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Critiques de Edgar Rice Burroughs (148)
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John Carter : Les conquérants de Mars

Nous connaissant désormais les conditions de vie de la planète Mars, et malgré ce le lecteur se laisse facilement embarquer dans les aventures de John Carter. Même si Terre, à cette époque, il reste encore des territoires à découvrir, Burroughs nous invitent à parcourir des terres vierges de traces humaines.



John Carter est l’archétype du héro, physiquement et moralement, il sort victorieux de tous les dangers et devient un héro sur Mars grâce à ses valeurs qu’il « exporte » sur cette planète.



Il est inutile de raconter toutes les péripéties qui entourent ce périple martien, mais c’est l’amour qui attend John Carter au tournant.

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Tarzan - Intégrale Russ Manning 01 : 1967-1969

Voilà le superbe premier volume sur une série de quatre regroupant tous les strips dessinés par Russ Manning et parus dans la presse américaine entre 1967 et 1979. Il fallait donc bien quatre volumes de 288 pages chacun pour regrouper les aventures de ce personnage de fiction légendaire qui a fait rêver plus d'un enfant et adulte.



Cette première intégrale regroupant les épisodes de 1967 à 1969 est une merveille !

Probablement le plus bel ouvrage que j'ai pu lire à ce jour des éditions Graph Zeppelin !

Cet épais opus collector cartonné avec un dos toilé est un vrai bijou qui a la particularité d'être particulièrement abordable financièrement (40€ seulement).



Les premières pages sont une préface signée par William Stout , alias Bill Stout, et un superbe chapitre sur les inspirateurs de Russ Manning avec bien évidement aux premiers postes Edgar Rice Burroughs... On y découvre surtout comment cet humaniste et adorable homme, Russ Manning, est arrivé à dessiner les exceptionnelles péripéties de l'homme de la jungle le plus célèbre au monde !



Le trait de Russ Maning est d'une précision remarquable et incroyable. Le dessin réaliste est un sans-faute. Des perspectives, proportions, choix des plans et vues, aux détails qui regorgent, jusqu'aux ombres et lumières, tout est maîtrisé à la perfection ! On imagine alors le niveau d'exigence que ce dessinateur s'imposait et qu'il faisait évidement subir à ses assistants, mais le résultat est sans appel !

La technique des hachures et l'usage de trame (très répandu dans les mangas) abondent pour les épisodes en noir et blancs, mais pour les pages dominicales couleurs en technique quadrichromie, les trames disparaissent presque totalement (mais encore une fois rien n'est laissé au hasard).

Dans ce tome, vous trouverez la compilation des épisodes quotidiens noir et blanc du 8857 au 9438 soit deux histoires complètes intitulées "Tarzan, Jad-Ben-Otho" et "Tarzan et le Renégat", ainsi que les épisodes hebdomadaires en couleurs de 1923 à 1992 composant trois histoires intitulées "Le Retour de Tarzan au pays des hommes-fourmis", "Tarzan et le retour de Dagga Ramba" et "Korak et les femmes-éléphant".



Coté scénario, nous sommes dans des aventures écrites dans les années 60 avec tous les clichés qu'ils contiennent :

- Tarzan est l'homme modèle, le mannequin et prince charmant dont toutes les femmes rêvent, de plus derrière son côté sauvage se cache aussi un vrai lord anglais avec toute l'éducation qui l'accompagne. Bref le top du top des héros !

- Jane, la belle et admirable blonde, femme "au foyer" s'occupant parfaitement bien de sa famille, ses amis et le peuple. Une belle téméraire voulant se donner l'image d'une femme forte, mais elle est souvent faible, et c'est évidement maintes fois la victime idéale des méchants jaloux de Tarzan.

- Korak est le fils de Tarzan. Jeune homme intrépide déjà quasi adulte dont il fait la fierté de ses parents. Relativement indépendant, il vit aussi beaucoup d'aventure sur les traces de son père.



Evidement il y a bien d'autres personnages récurrents comme Jad Bal Ja, Mugambi ou les grands singes, etc..., que je vous laisserai découvrir.

Toutes les histoires regorgent d'imagination.

Les univers développés sont vraiment inspirants mais le danger guette sans arrêt.



Je me suis vraiment régalé à lire ce superbe pavé de comics. Et croyait moi, je ne suis habituellement pas trop comics, mais là, le talent extraordinaire de Russ Manning m'a vraiment conquis !



N'hésitez pas une seconde, ce livre (cette collection même) est vraiment un indispensable !!


Lien : http://www.7bd.fr/2019/01/ta..
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Tarzan, seigneur de la jungle

J’ai été bien plus enthousiasmée par l’œuvre originale qui a inspiré tous les films sur Tarzan, l’homme de la jungle. Le premier tome de cette série s’intitule "Tarzan, seigneur de la jungle" et contient la première apparition de l’homme-singe, qui contrôle la jungle et domine son territoire. Je n’ai pas vraiment souvenir de l’histoire de Disney et je n’ai pas vu les autres films, mais je peux vous dire que le personnage original est bien loin du caractère fantasmé de l’homme habillé d’un simple pagne, s’accrochant aux lianes et ami des gorilles. Ici Tarzan est davantage un seigneur local, certes proche de la nature ! Il s’habille presque normalement, marche sur ses deux pieds, et s’il se fait écouter des animaux, c’est par sa connaissance de la jungle et pas autre chose !



Il se fait un peu le justicier de la jungle, sauvant les touristes américains qu’il veut et laissant moisir les autres. Dans cet épisode, il part à la recherche d’une jeune femme enlevée par une tribu adverse et tombe sur un village étonnant, vivant encore au temps des croisades !



Histoire, aventure, amour se mêlent donc pour en faire un petit roman sympathique au style classique agréable.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Tarzan, seigneur de la jungle

Un jeune Lord Anglais et son épouse enceinte sont abandonnés sur une côte Africaine loin de toute civilisation. De cet incident naîtra la légende Tarzan dont nous allons suivre l'incroyable jeunesse jusqu'aux premiers contacts avec le monde dit civilisé.



Un vrai bon roman d'aventure, avec bien sûr un léger coté daté et naïf mais qui ne nuit vraiment pas à une histoire touchante et bien menée par son auteur. Comme souvent dans les romans de cette époque on sent aussi une vrai critique d'une société dont certaines dérives inquiètent même si l'on y trouve aussi des gens formidablement généreux. A suivre donc avec Le retour de Tarzan.
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Tarzan, seigneur de la jungle

A l’occasion de la sortie au cinéma d'une nouvelle adaptation de Tarzan le 6 juillet dernier les éditions Archipoche ose de redécouvrir ce classique d’Edgar Rice Burroughs, Tarzan, le seigneur de la jungle : le premier des romans du cycle de Tarzan,écrit en 1912



XIXe siècle. John et Alice Greystoke sont à bord du Fuwalda, au large de l’Afrique équatoriale. Suite à une mutinerie, ils sont débarqués sur la côte. Là, Alice met au monde un fils, John Clayton III, comte de Greystoke. Un an plus tard, elle meurt, avant qu’un grand singe vivant dans la forêt voisine pénètre dans la cabane et tue John. Kala, une jeune femelle, s’empare alors du bébé humain et s’en occupe comme si c’était le sien. Elle lui donne le nom de Tarzan, « peau blanche ».



Une lecture qui nous permettra de comparer avec les différentes adaptations cinématographiques - et BD également- notamment le Gresytoke de John Huston, celle qui est le plus en ma mémoire



En l'état ce roman a plutot pas mal du tout veilli et demeure un excellent roman d''aventure, à la Stevenson, et le coté gentiment désuet avec en filigrane critique d'une société dont certaines dérives inquiètent même si l'on y trouve aussi des gens formidablement généreux rajoute au charme de ce livre idéal pour l'été.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

A y'est je suis arrivée au bout de ces plus de 1200 pages (5 bouquins en 1)... Pff après tous ces monstres, ces actes héroïques, tous ces amours chevaleresques, ce soupçon de machisme, cet exotisme exacerbé, ces martiens immenses et tout vert, montant ces monstres, j'ai à peine la force d'entamer le deuxième volume qui fait le même poids que le premier...Je verrais plus tard, mais ces guerriers magnifiques ne perdent rien pour attendre !

Je me suis régalée quand même de cette littérature à papa. Elle m'a bien fait voyager. Presque autant que le film "John Carter de Mars".

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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Le Cycle de Mars = Tarzan + Mars. Prenez un homme solitaire et incompris, une belle jeune femme amoureuse, un territoire hostile et des ennemis qui n’ont même pas l’attrait de la ruse ni de l’intelligence : Edgar Rice Burroughs, surtout connu pour être le créateur de Tarzan, dispose peut-être d’une imagination de forme débordante qui lui donne l’honneur d’être, à la fin du 19e siècle, l’un des premiers écrivains d’épopées extraterrestres, il ne détient cependant pas une grande créativité de fond. John Carpenter atterrit sur Mars pour y faire des trucs et d’autres. Toute ressemblance avec une quelconque société terrienne serait purement fortuite : avec un peu de bonne volonté, on peut déceler des analogies entre n’importe quoi et son contraire. De là à attribuer à Edgar Rice Burroughs un discours politique ou idéologique, il n’y a qu’un pas, que l’Entertainment pur ne saurait franchir.





On s’ennuie tout au long de ces aventures martiennes étouffantes. Ce livre de science-fiction (un des premiers, mais cela n’excuse pas tout) fait partie de la catégorie de ceux qui nous font regretter l’atmosphère terrestre…





Le rapport à l'altérité est l'objet d'intérêt principal du premier volume. On se perd en descriptions d'être improbables qui rappellent peut-être, par certains aspects, la rencontre avec d'autres civilisations qui a marqué des siècles plus proches de Burroughs que de notre société. Mais ces descriptions sont limitées par leur aspect purement militaire (à la limite anatomique) :



Citation :

Après qu’il eut été solidement amarré, je vis un véritable grouillement contre les bastingages, pris d’assaut. Les Hommes Verts se mirent à explorer l’engin de la proue à la poupe, examinant au passage les corps des « marins » morts, en quête d’une éventuelle trace de vie. C’est alors que, venant de l’intérieur, apparut un groupe tirant et poussant une petite créature indistincte. Petite par rapport à eux, évidemment. De toute façon, elle faisait bien moins de la moitié des quatre mètres de tous ces Martiens Verts qui l’entouraient, et, de ma fenêtre située assez loin - je le répète -, je pus distinguer simplement que cette créature marchait dressée sur deux jambes. J’en déduisis qu’il s’agissait là de quelque nouveau monstre étrange que je n’avais pas encore rencontré sur Mars.



Citation :

Il n’était point besoin d’un manuel de savoir-vivre martien pour découvrir quelle réponse s’imposait ! J’étais tellement en rage que j’eus du mal à me retenir de saisir le pistolet et d’abattre cette brute sur place. Mais il attendait visiblement, sa grande épée à la main, et je n’avais pas d’autre solution que de prendre la mienne et d’entamer le combat en respectant le choix qu’il avait fait de cette arme ou, à défaut, en en prenant une plus petite mais à aucun prix une plus forte. Il est possible, en effet, de choisir une arme moins puissante : je pouvais opter pour l’épée courte, la dague, la hachette ou encore mes poings nus, en m’en servant conformément à l’usage, mais ne pouvais en aucun cas fixer mon choix sur une arme à feu ni sur une lance, du fait qu’il ne disposait que de sa longue épée. Je choisis donc la même arme que lui, sachant la fierté qu’il avait de son habileté et voulant le battre sur son propre terrain.



Citation :

Je fus attaqué plusieurs fois par de monstrueuses bêtes sauvages qui bondissaient sur moi dans l’obscurité, m’obligeant à tenir ma grande épée constamment à la main, toujours prête à l’usage. Habituellement, mon étrange pouvoir télépathique, nouvellement acquis, m’avertissait à temps de leur approche ; mais, une fois, je me trouvai terrassé par une bête ayant des crocs particulièrement menaçants, tout prêts à se planter dans ma jugulaire, avant même que je me sente en danger. De quelle manière cette créature avait-elle pu procéder à son approche ?





etc., etc. Voici toute la teneur du premier volume. Et vous m'excuserez, mais je n'ai pas pu aller au-delà...
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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

Dans ce volume Burroughs devient psychédélique avant l’heure. Le fils de John Carter se retrouve entraîner dans une conspiration qui le mène à la recherche de sa bien-aimée Thuyia, princesse de Mars. Tel père tel fils. Il découvre alors un peuple mystérieux, des martiens blancs, qui ne survivent qu’en créant des rêves.



S’enchainent alors les péripéties les plus aventureuses dont Burroughs a le secret. Il reste comme toujours le plaisir d’une lecture simple dont on sait que la fin sera très heureuse.



Mais finalement peu importe qu’on le sache puisque l’on passe un excellent moment.

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Le cycle de Mars, tome 2 : Les dieux de Mars

Burroughs a l’art de garder le lecteur en haleine. John Carter revient sur Mars plus déterminé que jamais à retourner auprès de sa princesse. Sauf que des événements inattendus jalonnent son voyage. Balloté par de périlleuses aventures, il parcourt des territoires encore inexplorés de Mars et découvre les fameux Dieux de Mars.



Il est étonnant de constater que chaque page apporte son lot de surprises, le lecteur est dans une course poursuite littéraire à travers l’imagination sans limite de Burroughs, l’auteur de Tarzan.



En place pour le prochain épisode des aventures de John Carter.

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Tarzan - Intégrale Joe Kubert 01

joe kuber un as de la bd

de guerre avec des héros

comme sergent rock , l, as

ennemi, le soldat inconnue et bien d'autres s, attaque

a tarzan. fidèle au roman

et avec des dessins puissant de réalisme et spectaculaire. du grand spectacle.👍
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Caspak, monde oublié, tome 1

"Caspak, monde oublié" est un récit articulé en deux parties.

La première retranscrit le manuscrit qui, écrit et lancé à la mer par Bowen J. Tyler, est un vibrant appel au secours confié au hasard des flots de l'Antarctique.

La seconde est le compte-rendu, rédigé par Tom Billings, l'homme de confiance des Tyler, de la périlleuse expédition lancée pour retrouver le fils de famille disparu.

- "La terre que le temps avait oublié", Caspak, est une île que le navigateur italien Caproni, qui accompagna Cook en 1721, prétendit avoir découvert au milieu des mers du sud. Il n'avait pu y débarquer, ses côtes inhospitalières étant dépourvues de plages et bordées d'immenses falaises de rocs faits d'un métal étrange qui dérègle les boussoles.

Il est rarement mentionné par les historiens car il est d'usage de ne pas le prendre au sérieux.

En 1916, quelques deux cent ans plus tard, les hasards de la guerre, de deux naufrages et d'une navigation sous-marine aveugle, jettent Bowen Tyler, un ingénieur marine, miss Lys La Rue et les membres cosmopolites de deux équipages anglais et allemands, sur le continent de "Caspak".

- "Le peuple que le temps avait oublié" est celui que Tom Billings devra affronter et finalement adopter en rencontrant l'amour sous les traits de la belle Ajor du peuple "Galu", pour venir en aide à son camarade et patron Bowen J. Tyler, héritier de la fortune de son père.

Edgar Rice Burroughs nous offre, là, un cycle très court de trois nouvelles (avec la troisième partie intitulée "Hors de Caspak") . Comme à son habitude, il nous livre une aventure très classique de continent perdu, d'hommes courageux jetés dans la tourmente et d'histoire d'amour romantique mais virile.

Il ne faut pas chercher, ici, de la finesse ni dans l'écriture, ni dans le récit mais plutôt savourer cet ouvrage comme une bonne vieille série B, de celles qui ont toujours fait notre notre bonheur que cela soit au cinéma ou en littérature.
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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Pendant des années j'ai cherché chez les bouquinistes les tomes me manquant de cette saga que j'adore. Heureusement le film à fait que la première partie soit rééditée ! J’espère que la seconde partie le sera aussi !

Le cycle de mars c'est le moyen age de la sf; à l'heure où les nouvelles paraissaient en épisodes dans des gazettes, où tout était encore imaginable, Burroughs c'est un peu le Jules Vernes américain, à mon sens, même si ils ne participent pas tout à fait du même genre d'aventures, l'anticipation est là et les idées géniales aussi. Alors certes, avec le temps ça parait un peu kitsch, mais ça fait autant rêver que l'île au trésors ou les aventure de capes et d'épées !
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John Carter : Une princesse de Mars

John Carter, vétéran de la Guerre de Sécession, est transporté sur Mars sans savoir comment. Plus ou moins recueilli par une tribu de Martiens Verts, des créatures géantes aux coutumes guerrières, il va tenter de trouver sa place et de sauver Dejah Thoris, la princesse d’un peuple humain capturée après une bataille.



On est ici dans un classique du planet opera/science fantasy et ça se sent: les idées sont originales et amusantes, mais ça pèche un peu question crédibilité, et pas seulement parce qu’on en sait maintenant beaucoup plus sur Mars.



Le héros par exemple est super fort, super intelligent et super débrouillard. Il débarque sur Mars, ne sait rien de l’environnement ou des coutumes, mais en une semaine il connaît déjà la langue, s’attire la confiance des femmes et des animaux et le respect des gens dont il est le captif grâce à sa force et à ses compétences guerrières. Un digne représentant de la grandeur de l’Amérique, en quelque sorte, comme c’est souvent le cas dans ce genre de romans ^^



L’accent est mis sur l’aventure et les prouesses de Carter. On découvre Barsoom (le nom donné par les Martiens à leur planète), ses différentes peuplades, leurs coutumes et technologies. L’auteur ne manque pas d’idées originales et plus ou moins loufoques pour contourner les évidences scientifiques. La façon dont les personnages survivent sur une planète qu’on sait dépourvue d’air respirable, notamment, m’a beaucoup fait rire, mais ça fait partie des éléments que j’apprécie dans ce genre de lectures, c’est amusant à découvrir.



Le roman a d’abord été publié sous forme d’épisodes dans une revue et ça se sent dans le format: on a plus l’impression d’une succession d’aventures que d’une seule, chacune trouvant une forme de conclusion avant de passer à la suivante, même si l’ensemble reste cohérent.



Pour ce qui est du style, il est assez typique du genre et de l’époque. Il y a certaines lourdeurs dans le récit, notamment des répétitions ou un abus de points d’exclamation. J’ai ressenti quelques longueurs par moments. On note aussi que le livre le dépaysement passe par un exotisme vaguement émoustillant pour le lecteur de 1912, qui n’est jamais explicite, mais régulièrement suggéré par le rappel de la nudité des personnages.



Le seul point réellement négatif de ma lecture est la vision des femmes (toujours en détresse et subjuguées par le héros) et de l’amour (instalove et malentendus) véhiculée par l’auteur. Avec ce genre de romans classiques, on fait avec parce qu’on le remet dans le contexte de l’époque, mais c’est assez agaçant.



Malgré cet élément et une plume un peu poussive par moments, j’ai passé un bon moment de lecture, distrayant et assez amusant. Je lirai la suite avec plaisir.

(...)
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Tarzan, seigneur de la jungle

Les Américains n'ont pas comme nous le même rapport avec la littérature. Ils n'ont pas honte de leurs auteurs populaires : chez nous les romans policiers, fantastiques, de fantasy ou de science-fiction, et même les romans d'aventure font partie de sous-genres, éloignés du corps central d'une littérature « classique » (même quand elle est moderne). En Amérique, des auteurs comme Raymond Chandler et Dashiel Hammett, tout comme Issac Asimov ou Arthur C. Clarke, sont perçus à l'égal d'un Hemingway ou Steinbeck. Et quand il s'agit de pionniers comme Edgar Rice Burroughs (« le cycle de Mars » et « le Cycle de Tarzan », Robert E. Howard « Conan le Barbare », Howard. P. Lovecraft (« L'Appel de Cthulhu ») ou Abraham Merritt (« le visage dans l'abime »), alors là, c'est du délire.

Edgar Rice Burroughs (1875-1950) est certainement un des plus populaires auteurs américains. Particulièrement prolifique il a produit pendant des décennies des centaines de récits pour des « pulps magazines » dans tous les genres, policier, western, aventure et fantasy. A son actif, outre le cycle de Tarzan, on lui doit entre autres cinq cycles importants de fantasy : « le Cycle de Mars » (1912-1941), « le Cycle de Pellucidar » (1914-1942), « le Cycle de Caspak » (1918), « le Cycle de la Lune » (1923-1964), « le Cycle de Venus » (1932-1964).

« le cycle de Tarzan » (1912-1995) ne comprend pas moins de 26 volumes. « Tarzan, seigneur de la jungle » est le premier de la liste.

L'histoire en est connue : Au XIXème siècle, John et Alice Clayton, comte et comtesse de Greystoke, échouent sur une côte africaine, suite à une mutinerie et un naufrage. Alice accouche d'un petit garçon, John. Un an après elle meurt de maladie et son mari est tué par un grand singe. le petit John est recueilli par Kala, une guenon qui vient de perdre son enfant. Vingt ans plus tard une expédition menée par le professeur Porter et sa fille Jane vient étudier la faune locale, et particulièrement les singes. Ils tombent sur un spécimen pas comme les autres…

Tarzan, depuis maintenant plus de cent ans, fait partie de l'imaginaire collectif, au même titre que Zorro ou Dark Vador. le nombre infini d'adaptations (tous supports confondus) en fait foi. Pourtant le roman, les romans faudrait-il dire, n'ont pas beaucoup été diffusés en France (une édition intégrale - splendide - chez Denoël dans les années 70, puis une autre, chez Néo, en 1986). Il est vrai que les films et les BD, avaient occupé largement le terrain, souvent en s'éloignant de l'original.

Pourtant, ce livre vaut bien le détour : c'est écrit sans doute à la mitraillette, mais il y a une telle profusion d'aventure, de moments forts, de suspense et d'émotion, que le lecteur est emporté dans un tourbillon dont il a du mal à se remettre. L'intérêt c'est qu'au moins on connait ainsi (et ici) la vraie histoire de Tarzan. Et ce n'est pas rien quand on voit tous les avatars de Tarzan au cinéma, à la télévision et dans la bande dessinée (et je ne parle que du personnage original, pas de ses succédanés comme Bomba, Akim, Zembla – lesquels par ailleurs ont enchanté notre jeunesse !)

Au cinéma, mention spéciale pour la série de films des années 30 avec Johnny Westmuller et Maureen O'Sullivan (le premier : « Tarzan l'homme-singe », De W.S. van Dyke, en 1932) et bien entendu le film référence sur le personnage : « Greystoke, la légende de Tarzan », de Hugh Hudson en 1983 avec Christophe Lambert et Andie MacDowell)

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Tarzan : Les années comics

Graph zeppelin est de retour avec ces deux légendes, l'un étant le roi des forêts tropicales, l'autre étant un des souverains du comics américain (Russ Manning).

Cette nouvelle anthologie est des plus remarquables et complète parfaitement l'intégrale des newspaper strips éditée auparavant.

C'est donc un plaisir immense de relire des aventures pittoresques d'un héros maintes fois interprété et/ou dessiné.

Pour cet opus, Graph Zeppelin a souhaité une nouvelle traduction (de Thierry Plée) pour respecter le style initial de l'auteur Edgar Rice Burroughs.



La main de maître de Russ Manning nous éblouie encore et toujours.

Ces dessins réalistes sont recherchés, excellemment conçus, frôlant même la précellence !

Le trait est fin et réfléchi, les détails sont puissants et millimétrés mais ne surchargent pas pour autant les cases.

Les effets et techniques graphiques sont discrets, élégamment placés.

Les perspectives et les mises en scènes des plans variés sont réalisées avec une maestria quasiment inégalable.

Russ Manning était un perfectionniste, et il le démontre par ses créations incroyables !!

Graph Zeppelin a aussi pris soin de restaurer des couleurs pour rester fidèle et redonner sa noblesse à l'imposante et étouffante jungle, terrain de jeu des grands singes et leur grand et seyant prince.

Ces couleurs sont issues du travail de Jason Hyam et Keith Wood. Elles sont belles, lumineuses et chatoyantes, rappelant les procédés oldies classiques de quadrichromie.

Enfin le lettrage (de Terry Marx) a lui aussi été revu par l'éditeur pour coller au plus proche du style d'origine de la série comics.

En bref, graphiquement, on voyage dans le temps. On revient à l’âge d'or des comics, et Graph Zeppelin a mis le paquet pour nous le faire revivre façon rétro.



Coté scénario et contenu, les histoires sont fidèles aux récits d'Edgar Rice Burroughs, même si bien sûr, il a fallu faire quelques concessions et retirer quelques passages des livres tout en restant cohérents du récit.

Mais l'avantage de cette édition d'album, c'est qu'à la fin de chaque histoire, un résumé et une comparaison versus le roman est effectué.

Cela permet d'avoir une bonne vision du superbe travail effectué par le scénariste.

Même s'il peut arriver que l'on perde parfois le fil de l'histoire, cela reste compréhensible et le résumé final nous remettra la chronologie en ordre.

Le découpage est bien construit pour maintenir en haleine le lecteur, tout en conservant l'intensité des actions avec cinq à six vignettes en moyenne par page.

Le nombre de personnage peut aussi semer le trouble pour reconnaître qui est qui d'autant que certains protagonistes sont récurrents mais n'apparaissent pas à toutes les histoires. Ceci dit c'est la même chose concernant les romans.

La guerre 14-18 fait aussi son apparition sur les derniers albums histoire de rappeler que la planète entière était concernée (évidemment Tarzan prend parti du coté de ses origines...).

On apprendra aussi le vrai nom de Korak, le fils de Tarzan et Jane, mais aussi d'autres petites anecdotes surprenantes.

Ce livre est aussi agrémenté de belles biographies bien complète sur les auteurs (on apprendra par exemple que Gaylord Dubois était un écrivain très prolifique mais malheureusement pas reconnu à sa juste valeur)

On y trouvera aussi une préface signée de Sergio Aragonés connu, entre autre, pour avoir contribué au magazine MAD et aux Simpsons comics...

Un chouette avant-propos, signé de l'éditeur de Graph Zeppelin, explique un peu la genèse du projet et surtout révèle un beau projet d'un possible second volet avec la réédition "d'introuvables" sur Tarzan.

On a hâte !!



A noter quelques petites coquilles sont passés à travers (comme une case où le texte originel en anglais est rester (dernière case page 237 pour ceux qui la chercheront)), mais je trouve que cela donne encore plus de cachet à ce superbe livre objet bien épais.

J'ai encore beaucoup aimé !
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Tarzan - Intégrale Russ Manning 03 : 1971-1974

Dans ce troisième et avant dernier tome du Tarzan de Russ Manning, vous y trouverez les 2 dernières histoires issues des strips quotidiens dans la presse américaine :

- Korak dans les rapides du N'yanza

- Tarzan retourne au cœur de la terre

Mais aussi la suite des strips du dimanche (parution hebdomadaire) avec :

- Jad-Bal-Ja et les singes

- Korak à Igotha



L'ouvrage est encore évidemment accompagné d’une préface particulièrement bien documentée, dans lequel on y apprend beaucoup sur la période Tarzan de Russ Manning et les quelques astuces qu'il a employé pour obtenir du sponsor (notamment Zodiac).

Cet homme était un travailleur acharné cherchant la perfection, visant et corrigeant le moindre détail imparfait.

Et cette rigueur se reflète complètement dans son dessin.

Son style réaliste n'a pas son pareil. Tout est admirablement maîtrisé, des aplats de noirs au choix des couleurs en impression quadrichromie, de la finesse du trait aux effets et techniques déployées (hachures, usage de trame de fond, jeu de lumière etc..).

Ce qui est aussi très appréciable aussi, c'est le côté science-fiction vintage dont je ne me lasserai jamais.



Ces mondes extraordinaires imaginés par Edgar Rice Burroughs regorgent de monstres bestiaux ou humanoïdes tous plus dangereux les uns des autres.

Les costumes de différents protagonistes secondaires sont souvent des merveilles du kitch retro, à la façon Flash Gordon. On arrive même à imaginer les reflets du soleil dans les armures ultra-réfléchissantes.

Les personnages sont toujours propres et ont fière allure.

Les femmes sont divines et courageuses, parfois faibles, tantôt fortes... Au diable les clichés des années 70 !!

Les animaux paraissent presque vivants et sont extrêmement bien réussis. On sent bien l'étude des sujets.



Les scénarii, toujours emplis d'action et d'aventure, sont souvent des critiques sociétales caricaturées.

Ainsi politique, colonisation, guerre, complots, etc.…, illustrent la bêtise humaine et permettent une morale à chaque histoire, souvent encore bien contemporaine.



Le découpage démontre bien la rigueur du travail de l'artiste, les bordures de case sont incroyablement rectilignes, rien ne dépasse. La taille des caniveaux est constante et les vignettes d'une hauteur standardisé, dues probablement à des contraintes d'impression…

Bref un beau gaufrier.



Ces ouvrages sont vraiment remarquables, et ils méritent vraiment le prix Eisner Award attribué en 2014.

A lire et à relire !
Lien : https://www.7bd.fr/2020/04/t..
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Le Cycle de Mars, Intégrale 1

Plus accoutumée à la littérature classique qu’à celle dite « de l’imaginaire », je n’avais, avant de me lancer dans « Le Cycle de Mars », jamais lu de science-fiction… Et quel dommage ! J’ai adoré me plonger dans cet univers d’une richesse incroyable, où l’imagination règne en maître et permet toutes les fantaisies !

Le Cycle de Mars est en fait composé de cinq volumes, soigneusement regroupés ensemble par les éditions Omnibus. « La Princesse de Mars », le premier tome, nous raconte comment, par un étrange phénomène, John Carter, un capitaine sudiste d’une grande bravoure, se réveille malgré lui sur Mars. Il va alors découvrir une planète à l’agonie, affaiblie par le manque de ressources naturelles et peuplée par des races centenaires particulièrement belliqueuses qui se livrent une guerre sans fin pour survivre. Sur Mars la guerrière, la peur n’existe pas et les êtres sont estimés pour leur bravoure et leurs talents de bretteurs. Seuls les combats sanguinaires empêchent les différents peuples à la longévité exceptionnelle de vivre jusqu’à mille ans…

Sur Mars, John Carter va faire la rencontre de créatures monstrueuses, à la peau verte et au cœur de pierre et d’autres qui lui ressemblent davantage, mais dont la peau rouge, noire, jaune ou blanche varie selon la race. Il va également se découvrir d’étonnantes capacités, dues à la différence de pesanteur entre la Terre et Mars, qui seront des atouts précieux dans les combats qu’il lui faudra mener… Et bien évidemment, les affrontements seront nombreux et seront l’occasion pour le terrien intrépide de montrer sa bravoure et espérer ainsi conquérir le cœur de la plus belle des martiennes…

Elément amusant que j’aimerais souligner, dans sa préface, Edgar Rice Burroughs met l’accent sur la véracité des aventures qu’il s’apprête à nous raconter. Il n’est autre que le neveu de John Carter et ne publie ses mémoires qu’à sa demande, pour partager avec nous ses découvertes d’un monde inconnu. C’est donc avec un réel talent d’observateur, voire d’ethnologue, que John Carter nous décrit son arrivée sur Mars et les rencontres qu’il va y faire. Les trois premiers volumes sont consacrés à ses exploits, le quatrième en revanche est dédié à Carthoris, le fils de John Carter et de Dejah Thoris, une princesse martienne d’une beauté inégalable. Quant au cinquième tome, il raconte la mésaventure de Tara d’Hélium, la fille du célèbre guerrier. Une aventure familiale donc, qui nous entraîne à chaque fois dans des mondes insoupçonnés de Mars et nous fait découvrir de nouveaux peuples.

En conclusion, je dirais que ce « planet opera » écrit il y a presque un siècle (1917 pour le premier tome) m’a complètement séduit par la richesse de son univers et le rythme effréné de son intrigue ! Les rebondissements se succèdent dans ce roman d’aventure de grande ampleur où l’on se bat pour préserver des notions qui semblent universelles : l’amour, le courage, la justice et l’honneur. Une épopée passionnante et grand public que je suis ravie d’avoir découverte ! A souligner : la qualité et le soin apportés à l’édition qui ont permis de regrouper cette saga en un seul volume particulièrement agréable à lire !

Un énorme merci à Babelio et aux éditions Omnibus pour ce partenariat Masse Critique qui m’a permis de faire cette heureuse découverte !
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Le cycle de Pellucidar, tome 2

Pellucidar est un monde étrange et mystérieux enfoui au centre de la terre et que hante une faune préhistorique.

Et lorsque Tarzan s'y enfonce pour délivrer David Innes, il s'engouffre dans un enfer primitif.

Mais le seigneur de la jungle se retrouve à son tour prisonnier de ce monde où le temps n'existe plus...

La rencontre de Tarzan et de David Innes - Héros d'un autre cycle d'Egar Rice Burroughs "Le monde de Pellucidar" - est un des sommets de son oeuvre, celui où s'assemblent le fantastique et la science fiction.

Ce recueil comprend "Tarzan au coeur de la terre", "Retour à l'âge de pierre", "Terre d'épouvante" et un inédit jamais traduit en français "l'éternel sauvage".

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Pellucidar, tome 4 : Tarzan au coeur de la ..

Héroic fantasy ? Fantastique ? Science-fiction ?

A la frontière des trois genres c'est un roman plein de rebondissement qui débute la série de "Pellucidar" et qui est passionnant.

Edgar Rice Burroughs entame, avec cet ouvrage, un de ses plus passionnants cycles qui viendra se percuter avec celui de Tarzan dans l'excellent " Tarzan, au coeur de la terre" où ce dernier s'enfonce dans le mystérieux monde de Pellucidar afin de délivrer David Innes...

Ce livre suivi de "l'empire de David Innes" se savoure comme un vieux film de série B, que l'on aurait vu petit et que l'on se promet de revoir depuis des années, avec le même plaisir nostalgique.
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Le cycle de Mars, tome 1 : La princesse de ..

Sf Vintage, datant des années 1910; La princesse de Mars est un classique du genre: des nobles guerriers, des combats à l'épée, des races exotiques et une princesse pour le héros!

J'avoue que j'étais curieuse: le cycle de Mars est après tout censé être un classique de la SF.... Reconnaissons que cela a tout de même beaucoup vieilli!

La figure féminine, par exemple, est un sacré modèle de demoiselle en détresse ayant besoin de l'aide du valeureux héros pour se sortir des griffes de vilains successifs, même si j'avoue que j'ai été plaisamment surprise à d'autre moment, comme lorsque le héros choisit d'attendre pour avouer ses sentiments à la demoiselle en question, estimant que ce serait un abus de pouvoir tant qu'elle dépend de lui pour s'en sortir. C'est un style très roman feuilleton: rebondissements, personnages un brin caricaturaux, courses poursuites et combats... Une forme très particulière de SF, donc, qui n'est pas pour tout le monde mais qui est intéressante , plus à vrai dire pour l'aspect fondateur du cycle de Mars dans l'histoire de la SF!
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