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Citations de Fiodor Dostoïevski (3099)


(...) Un homme doué d'une conscience est-il capable de s'estimer un tant soit peu ?
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Il est indéniable que, quelquefois, l'homme en arrive à aimer son mal avec passion. Inutile de consulter l'histoire. Interrogez-vous vous-mêmes.
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"Si ridicule que puisse paraître cette grande espérance que je mettais dans la roulette.,le lieu commun,selon lequel il est stupide d'attendre quelque chose du jeu,l'est encore plus,à mon sens."
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"Si ridicule que puisse paraître cette grande espérance que je mettais dans la roulette.,le lieu commun,selon lequel il est stupide d'attendre quelque chose du jeu,l'est encore plus,à mon sens."
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Oui, mais voilà, je lut du mépris dans son regard...
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Dès cette époque, je portais mon sous-sol au fond du coeur.
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"Moi, je suis seul, et eux, ils sont tous", pensai-je... et je restais pensif.
Cela prouve bien que j'étais encore un gosse.
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Ce qui le torturait, c'est qu'il était un étranger total à tout cela. Quel était donc ce festin, quelle était cette fête éternelle et grandiose, qui n'avait pas de fin, et vers laquelle il se trouvait comme aimanté depuis si longtemps, depuis toujours, depuis l'enfance, une fête laquelle il n'avait pas du tout moyen de prendre part?
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Alors toi, qui es un virtuose au piano, un maître, un Rubinstein... Je t'assure, tu n'auras pas à t'en repentir !
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- Achevez-la ! crie Colas, et comme s'il n'était plus maître de lui il saute au bas de la charrette. Plusieurs garçons, rouges et ivres eux aussi, s'emparent de tout ce qu'ils peuvent trouver, fouets, bâtons, le brancard, et courent à la jument expirante. Colas se place de côté et se met à la battre au hasard sur le dos avec son pic. La malheureuse tend le museau, respire péniblement et meurt.
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[...] ... Il fut visible que Christian Ivanovitch n'attendait pas, et ne souhaitait pas, de voir devant lui M. Goliadkine, car il parut un bref instant embarrassé et son visage prit involontairement une expression bizarre, on peut même dire mécontente. Comme, de son côté, presque toujours M. Goliadkine flanchait et perdait presque contenance au moment d'aborder quelqu'un pour parler de ses propres petites affaires, cette fois aussi, n'ayant pas préparé la première phrase qui était pour lui, en pareille occurrence, la pierre d'achppement, il fut pris d'une totale confusion, bégaya quelque chose - qui devait probablement être des excuses - et, ne sachant que faire d'autre, prit une chaise et s'assit. Mais il lui revint aussitôt qu'il s'était assis sans y avoir été invité, il sentit son incorrection et se hâta de réparer sa faute contre l'usage du monde et les bonnes manières en se relevant sur-le-champ. Puis, se ravisant, avec la vague intuition qu'il venait de faire deux sottises coup sur coup, il se résolut sans tarder à une troisième, c'est-à-dire qu'il tenta de présenter une justification, bredouilla quelque chose avec un pâle sourire, rougit, perdit pied, se réfugia dans un éloquent silence, et enfin s'assit décidément et de de l'air de ne plus vouloir se relever, en même temps qu'à toute éventualité il se couvrait de ce même regard de défi qui devait avoir l'extraordinaire pouvoir de réduire putativement en cendres et de réduire en poussière tous les ennemis de M. Goliadkine. De surcroît, ce regard exprimait pleinement l'indépendance de M. Goliadkine, c'est-à-dire qu'il disait clairement qu'après tout M. Goliadkine s'en fichait, qu'il était ce qu'il était, qu'il avait son quant-à-soi comme tout le monde, et qu'en tous cas "son izba était à l'écart". Christian Ivanovitch toussa, se racla la gorge, apparemment en signe d'approbation et d'accord sur tous ces points, et dirigea sur M. Goliadkine un regard vigilant et interrogateur.

- "Je suis venu, Christian Ivanovitch," commença M. Goliadkine avec un sourire embarrassé, "je suis venu vous déranger de nouveau, et je me permets de demander de nouveau votre indulgence ..." M. Goliadkine, visiblement, cherchait ses mots.

- "Hum ... oui !" prononça Christian Ivanovitch en lâchant de ses lèvres un flot de fumée et en posant son cigare, "mais il faut que vous vous en teniez à ce qui vous a été prescrit. Je vous ai bien expliqué que votre traitement doit consister en un changement d'habitudes ... enfin, des distractions ... enfin quoi, il faut fréquenter des amis et des connaissances, et puis aussi ne pas bouder la bouteille, hanter régulièrement une société gaie ..."

M. Goliadkine, toujours avec le même sourire, se hâta de faire remarquer qu'il lui semblait être comme tout le monde, qu'il avait son chez-soi, qu'il avait ses distractions, comme tout le monde ... que certes, il pouvait aller au théâtre, car il en avait comme tout le monde les moyens, que le jour il était à son bureau et le soir chez lui, que ça allait tout à fait bien. Il nota même en passant qu'il ne lui semblait pas être plus mal que les autres, qu'il habitait chez lui, dans son propre logement, qu'enfin, il avait chez lui Piètrouchka. Sur ce, M. Goliadkine resta court. ... (...)
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C'est toi, oui, c'est toi seule qui dois répondre pour tout, parce que tu t'es trouvée ici, parce que je suis un salaud, parce que je suis le ver de terre le plus répugnant, le plus risible, le plus minable, le plus stupide, le plus jaloux de tous les vers de terre du monde qui, tous, ne sont pas mieux que moi, mais qui, et Dieu seul sait pourquoi, n'éprouvent jamais de honte.
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Que faire si le destin véritable de toute créature intelligente est uniquement de bavarder, c'est-à-dire de faire couler du sable dans le vide ?
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[...] l'unique effort de l'être humain consiste, peut-être, à se prouver à lui-même qu'il est un homme, et non un rouage.
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Il n'y a pas de conscience pleine et vraie sans un coeur pur.
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[...] il m'aimait, avec haine, c'est l'amour le plus fort...
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Mais le plaisir est toujours utile et un pouvoir absolu, sans limites, fût-ce sur une mouche, est aussi une sorte de jouissance. L'homme est un despote par nature : il aime faire souffrir.
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"Laisse-moi, tu cognes dans mon cerveau comme un cauchemar obsédant, gémit douloureusement Ivan, impuissant devant sa vision, je m'ennuie avec toi, c'est insupportable, c'est une torture ! Je donnerais cher si je pouvais te chasser !"
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Je deviens l'ennemi des hommes dès que je suis en contact avec eux. En revanche, invariablement, plus je déteste les gens en particulier, plus je brûle d'amour pour l'humanité en général.

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