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Citations de Fred Uhlman (245)


Il me semblait qu'il n'y eût que cette alternative: ou bien aucun Dieu n'existait, oubien il existait une déité, monstrueuse si elle était toute-puissante et vaine si elle ne l'était point.
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Et nous parlions des filles. Par comparaison avec l'état d'esprit de l'adolescence à notre époque, nos conceptions à cet égard étaient d'une incroyable naïveté. Pour nous, les filles étaient des êtres supérieurs d'une pureté fabuleuse qu'il ne fallait approcher que comme le faisaient les troubadours, avec une ferveur chevaleresque et une adoration distante.
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Ma secrétaire partageait son temps entre le polissage de ses ongles des mains et des pieds, la lecture de romans policiers et la fabrication de ravissantes chainettes avec mes trombonnes
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Il ne m'invita plus jamais chez lui et je lui dis gré d'en avoir le tact. Rien d'autre ne semblait avoir changé. Nous nous rencontrions comme auparavant, comme si de rien n'était survenu, et il venait voir ma mère, mais de plus en plus rarement. Tous deux savions que les choses ne seraient jamais plus comme avant et que c'était le commencement de la fin de notre amitié et de notre enfance.
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La politique était l'affaire des adultes et nous avions nos propres problèmes à résoudre. Et celui que nous trouvions le plus urgent était d'apprendre à faire de la vie le meilleur usage possible, indépendamment de découvrir le but de la vie, si tant est qu'elle en eût un, et quelle serait la condition humaine dans cet effrayant et incommensurable cosmos. C'étaient là des questions d'une réelle importance, beaucoup plus essentielles pour nous que l'existence de personnages aussi éphémères et ridicules que Hitler et Mussolini.
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C'était là mon univers, un univers où je me sentais en sécurité absolue et qui, j'en avais la certitude, durerait à jamais.
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Il entra dans ma vie en février 1932 pour n'en jamais sortir.Plus d'un quart de siècle a passé depuis lors,plus de neuf mille journées fastidieuses et décousues, que le sentiment de l'effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides,des années et des jours, nombre d'entre eux aussi morts que les feuilles désséchées d'un arbre mort.( Page9).
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D'ailleurs, je préfère être seul plutôt qu'humilié. Je vaux autant que tous les Hohenfels du monde. Sache que je ne permettrai à personne de m'humilier, fût-il roi, prince ou comte.
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Cette lâche cruauté qui est celle de garçons bien portants à l'égard des faibles, des vieux et des êtres sans défense.
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Entre seize et dix-huit ans, les jeune gens allient parfois une naïve innocence et une radieuse pureté de corps et d'esprit à un besoin passionné d'abnégation absolue et désintéressée.
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Pour eux le monde n’était pas divisé entre « ceux qui possedent » et « ceux qui ne possèdent pas » mais entre « ceux qui possèdent tout » et « ceux qui ne possèdent rien ».
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Il entra dans ma vie en février 1932 pour n'en jamais sortir. Plus d'un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journées fastidieuses et décousues, que le sentiment de l'effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d'entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d'un arbre mort.
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La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure.
SAINT AUGUSTIN
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On tue un homme, on est un assassin.
On tue des milliers d'hommes,
on est un conquérant.
On les tue tous,
on est un Dieu.

Jean ROSTAND
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... les jeunes gens allient parfois une naïve innocence et une radieuse pureté de corps et d'esprit à un besoin passionné d'abnégation absolue et désintéressée. Cette phase ne dure généralement que peu de temps, mais, à cause de son intensité et de son unicité, elle demeure l'une des expériences les plus précieuses de la vie.
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Je cherchais à éviter leur compagnie et cela m'était bien plus facile qu'ils étaient mal à l'aise en la mienne. Je ne savais pas ce qui les tenais tant à distance. Le mythe Hohenfels ? Ma propre attitude ô combien réservée ? Je ne savais pas. Ce n'est que bien plus tard que je les compris ; mais je sus d'emblée que je ne pourrais jamais m'en faire des amis. Cela t'était réservé.
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Il entra dans ma vie en février 1932 pour n'en jamais sortir. Plus d'un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journées fastidieuses et décousues, que le sentiment de l'effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d'entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d'un arbre mort.
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Schumacher était grand , mince, légèrement courbé. Son visage évoquait une pomme ratatinée; ses lèvres étaient aussi minces que si on les lui avait coupées au rasoir et ses yeux verts aussi froids que des glaçons. Comme Churchill, il fumait sans cesse ou suçotait un cigare. On avait conscience de sa force de volonté et de sa foi fanatique en la justesse absolue de sa cause mais, pour ma part, j'avais peur de lui et me sentais nerveux et gauche en sa présence. Comparé à lui, j'étais un être faible et irrésolu. La politique était tout pour lui, la vie même et il était prêt à mourir et à laisser les autres mourir pour ses convictions. Pour moi, la politique n'était qu'une partie de la vie, une partie nécessaire, mais peu agréable. Je suis certain qu'il le savait, réprouvait cette attitude et qu'à cause de cela je lui étais antipathique. Je doute qu'il ait eu des amis intimes et ne suis pas sûr qu'il en éprouvât le besoin, mais il avait des milliers de partisans prêts à mourir pour lui.

( Stock,1985,p.133)
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Je ne puis me rappeler exactement le jour où je décidai qu'il fallait que Conrad devînt mon ami, mais je ne doutais pas qu'il le deviendrait. Jusqu'à son arrivée, j'avais été sans ami. Il n'y avait pas, dans ma classe, un seul garçon qui répondît à mon romanesque idéal de l'amitié, pas un seul que j'admirais réellement, pour qui j'aurais volontiers donné ma vie et qui eût compris mon exigence d'une confiance, d'une abnégation et d'un loyalisme absolus.
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" Pour la première fois, mon regard se posa sur ce garçon qui allait devenir la source de mon plus grand bonheur et de mon plus grand désespoir. "

Je trouve que cette citation résume très bien le livre car c'est Conrad qui va le rendre heureux mais aussi celui qui va lui briser le cœur. Cette citation est une antithèse.
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