C'est la suite de "Viou" et la troisième suite c'est le Troisième bonheur
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Quelle fraicheur ce bouquin sur les tourments d'une adolescente !
Ce n'est pourtant pas le tout premier livre de cet auteur loin de là...
Je regarderai si je trouve le 1er tome "*Viou" et le 3ème tome "le 3ème bonheur". Bon, ok ça se passe à l'époque des sixties et dans les quartiers chics de Paris mais les personnages sont attachants et la psychologie me paraît juste comme toujours chez Troyat.
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L'adolescence de Sylvie
C'est le temps de l'amitié et de l'amour débutant. C'est le temps des passions, celle de la danse qu'elle adore. Elle croit que tout est éternel et que, si elle n'avait plus tout ça, elle ne pourrait plus vivre.
Mais, la vie va lui apprendre les compromissions et les arrangements avec la vie...
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Tout comme le premier tome, retrouver celui-ci est comme une sorte de doudou, de consolation. Je le connais par cœur et il m'aide à retrouver mes marques lorsque je suis perdue. Ce tome est mon préféré de la trilogie, je le considère comme mien dans tous les sens du termes. Il est à moi et à personne d'autre.
Pourquoi exactement, c'est la question que je me pose après cette relecture. L'écriture reste belle quoique simple, l'histoire ne présente pas un intérêt spécifique et pourtant... je lui porte une adoration sans réserve. Elle me berce.
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La petite Viou à bien grandi et préfère qu'on l'appelle Sylvie, bientôt 15 ans c'est l'age ou l'on se sent grandir et que l'on a des rêves , mais aussi l'âge du questionnement, et l'âge de rencontrer l'amour ......
il me reste le tome 3 à découvrir "Le troisième bonheur" , j'ai hâte de savoir ce qu'elle est devenue cette petite Viou
C'est d'une telle tendresse ......
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Notre petite Viou a bien grandit. Elle a toujours de nombreuses difficultés à l'école.. Elle vit à présent avec sa mère et Xavier à Paris. Elle s'est découvert une passion pour la danse et travaille avec assiduité. Elle veut devenir une grande danseuse. Elle s'imagine déjà au firmament. Dans ce tome, Viou découvre l'amour également, avec Pascal, le fils de son beau-père. Mais la pauvre doit affronter les tourments, cruels, de l'adolescence et ses désillusions. La danse, son rêve se voit brisé pour une condition physique insuffisante. Et son histoire d'amour avec Pascal se voit interrompue car ce dernier part vivre aux Etats-Unis avec sa mère.. notre héroïne est un personnage très attachant et très attaché à sa mère.
Leur relation est mise à mal par la découverte des lettres de son père.
J'ai hâte de lire le dernier tome de cette saga.
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J'ai lu ce livre il y a deux ans. J'ai découvert Viou, le premier tome, grâce à ma maman, qui me faisait faire des dictées dessus avant que je passe le brevet. J'ai lu le premier tome l'été après avoir passé mon brevet et c'est grâce à Livraddict que j'ai su qu'Henri Troyat avait écrit deux livres supplémentaires complétant le premier tome.
J'avais envie de le relire, pour voir si j'éprouvais la même chose lors de ma première lecture …
Viou ou Sylvie a 15 ans, après avoir vécu chez ses grands-parents paternels en province alors que sa mère travaillait en région Parisienne, la voici rendue à Paris. Sa maman, veuve, c'est remarié et Sylvie vit désormais avec elle et son mari Xavier, médecin comme fut son père.
Viou a grandi depuis le premier tome et nous découvrons un autre personnage qui garde tout de même quelques traits de caractère que nous avons pu découvrir lors de son portrait dans le premier tome : celle d'une petite fille attachante, determiné et qui se pose plein de questions.
Celle-ci c'est passionné par la danse, et ne rêve que d'une chose : devenir danseuse étoile. Elle n'a que ça en tête, ne vit presque que pour cela. Mais quand son rêve se détruit alors Sylvie ne sait plus quoi faire, n'a plus de raison de vivre. Pascale le fils de Xavier son beau père, va alors jouer un rôle important.
Se rajoute à cela, sa mère qui n'est pas si présente que ça pour sa fille, la peur de Sylvie que celle-ci n'aime plus son beau-père que celle-ci affectionne. Bref des questions existentielles dans la vie d'une adolescente de 16 ans.
Je me souviens avoir beaucoup aimé ce deuxième tome il y a deux ans, lorsque je l'ai lu. Je n'ai pas retrouvée les mêmes sensations lors de ma lecture, mais je dois dire que j'ai apprécié ce tome. Les pages se tournent rapidement, l'écriture de l'auteur est vraiment agréable. J'ai moi aussi grandit et je l'ai ressentie, ce qui m'a donné un petit pincement au cœur tout de même.
Je pense relire prochainement le tome 3 de Viou.
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Très belle suite (de Viou) . j'ai beaucoup aimée .
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La jeunesse des années cinquante à Paris est bien racontée. Viou, la gamine est devenu une jeune fille de quinze ans qui voudrait devenir danseuse. Nous la suivons dans sa passion et ses premiers ébats amoureux. Beaucoup de fraicheur dans ce roman.
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Ce roman fait suite à Viou bien plus connu.
La jeune Sylvie a rejoint sa mère et son beau père. Nous suivons l'adolescence de cette dernière dans le Paris de années cinquante. Passionnée de danse elle découvre aussi que les relations avec sa mère qu'elle a idolâtrer dans le premier tome peuvent parfois s’avérer tendues. Plus léger que le premier volume, il traite des problématiques de l'adolescence ce qui était plutôt rare à l'époque.
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Livre amusant et charmant. Belle plume de Henri Troyat. Pourtant le livre m’a moins marqué que le premier tome de la trilogie (« Viou »), dans lequel le personnage principal Sylvie Lesoyeux, est enfant et vit avec ses grands-parents au Puy après le mort de son père médecin pendant la guerre. Dans le deuxième tome, Sylvie a 15 ans et elle vit à Paris avec sa mère Juliette (surnommée Jilou) et son beau-père Xavier (médecin aussi). Elle adore la danse et elle est amoureuse d’un garçon Pascal. Tout semble bien se passer pour elle jusqu’au moment ou tout va basculer. En général ce livre est plus gai et plus léger que le « Viou », mais aussi plus superficiel à mon avis. Peut-être j’en attendais trop. J’ai bien aimé d’ailleurs les caprices de Sylvie adolescente: ses humeurs , ses crises de larmes et de fureur, ses éclats de joie et d’amour…l’intensité de vivre. Cela se lit comme on regarde un feuilleton bien écrit à la télé. J’ai hâte de lire le dernier tome de la trilogie « Le troisième bonheur » pour connaître le dénouement de l’histoire.
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Un livre de transition: la suite de Viou, la prélude au Troisième bonheur. Sylvie pose un regard critique sur sa mère, en couple avec Xavier. Il y a alors une réflexion intense sur ce qu'est la fidélité. On peut même se demander qui nous possède et par qui on est possédé, car la réflexion est poussée dans l'au-delà et les complications de son mystère.
On voit aussi les passions trop vite enflammées par l'adolescence et le besoin d'aller de l'avant. Mais nos sentiments et nos propres besoins finissent par émerger. Ce détail sera plus saillant dans le Troisième Bonheur.
La danse symbolise nos passions et nos ambitions. Elle fait réfléchir ou trouve la solution toute cuisinée sur ce qui nous motive vraiment.
Le caractère de Sylvie a pris une certaine tournure: plus impulsive, avec une certaine duplicité. Elle s'aguerrit pour mieux se protéger.
Cette trilogie n'est pas figée. Viou était écrit à coups de deuils, chapelets et personnages pieux. On aurait pu s'attendre à une suite sévère dans un pensionnat. Mais ce n'est pas dans la tyrannie de la discipline que se passe l'histoire. C'est plus subtil, plus amer. Vie de Paris ou vie au Puy, finalement l'ouverture est sur ce choix.
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après avoir relu ltrilogie des mousquetaires j'ai voulu en savoir plus sur la vie oh combien romanesque de l'auteur. et je n'ai pas été déçue! Henri troyat a su retracer de manière vivante et moderne la vie de cet auteur prolifique. une vie tellement paris de la Belle époque!
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Lire une biographie de Dumas écrite par Troyat, c'est revivre le 19ème siècle au travers un personnage haut en couleur
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Vainqueur de stratège au cœur énigmatique d'un personnage n'offrant que peu d'attachement aux regards des autres.
L'histoire de cette terre en devenir nous fait apparaître cet homme empreint d'une personnalité parfois difficile à cerner et l'impératif de certaines décisions.
Sainte Alliance et complicité de choix se font duels.
A lire pour découverte d'un autre visage du vainqueur de Napoléon et de ses grognards.
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Une biographie bien documentée sans grandiloquence et enrichie par pléthore de citations. On se passionne pour ce monarque plein de fougue libérale dans sa jeunesse et grand adversaire de Napoléon premier. La deuxième partie de sa vie est néanmoins dominée par la religion et l'auteur a légèrement du mal à nous enthousiasmer pour cette vie qui, pour sa défense, n'a rien d'enthousiasmant! On comprend le tumulte du prochain siècle en découvrant la passivité et l'absolutisme des régnants du précédent.
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Pour qu'une armée soit forte, il faut qu'elles se compose d'automates. Tout ce qui, chez un militaire, rappelle l'homme doit être combattu et brisé....
... Mécontent d'un régiment de la garde qui n'a pas su obéir à un de ses commandements, il lui donne l'ordre de se mettre en marche, sur-le-champ, en grande tenue, vers la Sibérie. Terrorisée, l'unité entière, officiers en tête, part pour l'exil, tandis que les proches du tsar le supplient de rapporter sa décision. Il y consent enfin, de mauvaise grâce, et envoie un contrordre par estafette. Les soldats réprouvés, qui sont déjà à plusieurs étapes de Saint-Pétersbourg, rebroussent chemin avec le même ensemble et la même docilité obtuse.
L'une des premières mesures édictées par Paul est d'imposer à tout l'armée l'uniforme prussien des gens de Gatchina, avec guêtres et tresses poudrées. Avant la revue, les coiffeurs s'escriment, de nuit, sur les cheveux des officiers et des soldats, les enduisant de graisse et de craie pour bien les natter. Chacun sait qu'il risque l'arrestation, voire la déportation, pour faute de service. Le destin des hommes tient à une mèche de cheveux, à une boucle de ceinturon. Aussi, avant de se rendre sur les lieux du rassemblement, les gradés prennent-ils l'habitude de faire leurs adieux à leurs proches et de se munir d'argent.
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Encore une excellente biographie d'Henri Troyat. Alexandre III est appelé le tsar des neiges, car c'est sous son règne qu'a été achevé la voie de chemin de fer empruntée par le célèbre "Transsibérien", que j'ai eu le bonheur de prendre il y a 5 ans.
Un tsar important au règne novateur..
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Puisque la France de 2022 joue un jeu ambigü vis-à-vis de la Russie de Poutine, lui fait du nounouille tout en envoyant des canons Caesar contre elle en Ukraine et empoisonne de toutes ses objurgations les russes vivant en France dans la plus grande hypocrisie, je suggère par souci d'homogénéité et de réciprocité qu'on fasse sauter le pont Alexandre III qui fut érigé sous l'égide de l'amitié franco-russe à la faveur de l'Exposition Universelle.
Pourquoi jouer sur les deux tableaux. Erdogan qui se trouve allié otanesque de la France se gênerait peut-être, lui qui n'arrête pas de détricoter toute influence bysanthine en Turquie
A la dynamite serait bien ou au canon Ceaser
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Voilà une excellente biographie d'un monarque assez peu connu des français, probablement à cause de son règne assez bref, puisqu'il régna seulement treize ans, (1881-1894) mais qui a cependant eu le mérite d'initier l'alliance franco-russe, ce qui n'était pas évident, entre une monarchie de droit divin et une république trouvant ses origines dans une révolution. Par ailleurs il favorisa efficacement l'industrialisation de son pays, notamment par la création du Transsibérien qui donna une formidable impulsion à sa politique. Conservateur et pragmatique, ayant horreur de la guerre et de son cortège de misères et de catastrophes, il s'efforça de tenir la barre, en voulant concilier progrès économique et statu quo social, le tout soutenu par un amour inconditionnel de son pays, et de sa famille, ce qui donne un livre agréable à lire sous la plume de Henri Troyat, un grand écrivain, français par sa culture, et russe par ses origines.
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