faute d’orthographe est ma langue maternelle », il nous offre plusieurs de ces observations stockées dans sa mémoire d’élève.



C’est un livre fait de souvenirs d’école, souvenirs de l’usage de la langue française, en particulier de l’orthographe. Il y a aussi des souvenirs de lecture d’auteurs et de leurs usages: Prosper Mérimée, Proust, Martin du Gard, Gide, Alexandre Dumas, Gaston Leroux et Hervé Bazin.



J’ai beaucoup apprécié les tentatives de l’auteur pour expliquer ce qu’implique le travail d'écriture, et cette jolie formule parle d'elle-même : « Il faut écrire en amant et relire en mari ».



En résumé, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Danièle Picouly, un moment divertissant mais trop court. Pendant la lecture, je me suis demandé ; Picouly ne serait-il pas un auteur hyperactif ? Peu importe.

Le récit est fluide et ponctué d’humour. On en attendait pas moins d’un auteur qui a depuis longtemps déjà séduit et conquis un très large lectorat.

Loup-bleu est un jeune loup malheureux. Il n'a encore mangé personne. C'est un loup à longue queue, des toutes petites dents, des yeux gentils et une langue qui ne marche pas correctement. Quand il arrive face à une proie, il bégaie. Alors les animaux de la forêt se mettent à rire. Le loup se vexe puis pleure. Pauvre loup. Pas facile de devenir grand. Les auteurs de littérature de jeunesse maltraitent souvent les loups, pour le plus grand bonheur des enfants.

Heureusement Loup-bleu rencontre une âme charitable, Lulu, qui va l'aider à surmonter ses difficultés. Lulu va l'aider à prendre confiance en lui.

les enfants à qui l'on offrira la lecture, apitoyés par le sort du loup, seront rassurés à la fin du livre. Loup-bleu quitte la forêt avec sa famille, sans manger qui que ce soit.

Les noms des personnages sont originaux : Vapo le putois, Adonis le pou, Rien ne sert (le lièvre)...

L'illustration est très colorée.

L'exploitation en classe de ce livre peut être multiple : les onomatopées, les expressions concernant les animaux, les Fables de La Fontaine, mais aussi sur les thèmes de l'entraide, la solidarité, la confiance en soi, l'adolescence...

« Quatre-vingt-dix secondes » de Daniel Picouly est un roman dont la narratrice est une montagne : la montagne Pelée, à la Martinique. Celle-ci raconte la catastrophe qui a eu lieu en 1902, l’éruption de son volcan qui fit 30 000 morts en 90 secondes.



Mélanger le récit d’un fait historique tragique à la fiction est une démarche qui peut se révéler périlleuse. Je suis née bien après 1902 et, n’ayant pas entendu parler de cet événement avant la lecture du roman, je n’avais ni opinions, ni souvenirs, ni affects prégnants qui y auraient été préalablement reliés. De mon point de vue, l’auteur a réussi à ce que la fiction se mêle harmonieusement au récit historique, qui est par ailleurs bien documenté. Le ton est parfois ironique ou léger et fantaisiste, ce qui crée une ambiance onirique plutôt agréable. Les personnages suivent leurs intuitions et apparaissent mystérieux, insaisissables…



La montagne s’immisce dans le quotidien des humains et va jusqu’à intervenir volontairement dans le devenir de certains. Tout comme elle, le parc, la rivière ou encore un oiseau, peuvent être pourvus d’intentions et de traits de caractère. La nature interfère avec la vie des hommes et finit par dominer. La perspective m’est apparue inhabituelle et attrayante. En outre, j’ai trouvé astucieux d’attribuer la narration à la montagne Pelée car c’est lui conférer un nouveau pouvoir sur l’histoire, elle qui en a déjà tant dans l’Histoire.



Un roman audacieux et captivant.

 Un roman autobiographique qui raconte la vie d'une famille de 13 enfants en région parisienne dans la fin des années 50. Un roman jeunesse à lire à partir de 13 ans.



 Daniel Picouly nous raconte avec truculence la vie de sa famille à Villacomble entre un papa chaudronnier à air france à qui il prête une vie secrète, les nombreux fréres et soeurs et sa maman " peter pan" à qui il raconte son récit. Une mére poule qui écoute et recadre parfois lorsque la parole et le récit s'envolent un peu dans tous les sens. Un récit qui saute du coq à l'âne, un roman tendre, nostalgique et cocasse, un peu " guerre des boutons".

Pour ce  gosse de 10 ans, tout est prétexte à émerveillement, mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne... Comment affronter le monde quand on a dix ans, qu'on est le dernier d'une famille de douze enfants et qu'on vit dans un pavillon minuscule. En s'inventant un monde extraordinaire, et en faisant toujours plus de bêtises !  À dix ans, on s'invente des catastrophes, on fait des bêtises, on est "dilettante" à l'école, et comme toutes les nuits le père se lève pour aller faire son mystérieux travail, on a vite fait de le transformer en héros : il n'est plus chaudronnier, il est Chaudrake...
Lien : http://troumoulou.over-blog...

En un peu moins de 200 pages, l'auteur retrace les derniers instants de Saint-Pierre de la Martinique avant l'éruption de la Pelée en 1902. Alternant l'histoire individuelle et l'histoire collective, il donne voix à la Pelée elle-même. Et voilà que le volcan s'attarde à nous décrire un duel qui vire du tragique au comique, une histoire de vieux tuteur et de la jeune fille qu'il élève en vue de l'épouser comme si le volcan avait lu L’École des femmes, une histoire d'amant qui risque de se suicider en croyant à tort que son amie est morte comme si le volcan avait lu Romeo et Juliette... Ce sont deux exemples de ce que je considère comme des facilités et il y en a bien d'autres qui sont plutôt des facilités de langage : formules toutes faites, tournures dans l'air du temps.

Or le sujet est riche, c'est peut-être ce qui le rend difficile à mener : l'histoire de l'abolition de l'esclavage en Martinique, celle de son métissage, celle de l'édification de la ville, de son enrichissement par le sucre et le rhum, celle de ses traditions, et bien sûr celle du volcan et de cette éruption du 8 mai 1902 à 7h52 qui fit 30000 en quatre-vingt-dix secondes d'une nuée ardente malgré les alertes du professeur Landes. C'était une période électorale, les scientifiques n'avaient pas voix au chapitre !


Lien : http://www.lirelire.net/2018..

Heureux hasard d'un troc livre. La couverture me rappelait des souvenirs. La verve "Laferriérienne" m'a surpris au début puis je me suis laissé emporter. Il s'agit de souvenirs d'enfance contés avec une faconde des plus savoureuse. Parfois le ton peut paraître sur-énergiquement monocorde, mais on se fait toujours rattraper par une phrase, un élément, une situation, un personnage. Et puis on s'y attache au bout d'un moment. Ravi d'avoir exploré ce champs très peuplé en fin de conte.

Jean Jules Joseph, reputé comme héros de la première guerre mondiale cache un grand secret et surtout une grande histoire.



C'est mon premier roman de l'auteur ... il est très décousu dans la narration avec des retours avant / arrière complètement déconcertants.

Le style sarcastique est néanmoins plaisant.



Un avis mitigé de mon côté

Ce que je pense du livre c'est qu'il est bien. ça me donne envie de le relire

j'ai bien aimé les scènes où il parle de ces gens qui ne savent pas prononcer la lettre « R ». Quand il y a des courses poursuites c'est passionnant et il y a un aristocrate et sa tête interesse des gens. Ce livre est original et il m'a beaucoup impressionné par tous ces moments d'action. Ce livre est un roman policier, il est vraiment bien il faut que vous le lisiez.

Petite histoire sympathique avec Lulu la Tortue et l'Ours dont "le zip-zip" dans le dos chatouille les arbres quand il se gratte.

Agréable à lire à voix haute grâce à des dialogues bien rythmés et aux bonnes idées de Lulu.

Le premier tome des aventures de Little Piaf était inspiré par Alexandre Dumas, le second, tout en gardant les « mousquetaires » et l’infâme cardinale, sans oublier Mie Lady (difficile de se passer d’eux) lorgne plutôt du côté de Paul Féval et de son célèbre Bossu.

La vie est toujours aussi difficile quand on est un moineau de Paris – ou pire, un pigeon. Ajoutez à cela que Little Piaf n’est pas vraiment un fan de lecture, ce qui est un comble quand on est épris, comme lui, de la belle et douce Bouquinette. Aussi, quand il découvre deux terribles complots, c’était déjà beaucoup, mais quand il s’aperçoit que sa chère et tendre est la victime de l’un d’entre eux, il ne lui en faut pas plus pour se jeter dans la bagarre, quitte à y laisser quelques plumes – et à en faire perdre beaucoup à d’autres.

Little Piaf, tome 2, est un très bel ouvrage, comme le premier. Les pages explicatives sont claires et bien détaillées, le rêve pour tout jeune lecteur qui veut en savoir plus sur cette période historique. L’intrigue est bien menée, ébouriffante, devrais-je dire, et les jeux de mots, nombreux, sont autant de rappel des autres arnaques qui ont eu lieu au cours du temps.

Little Piaf, tome 2, une belle idée de cadeau, pour les fêtes ou pour un autre moment.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Un livre très original sur le mode du cadavre exquis, un auteur commence une histoire qui est poursuivie par un autre, du coup ça part dans l'inattendue. Ils nous invitent même à finir une des histoire. A lire pour changer un peu de l'habituel.