Dostoïevski met en scène un personnage des plus particulier dans cet ouvrage. Sujet à maintes analyses, cet homme qui semble quelque peu dérangé s'isole profondément dans son sous-sol, fuyant la société. Ses obsessions sont absurdes, cherchant la supériorité face à tout le monde, il tente d'y arriver par humiliation. À lire.
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des chroniques drolatiques qui se jouaient subtilement de la censure tsariste.
des textes qu'on croirait écrit au 21° siècle, notamment une évocation de la grippe qui fait ironiquement écho à la "panique" qui fit de la france le plus grand réservoir de vaccin anti-grippaux
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" But what think you of the plan of the curtain, Varvara? It is a
charming one, is it not? No matter whether I be at work, or about
to retire to rest, or just awaking from sleep, it enables me to
know that you are thinking of me, and remembering me--that you
are both well and happy. Then when you lower the curtain, it
means that it is time that I, Makar Alexievitch, should go to
bed; and when again you raise the curtain, it means that you are
saying to me, "Good morning," and asking me how I am, and whether
I have slept well. "As for myself," adds the curtain, "I am
altogether in good health and spirits, glory be to God!" Yes, my
heart's delight, you see how easy a plan it was to devise, and
how much writing it will save us! It is a clever plan, is it not?
And it was my own invention, too! Am I not cunning in such
matters, Varvara Alexievna?..."
[poor folk_ dostoevsky
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Une nouvelle courte, amusante, que j'ai lu pour faire connaissance avec la plume de Dostoïevski avant de me lancer dans d'autre œuvres plus importantes.
Le début annonce une histoire rocambolesque, qui se perd pourtant rapidement en dialogues interminables...Les pages s'enchaînent lentement, sans que le lecteur pénètre vraiment l'intrigue. Cependant, le mouvement du texte s'accélère vers la fin, et achève la nouvelle avec humour, en laissant une partie non dévoilée pour que le lecteur tire ses propres conclusions.
Malgré une introduction difficile, une fin bien rigolote pour clore une petite histoire agréable à lire !
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Une belle tragédie à la Russe digne de Dostoïevski.
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Rarement dans un assemblage de roman et de nouvelles, la dernière nouvelle se révèle la plus intéressante.
A lire pour Bobok,
le reste est le chocolat du kinder.
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