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Critiques de Henrik Ibsen (199)
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Hedda Gabler

Oeuvre très intéressante que cet Hedda Gabler d'Ibsen. Elle souffre de l'ennui dont a souffert parfois son auteur en Norvège.Elle a du mal à mettre en place des projets, lorsqu'elle est avec un homme, rêve d'un Autre.Pièce peu conventionnelle, assez dans la retenue mais riche de ses non-dits. Je l'ai lu dans une autre édition où l'appareil critique était assez éclairant.
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Une maison de poupée

Souvenir ma vie d'adulte
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Peer Gynt

Henrik Ibsen dit lui-même que cette pièce de théâtre est ce qu'il a écrit de plus fou, et c'est on ne peut plus vrai. Cette pièce est dingue, complètement dingue, elle nous transporte d'un univers à l'autre, d'un monde à l'autre avec une facilité déconcertante, et c'est ce qui fait tout son charme.



Cette pièce se lit comme un roman et non comme une pièce de théâtre, sa lecture est fluide et variée. C'est une lecture amusante, déroutante et prenante. Celui qui tente l'aventure au côté de Peer Gynt ne serait être déçu !
Lien : http://www.lalecturienne.com..
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Peer Gynt

Peer Gynt est à l’origine une pièce de théâtre versifiée, une longue comédie, difficilement adaptable sur scène. L’auteur devait probablement la destiner davantage à la lecture qu’à la représentation.

Peer Gynt est un jeune garçon rêveur, doté d’un certain penchant pour la fabulation. Un poète ou un simplet, un Don Quichotte des fjords qui aurait tendance à prendre les sapins pour des trolls, il passe pour l’idiot du village. Après avoir séduit une future mariée il est condamné à s’exiler dans la forêt. Ses rêves de gloire le mèneront dans toute une série d’aventures, sous le prétexte d’une quête d’identité, d’être soi-même, le « soi-même gyntien », et le conduiront des montagnes enneigées de Norvège au désert ensablé du Maroc.

C’est une farce symbolique d’une imagination débordante. On rit beaucoup de ce pauvre Peer Gynt qui est présenté parfois comme un pur bouffon dans la tradition des comédies italiennes, une sorte de Tartuffe ou de Léandre. Mais un bouffon moderne, existentialiste. Si au début le fantastique, imprégné d’un mélange de légendes scandinaves et de religion chrétienne, ne semble sorti que de l’imagination de Peer Gynt, peu à peu il se mêle à la réalité (celle de Peer, bien sûr) et prend une part importante dans l’intrigue. Il y a aussi une dimension personnelle évidente dans ce livre. Ibsen s’est sûrement beaucoup inspiré de sa propre expérience pour ce personnage caricatural, rêveur, égoïste, parti poursuivre ses chimères loin du pays natal.
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Une maison de poupée

Tout a été dit sur cette pièce d'Ibsen, un des premiers textes clairement féministe. Oui, cette femme est touchante par se recherche de liberté et d'émancipation, elle veut rester légère et n'hésite pas pour cela à revendiquer une liberté qui ne peut pas socialement lui être accordée.

Elle n'a pas l'âme d'une Emma Bovary : elle est bien plus forte, mieux armée, alors elle avance sans s'autodétruire.



C'est un superbe texte, sans complaisance, pas anti-mecs non plus. A lire autant qu'à voir au théâtre, car le texte mérite souvent qu'on s'arrête de lire, pour prendre le temps de savourer.
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Empereur et galiléen

Ibsen a le don pour écrire des pièces faites pour que les metteurs en scène soient créatifs et adepte des ciseaux,avec Empereur et galiléen, comme dans Per Gynt, on se trouve devant des oeuvres injouables telles quelles -- mais ce sont aussi des oeuvres très agréables à lire -même pour les gens qui n'aiment à priori pas trop lire le théâtre.



Attention, si vous êtes aussi inculte que moi il serait dommage de ne pas lire avant la préface - ça débroussaille ! et ça éclaire un peu le chemin.
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Une maison de poupée

Pièce de théâtre, XIXe siècle. Nora, femme-enfant apparemment frivole & apparemment adorée de son mari, s'empêtre dans une erreur, une petite malhonnêteté commise par amour, & en vient malgré elle à remettre en cause sa vie, son mariage, & tout ce qu'elle-même a été jusqu'ici.



Ça fait un résumé très vague, mais c'est que c'est une pièce où tout arrive très vite, dès le début, & moi j'ai été contente d'y être entrée sans trop savoir ce qui m'attendait. J'ai tout lu d'un coup, en une soirée, parce qu'il y a un courant de tension qui traverse tous les échanges entre les personnages, ça ne se relâche jamais ; aussi parce que les questions que la pièce pose -- qu'est-ce que ça peut être pour une femme que de s'émanciper au XIXe siècle, qu'est-ce que ça implique, par où ça commence? -- me fascinent. Mais si c'était seulement une espèce de document proto-féministe, ce serait inintéressant : c'est parce que c'est une histoire en soi, le récit d'une grande incompréhension entre deux personnes, des rôles que l'on joue même dans l'intimité, que ça marche. Avec une fin qui arrive peut-être un peu vite, qui tombe un peu dru, un changement de cap que j'ai eu de la difficulté à accepter aussi vite -- mais c'est mon seul bémol. Sinon : éloquent & pénétrant & bouleversant, même.
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Nora

Publiée en 1978 par les éditions des femmes, cette adaptation de la pièce d'Ibsen est assez réussie. Elle s'inscrit dans un contexte où la cause des femmes rassemblait nombre de militant(e)s. La dépénalisation de l'avortement avait trois ans en France, il faudrait encore attendre 15 ans en Belgique, l'autorisation du mari restait nécessaire pour la signature d'un contrat de prêt ou en cas d'achat important. Du côté du mouvement féministe, les idées bouillonnaient et les cahiers de revendications se construisaient dans des assemblées houleuses. Ce Nora est aussi un témoignage.
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Maison de Poupée (suivi de) Les Revenants

Alors que tout semble enfin s'arranger pour le couple Helmet, Tarvald ayant un obtenu un poste qui lui apportera la stabilité financière tant attendu, sa femme Nora a presque fini de rembourser les dettes qu'elle a contractées pour soigner son mari sans qu'il ne le sache quand on se met à lui faire du chantage.



Je connaissais de nom cette pièce de théâtre, mais je n'avais jamais eu l'occasion de la lire. Je l'ai finalement écoutée en livre audio et si le théâtre lu peut être un peu perturbant (forcément les didascalies et les noms des personnages sont lus à voix haute également), on s'y habitue vite et c'est forcément un texte fait pour l'oral.

C'était une pièce plutôt agréable à écouter et si je ne suis pas un aficionado du théâtre, j'ai été contente de la découvrir et de savoir de quoi elle parlait !
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Brand

N’étant pas une grande adepte de théâtre, j’ai été agréablement surprise par cette lecture. J’ai été prise par le récit du début à la fin. Cette philosophie du « Tout ou Rien » portée par le protagoniste est déconcertante, d’autant plus quand elle se voit confrontée à l’amour naissant pour sa femme et son fils. Merci Ibsen de m’avoir convaincue de lire plus régulièrement du théâtre !
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Une maison de poupée

Cette pièce théâtrale, une fois placée dans son contexte temporel, acquiert beaucoup d'importance. Ibsen fut un des premiers à soutenir la cause de femmes en remettant en question leur rôle, dans la société bourgeoise surtout.



Au début, la pièce théâtrale m'a fait penser à Exilés de Joyce - sûrement à cause du rôle de Rank et la pseudo apparition d'un triangle amoureux. Après ça, j'ai eu un peu peur à l'idée que Nora puisse prendre le même chemin que Mademoiselle Else de Schnitzler.

Cependant, j'ai vraiment été agréablement surprise à la fin, par la tournure des évènements, mais surtout par le discours et la prise de conscience de Nora. J'aurais juste souhaité avoir plus accès aux pensées / tourbillons qui ont précédés cette admirable éclosion.



Aussi, cette pièce a été rédigée en 1897, période qui semble très lointaine d'aujourd'hui. Malgré cela, je réalise que les rapports conjugaux dans certaines sociétés n'ont pas changé depuis.. Je n'hésiterai donc pas à la suggérer pour toute femme qui doute de son propre potentiel d'autonomie.
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Maison de Poupée (suivi de) Les Revenants

Peu d’oeuvres théâtrales ont eu un tel impact au plan mondial sur les normes et les conditions sociales. Ibsen a construit avec le personnage de Nora un rôle d’une épaisseur universelle. Et avec ce personnage, le dramaturge a su donner une vitalité nouvelle à l’art théâtral, en introduisant dans le drame bourgeois européen une profondeur éthique inédite, une richesse psychologique et une dimension humaine comparable à celles de Shakespeare. Lorsque Nora paraît, toute la société masculine, femmes comprises, est ébranlée. Elle doit avaler sa cravate, son jabot ou sa lavallière. En douceur, mais sans appel. Le drame privé prend valeur universelle.

Nora vit depuis douze ans, frivole, insouciante et dépensière dans une maison de poupée, et devinez quel cadeau attendent ses filles chéries pour Noël? A Doll’s House, what else? En toute innocence et en toute impunité. Une oeuvre créée une vingtaine d'années avant l'illustre "Cyrano de Bergerac".

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Quand nous nous réveillons d'entre les morts

L'auteur se serait inspiré de l'épopée Camille Claudel-Rodin, pour écrire cette oeuvre. Je l'ai lue avec intérêt dans le cadre d'une étude sur Camille.

Elle n'a certes pas connu le succès de ses autres productions. Mais dans l'Avant scène Théâtre n° 599 de décembre 1976, James Joyce et Jean Cocteau ne tarissent pas d'éloges.

Avec ce parallèle de vies d'artistes, la lecture s'en trouve vivifiée.
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Peer Gynt

un incontournable ! qui ne se reconnait pas dans ce portrait peu flatteur de nos travers : orgueuil , mensonges, demi-verites ,... ce melange de conte et farces met en scene un personnage, peer gynt, en quete de gloire et d'identite (voudrait y parvenir sans trop travailler? ) mais comme Barry Lindon , le sort s'acharne à le mener dans toutes sortes d'aventures qui souvent se soldent par d'eprouvantes desillusions . Sa personnalite agace et fascine en meme temps .....la fin est un peu digne de Disney : seul l'Amour sauve! (un peu tard quand meme...).Le personnage de Solveig peut decevoir car elle gache sa vie à attendre un type qui est decevant (ah les personnage feminins qui se sacrifient pour sauver les autres : nobles mais ...patriarcaux?). La pauvre mere souffre car elle s'aperçoit que la maternite ne lui apporte pas que des joies....a lire avec distance peut etre ? un destin plus tragique que grandiose.......
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Peer Gynt

Peer Gynt est l'adaptation en deux tomes d'une pièce de théâtre d'Henrik Ibsen. Cet opus adapte les actes I, II et III, le second, les actes IV et V. Antoine Carrion propose une relecture inspirée par le romantisme du XIXe siècle afin d'en épouser les reliefs dramatiques.
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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Hedda Gabler

1500
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Nora

Il s'agit d'une adaptation de la pièce "Une maison de poupée" d'Henrick Ibsen, un auteur norvégien. La scène se passe sous l'ère victorienne, et est une critique acerbe de la relation homme femme dans le mariage traditionnel. Si le texte original, présent en intégralité à la fin du recueil, demeure bien évidement de très bonne facture, on ne peut pas en dire autant de l'adaptation b.d. que je trouve assez ennuyeuse. Toute les qualités de la pièce disparaissent en un espèce d'imagier aux couleurs fades et une mise en scène aussi inintéressante qu'un roman "Arlequin". Une mauvaise transcription d'une œuvre au combien passionnante socialement à l'origine mais qui, sous la forme de cette bande dessinée reste sans consistance. Malgré tout les dessins sont assez bons et l'atmosphère de cette époque, la pièce est sortie en 1879, subsiste
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Drames contemporains

Après avoir vue plusieurs pièces de théâtres dont la dernière « un ennemi du peuple » mis en scène par Thomas Ostermeier, je suis passé à la lecture de celles-ci. Et j’avoue avec beaucoup de plaisir.

Même si les situations sont toujours très datées et marquées: on est dans au XIXe siècle, dans des milieux bourgeois où l’on parle d’investissement, de mariages arrangés, de biens séances et du peuple…

Les sujets de fonds sont toujours d’actualités : A quoi cela sert d’être un « Pilier de la société » si cela repose sur des mensonges. Sommes-nous prêt à polluer les eaux d’une ville pour payer moins d’impôts ? etc…

Mais cela ne se résume pas non plus à une lecture de gauchiste… Tous les personnages (même les « amis du peuples ») ont une certaine ambiguïté. Parfois même Ibsen va plus loin : La majorité a-t-elle toujours raison ? Toutes les vérités sont-elles bonnes à lire ?

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Hedda Gabler

Hedda Gabler est la pièce subtile d’un auteur subtil. L’histoire est subtile, et les personnages subtils. On peut y découvrir des dialogues subtils, qui révèlent des situations subtiles. Vous allez me dire c’est un peu court.



Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2007/09/sous-entendus-qui-tuent/
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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