Davy Mourier

J’avais adoré les trois premiers tomes de la Petite Mort, mais peut-être un peu moins adhéré à la Petite Morte, plus difficile dans les thèmes abordés. J’avais donc hâte de découvrir ce que nous réservait ce cinquième album, avec en couverture non pas un des personnages que nous connaissions, mais un squelette dinosaure comme petite mort. Je n’ai pas été déçue !



Pour les personnes qui n’auraient pas lu les premiers tomes, ce livre peut se lire indépendamment des autres. On revient au tout début du monde, avant même que la terre soit créée. Au début fût le vide, puis la yaourtière. Oui, vous avez bien lu. 😀 C’est une yaourtière qui créé le monde. Ça vous donne le ton du récit pour le suite. (que personnellement j’adore !) Bien sûr, ces premiers essais ne sont pas concluants, mais elle répare ses erreurs comme elle peut. Elle créé la mort, petit être immortel qui fauche les âmes. C’est elle que nous allons suivre dans ce tome.



J’ai adoré le voyage dans le temps que nous propose l’auteur : on commence avec les dinosaures, puis on passe à la préhistoire avec les premiers hommes, on fait un petit tour chez les Égyptiens, puis on découvre les esprits « éclairés » de l’Antiquité. La Petite Mort assiste à des situations plus absurdes les unes que les autres, pour notre plus grand plaisir. L’humour est noir, absurde et délicieusement décalé. Les références, historiquement surtout, mais aussi culturelles, sont nombreuses et font sourire. J’espère que vous êtes fort en rébus, car il faut pouvoir en décrypter pour lire une partie de la bande dessinée. 😀 Le protagoniste a parfois des flashs du futur dans lesquels il voit des bribes de l’avenir et qui donnent lieu à des strips détonants.



J’ai beaucoup aimé la Petite Mort que l’auteur a proposée dans ce tome. Après que la yaourtière ait inventé la mort (parce que la vieillesse éternelle, ça commençait à sentir vraiment mauvais :D), la petite mort a été créée avec le squelette du premier être à mourir. On découvre le monde avec elle, mais on se rend aussi vite compte qu’être la Mort est une occupation bien solitaire : on rencontre beaucoup de gens, mais on a pas l’occasion de les côtoyer très longtemps. La yaourtière essaie d’aider notre protagoniste, mais les éphémères compagnons ne comblent l’éternel qu’un temps. Elle décide alors de créer plusieurs petites morts, sur les différents continents en fonction des cultures. Le problème reste cependant le même, puisque la mort officie toujours seule. Un petit personnage touchant et mignon.



Cet ouvrage contient énormément de bonus virtuels que j’ai trouvé super sympas : des liens vers le dessin animé, vers le youtube de l’auteur qui nous raconte des anecdotes sur la BD, des jeux « la petite mort », etc. Par contre, si je peux me permettre un mot aux éditeurs, mettre dans les instructions « téléchargez l’application » sans mettre le nom de l’application en question n’est pas très pratique pour le lecteur ! J’ai cherché avec les mots-clés « petite mort » et je suis tombée sur un jeu auquel je n’ai malheureusement pas pu jouer car je n’ai pas la VR (réalité virtuelle) sur mon téléphone, mais absolument pas sur l’appli nécessaire pour lire les bonus. Donc pour ceux qui ne voudraient pas chercher trop longtemps, il s’agit de « Delcourt Soleil + », à télécharger gratuitement. ;)



Toujours aussi drôle (enfin, pour ceux qui aime l’humour noir et absurde :D ), toujours aussi décalé, j’ai adoré ce cinquième tome qui retrace l’Histoire des Petites Morts à travers le monde et les cultures. Un coup de cœur pour cette série originale et unique en son genre !
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core merci à mon collègue qui me fait découvrir de super Bds !



Avec Dieu n’aime pas papa, on découvre l’histoire de Tao. La Maman de Tao est triste et lorsque Tao s’ennuie elle lui propose de dessiner la Bible, mais attention à ne pas blasphémer, même si le petit garçon pense bien faire. Mais pourquoi son papa n’est plus avec eux ?







Avec le temps, on comprend que le papa de Tao a quitté sa femme pour aller vivre avec un homme. Une trahison pour la mère d’autant plus qu’elle est fervente catholique et que ni l’homosexualité, ni le divorce ne sont vus d’un bon œil ! Mais ces considérations sont difficiles à appréhender par le petit Tao !



Cette BD assez courte est vraiment très bien faite, pleine de tendresse et d’humour, malgré le sujet grave, bien traité et vraiment original !



J’ai vraiment beaucoup aimé, ça peut faire réfléchir et c’est une belle découverte !
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La Petite Mort(e) n'est pas à proprement parlé une suite de la trilogie de l'auteur La Petite Mort, toutefois cela se déroule dans un univers semblable avec le même genre de personnages.

Ici nous retrouvons une famille mort où l'héritier est en fait UNE héritière.



Mais Papa Mort n'est pas un gentil papa, il est plutôt violent, intolérant, misogyne et plus globalement, une ordure. Il faut dire que son meilleur (seul) ami est un tueur en série plutôt sadique, ça pose l'ambiance.

Mais la petite Morte fait des efforts pour plaire à son papa, malheureusement cela ne suffit pas.

Elle est envoyé dans une école privée avec d'autres morts - des divinités d'autres cultures...et un humain qui se retrouve là suite à une petite erreur administrative.



Cette BD a été en demi-teinte tout comme l'est l'histoire.

D'une part je l'ai trouvé très rapide, un peu trop. Les sketchs sont fugaces et j'aurai aimé que les camarades d'école soient plus exploités. En l'état, les citer ajoute des pages mais presque rien d'autre. Idem pour le tueur en série ou l'humain, ce sont des éléments qui auraient pu être filés pour faire des histoires plus développées.

Je pense qu'en fait mon regret vient du format one-shot. Sur plusieurs tomes, l'auteur aurait pu explorer ses idées tout son soûl.

Çà c'était la partie humour, légèreté.



Car cette BD a également un aspect très très sombre. Au delà du fait que les personnages dispensent la mort - qui fait partie du cercle de la vie après tout (ne me remerciez pas la BO du Roi Lion) - il y a la noirceur des personnages.

Papa Mort est une ordure violente. Son meilleur ami est un tueur en série, mais même sans cela il maltraite physiquement et verbalement sa famille. C'est quelque chose de puissant et de dérangeant qui est dénoncé ici, jusqu'à un dénouement un peu attendu mais que les lecteurs espéraient.



Davy Mourier s'essaye ici à dénoncer de manière extrêmement visible des faits durs. Si l'application reste bancale à mes yeux, je salue l'effort.
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Le titre donne tout de suite le ton : Super Caca. Pour aussi montrer l'influence du manga, le titre est traduit en japonais. Déjà le caca, la forme rappelle forcement un émoticône bien connu. Il suffit de peu parfois pour faire marcher son imagination.



Au commande Stan Silas, créateur de la fabuleuse Bigouden et de l'autre David Mourier, créateur du fabuleux La petite mort. Deux artistes qui savent créer des univers bien particuliers qui savent mêler aventure, absurde et humour. Alors on va dire, que ce tome part sur des bonnes bases. Les références sont légions même pour les très grands comme moi. J'ai trouvé des clins d'oeil à Dragon Ball, Docteur Slump, Naruto, Pokemon... L'inspiration est là et cela suffit pour créer une bd qui pourra plaire à tous ces jeunes adeptes de mangas.



Malgré l'absurdité du récit, c'est très drôle et j'ai accroché à tous les personnages. Super Caca est ridicule à souhait et Luca, son maître, l'est un peu à cause de sa taille et de son âge. On a envie qu'il réussisse et par chance, les autres jeunes veulent le soutenir et le protéger. Même si super caca aime bien regarder sous les jupes des filles.



J'ai aimé le petit plus avec l'autocollant en forme de caca rose sur la couverture de la bd. Elle sent la rose et non autre chose. C'est mignon et on sent l'odeur lorsqu'on tourne les pages. En fin d'album, il y a des cartes que peuvent collectionner les enfants et adolescents.



Le petit hic, j'ai trouvé que l'histoire se terminait de façon un peu brutale, au milieu d'une action.



Au final, la bande dessinée est très agréable à lire. Elle plaira manifestement plus à un public jeunesse qu'adulte. La bonne humeur et les situations loufoques sont un peu partout. Donc une série à suivre.
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C'est au détour de mes allées et venues dans les rayonnages BD de la bibliothèque municipale, bien que munie d'une liste déjà bien fournie de possibilités à emprunter, que je suis tombée sur cette Petite mort dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne sais plus où.



Autant vous dire tout de suite, en dehors de quelques gags qui m'auront fait sourire, je suis globalement passée à côté. Il faut dire que ça commence par une petite déception : l'album est proposé en réalité augmentée, c'est-à-dire qu'un QR code sur la première page vous permet d'accéder depuis tablette ou smartphone a des contenus complémentaires. Sauf que, après rachat de la boite proposant ces fonctionnalités par Apple, le service n'est plus assuré. Déjà que je ne suis pas fan de ces compléments qui vous pousse à couper l'immersion dans votre lecture, mais si, quand je suis prête pour une fois à jouer le jeu je suis frustrée... Mais soit, ceci est anecdotique.



Non, ce que je reproche à cet album, c'est qu'il soit un amas de gags qui n'ont pas toujours un rapport avec le personnage que l'auteur créé, cette Petite Mort. Plusieurs pages sont consacrées à Buz Aldrin et à ce qu'il aurait pu vivre sur la Lune s'il avait été le premier à poser le pied sur sa surface. Le rapport avec la choucroute ? Il semble que les contenus complémentaires permettent de comprendre ces enchaînements, mais le recours à cet à-côté aurait tendance à m'agacer, preuve s'il en faut que l'album en lui-même est mal conçu s'il doit s'appuyer sur autre chose. Alors que ce rejeton de la grande Faucheuse, lui, a du potentiel qui n'est pas suffisamment exploité à mon goût. On pourrait aller dans le vraiment sombre et cynique. Mais j'ai eu l'impression que Davy Mourier ne voulait pas choquer et dès lors préférait rester sur des sentiers assez politiquement correct. Quel dommage !
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Oui, oui, je sais, je vous parle sans arrêt de Davy Mourier et de ces bandes-dessinées. Mais que voulez-vous, je l'adore ! Et encore plus maintenant qu'il m'a permis de découvrir Elosterv, une auteure, scénariste et illustratrice talentueuse (et rennaise, en plus !).



Cette fois, Davy s'est penché sur une nouvelle bande-dessinée pour parler de la vie, de l'amour, d'Internet et des relations qu'on peut se créer via ce biais. Pour encore mieux faire, il est accompagné d'Elosterv. Leur humour (souvent noir et cynique) colle parfaitement bien, ils abordent avec justesse le thème des relations sur Internet.



J'ai vingt-trois ans, j'ai longtemps été accro à Internet (je le suis toujours un peu, mais je me soigne), je suis devenue amie avec Raphaël via Facebook il y a six ans bientôt, pour qu'au final, on finisse ensemble, et cela va bientôt faire cinq ans. Nous avons construit une véritable amitié par Skype, en se voyant I.R.L assez rarement, pour au final que des sentiments pointent le bout de leur nez. J'ai aussi rencontré des ami·e·s sur Internet, dont l'une de mes amies les plus proches, que je n'ai toujours pas vu I.R.L presque huit ans plus tard (mais on se voit dans une petite quinzaine de jours !). De plus, Internet me permet de garder le contact avec un bon nombre de personnes.



Alors, forcément, je me suis reconnue dans certaines situations (même si elles étaient différentes, bien sûr). J'ai souri à de nombreuses reprises face à leurs discussions. J'aurais aimé continuer à lire ces deux personnes, tant ils me captivaient. Vous avez su me faire rire alors que j'étais un peu triste et que ce livre ne porte pas forcément à rire.



Cette chronique est complètement décousue, rédigée sous le coup de l'émotion, juste après lecture, mais voilà, je tenais à faire passer ce que j'ai pu ressentir. Du bonheur, de la joie, de la tristesse, de la nostalgie (au secours, je parle comme une vieille, j'ai que 23 ans, et je suis nostalgique). Merci, Davy et Elosterv, pour votre talent, votre vision du monde, vos mots, votre humour. Merci infiniment pour cette bande-dessinée qui est géniale. Je vous mets 17/20 (enfin, je mets à votre bande-dessinée, vous valez très certainement bien plus en tant que personne). Cela ne veut probablement rien dire, si ce n'est que je note sévèrement comme un·e prof de français (je n'ai rien contre vous, professeur·eure·s de français, vous enseignez une très belle matière !). En bref : j'ai a-do-ré !
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Voici l'ultime tome de la trilogie de l'humoriste Davy Mourier. Un tome toujours noir et cynique, mais avec plus de réflexion.

La Petite Mort a grandit, bien contraint et forcé, et se retrouve avec un emploi et une famille à gérer sans avoir réellement eu le temps de grandir.

Au fil des pages, la petite Mort va s'interroger sur la vie, la mort et surtout sur le destin. Est-il écrit d'avance ? Peut-on lutter ?

Entre une femme avec qui rien de va, et un enfant plus faucheuse qu'elle ne le sera jamais, la Mort se sent bien seule.

Entre deux gags, beaucoup de gravité.



Dans l'ensemble j'ai trouvé ce troisième tome un peu en-dessous des précédents, mais avec une réflexion plus immédiatement visible et accessible. Cet opus oure également une nouvelle vision des premiers tomes qu'on observe avec plus de recul et en s'attardant moins sur l'humour "facile" que l'on lit immédiatement.

En bref ? Une trilogie à lire.
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Le troisième tome sonne la fin des aventures de la petite mort, qui n'est plus si petit que ça. Devenu chef de famille, avec le package femme et enfant qui va bien, il se retrouve à devoir payer les droits de succession à la fauche et l'impôt sur le revenant, mais il n'a pas la somme demandée. Tout n'est pas au beau fixe, et la petite mort tombe en dépression, et se voit dans l'incapacité de faucher...



Davy Mourier a su conclure cette petite série avec brio et comme il l'avait commencée : avec l'humour noir et un petit côté mignon, toujours en réussissant à mélanger ces deux élèments à merveille. Le parallèle avec la jeunesse de la petite mort se fait très bien, puisque l'on retrouve son premier amour, et son ex-meilleur ami. Et son fils n'est pas sans rappeler celui qu'est devenu Papa mort, où il était si pressé de faucher l'imaginaire dans le premier tome.



Avec plaisir, nous retrouvons les aventures de Hello Kittu, notre lapin préféré, et les publicités toujours aussi drôles. Bref, avec toujours les mini-BD en bonus, on pourrait croire à un reboot des tomes qui se répète un peu trop. Mais mis à part les bonus drôles, cette nouvelle partie de la non-vie de la petite mort l'est moins. Confrontée au réel, avec les factures, l'impôt, la disparition des membres de sa famille, et l'arrivée d'une femme et d'un enfant imposés par le Grand Tout, rien n'est prétexte à rire. Mais l'histoire en est plus que touchante avec cette touche de réalisme.



Globalement, cette petite série s'est laissée appréciée jusqu'à la dernière case, en gardant une certaine continuité agréable, tout en sachant se renouveller. Assurément, Davy Mourier reste un auteur à suivre pour cette nouvelle année. On espère que du bon pour les prochains travaux de l'auteur !
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Aborder le thème de la mort avec humour n’est pas facile a priori. L’auteur Davy Mourier s’en sort à merveille avec cette trilogie.
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La petite mort a fait son choix. C'est maintenant l'heure de l'entrée au collège... Au revoir le cartable Hello Kittu, c'est l'heure de Narototo.... Et de découvrir aussi ce qui se passe dans ce placard qui parle. La petite mort n'est pas au bout de ses surprise ...



L'album ? Chez Delcourt - Format moyen, 96 pages, très belle couverture cartonnée.



Le dessin ? Un trait différent selon les thèmes (l'histoire en elle-même ou les insert' "délires"), des personnages plutôt carrés, reconnaissables entre tous. Un dessin très agréable.



Donc j'en retiens... que comme dans le premier volume, on navigue entre une énorme dose d'humour noir et une grande tendresse pour ces personnages. L'histoire qui peut paraître très simple a aussi un fond très sensible. Beaucoup de références très drôles (comme à Doctor Who) autour du fil conducteur, et un personnage qui poursuit ses aventures vers un destin dont il ne veut pas, entre rire et larme. Une belle réussite !



Et je l'ai lu grâce à... une nouvelle séance de dédicace en décembre dernier et la poursuite de l'échange autour du Doctor... et de l'humour noir entre le p'tit loup et l'auteur. Très sympa !
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Je dois admettre que je suis plutôt déçue par cette lecture... Cela fait un an que j'ai repéré cette BD, et j'ai mis un petit moment avant de me l'offrir.

Maintenant que je l'ai lue, je regrette un peu mon achat. Certains gags ne sont pas mal du tout (surtout ceux écrits en collaboration avec M. Poulpe). D'autres m'ont à peine décroché un sourire.



Je pensais que la vie d'une petite mort rêvant d'être fleuriste, tombant amoureuse, et ayant un poisson nommé Pti' Greg (humour noir quand tu nous tiens !) serais plus trépidante que ça...



Le tome 2 ce sera sans moi.

Les enfants ont en général les mêmes emplois du temps et les mêmes problèmes. Mais pour la Petite Mort, c'est un peu différent. Il va à l'école, s'ennuie parfois chez lui, aimerait bien avoir un animal de compagnie et a parfois du mal à se faire des amis. Mais il faut dire que sa vie est déjà toute tracée : il reprendra le métier de son père et sera Faucheuse, même si cela ne lui plait pas forcément …

L'idée de départ est originale et m'a tout de suite attirée. Le dessin en majorité noir et blanc avec quelques moments de couleurs bien ciblés m'a aussi bien plu. Il est simple mais plante bien l'ambiance dans les tons de gris et la Petite Mort est vraiment attachant malgré son « handicap » d'être la future Faucheuse. L'humour penche vers l'humour et grinçant bien sûr, vu le sujet et certains strips peuvent peut-être gêner si on n'est pas enclin à ce genre d'humour. J'ai apprécié le fait que l'histoire est racontée sous forme des petits sketches qui permettent d'avoir une vue globale de la vie de la Petite Mort : l'école, la famille, ses espoirs, ses rêves, le tout intercalé parfois de publicités totalement décalées et bien vues. Bon, la fin m'a touchée mais je ne dirai pas pourquoi … en tout cas, je ne suis pas sûre que j'aurais pris la même décision que la Petite Mort mais je l'ai trouvé très courageux ! Je crois qu'un deuxième tome va bientôt paraître (ou est même déjà paru !) et j'irai vite l'acheter car celui-ci m'a beaucoup plu malgré un sujet qui pourrait paraître peu attirant.

A noter qu'il y a des suppléments dans l'album pour les lecteurs équipés de smartphones mais n'en ayant pas, je n'ai pas pu testé ces bonus.

Pour une fois, ce n'est pas la couverture du livre qui m'a donné envie. Car il faut bien avouer qu'elle est hyper représentative du titre mais elle est aussi très moche, très jaune ... très années 80 en quelque sorte ! Mais forcément, si on me parle du fulguropoing, je démarre au quart de tour, n'oublions pas que Actarus et Albator avaient une place toute particulière dans mon coeur de petite fille ...



Mais comment faisait-on avant Internet ? Ce livre nous donne une réponse en jouant avec la nostalgie des années 80-90, quand le Club Dorothée et les Chevaliers du Zodiaque étaient à leur apogée, quand K2000 et Arnold et Willy étaient les séries les plus regardées AU MONDE... Une époque où les téléphones portables et les GPS n’existaient pas ! Davy Mourier nous replonge dans notre enfance en pointant du doigt les différences entre le monde d’hier et celui d’aujourd’hui. Tendre et ironique mais toujours drôle, ce livre comblera tous ceux qui ont grandi à une époque où les stars du rap français s’appelaient Benny B, où les slogans publicitaires étaient « Treets : fond dans la bouche, pas dans la main », et même tous ceux qui ont un jour essayé de danser le smurf...



Si vous n'êtes pas un enfant des années 80 (et peut-être tout début des années 90), passez votre chemin car non seulement vous allez vous sentir largués mais en plus, vous ne sourirez pas. En revanche si comme moi, vous aviez une dizaine d'années dans cette décennie bénie (oui j'exagère !), je n'aurai qu'un conseil à vous donner : foncez !



Vous allez vous marrer à chaque page, vous allez avoir des étoiles dans les yeux (les mêmes que vous aviez étant enfant), votre coeur va se remplir d'une douce nostalgie. J'ai passé un moment génial, bien trop court puisque le bouquin est tordu en une heure et demie environ, j'ai chanté à tue-tête le générique de Goldorak, j'ai joué aux différents jeux de devinette (et j'ai gagné !) et j'ai eu envie de reposer mes fesses sur le canapé de mes grands parents pour m'envoyer mon épisode hebdomadaire de "Candy" ...



Un pur moment de détente, de souvenirs, de sourires ...



Il traverse tout l'Univers

Aussi vite que la lumière

Qui est-il ? D'où vient-il ?

Formidable robot

Des temps nouveaux

Davy Mourier est un sacré numéro et un touche à tout, alors je n’ai pas hésité une seule seconde avant de me jeter sur sa BD. En effet, il apparait souvent au côté de Mr. Poulpe avec des vidéos très pipi-caca (J’irais Loler sur vos tombes sur Nolife/Golden Show & autres sketchs délirants) et plein d’autres personnalités des webséries ou de la TV (François Descraques, Simon Astier, Bérengère Krief, etc.), pas étonnant alors de retrouver tous ces noms dans les remerciements, ni la préface d’Alexandre Astier.



Et quelle surprise de découvrir qu’au-delà de cet humour potache et bien noir qu’on lui connait bien… cette BD est aussi l’occasion d’apprécier les bonus grâce à la réalité augmentée : vidéos de l’auteur, un mini jeu à télécharger… Les planches sont découpées par chapitre, il s’agit de mini-scènes de la vie de La Petite Mort (enfant de Papa et Maman Mort, évidemment) qui va à l’école et apprend à vivre avec les humains tout en prenant en évidence ce qu’il l’attend, prendre la place de Papa Mort pour faucher à son tour. On retrouve bien la patte de l’auteur que ce soit dans les dialogues ou dans les « pauses » entre les minisketches : fausse pub, lettre au Père-Noël, arbre généalogique…



C’est un univers très riche, c’est bourré de petits détails et de clin d’œil à ses anciens projets (Karaté-Boy, J’irai Loler…, Golden Show) mais si on ne le connaissait pas avant, est-ce qu’on est perdu pour autant ?! Absolument pas, c’est une jolie histoire bien au-delà de l’humour noir avec de jolis dessins, des sentiments sont présents qui rendent finalement le tout, poétique.
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Comme presque tout achat de livres, il y a toujours une petite histoire derrière, un quelque chose qui a fait que vous avez mis la main au portefeuille et cette BD n'y échappe pas. J'étais à la Fnac avec super-chéri, lui dans le rayon « prix BD de la Fnac » (ou un truc qui y ressemble) et moi dans le rayon BD, tout simplement. Je suis tombée sur La petite mort, j'ai commencé à feuilleter et j'ai trouvé ça drôle. Voulant faire partager ce moment lol à l'homme, je lui envoie un texto pour lui dire de venir voir cette petite merveille. Surprise, il m'a rejointe avec la même BD entre les mains. C'était le prétexte parfait pour l'acheter :



" - Whoua trop bien tu lisais la même chose que moi, on est trop synchro !



-Ouais je sais, j'aime bien Davy Mourier.



-On devrait se l'acheter, c'est un signe.



-Mais ça va encore nous coûter des sous !



-Ouais mais c'est du Davy Mourier, c'est trop bien et en plus, t'as vu ce gag avec les Témoins de Jéhovah? C'est drôle ! Allez, vient on achète, en plus il y a presque personne aux caisses. "



Voilà comment j'ai fait craquer l'homme-presque-parfait pour avoir ce petit chef-d’œuvre, digne d'une grande manipulatrice ! (casse-dédi à ceux qui reconnaîtront la référence ;) )



Vous l'aurez compris, La petite mort, c'est drôle et je vais essayer de taper une chronique assez objective même si je suis déjà tombée sous le charme.



La petite mort est en âge de faire sa première rentrée des classes (chez les humains), mais également d'apprendre à faucher, avec son père comme professeur. Elle a commencé en fauchant l'imaginaire, car tout être humain perd normalement l'innocence avant de perdre la vie et donc il est plus facile de tuer l'imaginaire qu'un être humain. Morts vidéo-ludiques avec Super Mario Bross (Super Nario Bros dans la BD) et fauchage de l'imaginaire avec Kenny dans South Park seront ses toutes premières expériences, entre autre, jusqu'à obtenir son permis de fauche accompagnée.



A l'école, elle tente de s'intégrer au groupe, mais elle n'est pas trop acceptée, en dehors d'un petit garçon qui doit bientôt mourir, mais la petite mort refuse de mélanger boulot et amitié, il faut tout de même garder une limite.



Découpée par plusieurs pages de pubs du style « Hello Kittu » avec Mr. Poulpe en guest, Porc-Kémon : envoyez-les tous à l'abattoir, Waldos : Au bon coin-coin des burgers ou la pub de la Vache qui frit : le meilleur des êtres humains, vous l'aurez compris, l'humour noir et le cynisme dominent dans cette BD, bref tout pour plaire.



D'ailleurs la petite mort a eu un chat, mais le chat rote. Alors, elle l'a appelé Sephi, parce que Sephi rote. Saisissez la référence (un bisous si vous avez compris).



Quand aux graphismes, minimalistes avec des personnages dont les expressions passent majoritairement par les yeux, ils se détachent parfaitement avec un trait plutôt épais. Le style en noir et blanc, proche du cartoon correspond très bien avec l'humour de la BD.



Alors, évidemment moi j'aime. J'aimais déjà le style de Davy Mourier dans 41€ pour une poignée de psychotropes et 50 francs pour tout, mais là avec la petite mort on atteint le coup de coeur. L'humour noir est traité à la perfection et puis je crois que je ne l'ai pas assez dit : c'est drôle.
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Pour avoir furtivement rencontré Davy Mourier au festival Quai des Bulles, je peux dire qu'il est aussi drôle en "vrai" qu'à travers sa petite mort...

Personnage cynique mais irrésistible, la petite mort se pose toutes sortes de question sur la vie, la mort et son futur métier. Alors comme ça la Mort a une famille et un job à plein temps?!

Davy Mourier croque avec talent un univers à la fois enfantin et terrible. Un plein panier de petites trouvailles qui font de cette bd une jolie découverte...

Résolument "à mourir de rire"!
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L'humour noir, c'est vraiment pas mon truc en général ça me met plus mal à l'aise mais avec Davy c'est autre chose, il a un côté enfantin, innocent qui me font accrocher rapidement à ses BD.

Il y a du rythme, une phase un peu humour, une un peu plus sérieuse et d'un coup paf de la couleur et une fausse pub, pas le temps de s'ennuyer.

Des bonus sont présents un peu partout sur le livre, ils sont accessible grâce à une application smartphone, malheureusement je n'ai qu'un téléphone basique d'où les 4 étoiles au lieu de 5.

L'auteur à aussi fait participer les lecteurs de son blog pour trouver le prénom du poisson rouge, une BD participative, en voilà une autre bonne idée !

Sans oublier la préface par Mr Alexandre Astier tout de même.

J'ai découvert cette BD en même temps que Davy Mourier sur la chaîne Nolife, spécialisée dans tout ce qui se passe au pays du soleil levant, et son format "cahier spirale" m'a tout de suite séduite (il m'en faut peu ^^). On découvre qui il y à derrière le masque que porte son auteur, qui se cache derrière le personnage toujours le sourire aux lèvres et toujours en train de rigoler. On y découvre dans cette BD autobiographique, un homme détruit par le départ d' "Elle", celle qui à été là pour lui pendant 5 ans.



Lire la suite de la chronique sur le blog !
Lien : http://iletaitunefoisouat.fr..

Si DAvy Mourier ne vous dit rien, peut-être que Régis-Robert vous parle plus ? Acteur dans Nerdz il vient également de sortir sa deuxième BD : 41€ pour une poignée de psychotropes (dont on retrouve une partie sur son blog).



Avec son format cahier d’école, 41€-pr-poignée-psychotropes se remarque dans un rayon de bande-dessinée.



On y retrouve en partie les strips « 41€ » également publié sur son blog Bad Strip (par ici) mais aussi beaucoup de pages dessinées, collées, trafiquées etc.



Pour ceux qui ne connaissent absolument pas DAvy Mourier, les strips 41€ raconte ses séances de psy, de son point de vue bien évidemment. Parfois on se sent un peu gêné de rentrer dans cette intimité (par tant celle du canapé de cabinet de psy que dans la tête et les souvenir de DAvy). J’ai appris, parce que je ne le savais pas, d’où venait la casquette dont il affuble son personnage sans cesse et c’est déjà pas mal.
Lien : http://www.cappuccino-time.f..

Cet album se présente donc sous la forme d'un cahier à spirales (et ne coute pas 41 €, même si certaines caissières peuvent s'y méprendre). Un cahier à spirales qui pourrait avoir fait office de journal. Le journal d'une dépression, le bilan d'un début de vie...



Pas envie de grandir, envie de rester dans un univers familier et rassurant. Pas vraiment envie d'aller de l'avant, de vieillir. Parce qu'au bout, bah, il n'y a rien.... Et peur de s'engager, parce que s'engager, c'est grandir.... Tout cela mène à quoi ? La rupture, la dépression, la thérapie....



Attendrissant, drôle, mais surtout, mais souvent, triste. Cet album fait réfléchir. Sur la vie en général. Sur la dépression. Sur soi aussi, parfois. Heureusement, l'humour est là pour désamorcer une trop grande morosité. Mais j'ai trouvé certaines pages profondément tristes.



Une bonne BD, une surprise, car honnêtement, je ne m'attendais pas à ce contenu (en fait, je crois que je ne savais pas à quoi m'attendre).
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