AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gilles Milo-Vacéri (548)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Enquêtes parallèles, tome 1 : Les prêtresses d'Al..

Énorme coup de coeur pour ce roman. De base, je l'avais mis dans ma sélection parce que je voulais découvrir le style de Gilles Milo-Vacéri. Mais cela s'arrêtait là. Le résumé était sympa sans toutefois me donner réellement envie. Du coup, c'est encore une plus belle surprise.

L'enquête en elle-même n'a rien de nouveau puisqu'il s'agit d'une disparition. Mais, il y a un truc très envoûtant qui nous tient en haleine du début à la fin. C'est très riche en indices et pourtant, il faut attendre la toute fin du récit pour obtenir des réponses.

Un grand merci à Babelio pour cette Masse Critique Mauvais Genres du mois de mars ainsi qu'aux Editions du 38 pour la découverte de ce livre.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..
Commenter  J’apprécie          30
Enquêtes parallèles, tome 1 : Les prêtresses d'Al..

Ce roman fait partie des vrais bons policiers qui nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin.

Fin assez surprenante, dans le bon sens du terme.

Ce roman est un bon divertissement, on a du mal à lâcher le livre, l’histoire est très bien pensée, et bien documentée. J’ai aimé les détails techniques.

Les personnages sont attachants, j’ai bien envie de découvrir la suite de l’histoire d’Angelina Rossi.



Un auteur que je ne connaissais pas et qui mérite vraiment d’être lu.

Merci à Babelio et sa masse critique, merci aux Éditions du 38.

Une bien belle découverte.
Commenter  J’apprécie          50
Enquêtes parallèles, tome 1 : Les prêtresses d'Al..

J'ai apprécié ce premier roman d'une nouvelle série de Milo-Vacéri, mais j'avoue être moins séduit que par la série des Gabriel Gerfaut. Les personnages sont sympathiques, mais pour moi sans doute un peu trop stéréotypés. L'histoire par contre est bien menée, et on a du mal à trouver la solution avant la fin. Un bon divertissement.
Commenter  J’apprécie          40
Enquêtes parallèles, tome 2 : Coïncidence mortelle

Le commentaire de Martine :

Dans ce volet des enquêtes parallèles, on se retrouve avec une affaire classée d'une soixantaine d'années. L'équipe d'Angélina sera confrontée au passé, ce n'est pas évident de retracer une disparition qui date de plusieurs années, l'équipe devra faire preuve de détermination, de finesse et d'intelligence afin de trouver des indices intéressants et véridiques. Chaque détail a son importance, chaque renseignement vérifiable, apporte de l'espoir à Angelina Rossi ainsi qu'à la petite-fille de la femme disparue.

Un roman avec des personnages que nous retrouvons et des nouveaux qui se greffent dans ce volet. Une intrigue bien menée, un polar qui captive le lectorat, des personnages marquants et intéressants. C'est un bon roman policier avec une conclusion qui nous laisse en haleine pour la suite de cette saga, bien hâte de me plonger dans un autre tome sous peu.

Avec ce nouveau tome, Gilles Milo-Vacéri m'a encore une fois conquise, je suis restée en apnée du début jusqu'à la fin, j'étais moi aussi en train de mener l'enquête, je ramassais tous les indices semés ici et là, j'élaborais des hypothèses, mais cet auteur m'a encore berné. Que j'aime me plonger tête première dans ses romans, sans me poser trop de questions, car je sais que dès que j'entame ma lecture, mon esprit s'affole, mes neurones s'activent et mes sens sont aux aguets. C'est un vrai moment d'évasion et d'aventure qui nous marque.

Je conseille à tous les lecteurs de lire au moins un titre de Gilles Milo-Vacéri et je sens que vous allez comprendre que cet auteur est un maître dans le thriller policier. Allez oser, vous aventurer dans l'imaginaire des romans de Gilles Milo-Vacéri.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          00
Enquêtes parallèles, tome 2 : Coïncidence mortelle

Encore un bon cru de Milo-Vacéri, dans la veine du premier livre de cette nouvelle série. L'équipe d'enquêteurs est sympathique, et l'intrigue ici est intéressante: un "cold case" de 60 ans d'âge, impliquant les hautes instances du gouvernement et toutes les agences de barbouzes françaises. On passe comme d'habitude avec Milo-Vacéri un très bon moment de détente à la lecture de ce nouveau livre.
Commenter  J’apprécie          10
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Cécile est commandant au sein d'un service policier d'enquête à Rouen, qui accueille en son sein Malone, ancien marine beau gosse venu de Paris, qui se révèle efficace, mais dont les raisons de la mutation restent mystérieuses. Epaulés par leurs collègues, ils vont se lancer sur la piste d'un tueur en série sadique, et être confrontés, au même moment, à des enlèvements répétés.



Les personnages du roman sont d'un manichéisme rarement lu. La nuance n'y existe pas. Cécile est douée, fière, volontaire, mais elle a bien un petit coeur de femme - on y reviendra -, bref, c'est une gentille ; son collègue Prudhomme est un blaireau fini, harceleur sexuel, tire au flanc, et ripou de surcroît (son basculement sera d'autant plus artificiel), il n'a rien pour le sauver, bref, c'est un méchant. Même chose pour les personnages secondaires : croisé tôt dans le récit, le clochard qui aide à l'enquête est un cliché sur pattes, poli, gentiment excentrique, serviable. Seconde sur le podium du binarisme bon-ou-mauvais, la religieuse nymphomane : Son personnage est tellement surécrit, irréel, qu'on ressent un vrai malaise lorsqu'elle intervient. Ce même genre de malaise devant un nanar qui n'a pas le bon goût du second degré. Elle n'a aucune profondeur, et son existence n'a d'utilité qu'au prétexte du scénario.



Mais le pire d'entre eux, la palme d'or, c'est le véritable héros du bouquin : Malone. Il est parfait du début à la fin. Efficace, précis dans son travail, poli, il sait garder son calme mais sait s'énerver juste quand il le faut, élégant avec les femmes, même les plus vilaines tentatrices, il s'intègre sans accroc au sein de son nouveau service. C'est le sauveur de la veuve et l'orphelin, y a pas un pet' sur sa carrosserie. Mais c'est pas tout ! Cette montagne de muscle, gendre idéal et super beau gosse, apprend l'intégralité de l'histoire de toute la région et de la ville avant de s'y installer (ce qui donnera un indice important à un moment décisif), lit des revues de médecine spécialisée (ce qui, là encore, fait évidemment progresser l'enquête là où la police scientifique semblait bloquer), et il apprend même des vers par coeur.



Même la relation entre les personnages, qui est peut-être l'aspect le moins raté - la complicité des collègues et parfois touchante -, est gâchée : les "beaux moments" sont surlignés au maximum. Un simple exemple, marquant car il revient bien six ou sept fois (mais c'est malheureusement loin d'être le seul) : à de nombreuses reprises, l'équipe réunie patine dans leur enquête, ou vient de recevoir une dure nouvelle (nouveau meurtre ou enlèvement) : alors que tout le monde broie du noir, un perso lâche une blague ou lance une vanne à la volée. C'est sympa, c'est la camaraderie. Mais la narration ne peut s'empêcher d'appuyer bêbêtement que "ça leur fit tant de bien de rire ensemble" ou "c'était exactement ce dont ils avaient besoin". Lourdingue.





Nos enquêteurs progressent dans une histoire poussive, scénario d'un film noir un peu idiot, eu égard à la fois aux personnages dont l'absence de finesse a déjà été évoquée, mais aussi à la structure du récit. On suit le déroulé de l'enquête comme dans un guide, étape par étape, mais... je voulais lire une histoire moi, qu'on me raconte quelque chose ! Pas lire la transcription rasoir d'un documentaire sans esprit.



En parallèle de l'ennui s'immisce parfois le manque de vraisemblance. le boss de la mafia russe, par exemple, qui accompagne dans sa voiture ses hommes de main envoyés pour l'exécution vengeresse d'un policier - avec tous les risques que ça comporte, en sachant qu'il vit habituellement dans un bunker ultra protégé ? On n'y croit pas une seconde. de même, j'ai du mal à croire qu'un flic poursuivi par la mafia russe, qui vient de subir une tentative d'assassinat, soit autorisé à continuer son service tranquillement, comme si de rien n'était - ne serait-ce que par égard pour la sécurité de ses collègues...



Quant au dénouement, il est particulièrement déceptif - si on attendait encore quelque chose. Ce retournement ne sert qu'à tromper le lecteur pendant la majeure partie du bouquin, pour finalement créer une surprise entièrement artificielle.





Le tout est formulé dans un style globalement correct, si l'on excepte des formulations parfois bancales ou bizarres. Au-delà, l'auteur semble être particulièrement fier de nous assommer de sa connaissance des degrés hiérarchiques dans la police, de ses sigles, de son argot ou son jargon technique... Et on ne peut que le féliciter d'avoir lu la page Wikipedia des spécialités culinaires et des jurons russes, puisqu'il en place à chaque ligne dès que le boss mafieux est là. C'est déjà lourdingue au possible, mais il ne s'arrête pas là, car il allourdit systématiquement ces termes avec des notes explicatives de bas de page. Si j'avais voulu lire un dictionnaire amoureux de la police ou de la Russie, j'aurais choisi un autre ouvrage.



Pour en terminer sur le style, la description des crimes, ou à défaut le détail des corps découverts par les policiers, est assez voyeuriste. On sent dans ces passages une forme de fascination, presque de délectation de l'auteur. Il y a mille manières de rendre de telles scènes avec force et intensité, pour susciter l'horreur et le dégoût, mais sans complaisance. Un simple exemple, qui me vient en tête car je l'ai lu récemment, Les Démoniaques de Mattias Köping fourmille de ce genre de scènes - parfois plus dures encore - mais il usait d'un style tranchant, sec, qui convenait à son sujet... Contrairement à Milo-Vacéri.





Je termine sur un dernier aspect, que je me sens rarement tenu d'évoquer : le positionnement idéologique que l'auteur a laissé (grassement) suinter au travers de son histoire : une sorte de conservatisme peu subtil et assez bas du front. On ne parle pas ici de deux-trois remarques perdues dans le livre, qui m'auraient simplement interpelé un instant, mais bien une d'une vision du monde pas très finaude qui se dessine au fil des 300 pages, m'obligeant à la relater.



Commencons par Cécile : elle est certes "une bonne enquêtrice, mais avant tout une femme" et elle a forcément un "instinct" propre à sa condition féminine. Elle est compétente, bien sûr, mais elle est systématiquement aidée, voir sauvée par son grand mâle qui lui sert de second (et, c'est écrit de fil blanc, bientôt de compagnon). Y compris pour faire changer le comportement de son collègue qui la harcèle, son refus clair et ferme n'y fait rien, mais le rôle modèle du beau Malone viril le transforme du tout au tout ! Et quand les femmes ne sont pas, malgré toute leur compétence, au second plan, elles sont de vilaines tentatrices, cf. plus haut, la nymphomane mal écrite.



Autre brique dans cette vision du monde, la confusion totale entre comportement criminel et maladie mentale. Les deux semblent totalement interchangeables, les tueurs ou ravisseurs sont systématiquement des "malades mentaux", "fondus du bulbe", voire "schyzophrènes" (sur ce dernier terme, il faut vraiment ne pas savoir de quoi on parle) ! Rappelons qu'une personne présentant un trouble mental n'a pas plus de chance de commettre un acte criminel que n'importe qui, mais en plus, a bien plus de risque d'en être victime (y compris et en particulier des agressions sexuelles). Cette confusion est présente à chaque évocation d'un tueur, à se demander s'il ne s'agit que d'une manière de parler (ce qui serait déjà limite), ou d'une véritable conviction de l'auteur.



Dernier point mais pas des moindres, la police a dans ce bouquin le même statut que ce cher Malone Casey, elle est parfaite. Et certains passages ou commentaires semblent directement extraits d'un tract d'Alliance Police : le problème de la police, c'est la justice (qui devrait être à son service et enfermer bien plus longtemps), mais aussi la presse (qui devrait être plus reconnaissante et, j'imagine, ne jamais interroger le travail de l'institution), c'est encore le manque de moyen et surtout de liberté (il faudrait les laisser faire ce qu'ils veulent), et c'est même la vilaine IGPN qui veut leur mettre des bâtons dans les roues (on se pince, quand on connaît la connivence existant entre eux).





Vous l'aurez compris, ma lecture a été laborieuse, parfois ennuyeuse quand je n'étais pas pris par le malaise ou le ridicule. Je ne conseille évidemment pas.
Commenter  J’apprécie          00
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Ex-Tenebris de Gilles Milo-Vacéri a tout simplement été une catastrophe. Je n’ai rien trouvé de positif dans cette lecture ! L'intrigue est tirée par les cheveux, faussement spectaculaire, avec une intervention des méchants russes grossières. Les personnages sont caricaturaux... Ce policier tombe à mon sens dans tous les pièges du genre à éviter absolument !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

J'ai été un peu déçu par ce dernier Milo-Vacéri: manque d'originalité, que ce soit dans les personnages (on ne comprend pas bien pourquoi de nouveaux policiers, qui ressemblent pour leur personnalité beaucoup à Gerfaut et ses acolytes) ou dans l'intrigue, même le 'coup de théâtre" final étant finalement assez attendu et déjà lu avant, écrit par d'autres. Alors, c'est toujours un livre agréable à lire, qui fait passer un bon moment, mais on n'est pas au niveau le meilleur que sait atteindre l'auteur.
Commenter  J’apprécie          70
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Je viens de découvrir cet auteur, une très agréable surprise ! Des prêtres assassinés, des femmes enlevées.. ces faits divers sordides vont donner bien du fil à retordre à l’équipe du commandant Cécile Leprince, équipe qui vient de s’étoffer du capitaine Malone Casey récemment muté depuis Paris… hormis l’étrangeté et le secret qui entoure cette mutation et d’étranges réglements de compte, l’équipe va devoir mener à bien conjointement les deux enquêtes : les meurtres et les enlèvements… les indices sont minces… et il est impératif de mettre fin, le plus vite possible aux agissements de ces psychopathes insaisissables !

C’est bien écrit, le lecteur est immédiatement happé par ce récit bien structuré qui reste néanmoins compréhensible malgré la complexité des affaires.

C’est à la fois un excellent polar et un excellent thriller, bref, j’ai adoré…

Commenter  J’apprécie          21
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur EX TENEBRIS de G. Milo-Vaceri.

Alors je suis assez mitige sur cette enquête,certes ça partait très bien des crimes horribles envers des prêtres et en parallèle des femmes se font kidnapper. Quel peut être le lien. C'est ce que va résoudre l'équipe du Commandant Cécile Leprince à qui on a intégré le capitaine Maline Casey ( on ne connaîtra la raison plus tard dans le livre). Et c'est la

que le bat blesse car il comprend tout, il fait tout il réussi tout bref c'est le plus fort et cela m'a plutôt gêné DOMMAGE car j'ai bien aimé le mobile de ces crimes et enlèvements. Même la fin est un peu facile. Je tenterai à nouveau cet auteur on ne sait jamais .

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
Commenter  J’apprécie          100
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Je viens de finir ce livre et c’est une pépite ! Un Gilles Milo-Vaceri à dévorer !





Moi qui ne suis pas fan de ce style, je me suis régalée avec ce livre.



Je ne suis jamais déçue avec cet auteur 😻



Je recommande les yeux fermés !



Les persos sont attachants et sont touchants!



On tremble de peur pour les victimes et pour les enquêteurs.



L’auteur nous tient en haleine jusqu’au dénouement final !
Commenter  J’apprécie          00
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Une découverte (encore une) qui me fait ajouter cet auteur à la liste de mes auteurs à suivre. L’intrigue est bien menée, les éléments de l’enquête et des crimes sont distillés au fur et à mesure, insérés entre 2 descriptions des personnages, des lieux ou des services de police concernés. Bref c’est fluide et bien écrit, on ne s’ennuie pas…

Je vais de ce pas me renseigner sur les autres livres du même auteur histoire de compléter ma PAL…
Commenter  J’apprécie          10
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Cécile est commandant au sein d'un service policier d'enquête à Rouen, qui accueille en son sein Malone, ancien marine beau gosse venu de Paris, qui se révèle efficace, mais dont les raisons de la mutation restent mystérieuses. Epaulés par leurs collègues, ils vont se lancer sur la piste d'un tueur en série sadique, et être confrontés, au même moment, à des enlèvements répétés.



Les personnages du roman sont d'un manichéisme rarement lu. La nuance n'y existe pas. Cécile est douée, fière, volontaire, mais elle a bien un petit coeur de femme - on y reviendra -, bref, c'est une gentille ; son collègue Prudhomme est un blaireau fini, harceleur sexuel, tire au flanc, et ripou de surcroît (son basculement sera d'autant plus artificiel), il n'a rien pour le sauver, bref, c'est un méchant. Même chose pour les personnages secondaires : croisé tôt dans le récit, le clochard qui aide à l'enquête est un cliché sur pattes, poli, gentiment excentrique, serviable. Seconde sur le podium du binarisme bon-ou-mauvais, la religieuse nymphomane : Son personnage est tellement surécrit, irréel, qu'on ressent un vrai malaise lorsqu'elle intervient. Ce même genre de malaise devant un nanar qui n'a pas le bon goût du second degré. Elle n'a aucune profondeur, et son existence n'a d'utilité qu'au prétexte du scénario.



Mais le pire d'entre eux, la palme d'or, c'est le véritable héros du bouquin : Malone. Il est parfait du début à la fin. Efficace, précis dans son travail, poli, il sait garder son calme mais sait s'énerver juste quand il le faut, élégant avec les femmes, même les plus vilaines tentatrices, il s'intègre sans accroc au sein de son nouveau service. C'est le sauveur de la veuve et l'orphelin, y a pas un pet' sur sa carrosserie. Mais c'est pas tout ! Cette montagne de muscle, gendre idéal et super beau gosse, apprend l'intégralité de l'histoire de toute la région et de la ville avant de s'y installer (ce qui donnera un indice important à un moment décisif), lit des revues de médecine spécialisée (ce qui, là encore, fait évidemment progresser l'enquête là où la police scientifique semblait bloquer), et il apprend même des vers par coeur.



Même la relation entre les personnages, qui est peut-être l'aspect le moins raté - la complicité des collègues et parfois touchante -, est gâchée : les "beaux moments" sont surlignés au maximum. Un simple exemple, marquant car il revient bien six ou sept fois (mais c'est malheureusement loin d'être le seul) : à de nombreuses reprises, l'équipe réunie patine dans leur enquête, ou vient de recevoir une dure nouvelle (nouveau meurtre ou enlèvement) : alors que tout le monde broie du noir, un perso lâche une blague ou lance une vanne à la volée. C'est sympa, c'est la camaraderie. Mais la narration ne peut s'empêcher d'appuyer bêbêtement que "ça leur fit tant de bien de rire ensemble" ou "c'était exactement ce dont ils avaient besoin". Lourdingue.





Nos enquêteurs progressent dans une histoire poussive, scénario d'un film noir un peu idiot, eu égard à la fois aux personnages dont l'absence de finesse a déjà été évoquée, mais aussi à la structure du récit. On suit le déroulé de l'enquête comme dans un guide, étape par étape, mais... je voulais lire une histoire moi, qu'on me raconte quelque chose ! Pas lire la transcription rasoir d'un documentaire sans esprit.



En parallèle de l'ennui s'immisce parfois le manque de vraisemblance. Le boss de la mafia russe, par exemple, qui accompagne dans sa voiture ses hommes de main envoyés pour l'exécution vengeresse d'un policier - avec tous les risques que ça comporte, en sachant qu'il vit habituellement dans un bunker ultra protégé ? On n'y croit pas une seconde. De même, j'ai du mal à croire qu'un flic poursuivi par la mafia russe, qui vient de subir une tentative d'assassinat, soit autorisé à continuer son service tranquillement, comme si de rien n'était - ne serait-ce que par égard pour la sécurité de ses collègues...



Quant au dénouement, il est particulièrement déceptif - si on attendait encore quelque chose. Ce retournement ne sert qu'à tromper le lecteur pendant la majeure partie du bouquin, pour finalement créer une surprise entièrement artificielle.





Le tout est formulé dans un style globalement correct, si l'on excepte des formulations parfois bancales ou bizarres. Au-delà, l'auteur semble être particulièrement fier de nous assommer de sa connaissance des degrés hiérarchiques dans la police, de ses sigles, de son argot ou son jargon technique... Et on ne peut que le féliciter d'avoir lu la page Wikipedia des spécialités culinaires et des jurons russes, puisqu'il en place à chaque ligne dès que le boss mafieux est là. C'est déjà lourdingue au possible, mais il ne s'arrête pas là, car il allourdit systématiquement ces termes avec des notes explicatives de bas de page. Si j'avais voulu lire un dictionnaire amoureux de la police ou de la Russie, j'aurais choisi un autre ouvrage.



Pour en terminer sur le style, la description des crimes, ou à défaut le détail des corps découverts par les policiers, est assez voyeuriste. On sent dans ces passages une forme de fascination, presque de délectation de l'auteur. Il y a mille manières de rendre de telles scènes avec force et intensité, pour susciter l'horreur et le dégoût, mais sans complaisance. Un simple exemple, qui me vient en tête car je l'ai lu récemment, Les Démoniaques de Mattias Köping fourmille de ce genre de scènes - parfois plus dures encore - mais il usait d'un style tranchant, sec, qui convenait à son sujet... Contrairement à Milo-Vacéri.





Je termine sur un dernier aspect, que je me sens rarement tenu d'évoquer : le positionnement idéologique que l'auteur a laissé (grassement) suinter au travers de son histoire : une sorte de conservatisme peu subtil et assez bas du front. On ne parle pas ici de deux-trois remarques perdues dans le livre, qui m'auraient simplement interpelé un instant, mais bien une d'une vision du monde pas très finaude qui se dessine au fil des 300 pages, m'obligeant à la relater.



Commencons par Cécile : elle est certes "une bonne enquêtrice, mais avant tout une femme" et elle a forcément un "instinct" propre à sa condition féminine. Elle est compétente, bien sûr, mais elle est systématiquement aidée, voir sauvée par son grand mâle qui lui sert de second (et, c'est écrit de fil blanc, bientôt de compagnon). Y compris pour faire changer le comportement de son collègue qui la harcèle, son refus clair et ferme n'y fait rien, mais le rôle modèle du beau Malone viril le transforme du tout au tout ! Et quand les femmes ne sont pas, malgré toute leur compétence, au second plan, elles sont de vilaines tentatrices, cf. plus haut, la nymphomane mal écrite.



Autre brique dans cette vision du monde, la confusion totale entre comportement criminel et maladie mentale. Les deux semblent totalement interchangeables, les tueurs ou ravisseurs sont systématiquement des "malades mentaux", "fondus du bulbe", voire "schyzophrènes" (sur ce dernier terme, il faut vraiment ne pas savoir de quoi on parle) ! Rappelons qu'une personne présentant un trouble mental n'a pas plus de chance de commettre un acte criminel que n'importe qui, mais en plus, a bien plus de risque d'en être victime (y compris et en particulier des agressions sexuelles). Cette confusion est présente à chaque évocation d'un tueur, à se demander s'il ne s'agit que d'une manière de parler (ce qui serait déjà limite), ou d'une véritable conviction de l'auteur.



Dernier point mais pas des moindres, la police a dans ce bouquin le même statut que ce cher Malone Casey, elle est parfaite. Et certains passages ou commentaires semblent directement extraits d'un tract d'Alliance Police : le problème de la police, c'est la justice (qui devrait être à son service et enfermer bien plus longtemps), mais aussi la presse (qui devrait être plus reconnaissante et, j'imagine, ne jamais interroger le travail de l'institution), c'est encore le manque de moyen et surtout de liberté (il faudrait les laisser faire ce qu'ils veulent), et c'est même la vilaine IGPN qui veut leur mettre des bâtons dans les roues (on se pince, quand on connaît la connivence existant entre eux).





Vous l'aurez compris, ma lecture a été laborieuse, parfois ennuyeuse quand je n'étais pas pris par le malaise ou le ridicule. Je ne conseille évidemment pas.

Commenter  J’apprécie          10
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Une nouvelle découverte , je ne connaissais pas Gilles Milo-Vacéri, honte à moi; mais quel auteur . Ce roman est un véritable coup de cœur, signé par les mains d'un maitre. Un livre, avec trois enquêtes en parallèles., un véritable sac de nœud à démêler, bon courage au duo de choc Malone Casey et Cecile Leprince,à qui l'affaire est confiée. Cécile ressent tout de suite que le passé de son coéquipier cache un secret, pourquoi ce faire muter à Rouen, surtout avec ses capacités. Elle est tenace, et arrivera à trouver ses réponses. Elle se retrouve entrainer malgré elle dans un milieu maffioso, Malone se retrouve confronté à,la mafia qui veut la peau de ce dernier, une vengeance, mais ce dernier réglera vite fait et bien fait ses mésaventures. L'auteur nous plonge direct dans son histoire, dans les feux de l'action, sans ménager les neurones de ses lecteurs. La découverte d'un prêtre assassiné d'une violence extrême, et victime d'un viol.

Nous sommes confrontés par l'enlèvements de plusieurs femmes, en plein jour que rien ne semble les lier, le physique, l'âge rien ne correspond. Elles sont tombées dans les mains d'un véritable psychopathe, sont-elles encore un vie, ou mortes, l'éternelle question que l'on se pose dans une telle situation.

Ces enlèvements et ces assassinats des prêtres , ont -ils un point commun. Nous sommes dans le questionnement. Les descriptions des scènes sont plus que visuelles, un sentiment nauséeux, j'ai un petit cœur fragile. Attention nous ne sommes pas dans un roman gore, sanguinolent, mais bien dans un thriller comme je les aime avec tous les ingrédients qui les accompagnent. Une histoire à multiples rebondissement , aucun temps mort, pas le temps de s'ennuyer, un suspens haletant, un rythme intense, qui monte crescendo pour mieux nous effrayer, une intrigue insoutenable. Nous évoluons dans un univers glacial, terrifiant , lugubre qui nous fait froid dans le dos.

La thématique est très bien maitrisée , exploitée avec brio. L'écriture est percutante, la lecture est addictive. Nous sommes hypnotisés, envoutés, dans l'univers de l'auteur.

Le sujet est très délicat à traiter, et malheureusement d'actualité. Nous sommes dans un monde de pédophilies au sein de l'Eglise, Un mélange de fiction mais le côté réalité prend le dessus.

Tout est excellent dans ce roman ,il se lit d'une traite, il est impossible à lâcher ,et la fin laisse une ouverture pour d'autres aventures de Malone et Cécile.

A lire de toute urgence.

Commenter  J’apprécie          670
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

J'ai beaucoup aimé ce livre à l'intrigue très prenante.

A dévorer sans modération...

Gilles Milo-Vaceri est un auteur que j'apprécie énormément.

Tous les livres que j'ai lus de cet auteur m'ont plu, les intrigues sont bien ficelées et vous entraînent dans une lecture passionnée.
Commenter  J’apprécie          40
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Un bon moment de lecture.

Hélas, pas un des meilleurs de Gilles.

De plus, beaucoup de fautes, ce qui n'est pas super plaisant.
Commenter  J’apprécie          00
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Ça partait pas mal cet Ex tenebris de Gilles Milo-Vaceri, avec un mix polardo-régionaliste qui avait tout pour me plaire : assassinats sordides de religieux, enlèvements de femmes en pleine rue et enquête confiée à un binôme de flics où la femme est chef et son second récemment muté et bien mystérieux…



Ajoutons-y le décor rouennais fidèlement restitué qui donne au lecteur autochtone l’impression de vivre pleinement sa lecture, et cela donne de bonnes raisons de s’y précipiter (en plus de celle de le trouver dans la sélection d’un prix régional du polar où j’officie).



On ne peut pas dénier à l’auteur d’avoir du métier, tant l’écriture est solide et les codes du polar, bien présents. Mais si la démultiplication des angles est intrigante dans la première partie, la façon dont ils vont se rejoindre par la suite cumule trop d’invraisemblances, de facilités ou d’excès pour m’avoir gardé au contact.



Dommage pour moi qui voulait lire cet auteur depuis quelques temps, mais n’ai probablement pas commencé par son meilleur. Donc je réessaierai !
Commenter  J’apprécie          320
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥

Que je suis contente de lire encore un bon roman de Gilles Milo-Vacéri, un bon thriller noir, envoûtant et captivant qui décoiffe comme d'habitude, une histoire super-intéressante. Ce roman comporte trois enquêtes policières en parallèle. Un duo d'enquêteurs Malone Casey et Cécile Leprince qui ont quelque difficulté à se faire confiance.

Entre les enquêtes qui les entraînent dans le milieu de la mafia où quelqu'un veut la peau de Malone Casey, de l'assassinat d'un prêtre fait avec beaucoup de violence incluant un viol, et ainsi que les enlèvements de plusieurs femmes faits en plein jour. Les enquêteurs seront confrontés des scènes violentes, des rebondissements renversants, des histoires assez tordues comme à chaque fois Gilles Milo-Vacéri a un talent pour décrire les scènes que cela devient presque réaliste.

Ce récit qui n'offre aucun temps de répit au lecteur, on est toujours assis au bord de la page afin de découvrir la suite de leurs enquêtes. Les personnages sont attachants et l'intrigue est bien soutenue et apporte des retournements de situation intéressantes et surprenantes. Gilles Milo-Vacéri est un auteur qui a la renommée de créer des romans policiers très prenant, captivant et addictif.

Je vous recommande de lire au moins un titre de cet auteur qui réussit souvent à me donner des coups de cœur littéraire.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          00
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Je viens de finir ce livre et c'est une pépite ! Un Gilles Milo-Vaceri à dévorer !





Moi qui ne suis pas fan de ce style, je me suis régalée avec ce livre.



Je ne suis jamais déçue avec cet auteur 😻



Je recommande les yeux fermés !



Les persos sont attachants et sont touchants!



On tremble de peur pour les victimes et pour les enquêteurs.



L'auteur nous tient en haleine jusqu'au dénouement final !
Commenter  J’apprécie          00
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un thriller. Reprendre ce genre sous la plume de Gilles Milo-Vacéri était pour moi une évidence. Je sais ne jamais être déçue de ses romans qu'ils soient thriller ou autres.

Avec Ex Tenebris, j'avoue avoir repris fort. Un crime ignoble est commis sur un prêtre dans une église de Rouen. Ce sont là les premiers instants de lecture dans lequel nous plonge l'auteur. Outre l'ambiance qui est là, les émotions terribles de la victime et plus horribles encore du bourreau nous rendent la scène quasi visuelle. Bref de quoi bien débuter un thriller et sauter dans l'eau froide sans préparation.



Sur place l'équipe de la commandant Cécile Leprince est sur des charbons ardents, ils ont déjà quelques enquêtes en cours et ce meurtre promet des difficultés vu son déroulement et les indices relevés. Quand quelques jours après toujours sans avancée un enlèvement est commis en pleine journée dans la rue, c'est le désarroi et la colère qui atteint le service. Priorité à la jeune femme enlevée car dans ce genre de situation c'est la vitesse de réaction qui change toute la donne.

Dans cette ambiance complexe et tendue arrive le capitaine Malone Casey. Son dossier est clean et même presque trop beau pour débarquer ainsi à Rouen après une carrière à Paris. Ca interpelle Cécile qui émet des hypothèses car aucune réponse ne lui ait donné par l'homme lui-même ni son divisionnaire.

Comme le flic est bon elle met ça de côté mais ne va pas en rester là.

Ces deux-là c'est une sacrée équipe, têtus comme des mules, accrocs au boulot, ils ont la même façon de réfléchir et de voir leurs missions. Malone est un poil plus sanguin cependant et la présence de Romain Prudhomme dans le service fait des étincelles autant chez Cécile que Malone ou le reste de l'équipe.

On va ainsi avoir en plus des enquêtes en cours, le droit de subit le harcèlement d'un collègue lourd, des ripoux, une vengeance de la mafia russe et une coopération géniale de toutes les forces de l'ordre afin de retrouver ses pauvres femmes enlevées.

Comme d'habitude avec Gilles, j'ai été prise dans le roman , j'ai eu du mal à le lâcher et j'ai adoré les interactions entre ses personnages. Cécile et Malone en premier lieu mais aussi les personnages secondaires comme la médecin légiste, le duo Morgane/ ou les collègues d'autres services venus en renfort. On voit ici toute la symbiose entre les différents services afin de ne laisser aucun crime impuni. Mais aussi cette ambiance de camaraderie, presque fraternelle qui relie les personnels.

Ce roman est sombre et douloureux par les faits énoncés. Cependant ces liens y apportent un peu de lumière et de joie dans un contexte terrible de disparition, torture, viol et harcèlement. C'est un texte dur mais la plume de Gilles le rend vivant et prenant aux tripes. J'ai eu peur pour les personnages, j'ai ressenti leur colère, leur désespoir, leur folie parfois, j'ai essayé de souffler des indices aux policiers, j'ai parcouru Rouen à leurs côtés, bref j'ai vécu ma lecture comme un bon thriller au cinéma.

Cela me redonne envie de ressortir toute la série des commandant Gerfaut pour 2024 ;) et pourquoi pas aussi mes vieux classiques comme Pendergast ou Antoine Marcas. Alors n'hésitez plus ce thriller est pour vous.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gilles Milo-Vacéri (694)Voir plus

Quiz Voir plus

Les couples célèbres

Qui étaient "les amants du Flore" ?

Anaïs Nin et Henri Miller
Elsa Triolet et Aragon
Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre
Paul Verlaine et Arthur Rimbaud

9 questions
9417 lecteurs ont répondu
Thèmes : couple , roman d'amourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}