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Critiques de Dominique Loreau (208)
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Ce livre est à mille lieues de ce que son titre m'annonçait... La "simplicité" de l'autrice est bien loin de mes préoccupations. Déjà, il faut savoir que ce livre s'adresse aux femmes, et que presque toutes les phrases sont à l'impératif. Aux femmes oisives, citadines, sans enfants, et ayant des moyens financiers devrais-je ajouter. Injonctions à être belle en toute circonstance, à souffrir en silence, à rester mince, à laver ses torchons (tous les soirs à l'eau de javel p115)... La maison doit être décorée de noir, blanc et gris, de même que la garde robe, grande obsession pour le maquillage et les objets de luxe... J'y ai tout de même puisé quelques idées, telle que le brossage pour le corps, le fait de manger dans un bol en bois qui me plaît, ou la maison comme "antistress de la ville". Mais globalement si je suis d'accord sur le fond (acheter peu d'objets mais de qualité, vivre sobrement), la forme m'a déplu. Je l'ai trouvée également très contradictoire d'une page à l'autre, et son idéalisation du Japon est lassante.

Quelques mots piochés :

"Le style, c'est ce qui habille la pensée. Plus une femme vieillit, plus elle devrait épurer son style... C'est aussi vrai pour une femme, une photo, un plancher..., une table basse... " P63.

"Tout sac intelligemment conçu comporte un compartiment individuel pour le poudrier" p 77

"... De bons fauteuils de cuir, un plaid en cachemire, des verres à eau en cristal,..." P107

"Une femme devrait avoir ses ongles peints jusqu'à 90 ans" p131

"Veillez à vos rictus et à vos manies" p134

"Vos ongles vous classent ou vous déclassent" p152

"Grossir c'est mourir un peu" p173

"Apprenez à sélectionner vos pensées. Choisissez d'être aimable, joyeuse, aimante et le monde vous le rendra" p230

"Aider les pauvres ? C'est notre société qui est pauvre."p264
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Inspirons-nous du peuple japonais et de ses coutumes afin d'opter pour un style de vie orienté vers le strict nécessaire, sans pour autant exclure le confort et le raffinement. Objectif: mener une vie plus saine et plus zen, pour se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

Désencombrer son existence et son esprit, cela commence par l'élimination du superflu chez soi: "Enrichissez plutôt votre corps de sensations, votre cœur d'impulsions et votre esprit de principes que votre vie d'objets". Dans cette première partie, l'auteur fait la guerre au matérialisme, encourageant à se débarrasser de tout ce que l'on garde "au cas où" mais sans jamais l'utiliser, à réorganiser son intérieur pour qu'il soit "beau et pratique" et à limiter les achats aussi compulsifs qu'inutiles. Mieux vaut avoir peu de choses mais de qualité esthétique, fonctionnelle et émotionnelle, bref qui nous "convient exactement". J'avoue qu'avec ces propos Loreau, en ce qui me concerne, enfonce des portes ouvertes... même si elle m'a donné envie de faire encore plus de tri! Si les conseils trop détaillés (comment bien choisir son sac à main...) m'ont semblé superflus (pour le coup), j'ai aimé l'idée de transformer les corvées domestiques en petits rituels quotidiens ("Ne vous pressez pas, ne pensez à rien d'autre") afin d'en briser la routine.



La seconde partie est consacrée aux soins du corps ("Vous pouvez vous renouveler chaque jour à travers les choix que vous faites"). Il s'agit de prendre conscience de son corps et d'en prendre soin afin de se sentir bien. Une fois encore, les détails (comment se manucurer, comment se laver les cheveux correctement, etc.) m'ont paru fastidieux (comme si on était ignare en la matière, ou qu'il n'y avait qu'une façon de faire...), même si je comprends que certaines femmes puissent avoir besoin de ces directives. J'ai préféré la réflexion générale sur l'hygiène de vie aux conseils pratiques. Par contre j'ai pris beaucoup de notes sur l'alimentation et même fait des photocopies des listes "à relire et se répéter pour se motiver et mémoriser" en vue de les intégrer au quotidien. Les propos tenus (qui rejoignent ceux de la Québécoise Lise Bourbeau) insistent sur le fait que "une alimentation de mauvaise qualité prive d'énergie", que "nous avons plus souvent faim dans notre tête que dans notre corps" et que jeûner de temps à autre permet de nettoyer le corps de ses toxines (ça, ce n'est pas gagné...). Surtout, l'auteure insiste sur l'importance des pensées positives qui rendent toute entreprise réalisable.



Le travail sur le mental constitue en effet la troisième et dernière étape de cette démarche visant à trouver son équilibre intérieur. Il y est bien sûr question de méditation afin de "faire taire le mental" (stress, craintes, soucis, regrets...), mais aussi d'arrêter "de se soucier de ce que les autres pensent ou disent de vous" et de manière générale, "de ne pas douter de vous-mêmes". Mieux vaut se concentrer sur les petits plaisirs de la vie ("Trouvez en chaque jour autant de joies que vous pouvez") et prendre conscience que "vos propres paroles ont le pouvoir de nettoyer votre esprit de ses idées fausses. En changeant votre mode de pensée, vous pouvez changer votre destinée.", autrement dit croire en soi et sa capacité à évoluer. Certains passages m'ont semblé un peu répétitifs, peut-être parce que j'ai déjà lu plusieurs ouvrages de développement personnel et que j'ai fini par assimiler un certain nombre de pensées.



Cet "art de la simplicité", au bout du compte, "n'est pas synonyme de privation, de négation, d'appauvrissement. C'est un équilibre entre profiter efficacement du bonheur, mettre sagement à profit argent, temps et possessions". Nous possédons tant de richesses inexplorées... en nous.
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-a..
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

L'art de la simplicité est à lire au moins une fois dans sa vie! C'est un livre qui est rempli de bon conseil et surtout plein de bon sens. Plein de fois, je me suis dis que je n'étais "pas dans le droit chemin". Tellement de dépenses inutiles, d'achat compulsif, de "bordel" accumulé durant toutes ces années... Certes, ce n'est pas LE livre parfait, il y a d'ailleurs pleins de petits détails qui m'ont titillés... dans le genre, prendre un bain par jour, travailler à mi temps et refuser les heures sup si possible, et autre conseil un peu tiré par les cheveux! A la base, vous l'aurez compris, j'ai acheté ce livre pour faire le vide chez moi... je suis la définition même du matérialisme, et par bien des égards, ce livre va m'aider, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il a changé ma vie, car j'étais déjà prête au changement en l'achetant. Bref, je pense que je le lirai au moins une fois par an, histoire de me rappeler de la base pour vivre simplement.
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L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

Trop de listes tuent les listes et pourtant, j'aime faire des listes.

A lire le 1er jour de l'an, au nouvel an chinois, lors de la rentrée scolaire où lors du ménage de printemps. Outil pratique, mais il faut le vouloir ce qui est une tout autre affaire.
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Mon régime bonheur

Il ne s'agit pas vraiment là d'un traité sur l'art de bien se nourrir, comme je m'y attendais : en effet, étant une fan de Dominique Loreau, je connais déjà quelques-unes de ses convictions alimentaires semées au fil de ses autres ouvrages sur le minimalisme. Et je suis adepte de ses théories au point d'acheter ses livres tout emballés, sans même avoir pu les feuilleter…



Si cela vous arrive, voici à quoi vous en tenir : c'est en fait un journal dans lequel noter ses habitudes et sa consommation quotidienne. En quelque sorte, c'est l'équivalent du kakebo édité sous son nom chaque année, sauf qu'il s'agit de ce qu'on mange et non de ce qu'on dépense.



C'est donc sur cette base que nous jugerons ce carnet, car s'il fallait s'en tenir aux conseils nutritionnels, ils se limitent à une maxime par jour supposée entretenir la motivation.



L'objet en soi est plaisant, avec une mise en page agréable et une couverture douce au toucher, tout à fait le genre de carnet dans lequel on a envie de se mettre à écrire. Dommage qu'il soit un peu trop épais pour être emporté avec soi (c'est plus facile de noter au fur et à mesure ce qu'on ingère que de s'en souvenir le soir), d'un autre côté, il en faut de la place pour écrire l'intégralité de ses repas. L'idée est de consciencieusement enregistrer chaque aliment avalé et son effet sur notre humeur, notre santé… Afin d'aboutir à des conclusions logiques sur le régime qui nous convient le mieux et de s'y tenir.



Quelques outils utiles sont également intégrés : des graphiques pour mesurer l'évolution de ses mensurations, l'apport calorique de différents ingrédients, et des conseils préalables pour tenir le carnet.



Je ne sais pas si c'est indispensable (un tel journal se fabrique aisément sur une base vierge), mais pour les fainéants du Do It Yourself, c'est un agréable compagnon qui ne se substitue pas non plus à un nutritionniste.
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

... et comme dit le proverbe "chassez le naturel il repart au galop", il ne faut surtout pas le ranger dans un petit coin... mais au contraire le mettre quelque part bien "en évidence", sa seule vue me fait "freiner les quatre fers"....
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L'art de manger peu

Dominique Loreau est une autrice que j'apprécie même si je dois reconnaitre que tous ses essais ne valent pas le coup. Soit parce qu'elle soliloque soit parce qu'elle émet des jugements.



Lorsque j'ai vu l'art de manger peu, je me suis dit qu'il fallait que je le lise et je l'ai lu. Dans l'ensemble, je n'ai pas été déçu. Premièrement, je pars du principe que ce livre est d'une certaine manière une annexe de l'art de la frugalité de la même autrice. On a toujours cette notion de poids, de manger peu, de petites portions. Alors est-ce parce que je me reprends en main que j'ai été sensible à cette lecture. C'est possible.



Dominique Loreau se place en tant que patiente et partage son analyse sur le poids et principalement avec le mode de vie japonais. J'ai été d'ailleurs surpris que cette manière stricte de les empêcher de prendre trop de poids. le reste du livre qui se décline en neuf chapitres va mettre en avant autant le cérémonial du manger peu sans tomber dans un arc-boutisme effrayant tout en passant en revue les différents régimes, ce que l'on peut mettre en place et aussi l'art subtil de la vaissellerie. Que faire lorsque l'on décide de passer à des petites portions. Quelques anecdotes à propos des manies alimentaires d'auteurs, d'acteurs est aussi mise en avant. Je note toutefois comme souvent dans ses livres, des petites contradiction. Rien n'empêche toutefois de japoniser sa vie.



Dans l'ensemble, c'est un livre qui m'a parlé. J'espère voir sa publication sous format poche.



Il est 21:15. Je ne vais plus rien manger pour aujourd'hui. J'ai eu mes petites portions du jour. Cérémonial.



Note du jour : Un petit carré de chocolat noir sur une petite assiette blanche.
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Vivre heureux dans un petit espace

J'aime beaucoup les livres de Dominique Loreau, mais je vais reconnaitre que j'ai été un peu déçu par son essai qui comportent quand même pas mal de divers jugements.



Dans l'ensemble, j'ai aimé sa pensée de mettre en avant les petits espaces, l'ingéniosité qu'on les locataires ou propriétaires afin d'aménager celui-ci. Et c'est d'ailleurs clairement une ode à la vie dans un petit intérieur sans être à l'étroit. Créer un nid douillet avec son strict minium nécessaire afin d'être bien et confortable. L'autrice nous pousse à revoir nos aménagement intérieur, notre folie des grandeurs et ce besoin impérieux de vivre dans des grandes maisons qu'il faut sans cesse entretenir.



Comme à son habitude, l'autrice y va de son cheval de bataille en faisant bousculer une vie à la japonaise à une vie à l'occidentale. Objectivement, j'ai l'impression qu'elle se répète un peu beaucoup trop à mon goût. Il y a toujours un ou deux conseils utiles, mais malheureusement je crois que Dominique Loreau a pris un peu la mauvaise tendance à vouloir écrire des essais de pensées personnelles qui se transforment vite en jugements de valeurs.



Quoi qu'il en soit, la vie dans un petit appartement, c'est sympa, j'aime bien personnellement.
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L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

J'apprécie faire des listes pour tout car cela permet de clarifier la pensée, noter par écrit ou sur ordi des idées pour ne pas oublier ou les utiliser par la suite.

C'est une ribambelle de listes diverses et variées, à réaliser et le livre se garde pour des réutilisations successives.

Je le recommande pour ceux et celles qui pratiquent cette méthode. Pour les autres, c'est à découvrir.



Les listes sont classées en 5 groupes :

1) pour se simplifier les mécaniques de l'ordinaire ;

2) pour apprendre à mieux se connaître ;

3) pour prendre soin de soi ;

4) de mille et un plaisir ;

5) leur mode d'emploi (support, création, liste de livre pour s'inspirer)



L'autrice a longtemps vécu au Japon, et on y retrouve ce goût pour l'organisation.

"Méthode japonaise des cinq S" p.62

Chaque thème est évoqué par des citations d'auteurs célèbres (Shakespeare, Sei Shonagon et ses "Notes de chevets"etc.

Bonne lecture.

(Pour ceux ou celle qui l'auront lu n'hésitez pas à me dire vos impressions)
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L'art de l'essentiel

Ancienne grande accumulatrice, j'essaie de travailler sur mes vieilles habitudes. Pour ne pas perdre de vue cet objectif, je lis régulièrement des articles, ouvrages sur le thème du minimalisme ou de la simplicité volontaire. Ce livre de Dominique Loreau, explore assez bien l'aspect psychologique des raisons de l'accumulation et celles du travail d'alléger sa vie de choses matérielles. Une bonne lecture sur ce thème.
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L'art de mettre les choses à leur place

Cet ouvrage structuré, clair et futé traite de l'art de trier et désencombrer son domicile.

Il remet en cause nos habitudes et nous oblige à en adopter des nouvelles, mais qui somme toute apparaissent comme plus logiques, en développant des méthodes de rangement éloquentes.



Ce livre utile, se veut simple et accessible à tous. Instructif, on peut régulièrement le réouvrir tout au long de sa vie, en fonction de ses aspirations.



J'apprécie beaucoup cette auteure pour le côté efficace et concret de ses ouvrages. Tout comme dans "L'art de l'essentiel", on y retrouve des références à la culture japonaise, ainsi que des préceptes de vie, avec des suggestions bien introduites.



Ici, "L'art de mettre les choses à leur place" s'adapte à toute la maison et permet de faire de l'ordre chez soi mais en soi.

En général, à l'issue de la lecture, on passe tout de suite à l'action !



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Vivre heureux dans un petit espace

Ce petit livre m'a conforté dans mon idée de déménagement et de simplification. Comme dans pas mal de ses autres livres, Dominique Loreau fait de nombreuses citations et propose sa vision "japonisée" mais avec sa culture occidentale. Je trouve toujours une chose ou 2 à glaner dans ses bouquins avec pour moi, un must à lire et à relire...formidable petit livre de chevet: "L'infiniment peu".
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Ce livre ne me quitte plus, depuis des années maintenant. J'y reviens toujours. Une fille me l'a fait connaître, elle n'a peut-être croisé mon chemin que pour me le transmettre. Çà valait la peine !
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Vivre heureux dans un petit espace

Avouer naïvement qu'on habite un appartement de 18 m2 (de plus encombré de livres) nous fait généralement passer dans les soirées mondaines au mieux pour un bohème, au pire un looser. Vous aurez beau prétendre que vous l'avez décidé, on ne vous croira pas.

Pourtant au fondement de ce choix, il peut y avoir une décision libre : privilégier les valeurs de l'être sur celles de l'avoir par exemple. C'est sûr que ceux qui pensent que l'on a raté sa vie si l'on n'a pas une maison secondaire à 50 ans ne comprendront pas ce discours de la simplicité volontaire.

Cela tombe bien, car ce livre n'est pas pour eux. Comme nous le dit Dominique Loreau, « vivre heureux dans un petit espace », n'est pas facile : c'est un art. Il faut à la fois lutter contre les préjugés des autres ; et ses propres désirs consuméristes. Au bout de cette sagesse, il n'y a d'ailleurs pas forcément toujours le bonheur, mais à coup sûr la tranquillité. Alain, toqué du doc.

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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Rien de nouveau sous le soleil ?



Le cheminement des pèlerins au moyen-âge permettait d’apprendre que tout ce qui nous submerge dans la vie, - notre passé et nos projections dans l’avenir- nous empêche d’être dans le présent.



Pour y parvenir il faut apprendre à être à l’écoute, ne pas se laisser envahir par ses pensées, contrôler ses émotions, apprendre le silence intérieur. Il ne faut pas accumuler mais apprendre à s’alléger. C’est en apprenant à s’alléger de poids qu’on pense à tord être soi qu’on se trouve.



Cette connaissance de soi est ce qui permet le lien avec les autres, d’atteindre un état de plénitude, un état joyeux.



Ces dernières années il y a beaucoup de livres de développement personnel, d’influence orientale ou occidentale, qui reprennent ces leçons, souvent, à mon avis, avec un côté beaucoup plus individualiste et pragmatique qui m’attriste un peu.



(Si le sujet vous intéresse, lisez les livres de Paule Amblard ou d'historiens médiévistes).

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L'art des listes : Simplifier, organiser, e..

Plus qu'un éloge des listes, une invitation à simplifier sa vie dans tous ses aspects, pour s'organiser intelligemment, mais aussi apprendre à ne plus s'embarrasser du superflu pour mieux profiter de l'essentiel, garder ses plus précieux souvenirs... Une vraie philosophie de vie au travers de cet ouvrage pratique, agrémenté de citations de poètes, d'écrivains et de sages asiatiques. Une de mes bibles.
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Dans l'optique de me débarasser du superflu et de continuer à porter un regard neuf sur les choses et sur moi-même, je me suis mise à m'intéresser aux livres de développement personnel ; j'ai demandé conseil et on m'a alors dirigée vers le livre de Dominique Loreau.



J'avais quelques idées en tête quant au minimalisme et au matérialisme ; ça fait du bien alors de lire que "on peut le faire". J'ai adoré la première partie du livre qui prone le minimalisme et condamne notre folle envie de posséder encore et encore. La seconde et troisième partie s'intéressent quant à elles au corps et au mental ; à travers des petits chapitres, l'auteure abordera les questions des soins du corps, de la méditation, de la lecture, de l'écriture ou encore, de la nourriture. Je ne pense pas cependant que tous ses conseils soient si faciles à appliquer ; enduire son corps d'huile par exemple, sans doute un soin essentiel mais plutôt désagréable et encore faut il "oser" le faire ; ou le rituel du bain, ça doit être agréable certes, mais on se sent triste lorsque l'on ne possède qu'une douche dans sa petite salle de bain...



L'art de la simplicité est un petit livre optimiste et narcissique, un petit livre à soi, qu'on lit pour soi, un livre qui fait du bien et dont quelques passages restent logés dans un coin de notre tête lorsqu'on exécute certains des petits gestes quotidiens (les courses, les repas, le maquillage, etc). Dominique Loreau ne dit que des choses vraies ; c'est comme si on savait déjà tout ça mais se "l'entendre" dire nous conforte alors dans l'idée que rien n'est impossible. Faisons confiance à l'auteure qui vit depuis plusieurs années au Japon, le pays du Zen, que nous, Occidentaux, gagnerions à écouter et observer.
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L'art de l'essentiel

A lire et relire...ice livre aide dans l' approche du bonheur.
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L'art de la simplicité : Simplifier la vie c'..

Ce livre fait partie du top 10 de mes livres préférés. Pourquoi? Parce que grâce à lui, j'ai pris vraiment conscience de l'hyperconsommation dans laquelle je me trouvais. Il m'a également appris que désencombrer son intérieur, son assiette, sa valise etc., c'était en fait désencombrer son esprit et ça fait du bien!

Ajouté à cela, il regorge de conseils avisés, en lien avec l'art de vivre japonais, que l'on connaît pour son raffinement et son dépouillement qui amène au zen. C'est une pépite que j'aime relire de temps en temps.
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Détonation

Sous le voile translucide, la réalité d'une immersion dans l'étrange (er) au Brésil. À haut potentiel cinématographique, cette fiction, au ralenti, en noir et blanc est une détonation. Le vertige de notre contemporanéité. Une déflagration.

Une jeune fille ouvre la porte de son avenir. À l'autre bout du monde au Brésil pour accomplir ses études supérieures.

Confiante, l'expression même de l'universalité, elle est de discernement et d'élégance. Elle visite son lieu des Savoirs avec ses parents. Elle a appris la cartographie, les senteurs et les couleurs, les changements de ton dans le ciel, comme une promesse de renouveau pour elle. Elle est jeune et vaste. Libre et réceptive à la terre qui va opter pour son changement de vie. Ses parents veulent apprendre eux aussi. Respirer le pays , comprendre les habitus et les diktats d'un méconnu pour eux encore. La fenêtre grande ouverte, ils pénètrent dans le souffle d'un pays immense et musical, pétri de sensualité. Empreint de mouvements et de coutumes. Telle la pavlovienne parade du carnaval de Rio. La sociologie qui défile, la figuration d'un peuple dans toute son expression. Ils sont tous les trois happés par l'idiosyncrasie, étape après étape, « ils sont seuls dans cette forêt tropicale exubérante qui grouille de vrombissements d'insectes et de cris d'oiseaux ». « On m'avait pourtant dit que ce pays, c'était celui du métissage réussi, répond-elle. Je l'ai lu dans des livres, c'est ça qui m'a attirée. C'est pour ça que je suis venue, parce que j'avais ce rêve-là et que je voulais le vivre. Oui, depuis l'enfance, elle a ce rêve-là, dit la mère. Un mythe, auquel on a toujours voulu faire croire, dit-il »... « Aller à la rencontre des mythes. C'est risqué, dit l'homme ; on ne trouve jamais ce qu'on cherche ».

Ils déambulent, ils cherchent des preuves, touristes affamés de tout comprendre. Seule, la fille est à l'aise. Elle s'échappe de l'ubiquité, heureuse et attentive à l'accueil qui prononce le langage à apprendre. Les parents sont altruistes et convaincus. Ils sont humanistes et sensibles à l'humain. Ils accordent leurs regards au métissage rencontré. Regards doux et paroles qui refluent les misères comme des fardeaux. Ils sont en apogée avec leurs idéaux. On ressent le magnétisme chaleureux de la découverte du Brésil. Celui de leur fille en advenir. Sauf, qu'ils font une mauvaise rencontre. « Chercher l'aventure et tenter le destin ; jusqu'à le provoquer ? Elle frissonne ».

Deux jeunes brésiliens sortent de terre. Revolvers noirs, des gosses, caricatures des brigands. Des petites hyènes criardes et assoiffées d'argent. Ils sont là, le père, la mère et la fille, qui elle, jette sa carte d'as de coeur au sol. Le symbole de l'insouciance enfoui dans le sol, entremêlé des ordures et de la faim aux abois. Elle comprend ce qui se passe. Le danger immense et incommensurable d'un dérapage. L'arme pointé vers le ventre de la mère. Ils sont dans la sidération de l'instant. Dans l'immuable bouleversement. Yeux assassins, ongles sales et masque de haine. Un face à face qui foudroie l'espace de villégiature. Le réel d'un monde violent. L'agression est vive, froide, rapide et paroxystique. «  Détonation » vol d'oiseaux noirs, le bras du père en pâture. le sang en raison, les gamins sont des tueurs. « On dirait que toutes les strates de la violence de l'histoire de ce pays, qui se répète à l'infini, se condensent en eux et s'inscrivent dans leurs corps, dans leurs gestes ». Le père, la cible, sa pochette trop visible. La détonation comme la chute d'Icare. L'envers d'un décor. La frontale vérité d'un pays ravagé par les inégalités, la drogue et la faim. Les bidonvilles comme des châteaux de cartes postales gorgés d'eau non potable. Comment cette jeune fille pourra-t-elle vivre en ce lieu de détonation ? Laissez du temps au temps. Les épreuves vont oeuvrer. La prodigieuse adaptation, apprendre d'un peuple. « Elle retrouve une sorte de conscience, de lucidité, de vivacité, d'unité, de liberté de mouvement ».

Engagé, stupéfiant de justesse, « Détonation » est le microcosme qui révèle la cruauté humaine. Les tragédies d'une jeunesse ployée sous les affres. Le choc frontal des inestimables diversités. le contre-poids : dépasser les épreuves, le sésame du vivre-ensemble. Un livre inestimable. Les photographies lianes et souveraines de l'autrice sont une double-lecture vivante et spéculative. La littérature ici, acte son pouvoir humaniste et d'urgence. L'écriture de Dominique Loreau est bercée de compassion et d'observation. Rien n'est laissé au hasard . Tout est inscrit en noir et blanc et prêt à être archivé dans nos consciences. C'est un livre qui fait grandir. Publié par les majeures Éditions Esperluète

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