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Citations de Fred Uhlman (245)


Tous deux savions que les choses ne seraient jamais plus comme avant et que c’était le commencement de la fin de notre amitié et de notre enfance.
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je savais qu'un million de soldats étaient morts à Verdun. Mais ce n'était là que des abstractions, des chiffres, des statistiques, des informations. On ne peut souffrir pour un million d'êtres.
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"Suis-je responsable de mes parents?"
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J'ai passé avec toi les plus beaux mois de ma vie. mon amour pour la poésie, pour l'étude, c'est à toi que je le dois.
Je dois m'arrêter maintenant.
La mort m'appelle.
Prie pour moi.
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La politique était l'affaire des adultes et nous avions nos propres problèmes à résoudre. Et celui que nous trouvions le plus urgent était d'apprendre à faire de la vie le meilleur usage possible, indépendamment de découvrir le but de la vie, si tant est qu'elle en eût un, et quelle serait la condition humaine dans cet effrayant et incommensurable cosmos. C'étaient là des questions d'une réelle et éternelle importance, beaucoup plus essentielles pour nous que l'existence de personnages aussi éphémères et ridicules que Hitler et Mussolini.
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Avec le temps, en grandissant et en perdant mes illusions, j'appris les «choses de la vie» et attendis moins des autres. Je compris que nous étions, tous autant que nous sommes, exposés aux tentations et que la plupart d'entre nous étaient faibles, égoïstes et cruels [...].
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Il paraissait ne pas se soucier d'être abandonné à lui-même. Peut-être en avait-il l'habitude. Mais il ne donnait jamais la plus légère impression de morgue ou de vanité ni du moindre désir conscient d'être différent des autres élèves (...).
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Entre seize et dix-huit ans, les jeunes gens allient parfois une naïve innocence et une radieuse pureté de corps et d'esprit à un besoin passionné d'abnégation absolue et désintéressée. Cette phase ne dure généralement que peu de temps, mais, à cause de son intensité et de son unicité, elle demeure l'une des expériences les plus précieuses de la vie.
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Quelle chance d'avoir une mère aussi merveilleuse, qui était capable de montrer qu'elle t'aimait et qu'elle m'aimait aussi parce que j'étais ton ami!
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Tu seras scandalisé si je te dis que je crois en cet homme. Lui seul peut préserver notre pays bien-aimé du matérialisme et du bolchévisme.
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Mais ce qui m'horrifie, c'est la façon dont je vais mourir : par étranglement, lentement, suspendu à un croc de boucher, me tortillant jusqu'à ce que mort s'ensuive. Hans... j'ai peur !
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La politique était l'affaire des adultes et nous avions nos propres problèmes à résoudre. Et celui que nous trouvions le plus urgent était d'apprendre à faire de la vie le meilleur usage possible, indépendamment de découvrir le but de la vie, si tant est qu'elle en eût un, et quelle serait la condition humaine dans cet effrayant et incommensurable cosmos. C'étaient là des questions d'une réelle et éternelle importance, beaucoup plus essentielles pour nous que l'existence de personnages aussi éphémères et ridicules que Hitler et Mussolini.
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Je trouvais une petite chambre non loin de l'université et, pour la première fois de ma vie, j'étais seul.
J'avais emporté mes livres préférés:
" Guerre et Paix, L'Idiot, Crime et Châtiment, Conversations avec Eckermann de Gœthe, les pièces et les essais de Kleist, Heine ( que j'admirais beaucoup à l'époque) et, bien entendu, Hölderlin.Mais je n'avais pas envie de lire.J'avais assez lu.Je voulais que la vie frappât à ma porte.

( Stock, 1985, p.62 )
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Quant à ma mère, elle paraissait se mouvoir, parfaitement satisfaite, dans une situation confuse. Elle allait à la synagogue le jour du Grand Pardon, mais chantait Stille Nacht, Heilige Nacht à la Noël. Elle donnait de l'argent aux juifs pour l'aide aux enfants juifs en Pologne et aux chrétiens pour la conversion des juifs au christianisme.
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Désormais, la question essentielle n'était plus de savoir ce qu'était la vie, mais de décider de ce qu'il fallait faire de cette vie sans valeur, et pourtant, en quelque sorte, d'un prix unique.
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Jusqu’à son arrivée, j’avais été sans ami. Il n’y avait pas dans ma classe, un seul garçon qui répondit à mon romanesque idéal de l’amitié, pas un seul que j’admirais réellement, pour qui j’aurais volontiers donné ma vie et qui eût compris mon exigence d’une confiance, d’une abnégation et d’un loyalisme absolu. P 27
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Fred Uhlman
Tout ce que je savais, c'est que c'était là ma patrie, mon foyer, sans commencement ni fin, et qu'être juif n'avait fondamentalement pas plus d'importance qu'être né avec des cheveux bruns et non avec des cheveux roux.
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Quand le sioniste nomma Hitler et demanda à mon père si cela n'ébranlait pas sa confiance, mon père répondit :" pas le moins du monde. Je connais mon Allemagne. Ce n'est qu'une maladie passagère, quelque chose comme la rougeole....
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Il entra dans ma vie en février 1932 pour n’en jamais sortir. Plus d’un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journées fastidieuses et décousues, que le sentiment de l’effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d’entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d’un arbre mort.
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Désormais la question essentielle n’était plus de savoir ce qu’était la vie, mais de décider de ce qu’il fallait faire de cette vie sans valeur, et pourtant, en quelque sorte, d’un prix unique. Comment l’employer, pour quelle fin? Seulement pour son propre bien? Pour le bien de l’humanité? Comment tirer partie de cette mauvaise affaire?
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