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Critiques de Henri Troyat (888)
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Aliocha

Ce livre m'a plu pars son histoire, qui est très intéressante. J'ai beaucoup aimé le lien qui y a entre Aliocha et Thierry Gozelin. La lecture y est fluide, mais j'ai du avoir un dictionnaire souvent à mes cotés pour la lecture, car il parle très soutenu et cela m'a un peu gêné. Le roman est écrit à la troisième personne du singulier, cela m'a changé, je lis souvent des livres écrits à la première personne du singulier.
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Aliocha

J'ai bien aimé le livre Aliocha car la lecture est simple puisque les mots choisis sont compréhensibles, l'histoire est intéressante et de plus, c'est un joli récit d'amitié entre deux jeunes garçons.

Je conseille ce livre pour sa simplicité et sa facilité de compréhension.

Cynthia
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Aliocha

Voici un court roman d'apprentissage lu d'une traite, une histoire émouvante,une écriture simple qui va droit au cœur,un thème douloureux traité avec sensibilité, justesse, finesse....

Une amitié précieuse entre deux garçons: Aliocha, élève de troisième dans un lycée de Neuilly, fils d'émigrés russes blancs,usés par l'exil et la gêne matérielle,et Thierry Gozelin, de santé précaire, passionné de littérature, issu d'un milieu social différent....

Une amitié faite de joies intellectuelles, où chacun découvre, grâce à l'autre des motifs de respect, d'admiration en compagnie des poètes et des romanciers notamment l'emblématique :" les Dieux ont soif" d'Anatole France......

Thierry tente de persuader...en vain , son ami, de lire les auteurs russes en version originale mais Aliocha, qui se rêve écrivain préfère Balzac...Hugo...Molière......la Fontaine.....

Une amitié intense, vraie,tissée d'émotions, qui apprendra à Aliocha à s'accepter tel qu'il est, dans sa nature double....forcément...

Aliocha aurait- il un côté autobiographique de la part d'Henri Troyat, lui même d'origine russe?

Un beau livre que j'avais déjà lu il y a longtemps comme "Tant que la terre durera" et "les semailles et les moissons", ouvrages en plusieurs tomes du même auteur....





















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Aliocha

Aliocha c'est d'abord un adolescent. Avec tout ce que cette période de la vie comporte comme interrogation, rejet, espoir d'avenir.

Aliocha c'est un immigré russe blanc. Mais ça, il ne veut plus en entendre parler. Il veut tourner la page et construire sa vie dans cette terre d'accueil qu'est devenue la France pour lui et sa famille. Il ne veut même plus parler ou écrire le russe. Il veut que la culture française gomme celle qu'il n'a fait qu'effleurer en son pays natal.

Aliocha c'est un fils unique. Il est aimé par des parents attentifs. Il leur rend le même amour. Même s'il leur reproche parfois de s'accrocher à cette culture qui a fait leur malheur. Elle les a ruinés et chassés de leur vie bien établie.

Aussi lorsque sa scolarité lui permet de se lier d'amitié avec un fils de bonne famille française, il y voit un espoir d'intégration dans une société qu'il a prise en admiration. Il en fait son exclusivité, son unique but.

Aliocha n'envie pas la richesse. Il a soif de devenir un jeune homme plus français que les autres. Son ami lui fait le reproche de ne pas cultiver sa singularité. Mais il n'en a cure. Comment peut-on être riche d'une culture qui vous a rejeté ?

Ah oui, j'oubliais. Aliocha veut qu'on l'appelle Alexis !

Mais Alexis va faire l'expérience de la stabilité d'un monde qui ne repose que sur un pilier, un seul.

Certainement le plus autobiographique des romans d'Henri Troyat. Un roman sur l'intégration. Un thème de tout temps, raconté avec la force évocatrice pondérée d'un auteur prolifique dont on sent qu'il cultive la langue française. En forme de revanche pour en remontrer aux natifs qui négligent leur patrimoine.

C'est juste, sans fioriture, et ça fait mouche pour qui aime notre belle langue.

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Aliocha

Livre coup de coeur !



Ce texte date un peu, mais il nous interroge sur qui nous sommes et d'où nous venons ? Serions-nous plus heureux ailleurs ? dans une autre maison avec une autre famille ? serions-nous plus heureux avec plus d'argent ?

Le foyer d'Alexis est modeste mais l'amour y est très présent et montré, chez Thierry les convenances mettent de la distance entre les parents et leur fils. Alexis s'en fera très vite la réflexion et il sera heureux de rentrer chez lui, retrouver ses parents et son divan, même s'il gardera en mémoire cette parenthèse enchantée qu'ont été ces vacances à la montagne avec son ami.
Lien : http://www.lalecturienne.com..
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Aliocha



Aliocha Critique



Aliocha une histoire à ne pas rater



j'ai lu le livre Aliocha rédigé par Henri TROYAT qui raconte l'histoire d'un petit garçon de 14 ans dans un récit autobiographique .

Aliocha est un enfant d'émigrés Russes.

Ses parents ont fuit la Russie car il y avait une révolution. Donc ils se sont installés en France plus précisément à Paris . Au collège Aliocha rencontre Thierry , ils deviennent de très bon amis.

Le livre contient 123 pages .

J'ai bien aimé le livre , parce que son aspect m'a bien plu comme sa première de converture qui représente un groupe d'enfants. Son style d'écriture était agréable car les mots étaient assez gros , pour l'histoire elle était vraiment bien constituée du début jusqu'à la fin par les différentes actions et changement de paysages
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Aliocha

Un délice de bout en bout, c'est avec élégance et pudeur qu'Henri Troyat décrit une amitié d'adolescence dans le contexte si particulier de l'exil. Le sujet est d'une actualité intemporelle, et nous en apprenons beaucoup sur l'émigration des russes blancs à Paris au début du XXème siècle. On touche aussi du cœur les impacts si différents du déracinement sur les deux premières générations, celle qui fuit, et celle qui s'enracine dans la terre où elle grandit.
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Aliocha

Très bon livre. Henri TROYAT raconte sans doute une période de sa vie au travers du jeune Aliocha. Le style est simple et fluide. Le jeune Aliocha est attachant. Ce livre se lit rapidement avec un intérêt soutenu. On aimerait continuer à suivre la vie de ce jeune Aliocha.
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Aliocha

très belle histoire d'amitié d'adolescence, mais aussi sur la condition d'immigré qui a tout perdu de son pays...
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Aliocha

Premier roman d'Henri Troyat que j'ai lu et le seul.

Aliocha est un diminutif russe du prénom Alexis.

Alexis Krapivine, 14 ans est un immigré russe, il est mis à l'écart par ses camarades de l'école, seul Thierry, un garçon ayant une santé fragile, l'acceptera, il lui donnera le goût de la littérature.

Alexis, tente de se départir de ses origines, tandis que ses parents cherchent à vivre comme en Russie dans l'espoir de retourner un jour dans leur pays.

Une histoire d'amitié, de tolérance, c'est aussi en partie une autobiographie.
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Aliocha

Dans Aliocha, Henri Troyat raconte sa jeunesse, celle d'un petit émigré russe qui est tiraillé entre son origine et son amour pour la France. Sa rencontre avec Thierry Gozelin fera naître une solide amitié. Aliocha se montre brillant à l'école et entretient avec Thierry des échanges très fructueux malgré leur différence de condition sociale en raison de leur goût commun pour la littérature ...

Un roman à conseiller à de jeunes lecteurs qui convient idéalement au programme de 5ème. Cela permet de traiter les thèmes de la tolérance, la différence, etc...
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Aliocha

Aliocha vous passionnera !!!



Je vais faire une critique sur un livre : Aliocha. Ce livre a été écrit par Henri Troyat. Il appartient au genre autobiographique plus précisément au récit autobiographique. L'histoire se passe pendant les révolutions bolcheviques en 1924. Ce livre est assez court à lire mais l'histoire est vraiment géniale, il fait 123 pages.

Ce livre raconte la vie d'un garçon âgé de 14 ans qui est en 3°. Il est fils d'émigrés, il vit des souvenirs qu'il a de son pays natal : La Russie. Un jour, il a eu une amitié éternelle avec le premier de la classe Thierry Gozelin. Ils ont une même passion qui est la lecture. Ils ont tout partagé ensemble : les vacances, l'école, leur enfance. A la fin quelque chose de terrible va arriver mais pour le savoir il faut lire le livre !

J'ai adoré ce livre, car il raconte une grande amitié entre deux amis un qui est d'origine russe, et un qui est bossu cela montre que même si on a des origines étrangères, des problèmes physiques etc... On peut se faire aimer par n'importes qui mais il faut rester soi-même.

Pour moi, l'histoire était extraordinaire je vous conseille d'aller l'acheter et de le lire.
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Aliocha

Belle histoire d'amitié sur fond de maladie et d'exil. Roman certainement un peu autobiographique d'Henri Troyat d'origine russe.

En 1924, Alexis surnommé affectueusement Aliocha vit chichement à Neuilly avec ses parents exilés russes qui ont connu des jours meilleurs. Il rencontre Thierry, handicapé et malade, issu d'un milieu aisé et bourgeois et surtout Français. Tous deux sont fréquentent le lycée et sont passionnés de littérature (Comme les discussions des lycéens ont changé !). Entre eux naît une profonde amitié. Alexis est passionné de littérature française, Anatole France, auteur alors à la mode en particulier. Il est exaspéré par ses parents qui parlent russe, vivent dans la nostalgie et a honte d'eux et de leurs faibles moyens financiers face à son ami Thierry. Lui au contraire tente de montrer à Aliocha la richesse de la culture russe, la grandeur de sa littérature et la chance qu'il a de pouvoir lire ses auteurs dans le texte....
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Aliocha

Petit par la taille mais quel impact ! Premier livre que je lis d'Henri Troyat, attirée par le titre Aliocha. J'aime tout particulièrement ce diminutif affectif du prénom Alexis en russe. Comme quoi le choix d'une lecture repose sur des critères aussi divers que subjectifs.

Neuilly en 1924. Depuis quatre années, Alexis et sa famille ont fui leur Russie natale pour échapper, en tant que Russes blancs, aux exactions bolcheviques.

Ce roman, que je suppose fortement autobiographique, exprime le dilemme poignant d'Alexis, coincé entre la Sainte Russie de son passé et la France. Cette France dont il maitrise la langue, dont il savoure la culture et notamment ses grands auteurs classiques. Cette France terre d'asile. Mais aussi cette France terre d'exil. Le désarroi du jeune garçon est lié à cette situation d'entre deux. Il n'est plus de là - bas. Mais il n'est pas d'ici. Et il en vient à prendre en grippe et à se détourner de ses origines. Au contraire de ses parents qui, comme bon nombre d'autres Russes réfugiés en France, ne rêvent que de retourner dans leur pays. Ils espèrent en la chute de la révolution et au retour au passé tsariste. Ils palabrent sans fin sur ces espoirs, sur ce qu'ils pourront retrouver de leurs avoirs abandonnés aux Rouges... On sent Alexis, déjà aux prises avec son dilemme intérieur, étouffer dans ce contexte,malgré tout l'amour qu'il porte à ses parents.

Son amitié avec Thierry, un camarade de classe bossu lui permettra seule de retrouver peu à peu un équilibre. Doté d'une grande intelligence et d'une perception aiguë de la société celui-ci essaie de montrer à Alexis sa chance d'être au final dépositaire de deux cultures. Thierry, de par sa santé fragile et sa supériorité intellectuelle , se retrouve d'ailleurs dans un statut proche de l'exilé quoique Français de France.

En quelques 150 pages, Henri Troyat dresse un attachant portrait de ses personnages. J'ai suivi avec émotion l'évolution de cette belle amitié,qui apparaît déjà si mature pour des jeunes garçons de 14 ans. Je me suis sentie concernée par le désarroi d'Aliocha.

C'est enfin un roman à découvrir pour l'écriture toute en finesse d'Henri Troyat. Je le place, d'une certaine façon, en pendant du très beau Mayrig d'un autre Henri, Verneuil cette fois - ci.
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Aliocha

J'avais toujours pensé qu'Aliocha était le récit d'une enfance pauvre et malheureuse, comme il y en a tant eu dans la littérature du siècle dernier.

Or, Aliocha est un jeune adolescent qui grandit, enfant unique, auprès de deux parents aimants, ouverts et compréhensifs dans le Paris des années 20.

Russes blancs, la petite famille a fui la Russie et y ont laissé leurs richesses pour s'installer dans un petit appartement en attendant le retour de jours meilleurs. La Russie n'est jamais loin: en déco sur les murs, le dimanche à la messe, le soir dans les longues discussions, dans les repas, dans les livres de la bibliothèque. Le père d'Aliocha, d'ailleurs, ne perd pas espoir d'y retourner un jour, quand tout ira mieux.

Aliocha, de son côté, fuit ses origines et ne jure que par la littérature française. Il devient l'ami de Thierry, jeune garçon de bonne famille, très intelligent et cultivé mais fragile physiquement. Leur amitié est tout de suite intense, comme si un danger la mettait en péril, et les deux garçons ne se quittent plus. Avec lui, Aliocha découvrira la vie d'une famille française, mais surtout affermira sa vocation d'écrivain.



C'est un court roman sensible sur l'amitié mais aussi sur le difficile choix à faire quand on se trouve entre deux cultures, deux pays et Troyat exprime magnifiquement cette difficulté à s'assumer différent.

Peut-être aussi que je finirai par lire Anatole France un jour, tout comme Thierry et Alexis!
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Aliocha

Un roman court sur les amities enfantile entre deux gamins issus de milieux que tout oppose.Le theme est assez classique mais l'auteur nous offre ici un recit tres prenant et tres beau sur l'acceptation de soi et de sa culture.Pas le roman le plus connu de l'auteur mais un tres bel ouvrage a decouvrir.
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Aliocha

1924 après la prise de pouvoir par Lenine, des milliers de russes quittent le pays, pour le jeune Alexis et sa famille installés à Neuilly: la vie n'est pas aussi belle et aisée qu'au pays des tsars.Les parents ne vivent que dans le souvenir de leur belle Russie et le projet d'y retourner.Tout le contraire de leur fils qui rejette sa patrie et accorde son avenir à langue française. Il se lie d'amitié avec un camarade fragile et passionné comme lui des lettres. Ce roman à lire dès l'adolescence nous plonge dans la communauté russe de l'après-guerre .
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Aliocha

J'avais déjà lu ce court roman à l'adolescence mais n'en avais gardé aucun souvenir. Je le relis aujourd'hui puisqu'il fait partie d'une liste d'œuvres que je propose à ma classe de 3è.



Je suis agréablement surprise par les possibilités d'entrée et d'exploitation de ce texte. Il permet un certain nombre de ponts avec le programme d'histoire grâce aux éléments politico-historiques du début du XXè siècle : révolution russe, passage à l'URSS...



Les sentiments du personnage principal sont vraiment bien mis au premier plan : la difficulté à trouver sa place, les relations parfois conflictuelles avec les parents, l'amitié, les premiers émois sentimentaux...

Alexis ne se sent plus en phase avec ses parents totalement tournés vers la Russie et leurs souvenirs mais il se sent régulièrement montré du doigt en tant qu'étranger par les Français. L'amitié de Thierry lui permettra d'avancer et de finalement convenir de sa richesse : en tant qu'exilé russe, il bénéficie des influences des deux cultures, française et russe, et a "la chance" de pouvoir lire de grands auteurs comme Tolstoï dans le texte.



Cette lecture fluide et rapide est à surtout ne pas manquer!
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Aliocha

1924. Aliocha, élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, a le sentiment d'appartenir à une race à part : les immigrés. Il est le "sale petit étranger", dont le nom est écorché parles railleries de ses camarades. Etranger aussi aux yeux de ses parents, car sa volonté d'intégration est un affront à leur obsession, retourner en Russie.

Récit en grande partie autobiographique,

J’ai beaucoup aimé le style épuré de l’auteur. Il fait preuve d’une belle simplicité pour décrire la rencontre d’un jeune adolescent avec un copain qui par sa vivacité intellectuelle va laisser une marque dans la vie du narrateur, au point où l’on comprend que cette amitié a été cruciale dans le développement de sa personnalité, notamment en ce qui a trait à ses origines russes. Un excellent moment de lecture
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Aliocha

Le jeune Alexis, en dernière année de collège, ne sait plus comment se comporter avec ses parents. Russes blancs, ils ont dû fuir le pays avec l'arrivée des Bolcheviks, abandonnant biens et richesse, mais ne désespérant pas d'y retourner... Et justement en ce mois de janvier 1924, leur rêve de revenir dans leur mère-patrie est ravivé avec la mort de Lénine, qu'ils célèbrent avec joie et espoir. Leur fils, que les parents surnomment affectueusement Aliocha, est déchiré entre l'amour qu'il porte à ses parents et leurs espoirs, et ses propres envies, réussir à l'école, s'acculturer à ce pays dont il connaît le fonctionnement, dont il aime la langue plutôt que la Russie, ce pays dont il n'a connaissances qu'au travers des souvenirs idéalisés de ses parents. Au collège, il déploie tous ses efforts, en vain, pour se faire accepter de ses petits camarades moqueurs qui ne cessent de lui rappeler ses origines d'émigré russe. Tous, sauf le jeune Thierry, brillant, sensible, premier de la classe, issu d'une famille bourgeoise et c'est le fait qu'il soit bossu qui rapproche les deux enfants, chacun portant son content de complexe et de gêne, l'un par rapport à son physique, l'autre par rapport à des parents qui parlent le français avec un accent, à l'exubérance slave, démonstratifs et grégaires. L'influence réciproque des deux adolescents va conduire malgré la différence de statut social, à une amitié sincère et profonde, faisant grandir les deux garçons au point d'en devenir fondatrice, jusqu'à un drame marquant à tout jamais l'un d'entre eux.



Avec Aliocha, Henri Troyat évoque les déchirements des enfants d'émigrés partagés entre l'amour et la tendresse de leurs parents et leur besoin de se faire accepter dans la société dans laquelle ils se construisent. Alors quelque fois c'est la honte que le jeune Aliocha ressent envers ses parents, leur accent, leur façon de se mouvoir ou d'être, dans une société qui n'est pas la leur et dont ils ne possèdent ou ne veulent pas posséder les codes de peur d'oublier leur mère patrie. Le jeune Alexis est toujours ému par l'amour de ses parents mais reste fermé quand ceux-ci ne cessent de se complaire dans leur lustre et leur gloire passés.

Henri Troyat, évoque sa propre expérience de vie de fils d'émigrés russes dans le Paris des années vingt où les Russes blancs étaient stigmatisés car voyants, exubérants, n'ayant pas compris alors que leur destin hors de Russie était définitif. Et c'est grâce au regard de son ami, Thierry que le jeune Aliocha se réconciliera avec sa culture et notamment la littérature russe et ses grands écrivains.

Un récit tendre, émouvant propre à toucher toutes les personne déracinées ou partagées entre plusieurs cultures.
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