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Citations de Florian Zeller (170)


" Nicolas a toujours pensé que s'ils étaient complémentaires,c'est qu'avant tout ils n'avaient pas le même rapport au temps.
Mais comment définir ce rapport? [...]
Je suis convaincu qu'on découvrirait l'existence de trois catégories d'être: les nostalgiques (qui destinent l'essentiel de leurs pensées au passé), les jouisseurs ( qui selon la terminologie contemporaine du bien-être, vivent l'instant présent), et les angoissés ( dont la plupart des réveries sont tournées vers l'avenir). On pourrait évidemment faire des sous- catégories et mettre par exemple, les ambitieux sous la catégorie des angoissés, puisque c'est bien vers l'avenir qu'ils ne cessent de regarder. - ce qui nous permettrait de souligner que l’angoisse est le moteur secret de l'ambition. "
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La littérature est immortelle.
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[...] Résumée ainsi, une vie parait courte et dérisoire. Ce survol crée un phénomène d'accélération du temps qui nous renvoie fatalement au sentiment de notre propre vulnérabilité.
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Il aime Pauline. Mais un homme peut-il se satisfaire sexuellement d'une seule femme ? Il a parfois le sentiment que cela reviendrait à renoncer au monde, et donc, un peu, oui, à vivre.
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Je dirai plutôt que ma philosophie, c'est l'hédonisme. Jouir et faire jouir... Sans faire de mal. Ni à toi-même, ni aux autres. C'est ma seule morale. En fait, je pense comme un homme...
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Vieillir, ce serait le transvasement invisible entre ces deux masses. Plus on avance, plus l’espérance se fait rare, tandis que la poche contenant les souvenirs devient extrêmement lourde. Si lourde, en vérité, qu’elle finit par se déchirer.
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Les ennuis commencent souvent au moment où il y a de l’argent.
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Aimer, c’est jeter sur la vie une passerelle vers le merveilleux, et cela implique de déposer aux pieds de l’autre tout ce que l’on est : pleurs, inspirations, rêves et intestins.
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Les plus éminents s’emparent de la joie par la souffrance.
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Les changements les plus profonds d'une époque ne sont pas forcément les plus spectaculaires, mais se cachent bien souvent dans l'ombre des choses anodines.
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L'attendrissement prend la forme de l'amour, alors qu'il n'en est que la caricature.
On est attendri par une femme quand on la trouve digne d'être aimée – mais qu'on ne l'aime pas.
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"l'autre", c'est l'amant de la femme, l'ami du mari, l'ange gardien, le confident, le contradicteur, la Mort tout à la fois.
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La vérité, il n’y a que ça de vrai. 
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«  la mort commence avant la mort physique. »
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Pourtant j'avais fait en sorte de rester discret. Pas comme ce type à côté de moi qui filmait tout ce qui se passait avec son caméscope, de façon compulsive, sans réfléchir à ce qu'il voyait, ou plus exactement, ou plus exactement, sans réfléchir à ce qu'il ne pouvait plus voir - ses yeux crevés par la rage de remporter avec lui quelque chose qui survivrait à son voyage.
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André: J'ai l'impression de... J'ai l'impression de perdre toutes mes feuilles les unes après les autres.

La femme: Toutes vos feuilles ? De quoi vous parlez ?

André: Mais des branches ! et du vent... Je ne comprends plus ce qui se passe. Vous comprenez, vous, ce qui se passe ? Avec toutes ces histoires d'appartement ? On ne sait plus où mettre ses cheveux. Je sais où est ma montre. Elle est à mon poignet. Ça, je le sais.
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ELLE : C'est toi qui m'accuses de ne pas savoir aimer ! C'est toi qui parles, qui parles ! Moi, ça fait longtemps que je t'ai souhaité une bonne nuit et une mort affreuse !
LUI : Ce serait donc un malentendu ? Mes enfants ! Au fond, sans le savoir, nous attendions tous les deux la même chose : que tu te casses !
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LUI : C'est la seule solution, si nous voulons vivre ensemble pour toujours. Ne jamais vivre ensemble.
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LUI : Alors, comme nous n'aurons le droit ni de dire la vérité ni de mentir, il faudra se taire.
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ELLE : Et après, on ne sait pas. On ne peut jamais savoir. On avance dans le brouillard. Comme des ombres errantes. C'est toujours comme ça. Ça s'appelle la vie.
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