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La Reine Faucon tome 2 sur 3

Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9782352945888
432 pages
Bragelonne (24/08/2012)
4.13/5   75 notes
Résumé :
Les cruels Aenirs ravagent le territoire au sud des montagnes, semant la mort et la terreur dans tous les villages. Retranchés dans les hauteurs, les clans se croient à l'abri. Caswallon, voleur et guerrier solitaire, sait qu'ils seront les prochains à subir les assauts des terribles barbares. Mais les fiers highlanders refusent d'entendre la voix de la raison, et de s'unir pour contrer la menace. Pire, le chef du clan de Caswallon invite son ennemi à participer à l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'étais un peu pressée de commencer ce second tome, pour y retrouver notamment Sigarni et pour savoir quelle direction allait prendre la guerre contre les Outlanders. D'abord déçue de constater que les événements de ce tome se déroulaient quarante années après et dans un monde parallèle, avec une Sigarni peu présente, j'ai finalement assez vite accroché et trouvé autant de plaisir qu'avec ma lecture précédente.

L'histoire se déroule également dans les Highlands, mais dans un autre monde, ou plutôt dans une autre réalité. Cette fois-ci, nous y suivons Caswallon, homme de clan farlain, qui avait déjà été évoqué dans le premier tome, puisqu'il a sauvé Sigarni par deux fois quand elle était enfant. Cela a pu être possible grâce aux portails contrôlés par les druides dans les différents mondes. Dans celui de Caswallon, les clans highlanders sont menacés par l'invasion des Aenirs, supérieurs en nombre et en force. Caswallon, alors simple homme de clan quelque peu rejeté par les siens, va se retrouver à la tête des Highlanders, tous clans confondus, ce qui n'est pas une mince affaire quand on considère les rivalités et les rancoeurs entre les clans. C'est pourtant le seul moyen d'espérer vaincre les Aenirs. Parallèlement, Caswallon, grâce aux portails, se doit aussi de trouver Sigarni au moment opportun et lui demander son aide.

J'ai exactement la même chose à reprocher que pour le premier tome, à savoir un certain manque d'explications sur certains éléments, pas de l'intrigue principale mais plutôt sur les "à-côtés", comme les quarante années de règne et de guerres de Sigarni par exemple, la relation entre Sigarni et Caswallon qu'on sait ambiguë mais nullement développée, ou encore le passé et les actions de Taliesen qui ne sont pas toujours clairs.

L'auteur joue également avec le temps et l'espace, ce qui est parfois assez perturbant et demande un minimum de concentration si l'on ne veut pas s'y perdre. On est projeté d'un monde à un autre, entre passé, présent ou futur, mais où le passé de l'un est en fait le futur de l'autre, ou inversement. Ce n'est pas toujours évident, pas facile à admettre non plus.

En revanche, au niveau de l'intrigue et de l'action, il n'y a rien à redire. On est propulsé dans une aventure pleine de rebondissements, avec des personnages hauts en couleur, des combats et des affrontements épiques. Nullement, on a le temps de s'ennuyer. Il y règne une atmosphère de plus en plus tendue au fur et à mesure qu'on approche de la fin. La bataille finale est spectaculaire, dépeinte de telle manière qu'on a l'impression d'y être. Chacun des nombreux personnages y a son rôle à jouer, j'ai apprécié que l'auteur prenne le temps de s'arrêter sur chacun d'entre eux alors que nous sommes au coeur même de l'action. Et c'est ainsi qu'on finit par aborder l'épilogue totalement essoufflé, pour avoir lu de plus en plus vite.

Malgré quelques bémols, je peux donc dire avoir passé un très bon moment grâce à ce diptyque. David Gemmel nous plonge dans une fantasy médiévale très atypique, dans laquelle le temps et l'espace se mêlent à la magie et à la sorcellerie. C'est plein d'action, de combats et d'affrontements. C'est souvent violent et un peu sanglant, mais sans jamais tomber dans le gore. On a donc droit à notre lot de massacres, de vengeance, de démons ou de bêtes sanguinaires. Mais il y est aussi question d'honneur et de fidélité, d'amour, d'amitié et de famille.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! le premier personnage qui est développé est Caswallon, qui emprunte son nom au héros briton qui mena la résistance face aux légions de Jules César. On sait donc dès le départ qu'on s'embarque pour une nouvelle histoire de résistance à l'oppression et c'est tant mieux !

Un livre avec 4 niveaux de lecture, si on se donne la peine de prendre un peu de recul :
- on peut se contenter de suivre le jeune Gaelen en quête d'intégration qui découvre le sens de la vie (personnage d'inspiration largement autobiographique si on sait lire entre les lignes)
- on peut suivre avec Caswallon l'affrontement entre les Highlanders et les Aenirs (dont les rivalités intestines semblent tout droit sorties du manga "Vinland Saga" : normal les 2 piochent dans les mêmes faits historiques de la tumultueuse histoire viking), l'affrontement entre le Bien et Mal certes, mais surtout entre les braves gens qui se contentent de vivre leur vie auprès de leurs amis, de leur famille et de leur communauté et les homines crevarices toujours insatisfaits et qui comblent le vide de leur âme avec de l'argent et du pouvoir
- on peut suivre avec Taliesen, alias Gandalf de Gallifrey, un enchevêtrement de paradoxes temporels, qui ne sont pas trop mis en avant pour que l'ensemble reste lisible, mais qui s'avère complètement vertigineux si on cherche à démêler l'écheveau du noeud gordien des réalités possibles et des infinies probabilités… Ainsi le Faucon éternel est un concept entre les travaux du physicien et mathématicien Hugh Everett et les arbres séfirotiques de la Kabbale. Que se cache-il ? L'éternelle soif de justice et l'éternelle quête du bonheur de tous peuples de tous les univers (un concept éminemment moorcockien).
- on peut suivre une astucieuse relecture du mythe du Roi Arthur et de son éternel retour à travers le naming et moult petits indices et grandes thématiques

David Gemmell nous ballade d'abord au grand air des cols enneigés aux forêts aux senteurs résinées, en passant par les vallées et les bruyères avant que le petit monde des clans ne soit bouleversé par les feux de la guerre. Ensuite c'est la tonicité habituelle de l'auteur britannique qui alterne duels, escarmouches et sacrifices héroïques, traques, fuites et cavales entre batailles désespérées et survivals rondement menés.
Finalement le roman est construit comme le film "La Canonnière du Yang-Tse" (Robert Wise, 1966) : une première partie à la "Rigante" (cad misant sur une ambiance plutôt intimiste et développant les doutes et hésitations des personnages principaux) puis une partie à la "Drenaï" (cad avec de l'action et l'émotion, du sang et des larmes) encadrent des jeux celtiques qui culminent avec un concours de course profondément ambivalent. C'est un moment de fête qui soude toutes les tribus entre elles, mais c'est aussi à partir de celui-ci que le tragique destin se met en marche : après plus rien ne sera comme avant pour le peuple des Highlands dont les clans subissent leur lot de malheurs et de tragédies jusqu'à l'inévitable fin (ici résolument optimiste quand même David Gemmell oblige).
Ce conflit de civilisation est d'ailleurs assez dense entre Gaelen qui après avoir sauvé sa peau et les 2 femmes de sa vie se lance à la recherche d'alliés de dernière minute tandis que Caswallon franchit les portails pour trouver du secours à travail les méandres du temps. Et face à la marée aenire, le seigneur de chasse Maggrig, le champion d'épée Leofas et les frères ennemis Dunild et Patris essayent de sauver ce qui peu l'être en organisant de haute lutte le baroud d'honneur d'un peuple qui a des valeurs.

D'un côté le final pourrait s'avérer un peu frustrant, mais d'une autre côté qu'est-ce qu'on essaye de mettre en avant ? La liberté, l'égalité, la fraternité, la solidarité c'est sûr, mais aussi l'intégration, la tolérance et la résistance à l'oppression… Des thèmes humanistes et progressistes mis à la portée du grand public.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Je finis cette duologie en me disant que ce n'est pas la meilleure de Gemmell. Mais bon, personne n'est parfait et ce n'est pas catastrophique non plus.
On retrouve un univers de Highlander très proche de celui de Sigarni, sauf que ce n'est pas le sien. D'ailleurs, pas de traces de Sigarni pendant un moment. Les héros sont Caswallon et son fils adoptif Gaelen. Comme souvent dans les ouvrages de Gemmell, la guerre est au centre du récit. Ici les Aenyrs, un peuple sanguinaire, tente d'envahir les Highlands qui n'apporte pour autant aucune richesse. Dépassés en nombre, les forces des Highlanders vont devoir s'en remettre à des portails magiques et à Sigarni.
Autant l'univers et les personnages me plaisent, autant cette histoire de portails, de personnes qui se croisent ou vont se croiser, ces temporalités multiples m'ont donné un peu mal au crâne et ont eu surtout comme conséquences de me sortir du récit. de plus, j'avoue avoir lu les tomes à quelques mois d'intervalle, oubliant ainsi quelques détails du premier tome qui, si je les avais eu en tête auraient permis que je sois déroutée moins longtemps. Aussi, je conseille de lire les deux tomes d'affilée, ou du moins d'avoir le premier bien en tête.
Cela reste un récit qui à la fois original et familier. Original par son aspect "science-fantasy" ( qui n'est vraiment pas ce qui m'a le plus plu mais passons) et familier parce qu'on retrouve certains codes des récits de Gemmell que personnellement j'adore : une lutte pleine d'honneur et de fierté même si elle semble désespéré et des personnages qui, loin d'être parfaits, endossent tout de même le manteau que le Destin place sur leurs épaules.

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Fini hier soir, un vrai de vrai régal, Alfaric me l'avait dit, Alfaric avait raison.

Je ne vais pas m'étendre sur le fait qu'on s'attache aux personnages, ambivalents et très humains. Bon ok les Aenirs sont très très très méchants, assoiffés de sang, c'est affreux.
Je sais que les Vikings ont laissé cette empreinte dans notre inconscient collectif, mais tout de même, c'est exagéré, même les VIkings cherchaient des terres plus accueillantes que celles de leurs ancêtres, lol...

Ici ils servent le propos de Gemmell, qui entortille et entrecroise savamment les fils du temps, ce qui est extrêmement perturbant.

Un avertissement : ne lisez pas ce livre si vous ne connaissez pas déjà bien l'univers de Gemmell, parce qu'il est quand même un cran au dessus niveau complexité "temporelle et spatiale", que Jon Shannow, par exemple... Je pense que si on ne le connait pas, il y a un peu de quoi être dégoûté, ou alors il doit falloir s'accrocher sévère pour comprendre.

Ne lisez pas non plus ce second tome 6 mois après le premier ! Arfeu ! J'ai bien fait de le lire dans la foulée, sinon j'étions bonne pour tout recommencer du début...

Bref, j'ai adoré. La fin est trop rapide et assez frustrante, mais ça je commence à avoir l'habitude avec cet auteur...

Pour plus de détails, allez donc lire l'avis d'Alfaric ! ;)
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Gaelen n'est encore qu'un jeune adolescent vagabond quand survint le pillage de sa cité et le massacre de ses habitants par les Aenirs.
Torturé et condamné à une mort certaine, il sera sauvé in extremis par le montagnard Caswallon qui l'accueillera au sein de son clan des Highlands .
En faisant de lui son enfant par adoption, Caswallon donnera à Gaelen un nouveau foyer qui lui permettra de guérir ses plaies physique et morale.
En lui inculquant les valeurs culturelles de son peuple ainsi que des repères sociaux, Caswallon offrira une nouvelle existence à Gaelen tout en se mettant à dos une partie de la communauté.
En prenant son mentor comme modèle et en s'appropriant cette nouvelle culture, Gaelen trouvera les ressources pour se faire accepter et apprécier.

L'histoire se déroulant sur quelques années, nous le voyons grandir, nous partageons sa souffrance, ses peurs, ses doutes, ses peines de coeur. Nous assistons à sa renaissance sur une terre qui n'est pas la sienne mais qui aura fini par l'adopté. À mesure qu'il s'affirme aux yeux des autres il prend conscience de qui il est, des valeurs pour lesquels une vie vaut d'être vécue, des valeurs pour lesquels un homme serait prêt à donner sa vie.
Alors qu'il s'accomplit en tant qu'homme dans ce nouveau foyer, le fléau Aenir va s'abattre sur son nouvel éden et tout dévaster.
Un vrai beau récit initiatique.

L'univers défini dans le premier volume "Reine des batailles"est ici puissamment illustré par David Gemmell, qui chose n'est pas coutume, prend le temps de nous dépeindre ce territoire ainsi que les us et coutumes de ce peuple qui emprunte autant à la culture écossaise que Scandinave.
Plus que jamais, D. G prend le parti de nous décrire l'immensité des paysages composés de vaste forêts et de hauts plateaux enneigés.

L'auteur en profite (comme à son habitude) pour intégrer une nouvelle fois dans un roman isolé, des références à son univers Drenai.
L'utilisation du terme UNIS n'est pas exploitée dans le livre, mais c'est bien de cela qu'il s'agit à l'évocation du savoir des shamans nadirs quand une sorcière invoque lors d'un rituel des hommes garous chargés de traquer les guerriers Highlands du clan des Farlains.
Plus encore, il est fait référence aux nadirs ainsi qu'aux pierre sipstrassis propres aux romans du cycles "pierres de sang".
Il est également très probable que ce peuple des Highlands correspondent à celui de l'étoile du matin sur une époque différente.
On peut donc raisonnablement pensé que Renégats, L'étoile du matin, Reine des batailles, Faucon éternel et Dark moon, se situeraient sur le même monde à des époques différentes, alors que les romans Drenai se positionneraient dans une dimension parallèle.

Par sa qualité et sa profondeur narrative Faucon Eternel est un bon livre, toutefois l'intégration des portails dimensionnelle et la sophistication de l'intrigue dans le dernier quart du roman, porte atteinte au rythme, à la cohérence et au charme du roman.
En voulant finalement reprendre le concept du paradoxe temporel de Reine de batailles, D.G reproduit les mêmes erreurs, le récit en devient plus confus et finalement l'intérêt du roman va en décroissant.
Malgré ce final décevant, Faucon Eternel demeure une excellente production de David Gemmell à ne surtout pas délaisser.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
15 octobre 2012
L'intérêt décroît progressivement et les derniers volets de ce Faucon éternel s'achèvent en abandonnant quelques résidus littéraires difficilement assimilables.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Elbakin.net
07 septembre 2012
Le Faucon Eternel comporte quelques petites touches d’originalité [...] ou encore quelques répliques bien senties qui nous rappellent les premiers livres de l’auteur [...].
En ce sens, ce dernier David Gemmell, riche de détails et d’anecdotes, pourra ne pas accrocher le lecteur de passage, mais réjouira assurément les fans de l’auteur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Je sais ce que vous avez au fond du cœur. Comme tous les assassins, vous craignez qu’un tueur plus puissant ne vous pourchasse, comme vous pourchassez les autres. Vous ne pouvez pas cohabiter avec un peuple libre. Il faut toujours que vous soyez en guerre contre quelqu’un. Même si vous parvenez un jour à vos fins et que les Aenirs règnent d’un bout à l’autre du territoire, du nord au sud, ce ne sera jamais terminé. Vous vous retournerez les uns contre les autres, comme des loups enragés. Aujourd’hui, vous semez la terreur, mais demain ? Vous serez considérés comme un furoncle sur la nuque de l’histoire.
- Je comprends ton raisonnement, mais tu te trompes. Chaque nouvelle civilisation naît dans le sang et dans l’horreur mais, au fil des ans, elle s’apaise et prospère, elle croît et s’enrichit. Puis, une fois qu’elle est à son apogée, un nouvel ennemi se profile et le bain de sang recommence.
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- Allons, Caswallon, dis-moi ce qui te tracasse vraiment.
- Impossible. Je l’ai promis. La seule chose que je puisse dire, c’est que le bon temps touche à sa fin. Ce que nous vivons là est peut-être le dernier été idyllique des Farlains. Je le sais, et ça me détruit.
- Les Aenirs ? s’enquit-elle.
- Et notre propre bêtise.
- Tout le monde meurt un jour, Caswallon. Que l’on soit homme ou femme, la mort peut frapper à tout moment. C’est pourquoi l’instant présent est si important.
- Je sais.
- Oui. Mais tu ne le vis pas. Supposons que tu aies raison, et que les Aenirs nous écrasent le mois prochain, ou l’année prochaine. Pire, imagine qu’ils nous tuent tous les deux…
- Non ! Je refus de penser à une chose pareille.
- Fais-le ! lui ordonna-t-elle en s’écartant de lui. En quoi ce chagrin fait-il une différence ? Les Aenirs ne sont pas ici aujourd’hui. Ce matin, nous sommes là l’un pour l’autre. Nous avons Donal et Gaelen. Nous avons la paix, l’amour. Combien de fois t’ai-je entendu dire que les problèmes de demain pour être résolus ?
- Mais j’aurais pu faire en sorte qu’il en soit autrement.
- Et c’est ça, la vraie cause de ton chagrin.
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Orsa baissa les yeux vers la dépouille, puis lui arracha la lance du dos.
- C’était un dingue, marmonna un guerrier derrière lui.
- C’était un homme, lui objecta Orsa.
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L'intelligence vient de l'esprit, la franchise du coeur.
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Une rage contrôlée est positive, car elle te renforce, mais la haine inonde les émotions. Elle est comme un cheval qui s’enfuit : véloce, mais dont la course est vaine.
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