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Critiques de David Gemmell (1336)
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Le Lion de Macédoine, tome 4 : L'Esprit du ch..

Dernier des quatre tomes, "L'Esprit du chaos" termine cette saga avec brio.

Le récit va être centré sur Alexandre qui est maintenant adulte et prêt à succéder à son père Philippe, mais rien n'est simple, le moins que l'on puisse dire est que la noblesse de Macédoine de cette époque est un sacré nid de vipères, les intrigues vont aller bon train.

Et ce d'autant plus qu'Alexandre n'est pas débarrassé de son double maléfique, le combat s'annonce difficile et assez passionnant.

Ce qui m'aura été particulièrement agréable tout au long de cette saga c'est cette plongée historique sur une période intéressante de l'antiquité, une révision plaisante et instructive. David Gemmell a réellement été inspiré, la magie bien qu'omniprésente n'altère pas la réalité historique sur le fond car pour ce que l'on croit savoir, Alexandre a bien connu ce parcours et a bien été déifié de son vivant.

Et quant à la forme ma foi nous avons là une littérature fantasy d'un très bon niveau avec de beaux personnages, j'ai aimé Parménion qui nous a accompagnés tout au long de l'histoire, pour conclure je crois bien que c'est ce que j'ai préféré dans la production de l'auteur à ce jour.
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L'Etoile du Matin

Argh !! qu'est ce que j'ai eu du mal avec ce one shot de Gemmel.

Et je me demande encore pourquoi.. parce que il y a pourtant tout ce que j'aime dans ce roman : de la bagarre, de la magie, un chouia d'amour....

L'écriture de Gemmel est agréable.. alors qu'est ce qui n'a pas collé ?



Je n'ai pas eu d'affinité particulière avec les personnages... et pourtant en général je kiffe plutôt les bad boy.. mais là rien . Je me suis fait violence pour finir ce roman, j'ai failli abandonné mais les très bonnes critiques ont fait que je me suis dit.. "allez ça va venir, tout le monde a adoré alors pourquoi pas toi ? ".. et bien non la sauce n'a pas prise.

Peut être n'était ce pas le bon moment ?



Je lui redonnerais peut être une chance dans quelques années... mais j'entends déjà les fervents défenseur de Gemmel crier à l'hérésie parce que je n'ai pas aimé ce roman ;)
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Légende

Cela faisait une éternité que je ne m’étais pas plongée dans la lecture d’un livre de David Gemmell. Bon, la, en plus, je me suis attaquée à une histoire mettant en scène une Légende, ou plutôt LA Légende, j’ai parlé de Druss.

Druss, l’homme à la hache qu’il a baptisée Snaga et qui semble animée d’une vie propre et que j’avais découvert dans « Druss la légende ». Si le premier tome relatait les débuts de la Légende, cette fois ci, nous sommes à la fin de l’épopée de Druss. Blanchi, vieilli, avec des rhumatismes par-ci par-là, il n’en reste pas moins un héros et de taille.

Aussi, quand il apprend que la citadelle de Dros Delnoch va être assiégée par les envahisseurs Nadirs, il ne se pose pas trop longtemps des questions, mais il agit : bref, il va se précipiter là-bas pour prêter main-forte.

Légende, c’est l’histoire d’une poignée de guerriers menés par Druss qui vont lutter contre un envahisseur à l’armée gigantesque…Bref, une bataille dont pense que l’issue est inéluctable…Car malgré toute son énergie et son aura, comment le vieux guerrier va-t-il réussir à renverser la vapeur ? Et en plus, il le dit bien : il est un guerrier, pas un stratège…Comme le dit très bien Alfaric dans sa critique, il y a du Fort Alamo dans cette histoire…

Une fois de plus, j’ai retrouvé avec plaisir la plume fluide David Gemmel et son univers du cycle de Drenaï. Les personnages de cette histoire sont attachants, et je ne parle pas que de Druss.

On sent un souffle héroïque quand surgissent les Nadirs, et je me suis laissé embarquer sans problèmes dans la fin de cette Légende…



Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge ABC 2020/2021

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Rigante, tome 1 : L'épée de l'orage

J’ai pris le temps… mais je l’ai terminé.

Là, vous vous dites : « Le pauvre, il a galéré. Il s’est fait violence. Il n’a pas aimé. »

C’est tout le contraire.

Je l’ai dégusté, savouré, par petit bout, rassasié avec peu tellement c’était délicieux, évitant l’écœurement qu’entraîne la gourmandise non contrôlée. Sérieusement, c’est pas humain d’écrire si bien !



David Gemmell prend le temps de nous installer dans son monde celte (on va employer les vrais noms hein), de nous inviter dans le village des Trois-Ruisseaux, de nous faire partager la vie et les âmes de ses habitants. Manque d’action ? Cette blague ! De l’action, il y en a. Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel est dans cette peinture si précise d’un temps et d’un lieu passés, si envoûtante qu’elle nous donne envie d’y vivre, si humaine que l’on ne peut que ressentir de l’empathie.



Car, comme à son habitude, David Gemmell nous fait pénétrer les pensées, les aspirations et les haines de ses personnages, qui en deviennent des amis (parfois des êtres que l’on adore détester comme Arian, ou qui se rachètent comme Fiallach). Pas tous ses personnages cependant ; la pénétration est moindre chez ceux qui sont désignés comme l’ennemi (Rome, ou Roc pour tromper les pisteurs). Avec Gemmell, il doit toujours exister une menace extrêmement cruelle et dangereuse, dont on ne comprend pas le pourquoi des actes mais dont on sait qu’elle n’a qu’une envie : balayer, détruire le charmant monde que l’auteur a mis tant de temps à nous faire aimer.



Et bien sûr, au centre de tout, il y a la figure du héros : Connavar. L’équivalent du Champion Éternel de Moorcock. Un homme extraordinaire que l’on a envie de suivre jusqu’au bout du monde, qui intéresse énormément les divinités du coin qui vont l’aider ou lui mettre des bâtons dans les roues, et qui possède une part de noirceur en lui qui, une fois lâchée, se révèle dévastatrice.



Ce héros va se dresser contre l’Ennemi désigné, et organiser la lutte pour la survie de son peuple et de sa culture. Mais son Destin est comme une corde tendue entre deux collines : un faux mouvement et c’est la catastrophe. C’est… antique !



Difficile de trouver quelque chose à reprocher. J’ai tendance à penser qu’il était inutile de modifier les noms des peuples ; les conserver aurait renforcé le côté uchronique et mis en lumière la signature « fantasy historique ». David Gemmell avait conservé les noms réels dans le Lion de Macédoine. Pourquoi pas ici ?



Je me suis proprement régalé avec cette histoire. Et son épilogue, construit comme celui d’une série américaine à succès, met l’eau à la bouche quant à la suite : Ro(c)me arrive !

Je remercie Tatooa et Alfaric d’avoir lancé cette LC. C’était un magnifique cadeau de Noël.

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L'Etoile du Matin

"Étoile du Matin", chagrin.

C'est effectivement ce qu'ont dû penser les rois vampyres à propos de cette légende vivante bien décidée à leur éclater les dents du bonheur.



Owen Odell se souvient.

De tout.

Véritable couteau suisse d'époque, ce barde magiqien conteur a côtoyé le mythe, chevauché à ses côtés, parfois même influencé sa destinée.



Jarek Mace n'était qu'un homme, il a personnifié l'Étoile du Matin.

Personne n'aurait misé un quignon de pain rassis sur ce voleur surdoué, ce menteur pathologique, ce séducteur né que bon nombre de maris trompés souhaiterait ardemment voir tomber entre leurs pognes vengeresses.

De brigand égoïste et insouciant à espoir de toute une nation, le grand écart facial, jambes accolées, se posait là.

Et pourtant...



Sûrement l'un de mes préférés.

Tout y est juste, à sa place, en parfait équilibre.



De la baston, un peu d'amour, beaucoup de réflexion, le tout formidablement agencé pour un récit épique que l'on souhaiterait sans fin.

Toutes les bonnes choses en ont une, ce bouquin se devait donc d'écourter ce pur moment de bonheur en tirant sa révérence sur une ultime note d'émotion. Miiiiiiiii. Bon, je la maîtrise moyen ladite note, ce qui ne l'empêche cependant pas d'exister.



J'ai adoré chevaucher aux côtés de cette bande de trublions hétéroclites, croisé les douze doigts pour qu'Odell tutoie enfin le bonheur à deux, partagé le sort d'un mortel en quête de pardon, assisté à la naissance d'une légende adulée par tout un peuple et redoutée des plus puissants.

J'ai kiffé de A à Z.

Je les ai quittés à regret avec le sentiment d'avoir perdu quelques potes au passage.



Un monstrueux Gemmell !
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Légende

Eh bien ça y est, c’est fait ; j’ai enfin lu Légende.

J’ai bien apprécié cette histoire de siège s’inspirant à la fois de la bataille des Thermopyles et de fort Alamo. En gros, une immense armée conquérante s’avance pour rayer de la carte un vieil empire endormi. Elle doit franchir une passe clôturée par une forteresse. Des héros de légende et de simples fermiers s’y retrouvent pour retenir cette armée, permettre à l’empereur de regrouper ses forces. Un sacrifice inéluctable mais aussi une entrée dans les allées de la légende.



Il s’agit du premier roman de David Gemmell. Force est de constater qu’il utilise déjà les mêmes ingrédients que dans ses livres ultérieurs (ceux que j’ai déjà lus en tout cas). Un univers médiéval où la magie joue un rôle finalement assez secondaire. Un talent certain pour les batailles. Une appétence probable pour les contes de fées. Mais surtout une énorme empathie pour ses personnages et de la part de ses personnages.

C’est surtout à cette dernière qualité que l’on reconnaît la patte Gemmell. Quelle que soit la violence dont sont capables ces personnages, ils dégagent tous un parfum positif qui domine le reste et attire la sympathie. Que ce soit le vieux Druss, phare du courage de son peuple venu mourir la hache à la main tel un viking, le berserk Rek qui trouve la force de vaincre sa peur, le hors la loi Flécheur qui cache une belle âme sous un humour ironique ou le fermier Gilad qui se découvre un courage de guerrier. Et j’en oublie.

Ces personnages sont très en empathie les uns avec les autres. Beaucoup de discussions, de secrets de l’âme dévoilés à demi-mot, de compréhension, de générosité. Celui qui entend une confession se charge de rassurer son interlocuteur en remarquant qu’il s’agit d’émotions tout à fait normales, qu’il doit y puiser de la force, et lui donne l’absolution.



J’ai même trouvé cela un peu too much au milieu du roman. Les acteurs étaient tout le temps désolés. J’ai eu l’impression qu’ils passaient leur temps à se demander pardon. Il manque quelqu’un à détester, en fait. Même cette espèce de Gengis Khan d’Ulric ne comble pas cette carence, quelle que soit sa cruauté pour les peuples vaincus.



J’ai apprécié et lu avec plaisir. Cependant mon ressenti reste loin de celui éprouvé pour Rigante. Cela ne m’empêchera pas de poursuivre la lecture du cycle Drenaï, sans me presser pour éviter de me saturer du style Gemmell.

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Jon Shannow : L'intégrale

Mon tout premier Gemmel, mais je pense avoir fait un mauvais choix pour une première lecture.



Jon Shannow est un homme solitaire, un pistolero.. et justement là est tout mon problème avec cette trilogie. Moi qui suis grande fan de Stephen King, j'ai fait l'amalgame avec Roland de Gilead (la tour sombre) tout le long de ma lecture.. même si en fait les personnages sont à la fois extrèmement similaires et complètement différents.



Après ce roman est un roman post apocalyptique par excellence et l'écriture de l'auteur est agréable avec des personnages secondaires assez complexes. Il y a également une légère touche d'humour cynique qui n'est pas pour me déplaire.



Et puis j'ai eu assez de mal aussi avec la vision religieuse du héros, mais sans ce thème cette saga ne serait pas ce qu'elle est.



Vu le nombres de mes amis babélionautes fans de Gemmel, je vais très certainement lire un autre de ses romans afin de me faire un vrai avis sur cet auteur.



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Chevalier blanc Cygne noir

Si on m'avait dit un jour que j'apprécierai un homme trempé dans du racket de protection je ne l'aurais pas cru mais bon pourtant je dois vous le dire, j'ai apprécié le personnage de Bimbo.



Mr Jardin dénommée Bimbo n'est pas un mauvais bougre, en fait c'est même un chic types, un type bien vivant dans un monde de brutes. Alors oui y a le racket de protection, les quelques bras cassés ici et là pour se défendre mais il y a aussi une personne qui se préoccupe des autres et qui est de ce fait apprécié par les gens du quartier.



Mais bon le milieu malsain dans lequel le personnage évolué va se retourner contre lui et quand il aidera un ami refusant de payer les rackets il se retrouvera à confronter sans le vouloir à son patron bien décidé à le corriger pour monter l'exemple. Mais Bimbo ne se défile pas et fait face seul à son ancien patron. Seul ai je dis, ce n'est pas tout à fait vrai car Bimbo est apprécié et a quelques amies qui lui viendront en aide parfois même à son insu tel que le vieux stepney, autre personne de ce roman très réussi.



C'est un bien joli personnage que nous propose ici David Gemmell dont j'ai découvert la plume avec ce roman à part dans sa bibliographie. Plus que l'intrigue qui reste tout de même je trouve assez prévisible dans ses grandes lignes je retiendrai de ce roman le beau personnage de Bimbo, le chevalier blanc.
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Chevalier blanc Cygne noir

David Gemmell est un auteur qui est un style à lui seul, et après une quinzaine de livres lus je ne pensais pas être surpris à ce point.

Certes, il n'est pas question pour une fois de "fantasy", cependant l'auteur démontre avec brio qu'il peut nous emmener au vingtième siècle.

Le contexte ? Un quartier mal famé de Londres sur lequel règne le caïd local dans la plus belle impunité. Chaque "pègre" a sa note et celle de Londres ne ressemble à aucune autre : la pauvreté et le "système D" londonien sont uniques par l'imagerie qu'ils véhiculent, ses "bobbies" et ses "gros bras" également, un parfum que l'on retrouve chez Pratchett ou Dickens et que l'on reconnaît.

"Bimbo" Jardines est un dur et il "collecte" pour le compte du caïd du quartier, il est grand, costaud et franchement laid à faire peur.

Bimbo a peu d'amis mais il est d'une indéfectible loyauté, et quand l'un d'entre eux a besoin d'aide il n'hésite pas, sûr de sa force et de son bon droit à défendre son ami, il ne sait pas à ce moment qu'il commet une grave erreur aux conséquences dramatiques.

Nous allons voir défiler tout au long de cette histoire passionnante un cortège de personnages pittoresques dans le sens ou on les connait tous. Les flics bons/pourris, les prostituées, les femmes battues, le prêtre, les gros durs méchants, oui pas un ne manque mais ils sont tous parfaits de vérité.

Ajoutons quelques personnages surprenants (Stepney au passé sulfureux entre autre) et nous évoluons alors dans un tableau vivant et passionnant où nous allons nous attacher à chaque acteur de ce drame, car c'est aussi l'histoire d'un microcosme qui nous est conté avec ses codes et ses règles tacites.

Mais il y a surtout Bimbo que je ne peux pas décrire sans vous révéler une grande partie de ce qui fera votre plaisir de lire ce livre si ce doit être le cas.

Gemmel affectionne le thème de la rédemption habituellement, ici il va plutôt nous parler de courage, de loyauté et d'obstination avec beaucoup de justesse et de sensibilité (oui je parle bien de Gemmell !) pour nous offrir une histoire d'une belle intensité.

Il sera un peu question du jeu d'échecs et de ses vertus éducatives en terme de stratégie, moments de lecture que j'ai trouvés intéressants et pertinents.

Je vais oser dire qu'il s'agit d'un beau conte des temps modernes qui pourrait ravir un très large public, c'est dur et sensible à la fois un cocktail pas si courant croyez moi ;)

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Légende

Les guerres ont toujours produit des Légendes.

Achille, le Chevalier Bayard, Jeanne d'Arc, et plus récemment Chris Kyle dont le Grand Clint tira un film plutôt controversé (Américan sniper) en sont quelques exemples. Chris Kyle surnommé précisément « la Légende » par les soldats américains et le « Diable de Ramani » par les combattants Irakiens…

Malgré les époques qui les séparent, ces êtres légendaires ont de nombreux points communs. Leur charisme fascine et entraine les foules subjuguées. Leur chance insolente les fait passer au travers des balles, flèches, carreaux d'arbalètes, grenades, javelots et autres objets pointus et tranchants, sans une égratignure. Ils ont assez peu de considérations pour la vie de leurs congénères. Ils meurent rarement dans leurs lits, et il y a toujours quelques ménestrels ou écrivains pour raconter leur existence tumultueuse tout en la déformant et en l'enjolivant ici et là…



Ce livre raconte l'histoire de Druss la Légende. Un héros de papier, certes, mais ses traits de caractère sont les mêmes que ceux des quelques personnages cités plus haut.

Druss épousera une cause perdue : la défense de la forteresse de Dross Delnoch contre les tribus Nadirs. Il se moque éperdument de cette cause. Ce qui l'intéresse, c'est de combattre une dernière fois le seul ennemi qui soit de son niveau : la mort.

Avec la subtilité et la finesse d'un Swcharzenegger au meilleur de sa forme, il transforme une armée de paysans et de lourdauds en redoutables guerriers.

Ainsi va pouvoir commencer une bataille épique, homérique, où se mélangeront étripages, esprit chevaleresque, trahisons, et magie.

Les personnages ne sont pas de gros bourrins, tout en bonté ou tout en férocité. Ils ne sont pas monolithiques, ce qui les rend plus crédibles à mon sens. Tous ont leur côté sombre et leur face éclairée. Même le grand Druss ! C'est mon premier livre de d'Gemmell, et j'avoue que je l'imaginais plus manichéen.

Ce classique de la Fantasy fut écrit alors que l'auteur luttait contre un cancer (on comprend mieux certaines paraboles en sachant cela). Est-ce pour cette raison que les personnages, tous hauts en couleur, resplendissent d'espoir et de vitalité ?

En bref, j'ai passé un très, très bon moment avec Légende.





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Waylander, Tome 1

Waylander est le troisième livre par ordre de parution dans l'univers de Drenaï, mais le premier dans l'ordre chronologique.

Dros Delnoch n'est encore qu'une passe, sans forteresse. Drenaï est en déroute face aux chiens du chaos, envahisseurs Vagrians, cette fois venus du sud.

L'armée Drenaï, dirigée par Egel est en plein désarroi, une force condamnée à une ultime défaite ?

NON, car Waylander est là.:-)



Dès le premier chapitre d'introduction le personnage est posé ; puissant, efficace, impitoyable, mais humain et capable de miséricorde. Assassin de métier en quête de rédemption, il va accepter la quête de la célèbre Armure de bronze qui sauvera les Drenaï.



Nous assisterons encore à du siège désespéré. Dieux que Gemmell aime ces sièges où l'héroïsme est magnifié et Dieux que nous les aimons nous aussi. Certes, on a une grosse impression de redite, mais le style toujours aussi efficace et direct, le sang versé sur l'autel des braves remplit parfaitement son office.



Toujours les mêmes grosses ficelles, des situations désespérées qui se retournent grâce à une précédente bonne action, le deus ex machina n'a jamais aussi bien fonctionné qu'ici. Mais en ce qui me concerne, cela continue de fonctionner et je prends toujours autant de plaisir à cette lecture.



Le même défaut que dans les précédents tomes : La première femme rencontrée par le héros est toujours la bonne, elle est jeune, jolie, a toutes les qualités et elle aura une belle histoire d'amour avec le héros. On ne va pas s'encombrer de personnages secondaires féminins ; La guerre ne serait-elle qu'une histoire d'homme ? Oui, visiblement selon Gemmell.



Bref, un bon moment de lecture, on sait à quoi s'attendre et on n'est pas déçu.
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Rigante, tome 1 : L'épée de l'orage



"En s'approchant, il entendit les cris fins et flûtés de son nouveau-né résonner par-dessus le vent.

La porte de la hutte s'ouvrit et Vorna, sorcière sage-femme, sortit pour l'accueillir.

- Tu as le nom, dit-elle.

Ce n'était pas une question. Il acquiesça sans mot dire.

- Alors dis-le à voix haute, lui ordonna-t-elle.

- Il sera Connavar, l'Épée de l'orage."



***



Ma première incursion dans l'œuvre de David Gemmell, figure de proue de l'héroïc fantasy, et assurément pas la dernière. J'attendais ce rendez-vous littéraire avec grande impatience et suis immédiatement tombée sous le charme. Un véritable coup de cœur! La plume, l'histoire, les messages délivrés, l'ambiance, les décors, le rythme, ..., absolument tout m'a plu. 



Comprenant quatre tomes (deux diptyques), la série démarre fort, sans fausse note, et laisse espérer le meilleur. À peine la dernière page tournée qu'il me tarde déjà d'en reprendre la lecture. 



*



Doué d'un extraordinaire talent de conteur, l'écrivain britannique nous emmène dans les Highlands à la découverte des Rigantes. Un peuple libre, fier, soudé, établi au pied des montagnes de Caer Druagh. Un peuple vénérant "les dieux de l'air (...) de l'eau et les esprits de la terre". Un peuple dont nous partageons saison après saison les menus bonheurs et l'âpreté du quotidien.



De la naissance à l'âge adulte, le récit se focalise sur Connavar. Au gré des rencontres, des épreuves, des batailles, nous le voyons grandir, évoluer, et devenir un Homme. Sous nos yeux, se forge progressivement la légende du Démone-lame. Celui qui s'opposera à l'Empire de Roc et incarnera l'espoir des siens.



*



Qu'ai-je aimé le suivre dans son apprentissage et l'accomplissement de sa destinée! Fort, courageux, loyal et au caractère entier, c'est un héros difficile à oublier. Aussi charismatique qu'attachant. Et ce, malgré des actes parfois lourds de conséquences. Les autres personnages ne sont pas en reste. Je pense notamment à Ruathain son beau-père, à Vorna la sorcière ou encore à Banouin le marchand itinérant (pour ne citer qu'eux). Chacun intrigue,  fascine, surprend, captive, touche à sa façon. Tous marquent les esprits.



Puisant dans un imaginaire fertile et l'Histoire (la conquête des terres celtes par les armées romaines), ici revisitée, David Gemmell nous offre un univers à la fois riche et fouillé, mystérieux et envoûtant, où la magie est omniprésente. Il y a de la violence, du sang versé, mais également (surtout) de l'amour, de l'amitié, de la bravoure et de l'honneur. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié les réflexions portées sur la vanité de la gloire, les ravages/l'inanité de la guerre, le cercle vicieux de la haine et de la vengeance. Non, il n'y a pas à dire, je me suis vraiment régalée! 

Allez, vite, vite, la suite ^^



***



"- (...) Je ne te dis pas de ne pas te battre. Je te dis de ne pas haïr. Ce ne sont pas les guerres qui conduisent à des excès meurtriers, mais la haine. Des villages entiers, des villes et des gens rayés de la carte. La haine est pire que la peste. Elle consume tout sur son passage, et se transmet à notre prochain. Nos ennemis deviennent des démons, leurs femmes des mères de démons, leurs enfants des bébés démons. Tu comprends ? (...) Notre coeur devient noir et vient le moment où nous châtions ceux que nous haïssons. Mais la haine ne meurt jamais, Conn. Nous plantons ses graines dans chaque action qu'elle inspire. Tuer un homme, et son fils grandira en te haïssant, jusqu'au jour où il cherchera à se venger. Une fois que ce sera fait, c'est ton fils qui se mettra à le haïr. "
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Waylander, Tome 1

Bon je ne vais pas tourner autour du pot pour un livre avec lequel j'ai déjà perdu trop de temps, je regrette juste de n'avoir pas lu la critique d'Alfaric avant d'acheter ce premier tome. J'ai pris une semaine pour lire les 400 pages que forment ce premier tome et si je ne pas dire m'être ennuyé, je ne peux pas non plus dire que celui-ci m'a passionné.



Je suis très déçu de cette lecture, après avoir lu autant de bien sur Gemmell je m'attendais à passer une très chouette lecture, pour finir j'ai trouvé celle-ci plutôt médiocre dans l'ensemble. L'intrigue n'a rien d'extraordinaire en elle-même et ne m'a pas transporté, c'est dommage car il y a pourtant de bonne idée dans celle-ci mais pas assez/mal exploité, cela va vite on passe d'un personnage à l'autre sans logique toujours apparente, les personnages de Dardalion et ce fameux Waylander semble changer de comportement comme il change de chemise, et j'ai surtout parfois trouvé le tout très creux notamment lors des dialogues tel que ce dernier :



« - Je ne suis pas venu ici pour te tuer. Je suis ce que je prétend être.

- Alors tu étais prêtre ?

- Je suis toujours prêtre !

- Je sens la mort sur toi. Tu as tué.

- Oui. Un méchant homme

- Qui est-tu pour juger ?

- Je ne l'ai pas jugé – ses actions l'ont fait pour lui. »



blablabla celui-ci s'étale sur deux pages, sans intérêt aucun. En bref une déception pour moi avec ce premier tome. Après je me dis que celui-ci peut plaire notamment au néophyte de ce genre car le tout est très accessible, reste malgré ses défauts tout de même cohérents et fonctionne même si pour moi ce n'est clairement pas un chef-d’œuvre. En espérant que les 2 tomes suivants soient mieux.
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Rigante, tome 1 : L'épée de l'orage

Je viens de refermer ce livre et je me demande... est-ce que j'ai aimé ? Oui, da ! Je me suis régalée, cela devient une habitude. Lire un Gemmell... c'est limite orgasmique. J'exagère peut-être mais surkiffer c'est un peu ça aussi, non ?



Dès les premières pages j'étais dans l'histoire où tout semblait couler de source... ou plutôt où tout sonnait juste. Les personnages, leurs relations, l'histoire... tout s'assemble comme un grand puzzle. J'ai lu dans une critique que ce n'était pas humain d'écrire aussi bien, je n'aurais pas mieux dit. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de suspense mais quand les choses arrivent... elles ont un sens. Pas comme dans le 4ème volume de la série L'Agent des Ombres de Michel Robert qui a méchamment douché mon enthousiasme.



J'ai eu l'impression de lire plusieurs livres en même temps selon les époques de la vie de Connavar le guerrier aux yeux vairons. Il ne fait pas toujours les bons choix mais qui peut se targuer de ne jamais se tromper de chemin ?



« Et tu ne peux rien faire pour changer les choses, Conn. Ces actes ont entaché ton âme. Et ils te hanteront, comme ils doivent le faire, jusqu'à la fin de tes jours. »



Des questions restent en suspens dont celle qui me semble primordiale : pourquoi est-il si important aux yeux des Seidhes ? C'est le premier tome d'une quadrilogie... et c'est tant mieux! J'ai hâte de mon replonger dans cet univers envoûtant. Il doit y avoir de la magie la-dessous ^_^



Vous n'avez pas encore lu un David Gemmell ? Il est grand temps de vous y mettre !





Challenge pavés 2016-2017

Challenge multi-défis 2017 (16)
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Rigante - Intégrale, tome 2

On se retrouve en terre Rigante 800 ans après les aventures de Conn et Bane. Les choses ont bien changé. Les Rigantes doivent faire face à l'invasion varlishe, mais ils ont gardé leur âme de guerriers et leur fierté.



Je suis toujours sous le charme de conteur de Gemmel. Cette épopée d'highlander nous mène encore à travers des chemins sinueux et nous donne le frisson. L'envie de rencontrer et de connaître certains des personnages qui sont hauts en couleur. L'une des forces de l'auteur c'est de donner des caractères profonds , entiers et humains a ses personnages. J'avoue être complètement concquise par ces hommes d'honneur. Les femmes ne sont pas en reste, au demeurant. J'ai d'ailleurs trouvé une grande évolution dans les personnages féminins par rapport a l'intégrale numéro 1.

Mais il faut que j'avoue que si j'aime beaucoup Gemmel, je le déteste aussi parfois.. tout simplement parce que ces hommes a qui je me suis attachée au fil des pages n'ont pas toujours un destin à leur hauteur (mais j'avoue que ça donne de l'intéret malgré tout à l'histoire). Et donc du coup beaucoup de sentiments sont ressentis tout au long de la lecture, à mon plus grand bonheur en fait.



Ce tome 2 de l'intégrale comporte en fait le tome 3 et 4 de Rigante. J'ai été très touchée par le coeur de Corbeau (tome 3) qui m'a semblé être aussi bien que les deux précédents. Par contre Le cavalier de l'orage m'est apparu un ton en dessous.. peut être justement parce que je n'y ai pas retrouvé ces grands hommes que j'ai tant aimé dans les épisodes précédents.



Ma note véritable pour cettte intégrale : 4.5/5
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Waylander, Tome 1

John McClane, dans ses films, se promenait avec deux flingues en main, mais Waylander fait mieux que lui : une arbalète à deux arcs ! Plus complexe pour dézinguer et pas de chargeur ou de viseur infrarouge. John McClane peut aller se rhabiller !



C'est un mec, Waylander, un vrai, tout de noir vêtu (du cuir, huum), assassin à ses heures perdues (c'est son job, en fait, et sa petite entreprise ne connait pas la crise) usant de tous les stratagèmes possibles et imaginables pour arriver à éliminer ses victimes (des notables), désignées par contrats.



Waylander, c'est mises à mort, trahisons, magouille et compagnie... Drenaï, ton univers impitoyable. De plus, il fait son job correctement : il est plus silencieux qu'une ombre, il ne parle pas beaucoup et est implacable. C'est du satisfait ou remboursé.



Aie, catastrophe, le Roi de Drenaï a été assassiné ! Les Vagrians, une bande d'envahisseurs, déferlent sur le pays telles des tiques sur le dos d'un chien, avec, pour ordre de pilier et envahir le pays, sans oublier de tuer hommes, femmes et enfants au passage, dans l'ordre ou le désordre, mais d'épargner quelques femmes, s'ils veulent se soulager... Charmant.



Et pendant que ça gerroie au loin, Waylander croise la route de Dardalion et lui sauve même la vie. Un assassin qui sauve une vie ? Peut pas être tout à fait mauvais, le bougre ! Déjà qu'il n'occis jamais des femmes et des enfants. Réglo.



Dardalion, c'est un prêtre de la Source et on peut dire que c'est lui qui sera à l'origine de tout ce qui va arriver à Waylander dans ce premier tome.



Dardalion lui colle aux basques et ils vont bien vite se retrouver empétré dans cette foutue guerre entre Drenaï et les Vagrians.



Ben oui, une guerre, c'est le bordel et vu que les Vagrians ont envahis les Drenaï, ça chauffe !



Pour sauver le royaume, il faudrait retrouver la mythique Armure de Bronze... (et là un type se met à chanter dans ma tête : "les chevaaaliers du Zodiaaaque, s'en vont toujours à l'attaque..." ce qui me fait dire que je suis irrécupérable).



Cette protection magique est cachée dans une grotte en territoire Nadir. Pas trop complexe. Quoi ? Elle est remplie de loups-garous ? Waylander va avoir du mal à récupérer le catalyseur de l'espoir de Drenaï.



Au fait, vous savez qui a assassiné le roi Drenaï ? Non ? J'vous l'donne en mille : Waylander ! Et c'est à lui qu'on demande de sauver l'bazar ?



Gemmel ne fait jamais ses héros irrécupérable et Waylander ne fera pas exception.



Puisqu'il a été "touché" (pour ne pas dire infecté) par la pureté de Dardalion, le prêtre de la Source qu'il a sauvé, il accepte la mission, confié par le fantôme du père de sa précédente victime.



Oui, nous sommes bien dans du Gemmel ! C'est classique chez lui : les héros sont torturés, hanté par leur passé, avec des blessures secrètes, bien souvent causées par une femme qu'ils ont perdu (partie, enlevée ou morte assassinée) et qu'ils aimaient plus que tout.



Une fois de plus, le héros, en tuant le roi, a commis un meurtre qui s'avère être le meurtre de trop, celui qui lui fait prendre conscience que tuer c'est MAL, ça le fait vomir sur son existence, il se découvre un âme et réveille sa conscience qu'il croyait avoir laissé en gage au Mont de Piété ou à la consigne d'une gare.



Chez Gemmel, l'héroïsme est magnifié, par contre, les scènes de combats sont un peu pâlottes alors que nous sommes en pleine guerre. A croire que les guerriers furent passé dans un programme informatique qui a généré une armé de clones. Ma déclaration fiscale a plus d'épaisseur qu'eux.



Pire, Gemmell ne décrit pas son décor, du coup on doit faire le travail sois-même. Dommage. Une carte en début de roman n'aurait pas été du luxe.



Malgré ses défauts, Waylander est un personnage qui m'a bien plu.



Bien que froid et distant dès le départ, il changera au fil du roman et des deux autres tomes.



Sa rencontre avec Dardalion nous a changé l'assassin sociopathe en un homme plus ouvert aux autre et l'on découvrira que, sous cette carapace de tueur sans pitié, se cache en fait un homme qui n'attend plus rien de la vie, ayant déjà tout perdu.



D'accord, cela ne l'excuse pas ! Le fait d'avoir tout perdu n'efface pas ses crimes, mais on comprend le cheminement : il n'avait rien d'un méchant, il a tout perdu et son premier crime de vengeance en a entrainé un autre et ainsi de suite. Après, il est trop tard. Un peu comme Druss.



Le seul bémol dans l'histoire fut sa relation avec Danyal. Trop guimauve, on aurait pu s'en passer largement ou alors, il aurait fallu changer un peu le personnage de cette femme, la creuser un peu plus, la rendre moins "roquet agressif". Mais bon, un détail.



Dardalion, le prête de la Source, est plus travaillé. Lui aussi il a évolué, comme Waylander, mais dans le sens inverse. Si le loup s'est fait agneau, l'agneau a fait pousser ses crocs. Il est devenu un Prêtre-guerrier.



Pour résumer, malgré ses défauts, le roman est intéressante et lire du Gemmel m'a toujours fait du bien, même si à la fin, les trames restent semblables.



Ce que j'aime, c'est que son héros doit s'impliquer - un peu malgré lui - dans cette guerre où il n'a rien à faire, changeant petit à petit et devenant plus humain.



Un peu comme Stanislas Lefort (de Funès) dans le film "La grande vadrouille" qui se retrouve, lui aussi, imbriqué dans une histoire dont il n'en a que faire et bien obligé de s'impliquer alors qu'il comptait se la couler douce tout en faisant des ronds de jambe devant l'ennemi.



C'est ça que j'aime ! Le héros qui n'en est pas toujours un, avec ses faiblesses, ses défauts.



Sans compter ce que j'apprécie aussi par-dessus tout : les passages où Waylander flingue des gens plus vite que son ombre, dégainant son arbalète, lançant ses dagues... Paf, paf !



"T'es mort et tu ne le sais pas encore" (les fans auront reconnu la citation tirée de Ken - pas le mari de Barbie - mais le Survivant).



Oui, je suis une lectrice avide d'élimination de son prochain.




Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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La Reine Faucon, tome 2 : Le Faucon Éternel

J'étais un peu pressée de commencer ce second tome, pour y retrouver notamment Sigarni et pour savoir quelle direction allait prendre la guerre contre les Outlanders. D'abord déçue de constater que les événements de ce tome se déroulaient quarante années après et dans un monde parallèle, avec une Sigarni peu présente, j'ai finalement assez vite accroché et trouvé autant de plaisir qu'avec ma lecture précédente.



L'histoire se déroule également dans les Highlands, mais dans un autre monde, ou plutôt dans une autre réalité. Cette fois-ci, nous y suivons Caswallon, homme de clan farlain, qui avait déjà été évoqué dans le premier tome, puisqu'il a sauvé Sigarni par deux fois quand elle était enfant. Cela a pu être possible grâce aux portails contrôlés par les druides dans les différents mondes. Dans celui de Caswallon, les clans highlanders sont menacés par l'invasion des Aenirs, supérieurs en nombre et en force. Caswallon, alors simple homme de clan quelque peu rejeté par les siens, va se retrouver à la tête des Highlanders, tous clans confondus, ce qui n'est pas une mince affaire quand on considère les rivalités et les rancœurs entre les clans. C'est pourtant le seul moyen d'espérer vaincre les Aenirs. Parallèlement, Caswallon, grâce aux portails, se doit aussi de trouver Sigarni au moment opportun et lui demander son aide.



J'ai exactement la même chose à reprocher que pour le premier tome, à savoir un certain manque d'explications sur certains éléments, pas de l'intrigue principale mais plutôt sur les "à-côtés", comme les quarante années de règne et de guerres de Sigarni par exemple, la relation entre Sigarni et Caswallon qu'on sait ambiguë mais nullement développée, ou encore le passé et les actions de Taliesen qui ne sont pas toujours clairs.



L'auteur joue également avec le temps et l'espace, ce qui est parfois assez perturbant et demande un minimum de concentration si l'on ne veut pas s'y perdre. On est projeté d'un monde à un autre, entre passé, présent ou futur, mais où le passé de l'un est en fait le futur de l'autre, ou inversement. Ce n'est pas toujours évident, pas facile à admettre non plus.



En revanche, au niveau de l'intrigue et de l'action, il n'y a rien à redire. On est propulsé dans une aventure pleine de rebondissements, avec des personnages hauts en couleur, des combats et des affrontements épiques. Nullement, on a le temps de s'ennuyer. Il y règne une atmosphère de plus en plus tendue au fur et à mesure qu'on approche de la fin. La bataille finale est spectaculaire, dépeinte de telle manière qu'on a l'impression d'y être. Chacun des nombreux personnages y a son rôle à jouer, j'ai apprécié que l'auteur prenne le temps de s'arrêter sur chacun d'entre eux alors que nous sommes au cœur même de l'action. Et c'est ainsi qu'on finit par aborder l'épilogue totalement essoufflé, pour avoir lu de plus en plus vite.



Malgré quelques bémols, je peux donc dire avoir passé un très bon moment grâce à ce diptyque. David Gemmel nous plonge dans une fantasy médiévale très atypique, dans laquelle le temps et l'espace se mêlent à la magie et à la sorcellerie. C'est plein d'action, de combats et d'affrontements. C'est souvent violent et un peu sanglant, mais sans jamais tomber dans le gore. On a donc droit à notre lot de massacres, de vengeance, de démons ou de bêtes sanguinaires. Mais il y est aussi question d'honneur et de fidélité, d'amour, d'amitié et de famille.

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Rigante, tome 1 : L'épée de l'orage

David Gemmell a toujours écrit la même histoire que maintenant je connais par cœur : Amour, Amitié, Honneur, Courage, Rédemption… Toujours un grand kif pour les lecteurs au grand coeur, mais si vous aimez les montagnes et les bois sauvages, l'odeur des pins et de la bruyère dans le vent, "Rigante" est clairement fait pour vous !!!

https://www.youtube.com/watch?v=mUXN6pd9V_U

(attention ça spoile pas mal après le 3e paragraphe)



"Rigante" c'est un cycle composé d'un double diptyque consacré à 1 univers, 2 époques et 4 héros, qui de la première à la dernière page délivrent les mêmes messages humanistes…

Maître incontesté de l'Heroic Fantasy outre-manche, David Gemmell a toujours été titillé par l'incroyable vivier des légendes nationales : "Les Pierres de pouvoir" passait à la moulinette des années 1980 les légendes arthuriennes, "L'Etoile du matin" était un gros revival Sir Walter Scott avec Arthur Pendragon, Robin des Bois et William Wallace, "La Reine Faucon" remettait cela avec un Arthur au féminin qui devenait chef de guerre des Highlands avant de traverser le multivers tout entier avec ses Chevaliers de la Table, aka La Ligue des Justiciers médiévale… Mais depuis "Le Lion de Macédoine" on sait qu'il est aussi un passionné d'Antiquité (il a connu la belle époque du peplum hollywoodien ^^), et il prend encore une fois la défense des faibles contre les forts car les peuples keltoïs et l'Empire de Roc reprennent les rôles jadis dévolus IRL aux peuples celtes et à l'Empire de Rome : je suis pratiquement sûr que derrière l'affrontement entre Connavar et Jarasay il y a IRL celui de Cassivellaunus et de Jules César… Mais chassez le naturel il revient au galop : admirateur de Louis L'Amour (auteur de près de 200 récits dédiés à la Conquête de l'Ouest), David Gemmell ne peut pas s'empêcher de mettre du western dans sa fantasy et c'est très très cool (R.E. Howard faisait cela lui aussi et c'était très très cool ! ^^). le western celtique c'est bon par où ça passe : lisez-en !!!





En prologue le vieux Axis nous raconte le moment le plus marquant de toute sa vie, celui où enfant il fut témoin du dernier combat de son roi Démone-Lame contre huit assassins traîtres à leur patrie !

« - Joins-toi à nous, Connavar. Parlons d'un nouveau traité de paix.

Démone-Lame resta silencieux un instant, ses grandes mains posées sur le pommeau de son épée, sa cape en patchwork virevoltant dans la brise.

- Vous ne m'avez pas fait venir ici pour parler, dit-il d'une voix forte et profonde. Vous m'avez fait venir pour que je meure. Alors, venez, traîtres. Je suis là. Et je suis seul.

Lentement, ils dégainèrent leurs épées. Je pouvais sentir leur peur.

Puis, alors que le soleil tombait dans une gerbe de feu pourpre, ils passèrent à l'attaque. »

Ça c'est de l'intro ! Ça c'est du teasing ! le sort en est jeté et il faudra lire 800 pages pour savoir qui était ce roi, d'où venait-il, que voulait-il, et surtout s'il a accompli sa destinée avant de succomber…



Une première partie assez longue est dédiée à l'enfance et à l'adolescence de Connavar, dit Conn, un Stallone celtique aux yeux vairons. C'est au travers de son regard que nous découvrons sa famille recomposée avec sa mère Meria, son beau-père Ruathain et ses demi-frères Braefar et Bendegit Bran, mais également la paisible communauté de Trois-Ruisseau avec Nanncumal le forgeron, Borga le boulanger, Vorna la guérisseuse, Eriatha la Fille de la Terre, Riamfada le petit orfèvre handicapé… Conn est une force de la nature, mais son coeur n'est pas sans failles : il est persuadé que son père biologique qu'il n'a jamais connu est un lâche qui a fui durant la bataille, et il s'accroche à son père adoptif surnommé le Grand Homme qui ne ménage pas ses efforts pour qu'il reste sur le droit chemin malgré le fait qu'il soit en colère contre la terre entière…

Ce relationship drama est commun à nombre de ses ouvrages car il est autobiographique : David Gemmell a connu une enfance et une adolescence difficile et il a toujours dit que c'est son beau-père Bill Woodford qui l'a sauvé des sentiers de la perdition (Druss n'est donc pas le Gary Stu de l'auteur comme l'affirme ses détracteurs, car en fait il s'agit de celui de son beau-père ^^). Mais c'est aussi le moyen de découvrir les valeurs de l'auteur et de son héros qui vont se battre pour elles, le premier avec la plume le second avec l'épée !



Mais nous sommes dans la fantasy campbellienne : après avoir connu sa première épreuve (amis arctophobes, attention à ce passage gimmick de l'auteur ^^), le héros sûr de sa force et de son courage comprend que s'il a remporté la gloire il a perdu l'amour, et décide alors de pendre la route autant pour mettre de la distance entre lui et son chagrin que pour découvrir le vaste monde… J'avoue que j'ai bien ri quand le héros adolescent se lie d'amitié avec un vieux général étranger reclus dans sa cabane avant de partir à l'aventure avec lui… ^^

Etape incontournable de la quête du héros aux mille et un visages, Conn finit par perdre son mentor (rapidement et tragiquement)… Cette terrible perte l'anime d'une soif de vengeance : tout est bon pour punir le roi Aléa du peuple Perdii, quitte à rejoindre les éclaireurs arvernes des légions de Rome commandées par le divin Jules, euh pardon quitte à rejoindre les éclaireurs gaths des Panthère de Roc commandées par Jarasay l'Erudit… (un passage qui à mon grand étonnement puise largement dans "La Guerre des Gaules").

Et quand il y parvient, amer est le goût dans sa bouche car il a tué un enfant de ses propres mains et il est responsable de la mort de milliers d'autres…



Conn rentre finalement au pays, pour préparer les siens à l'invasion des soldats de Roc, qu'il pense à juste titre inévitable… Envoyé par le Grand Laird jauger les défenses du village de son épouse (rentrée chez elle près avoir découvert sa soeur dans son lit ^^), Conn s'attire les bonnes grâces de Tae et les foudres de Fiallach qui se croit son financé… Mais c'est ensemble qu'ils repousseront des pillards vars venus de la mer (décidément, nos amis outre-manche ont été traumatisés par les invasions vikings). Les deux colosses se réconcilient, et en épousant Tae la fille du Grand Laird notre héros fait le premier pas qui le rapproche de la royauté… Les Seidhs ont d'autres projets pour lui et son bonheur est de courte durée : une promesse brisée est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de la destinée, les actes passées de Ruathain ayant de tristes événement enclenché (malgré les ellipses, joli parallèle entre le père adoptif et le fils adoptif tous les deux troublés voire tentés par le Côté Obscur)… Et là, c'est le drame puisque Conn nous fait une Anakin Skywalker ! ^^

Rongé par le remords et le chagrin, Conn se voue tout entier à la cause rigante et une nouvelle épreuve lui est proposée par Shard le nouveau roi des Vars/Vikings qui a juré de prendre la tête de celui qui naguère a pris la vie de son frère… On a droit à un remake de bonne facture de la Bataille de Clontarf, déjà vachement bien reprise dans "Le Crépuscule du Dieu Gris" de R.E. Howard (d'ailleurs le héros de cette nouvelle s'appelait Conn ^^).

Meria réconciliée avec Ruathain lui demande de participer à la bataille pour protéger la vie de son fils aîné, et les deux hommes rencontrent leur destin : à un Grand Homme succède à un autre Grand Homme, et Conn le rebelle est désormais prêt à affronter l'Empire !!!





Dans sa phase aventurier, c'est bien l'ombre de Conan de R.E. Howard qui plane sur le héros. On voit bien que David Gemmell s'amuse à reprendre des scènes, des situations et des dialogues utilisés pour le barbare cimmérien. Mais l'auteur anglais est plus optimiste que son prédécesseur texan, et malgré les tragédies il parvient à transformer des ennemis en amis et à se faire le défenseur des habitants de son pays…

Dans sa phase royauté, c'est bien l'ombre de Bran Mak Morn de R.E. Howard qui plane sur le héros. On voit bien qu'il y a des similitudes dans les deux souverains qui sentent venir le crépuscule de leur univers et que bientôt les légions bardées de fer de la civilisation viendront s'abattre sur les derniers refuges d'un autre mode de vie… Mais l'auteur anglais est plus optimiste que son prédécesseur texan, car son héros cherche toutes les solutions possibles à la fois pour éviter le conflit et pour le remporter une fois déclenché, alors que son modèle ne faisait que précipiter la fin de son peuple en recourant à des pratiques impies…



On sent la reprise et l'amélioration des Highlands de "Reine des bataille" et plus encore de ceux de "Le Faucon éternel", mais l'auteur lâche sacrément du lest sur les mondes parallèles, les portails dimensionnels, les voyages dans le temps, les magos psychos, les horreurs démoniaques et toute le reste (même si on reste dans le multivers de l'auteur, on est très proche du roman historique ou plutôt de l'uchronie à la G.G. Kay)…

Ni gentils ni méchants finalement, seulement des hommes et des hommes et des femmes ordinaires, animées par les passions communes que sont la fierté et la honte, la bravoure et la peur, l'amour et la haine, l'envie et la jalousie, qui font des choix bons ou mauvais pour eux et pour les autres et qui doivent assumer les conséquences de leurs actes sans savoir que pour la plupart ils sont enfermé dans le cercle infernal de la haine… Donc nous retrouvons la comédie humaine habituelle de l'auteur : Alea le roi hanté par son geis, Jarasay le philosophe devenu politicien, le Général Fantôme parti chercher à l'étranger ce que son pays avait perdu, les ambitieux Barus et Valanus (oui on t'a reconnu Varus, et ici ton alter ego aurait dû te rappeler qu'il faut se méfier des cadeaux des dieux), Appius le mari cocu, Parax le vieux traqueur, Ostaran le jovial guerrier, les fiers Govanann et Fiallach, les cabochardes Meria , le druit, le druide Frère Solstice aussi musclé que rusé, la sage Vorna, la tourmentée Arian, la cabocharde Meria…

L'auteur veut opposer les Rigantes chez qui les plus grandes ambitions sont de mener une vie calme, simple et heureuse avec sa famille et ses voisins, et l'Empire de Roc où tout n'est qu'intrigues et complots, corruption et manipulation, exploitation et ségrégation (là où l'argent règne, il ne faut pas s'étonner des effets qu'il produit… MDM), du coup il cache à peine ses positions populares, voire carrément anarchistes, puisqu'il nous explique que l'Etat n'est là que pour ponctionner ses citoyens, pour obtenir les moyens nécessaires pour empêcher les autres Etats de le faire à leur place donc à leur profit… Derrière l'action et l'émotion on retrouve donc sans surprise les thématiques humanistes de Michael Moorcock : la recherche du pouvoir sans autre motivation que son obtention et sa conservation, l'impérialisme, le colonialisme, l'ouroboros de la guerre et le cancer productiviste qui en résultent et qui font germer les graines de la haine en chacun de nous… Et la tyrannie du désir qui oblige les êtres humains à sans cesse rechercher ce qu'ils possèdent très certainement déjà en eux… Kama, Artha, Dharma, Karma, autrement dit désir, ambition, devoir et rétribution : au-delà de la philosophie, on entre dans le domaine métaphysique…



Bon, les fans de l'auteur verront qu'il a fait pas mal d'emprunts à la saga "Drenaï" (les pouvoirs psioniques et le shamanisme dans le tome 1, la Source et les chevaliers noirs dans le tome 2), mais dans "L'Epée de l'Orage" on est bien dans un univers celtique avec ses druides, ses geisa, ses augures à interpréter, ses promesses à respecter et ses serments à ne jamais briser… ah si on décortique bien le personnage de Connavar et son destin, on s'aperçoit qu'il y a du Cuchulainn en lui ! ^^



Quelques bémols cependant :

- la traduction d'Alain Névant a un peu vieilli par rapport à celles plus récentes de Rosalie Guillaume et de Leslie Damant-Jeandel, l'emploi récurrent du terme « maléfique » donne un aspect niais aux beaux messages de l'auteur, et quelques erreurs, si elles existaient en VO, auraient dû être corrigées par la VF (genre la coquille sur l'âge de Bengedit Bran)

- David Gemmell donne certes plus dans strong independant woman que dans la demoiselle en détresse, mais attention au festival des têtes de mules et des têtes à claque (les littéros parlent d'insupportable machisme, mais vu le machisme ambiant de leur propre milieu c'est plutôt cocasse comme critique ^^)

- pour tout faire tenir sans écrire une machinlogie de gros pavés comme la fantasy américaine sait si bien le faire, l'auteur varie les points de vue et multiplie les ellipses ce qui hache un peu le rythme du récit





Tout au long du récit, on devine que les Seidhs ont un plan pour Connavar et qu'ils ont organisés les épreuves successives qu'il a traversées tout au long de sa vie pour faire de lui celui dont ils ont besoin (comme les Arpenteurs du Ciel de Charles R. Saunders façonnaient le héros Imaro pour faire de lui le champion de leur cause)… Mais la cause des Seidhs, quelle est-elle ? Rendez-vous dans le tome 2, où pour que la prophétie de la Force s'accomplisse le fils devra réussir là où a échoué le père (à moins qu'ils aient besoin l'un de l'autre pour accomplir l'impossible)… To Be Continued !

PS: je verse rarement dans l'autopromo, mais allez jetez un coup d'oeil à la critique en images ^^
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Waylander, Tome 3 : Le Héros dans l'ombre

Un tome 3 lu peu avant d’entamer la série jeunesse Oceania, je n’ai pas pris le temps d’écrire quelques mots à ce moment-là pour en donner mon avis. Ma critique va donc être brève car mes souvenirs commencent à me faire défaut sur certain point de cette lecture.



En quelques lignes je dois à mon tour dire avoir vraiment beaucoup apprécié ce dernier tome, le meilleur des trois et ceux de loin en comparaison à un premier tome dont j’étais sortie plutôt déçue. On a ici un Waylander plus âgé, plus poser mais toujours aussi diablement efficace quand il s’agit de tuer. J’ai beaucoup aimé l’intrigue de ce tome, et les nouveaux personnages que l’on découvre notamment celui de Yu Yu Liang et son amitié avec Kysumu mais aussi le personnage d’Ustarte. Par ailleurs j’ai vraiment beaucoup apprécié la fin de cette trilogie, j’ai refermé ce roman à la foi un peu triste de quitter le personnage qu'est Waylander mais satisfait du sort que lui a réservé l’auteur dans ce dernier tome qui lui est consacré. C'est un beau personnage gris qu'a crée ici l'auteur que j'ai pris plaisir à suivre tout au long de cette trilogie dont je conserverais un bon souvenir sur le long terme notamment grâce à ce dernier tome qui clôture avec brio les aventures de Waylander.



En bref ce dernier tome de Waylander fut vraiment une très chouette lecture avec une intrigue prenante entre magie, combat et amitié avec des personnages fort sympathique à suivre. Je me suis vraiment bien divertie à la lecture de ce tome et vais continuer tranquillement mais surement à découvrir la bibliographie de l’auteur.

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Le Roi sur le Seuil

Nom de dieu, que c’était bon ! Je suis ressortie de ma lecture du « roi sur le seuil » comme de celle de « Légende », le sourire aux lèvres et le cœur battant. Deuxième Gemmell que je lis, deuxième coup de cœur.



Epique et flamboyant le récit embarque le lecteur dès les premières pages avec une histoire qui n’est pas sans rappeler « les sept samouraïs » et des scènes de batailles formidables. Mais comme dans « Légende », la force principale du « roi sur le seuil » c’est la magnifique galerie de personnages qui peuple le roman. Hauts en couleur, bigger than life et pourtant si vrais, jamais simplistes ni manichéens, ils permettent au roman de procurer au lecteur un torrent d’émotions. Il est impossible de ne pas tomber amoureux des personnages de Gemmell.



Grâce à ces merveilleux personnages, on pardonne les petites faiblesses du roman, notamment un dénouement un brin expédié.



Et dire qu’il parait que Gemmell a fait bien meilleur par la suite… Mais qu’est-ce qui m’attend ? J’ai hâte…

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