Citations de Fiodor Dostoïevski (3099)
Le bon Dieu en créant la femme savait à quoi il s'exposait,mais je suis sûr que c 'est elle qui l'a gêné et l'a forcé à la créer sous cet aspect et...avec de pareils attributs;car qui voudrait se préparer de tels ennuis sans nécessité?
Le sage ne craint pas de regarder la vérité en face..
Celui qui se tuera seulement pour tuer la peur,celui-là sera aussitôt un dieu.
Dieu est la souffrance de la peur de la mort
Celui qui vaincra la souffrance et la peur,celui-là sera lui-même Dieu.Et l 'autre Dieu ne sera plus.
La vie est souffrance, le vie est peur,et l'homme est malheureux.Aujourd'hui tout est souffrance et peur.Aujourd'hui l 'homme aime la vie parce qu'il aime la souffrance et la peur.Et c 'est ainsi que cela a été fait.La vie se donne aujourd'hui au prix de la souffrance et de la peur,et toute la duperie est là.
J'avais soif, parfois, d'une parole vivante, même bilieuse, même impatiente, et même de l'amertume d'un être vivant : nous aurions exhalé en commun notre rancune contre la destinée.
C'est alors que pour la première fois je compris tout à fait ce qu'il y a d'immensément audacieux et déchaîné dans les audacieuses et déchaînées chansons à danser du peuple russe.
Ils n'ont pas beaucoup à enseigner au peuple nos sages. Je le dirai même catégoriquement : au contraire, ce sont eux qui ont encore à apprendre de lui.
Messieurs les jurés, cette affaire a eu du retentissement dans toute la Russie. Au fond, avons-nous lieu d'être surpris, de nous épouvanter ?
Fiodor Pavlovitch risquait de tomber en regardant vers la porte qui menait au jardin; il scrutait les ténèbres ; il allait certainement s'empresser d'ouvrir la porte, sans attendre la réponse de Grouchegnka. Mitia ne broncha point. La lumière éclairait nettement le profil détesté du vieillard, avec sa pomme d'Adam, son nez recourbé, ses lèvres souriant dans une attente voluptueuse. Une colère furieuse bouillonna soudain dans le coeur de Mitia. " Le voilà , mon rival, le bourreau de ma vie! " C'était un accès irrésistible, l'emportement dont il avait parlé à Aliocha, lors de leur conversation dans le pavillon, en réponse à la question : "Comment peux tu dire que tu tueras ton père? "
"Je ne sais pas, avait dit Mitia, peut être le tuerai-je, peut être ne le tuerais-je pas. Je crains de ne pouvoir supporter son visage à ce moment là. Je hais sa pomme d'Adam, son nez, ses yeux, son sourire impudent.. Il me dégoûte. Voilà ce qui m'effraie ; je ne pourrais pas me contenir...."
Le dégoût devenait intolérable. Mitia hors de lui sortit de sa poche le pilon de cuivre.
Les premières phrases : Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir, voilà ce que je suis. Je crois que j'ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n'y comprends rien, j'ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs.
Au lieu de T'emparer de la liberté humaine, Tu n'as fait que l'accroître encore plus ! [...] Il n'y a rien de plus tentant pour l'homme que la liberté de sa conscience, mais rien de plus douloureux [...] Au lieu de s'emparer de la liberté humaine, Tu l'as multipliée, et, à tout jamais, Tu as chargé de souffrance le royaume spirituel de l'homme. Tu as voulu de l'homme un amour qui soit libre, voulu que l'homme que Tu aurais séduit et attiré Te suive librement. Privé de la loi ancienne, une loi sévère, l'homme, dorénavant, devait juger lui-même, dans son coeur libre, de ce qui était bien et de ce qui était mal, en ayant devant soi pour seul guide que Ton image- mais comment n'as-Tu pas pensé qu'il finirait par tout rejeter et tout mettre en doute, tout, jusqu'à Ton image et même Ta vérité, s'il était opprimé par un joug aussi terrifiant que la liberté de choisir ?
- Ouf, Dieu du Ciel ! Mais vous n'avez pas la moindre pudeur ! Eh bien, la mienne a ici des amis, au deuxième étage, sur la rue...Un général.
- Un général !