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Critiques de Henry Bordeaux (29)
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La croisée des chemins

L'époque semble révolue où la littérature, comme l'existence, prenait le temps de s'écouler, immuable et tranquille, où elle laissait la plume de l'écrivain s'attarder sur un personnage, une situation, un détail, un sentiment ou une émotion.

Le temps, pour tous, a pressé le pas.

Le temps est à l'efficacité.

L'écrivain, pour être lu, se doit aujourd'hui d'être rapide, moderne et concis.

L'on dit même, avec parfois quelque indulgence teintée de forfanterie, que la lettre d'autrefois est désuète, flâneuse et sophistiquée.

Henry Bordeaux était de ces écrivains à l'écriture ample.

Et "la croisée des chemins" est un beau livre.

C'est un roman bourgeois ...

Pascal Rouvray est l'un des plus brillants étudiants en médecine de sa génération.

A vingt-sept ans, il vient d'être nommé chef de clinique à Paris, où se jouent toutes les carrières et les réputations.

Il est fiancé à Laurence Avenière.

Il a des espérances d'avenir.

Elle a pour lui de grandes ambitions.

Pascal a deux amis : Felix Chassal, promis à la politique et Hubert Épervans à qui tout semble réussir dans la finance.

Mais Pierre Rouvray, le vieux docteur, le père du jeune homme, est frappé d'une hémorragie cérébrale que, trop occupé à observer ses patients, il n'avait pas vu venir.

Et la mort du patriarche annonce la ruine de la famille ...

"La croisée des chemins" est un livre puissant par ce qu'il dégage.

Il est le livre du choix.

Un choix imprévu s'impose à Pascal Rouvray : relever son nom au prix d'une carrière prometteuse ou décliner une lourde succession en ruinant les espoirs de sa mère.

Mais sommes-nous vraiment libres de nos choix ?

Est-ce qu'aux heures décisives d'obscures éléments de sensibilité n'interviennent pas dans nos déterminations ?

Le roman est construit en deux parties : "le choix" et "le but".

Il est écrit de manière magistral.

Les descriptions y sont précises et fouillées sans pour autant être pesantes.

Leur analyse psychologique fait des personnages de magnifiques portraits.

Paru en 1909, ce morceau de littérature semble ne pas avoir souffert du temps.

Et s'il semble, un peu long, un peu lent, c'est qu'il en est d'autant plus beau et expressif, passionnant et intelligent ...







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Capitaine de Bournazel

C'est toujours avec beaucoup d'émotion que je relis cette biographie car notre exemplaire (édition Plon 1935) appartenait à l'une de nos tantes qui l'avait annoté ... et qui est morte pour la France à l'été 1944.



ll existe de nombreuses biographies du Capitaine de Bournazel tombé le 28 février 1933, un an avant la pacification complète du Maroc, mais Henry Bordeaux a eu le privilège de connaitre la famille du Capitaine et d'aller sur place rencontrer les officiers et les hommes du Gouverneur du Talifalet ce qui contribue à la qualité de son ouvrage.





C'est un magnifique témoignage sur ce grand soldat et son adversaire coriace et chevaleresque mais c'est aussi une étude intéressante sur le Maroc post Lyautey et sur la colonisation.



On juge l'arbre à ses fruits ... dix ans après la mort du cavalier rouge, les tirailleurs marocains se couvraient de gloire à Monte Cassino puis libéraient la Provence et une grande partie du territoire sous le commandement d'officiers profondément inspirés par l'exemple de Bournazel.



Cette biographie fait écho à "la Vie héroique de Guynemer - le chevalier de l'air", autre chef d'oeuvre d'Henry Bordeaux, écrivain aussi injustement oublié qu'Anatole France. Hélas.
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La chartreuse du reposoir

Magnifique roman, servi par une belle écriture classique et fluide. Ce texte se lit d'une seule traite, il est captivant. L'auteur tombé dans l'oubli avait été un écrivain de renom au début du 20 ème siècle. Belle découverte que ce livre, c'est presque un coup de coeur.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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L'épopée noire : La France en Afrique occidentale

Un document typique de cette époque, les années 30. Les Blancs sont de race supérieure et les Francais la perfection parmi les Blancs. Un long panégyrique des héros morts pour la France en Afrique. L'auteur cite tout de même les Africains morts pour la France pendant la guerre 14-18 ou pendant les guerres de colonisation sur place. C'est pour lui la preuve que l'on peut faire quelque chose de ces êtres sous-développés, des enfants, qui menés sévèrement, peuvent se rapprocher par leurs actes du modèle suprême, c'est à dire nous. Bof.
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La claire Italie

Comme guide touristique ou compagnon de voyage en Italie Henry Bordeaux serait la personne idéale. Ce qu'il raconte est érudit, agrémenté d'anecdotes plus intéressantes les unes que les autres. Il s'exprime dans un français parfait qui rajoute au plaisir.

Mais restez vigilant ! Ne le laissez pas parler de politique car il tombe aussitôt dans les plus basses platitudes. Cela devient ronflant, plein d'enflures qui l'aveuglent sur la réalité. D'ailleurs les faits, depuis, se sont chargé de contredire ses admirations pour Benito Mussolini et son régime.

Soyons généreux et oublions ces "dérapages" pour ne retenir de ce livre que les côtés positifs qui ne sont pas négligeables et en font globalement une lecture instructive pour un lecteur curieux.

Quatre étoiles, sans aucun doute.

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Le Calvaire de Cimiez

Livre désuet, pour un auteur tombé dans l'oubli... Une toute autre époque, un monde perdu, un autre monde, d'autres moeurs et préoccupations. En fait, Henry Bordeaux était une plume réputée et respectée, au début du 20 ème siècle, il était même Membre de l'Académie Française, et puis il est tombé en disgrâce après la seconde Guerre Mondiale, parce qu'il avait été suspecté, à tort ou à raison, d'être proche du maréchal Pétain... Mais ceci n'a rien à voir avec ce manuscrit, qui évoque la Guerre de 14/18, une frange de la société privilégiée financièrement et respectée, catholique et pratiquante, mais vivant quand même dans le pêché, le secret et l'adultère... Les beaux sentiments et actions voisinent avec la haine, le ressentiment, la trahison... Et l'eau ayant beaucoup coulée sous les ponts, depuis la parution de ce roman, le livre n'est plus du tout actuel car les mentalités ont évolué...

Il reste quand même un ouvrage bien rédigé, un voyage dans le passé dans un monde définitivement révolu, oublié, enterré.
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L'écran brisé - La maison maudite - La jeune fi..

Qu'est-ce qui fait qu'un auteur passe à la postérité ? En son temps, Henry Bordeaux a beaucoup écrit et été beaucoup lu. On a parlé de lui en disant qu'il "balzacisait". Aujourd'hui tout le monde connaît Balzac, personne ne se rappelle plus d'Henry Bordeaux.



Ce livre regroupe 4 grosses nouvelles ou petits romans de Bordeaux. Le point principal de différence avec des histoires d'importance semblable chez Balzac est d'abord pour moi le peu d'"épaisseur" des intrigues. Les histoires ne dépassent pas l'anecdotique, on a du mal à réellement y trouver de la profondeur. On ne s'ennuie pas, le récit est bien mené, le style, tout en étant simple reste tout de même recherché, comme celui de son époque, le début du XXème. Le souffle historique est d'ailleurs totalement absent, mis à part la langue et la description de quelques habits, on pourrait se trouver en tout temps. Les lieux sont plus fouillés que l'époque dans les descriptions, Bordeaux entame souvent ses histoires en posant le cadre géographique.



Deux des histoires peuvent presque être considérées comme des sortes de nouvelles policières mais le soufflet de l'intrigue retombe plutôt vers la fin et on n'est jamais surpris, rarement intrigués. Les deux autres histoires sont plutôt des récits sur les moeurs et les amours, révélatrices de leur temps mais sans non plus d'originalité extraordinaire.



Pour résumer, les récits de Bordeaux restent agréables à parcourir mais leurs protagonistes ne restent pas dans la mémoire comme les figures que dessine Balzac. Le souffle du drame n'y ressemble qu'à une gentille bise. Cette grille de comparaison peut sans doute être appliquée à l'époque pour voir ce qui resteront et ceux dont la renommée ne dépassera pas leur siècle.
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La croisée des chemins

Un roman édité en 1909 ,au tout début donc du 20 ème siècle ,qui a vu avec l'exposition universelle l'avénement des sciences et de l'industrialisation .

En contant l'histoire de ce jeune médecin, qui fait le choix ,après la mort de son père, d'abandonner sa carrière prometteuse à Paris et la fiancée dont il est très amoureux , pour retourner en province s'occuper de sa mère et de l'avenir de son frère et sa soeur,Henri Bordeaux décrit dans une langue un peu surannée l'atmosphère de l'époque , la bourgeoisie en particulier ,le capitalisme , les milieux politiques et médicaux ,Paris et aussi la province, en l'occurence le Dauphiné .

Le roman est certes moralisateur ,lent ,mais bien écrit et le témoignage d'une époque révolue .







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Les Roquevillard

Un avocat d'une absolue probité est contraint de défendre son fils, qui a commis une imprudence en voulant s'émanciper. C'est l'honneur d'un nom sans tache qui est en jeu. Le père entendra les voix des ancêtres avant de développer un brillant plaidoyer. D'aucuns trouveront ce "roman de famille" dépassé, ringard, affreusement réactionnaire, que sais-je encore. Il est vrai que l'influence barrésienne ("la terre et les morts") y est patente. C'est incontestablement une œuvre qui célèbre la tradition. Mais que voulez-vous ? je trouve cela très beau et fort, tant sur le plan de la forme (un style d'une grande pureté, sans ornements inutiles) que du fond.
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L'intruse

Beaucoup d'émotions ! La guerre 14-18 se termine. Une femme attend son mari avec impatience. Elle s'est beaucoup lamentée pendant la guerre, mais a su élever sa fille sereinement pendant ce temps. Le mari est un célèbre médecin à Cherbourg. En rentrant, il se réjouit à l'idée de s'installer à Paris. En effet, il s'est fait connaître pendant la guerre, et une jeune femme très riche s'est intéressée à lui et à sa carrière. Son épouse, docile, le suit mais perçoit de suite en cette jeune femme une ennemie. Celle-ci ravit petit à petit le coeur, l'âme et la pensée de son mari, mais aussi de sa fille, qu'elle transforme en jeune parisienne. L'épouse décide de s'effacer. Mais jusqu'où ira l'intruse ? Le dénouement nous tient en haleine jusque la fin. Les sentiments sont très bien ressentis et en même temps, l'auteur nous décrit la société mondaine d'après-guerre, l'évolution des mentalités, la libération des moeurs et notamment, la possibilité (ici relative) de divorcer ou pour les filles de faire des études.
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La maison

On est à l'aube du 20ème siècle dans une famille de bourgeois très conservatrice : religion, royauté et famille sont les seules valeurs qui vaillent. On nous raconte l'enfance et l'adolescence d'un jeune garçon de la lignée qui est finalement partagé : suivre la voie de son père, médecin autoritaire qui veille au grain, ou la voie de son grand-père, rallié aux sentiments gauchistes de l'époque, épris de liberté et n'ayant pas peur du naufrage de la maison. Et tout tourne finalement autour de cette maison de famille qu'aucun ne veut perdre. On assiste un moment au détournement du jeune garçon par son grand-père et on se demande quelle route celui-ci va t-il finir par choisir.
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La robe de laine

Une histoire d'amour triste d'une union conjugale échouée par différence de classe sociale et surtout de mode de vie, d'égoïsme et d'absence de véritable amour, qui finit tragiquement. Bien dépassé de nos jours, pourtant il y a encore des robes de laine cachant des beautés secrètes, invisibles pour ceux qui ne voient pas au delà d'eux-mêmes.
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La croisée des chemins

Un livre désuet mais très bien écrit. Une histoire émouvante. J'ai beaucoup aimé ce roman.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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La sonate au clair de lune

Gilberte a été élevée par sa mère, son père ne supportant plus la vie de couple, les ayant abandonnées quand elle avait 7 ans. Elle a reçu une éducation religieuse et sa mère, chapelière, cherche aujourd'hui à la marier à un bon parti. Son ex-époux refait surface et Gilberte l'apprenant, part à sa recherche. Elle découvre la situation peu envieuse de son père : sans emploi, logeant dans une chambre de bonnes et jouant du violon dans les rues pour s'offrir quelques plaisirs gustatifs. Sa fille est cependant tenace et va tenter de remettre son père dans le droit chemin, malgré les protestations de sa mère et les avertissements de celle-ci. Cela devient sa mission, au détriment de sa propre vie. Quant au mariage organisé par sa mère, sera-t-elle s'y opposer ? Le mariage de ses parents n'est pas un exemple... Difficile à cette époque, heureusement révolue dans notre pays (ou presque), d'être une jeune fille...
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La neige sur les pas

Nous voici projetés en 1910 dans l'intimité d'une famille bourgeoise, dont le maître de maison, Marc Romenray est architecte. Dès le premier chapitre, on est saisi par l'atmosphère à la fois pesante et rassurante magistralement décrite par l'auteur. On se voit dans cette maison de deux étages entourée d'un jardinet bien entretenu. Cette maison me fait penser aux belles demeures bâties en pierres meulières que l'on peut voir encore aujourd'hui dans les banlieues parisiennes. Elles offrent leur façade massive aux regards des passants qui s'attardent un instant pour mieux apprécier le charmant décor végétal qui les entoure. À l'intérieur on trouve tout le luxe et les commodités nécessaires à une vie confortable exempte de tracas matériels à une époque ou le téléphone et l'électricité étaient un luxe. Marc Romerey rentre chez lui et y retrouve sa pétillante petite fille Juliette. Tout irait pour le mieux s'il ne manquait la présence de la mère. On apprend rapidement qu'un drame se joue loin d'ici en Suisse. Marc reçoit un télégramme l'informant que sa femme, Thérèse, est soignée dans l'Hospice du Grand-Saint-Bernard à la suite d'une chute dramatique dans une crevasse au cours de laquelle son amant est décédé. Thérèse est entre la vie et la mort, elle a juste eu la force de réclamer son mari à qui elle veut parler. C'est le point de départ d'un roman à l'écriture envoûtante et qu'on a du mal à lâcher. Après chaque pause de lecture, on reste sous le charme du style tout en finesse d'Henry Bordeaux qui décrit à merveille les tourments de l'amour et de la trahison. Un roman sentimental donc, mais aussi un roman sur le pardon et sur les moeurs. L'auteur dépeint avec justesse le milieu bourgeois du début du XXe siècle ainsi que la psychologie des personnages, leurs doutes, leurs désirs, leurs espoirs. On est transporté dans les différents lieux de villégiatures des personnages et l'on capte parfaitement bien l'ambiance de l'Hospice du Grand-Saint-Bernard et de sa grande salle de restauration ou son accueilli avec bienveillance les voyageurs de passage qui apportent en plus de leurs bagages le poids de leur histoire personnelle.



Un très bon roman dont je souhaiterais prolonger l'émotion qu'il m'a procurée en lisant d'autres oeuvres de l'auteur. Mais Henry Bordeaux (1870-1963) fait partie de ces immenses auteurs tombés en désuétude et ses oeuvres sont difficiles à trouver. Son oeuvre comporte une cinquantaine de romans, des nouvelles, des poésies, des études critiques et historiques ainsi qu'une monumentale autobiographie en 13 volumes (histoire d'une vie). Défenseur de la famille et des traditions religieuses il est élu membre de l’Académie française en 1919,, auteur à succès oublié, « La neige sur les pas » est l'un de ses premiers romans et sans doute le plus célèbre, il a fait l'objet de deux adaptations au cinéma, l'une en 1923 (film muet d'Henri Eliévant) et l'autre en 1942 d'André Berthomieu avec Pierre Blanchar et Michèle Alfa dans les rôles principaux.



Un livre très bien construit au style un peu désuet, mais tellement ensorcelant qu'il imprègne le lecteur d'une belle émotion littéraire. C'est incontestablement l'oeuvre d'un maître écrivain.



Que lire après cela pour prolonger le charme ? Élisabeth Goudge, Jane Austen, les soeurs Brontë, Balzac ?





— « La neige sur les pas », Henry Bordeaux, Plon le livre de poche (1969), 253 pages.
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La maison

Un fort joli roman découvert dans le grenier de mes parents.

François, raconte son enfance, son adolescence dans la maison où il vit ensemble avec son grand-père, ses parents et ses nombreux frères et sœurs . On est dans une famille aristocratique, on est catholique et tout le monde se respecte. Un roman avec beaucoup de fraicheur et de respect pour ses proches.
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La neige sur les pas

Très bon livre malgré le fait que, parfois, certaines phrases sont difficiles à lire et à comprendre. Cependant, ce roman est écrit avec de très joli mots et de très beaux passages sur le temps qui passe, la vie, la famille, l'amour et le pardon. Pardon de l'autre et du soi. Ce livre est pour moi très poétique. De plus, on y voit l'amour sous un autre angle, à travers le pardon : il est donc possible de guérir de l'amour qui a auparavant blessé. Très bonne morale !
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Le barrage

Henry Bordeaux, malgré une oeuvre abondante, fait partie des nombreux romanciers oubliés du XX° siècle. Le style est typique: langue impeccable, phrases soignées, adjectifs colorés, sentiments humains exacerbés. Ici, cette histoire de barrage est fondée sur une réalité: ces temps ont connu ces constructions gigantesques, pour fabriquer une énergie que l'on appelle aujourd'hui "renouvelable". Et il a fallu en payer le prix: l'inondation de villes et villages.

Le roman est construit de manière fort classique: un joli village sans histoires, un peu endormi, va se trouver perturbé par un projet de barrage, puis ravagé par les travaux et le nouveau lac artificiel. Avec son maire, son instituteur, son curé, ses paysans crédules, ses filles sauvageonnes ou candides. Les travaux du barrage vont faire exploser cet équilibre, et derrière l'espoir de vivre dans un village entièrement reconstruit et doté du confort moderne, pointera le drame, ou même ici les drames.

Machine bien ficelée, efficace, et dont l'auteur précise en exergue qu'elle a été inspirée par une réalité: la visite d'un barrage nouvellement construit par son frère ingénieur. A redécouvrir.
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La Visionnaire

Une nouvelle passionnante qui fait honneur à la nature. Thomas accepte de prendre le commandement d'une équipe de bûcherons en forêt sous condition d'emmener sa femme. Celle-ci vit donc au milieu des hommes et des arbres, qui l'effraient. Une nuit, elle voit le meurtre du sous-ordre, appelé le Piémontais. Oeuvre du mari jaloux ou d'un bûcheron n'acceptant pas l'étranger ? Dans tous les cas, personne ou presque ne remet en cause la vision surréaliste de cette femme...
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Les yeux qui s'ouvrent

"Un homme décide de se séparer de son épouse. Celle-ci, sans espérer, n'en demeure pas moins fidèle. Les yeux qui s'ouvrent sont à la fois ceux d'un mari déçu par une femme qui ""n'était pas dénuée d'intelligence mais elle avait horreur de s'en servir"". Mais ce sont aussi (surtout) ceux de l'épouse, qui découvre, au cours du procès en vue de leur séparation, un autre personnage dans l'homme qu'elle aimait autrefois." Un beau roman sur l'unité familiale et sur l'influence des enfants dans la relation conjugale.
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