Dominique pense être à l'origine de la chute de sa mère. Il repense au temps passé à l'hôpital petit et progressivement s'ouvre son interrogation sur son identité sexuelle. Fille ou garçon ou encore les deux?
De la souffrance d'une relation mère enfant naît une prise de conscience et l'espoir d'une autre vie...
Un livre sur le thème difficile de l'hermaphrodisme. Intéressant
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Comment une simple phrase peut tranformer une vie ?
C'est ce que va découvrir Bruno, cancre notoire, lors de sa rencontre avec Madeline, une nouvelle élève gothique au QI impressionnant. Lorsque celle-ci disparaîtra, il n'aura de cesse de se rappeler cette maxime "Le savoir est une arme", jusqu'à se l'approprier et devenir un exellent élève. Mais dans la cité, il n'est pas facile de changer de statut et de devenir l'intello du collège...
Un récit émouvant qui parle de handicap (physique et social), d'école, de cité mais qui montre aussi que dans la vie rien n'est joué d'avance.
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C'est le titre de cette nouvelle qui vient d'être publiée par Hervé Mestron, "Maître de cérémonie", qui m'a attirée parce que je viens de vivre les funérailles de ma mère. J'ai trouvé que la cérémonie a été bien organisée avec l'accueil, le recueillement, les prises de paroles et l'hommage. Quand les choses se passent bien, il faut le dire alors je pense que le personnel des pompes funèbres, plus communément appelés les croque-morts, sont des gens qui font très bien leur travail.
Ce n'est pas tout à fait le cas pour Ziz, un jeune homme qui se fait embaucher comme porteur à l'agence des pompes funèbres Santoni parce qu'il semble n'avoir rien trouvé d'autre à sa sortie de prison. Il s'attache pourtant à ce job pensant pouvoir monter dans l'ascenseur social et devenir maître de cérémonie, poste beaucoup plus prestigieux que celui de porteur. C'est Kevin qui occupe le poste et son langage est un peu plus élaboré que celui de Ziz qui aime bien se marrer avec Tony, le thanatopracteur dit l'embaumeur. Et puis, il y a Nadège à la compta avec qui il prend le café.
Après la disparition mystérieuse de Tony, il va assurer les permanences en boutique puis monsieur Santoni lui permettra de prononcer une oraison funèbre. Cela ne va pas lui réussir et lui vaudra la porte.
Il choisira de s'inscrire dans une école de tir pour devenir tueur à gages et ne pas trop s'éloigner du monde des morts. Cela lui permettra aussi de se rapprocher de Nadège.
J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire parce que l'humour est bien placé. Malheureusement, mon attention est retombée comme un soufflé parce que ça part un peu en vrille quand Ziz cherche à alimenter son ex-patron en cadavres. On se demande bien pourquoi vu qu'il a été mis à la porte et surtout, c'est beaucoup moins drôle.
Et puis il y a un problème avec le langage puisque Ziz parle assez mal à certains moments, ce qui explique qu'il ne peut pas devenir maître de cérémonie, puis parle normalement à d'autres moments.
Je trouve aussi qu'Hervé Mestron mélange trop de sujets (je ne raconterai pas la fin), ce qui n'est pas judicieux car le texte est très court. C'est dommage parce que son idée de départ est vraiment bonne, faire de l'ironie sur les métiers de la mort de manière décomplexée c'est plutôt réjouissant.
Je remercie Babelio et les Editions In8 de m'avoir permis de découvrir cette fable noire et burlesque dans le cadre d'une opération masse critique.
Challenge Riquiqui 2021
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David Hahn a 12 ans en 1961 lorsqu'il rencontre Tabea grâce à l'orchestre des Jeunesses musicales allemandes : un coup de foudre réciproque ! Mais tout bascule dans la nuit du 12 au 13 août lorsqu'un immense mur est construit, partageant Berlin en deux. Dans la nouvelle RDA, David, fan de skate-board, est sans cesse espionné par la Stasi mais c'est peut-être sa porte de sortie pour revoir sa belle...
J'ai apprécié ce roman qui fait découvrir aux ados d'aujourd'hui un moment de l'Histoire avec la construction du mur de Berlin et ses conséquences sur les habitants de la RDA : la privation des libertés, la répression, le rôle de la Stasi, les difficultés de la vie quotidienne...
J'ai aussi aimé le personnage de David, jeune garçon qui refuse de se laisser faire et qui décide de se rebeller en pratiquant le skate-board, sport interdit car venant des Etats-Unis.
Très intéressant.
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L'horloge de Mélanie s'est arrêtée ?
Ou bien est-ce simplement que la Mélanie de Sam a oublié l'heure, oublié sa montre peut-être, oublié leur rendez-vous pour l'avenir heureux et radieux près du garage à vélo en tout cas !?
Ils devaient se dire oui devant témoins et tout le tatouin, toutim aussi et et cetera...
Bref ! c 'était l’événement de sa journée de toute la vie ensemble pour Sam et Mélanie n'était pas là.
Sam se gratte le front, ça me gratte ici se dirait-il, tout en observant la tenue négligée de sa bien aimée en classe, qui tire une mine triste à faire pleurer les saules. Il observe son manque d'entrain à répondre aux questions du professeur et d'autres oublis tout aussi mystérieux.
Mélanie n'était plus elle-même, elle, si tirée à quatre épingles, si vive, comme si l'on avait souffler sur sa petite bougie vive et que Mélanie oubliait de sourire.
Foi de Sam et Foie de veau à la sauce de Maman, notre héros mettra les choses au clair, quitte à guider sa bien-aimée vers les idées.
Sam quête les informations, Sam enquête...
ET SI MELANIE AVAIT LA MALADIE D'ALZHEIMER !!???
: « Mélanie Mystère » est le tome 2 des « Enquêtes de Sam ».
Encore une belle proposition pour les pré-ados petits lecteurs !
Avec ces quelques pages, Hervé Mestron réussit à aborder quelques thèmes qui peuvent toucher le quotidien de certains jeunes lecteurs, ce, au travers d'une petite histoire de vie au collège de Sam.
En partant d'une enquête qui n'est pas ici policière mais qui vise à éclairer quelques questionnements, l'auteur démontre justement adroitement que lorsque les jeunes se posent beaucoup de questions qui les tourmentent, ils cherchent par eux-même des explications qui peuvent les égarer d'avantage.
Sam qui devait se « marier » avec l'intelligente Mélanie devant tous les copains un matin au collège, c'est dire l'engagement, se trouva fort dépourvu quand la bise ne fut pas venu.
Rien. Si ce n'est une petite camarade qui semble très préoccupée au point qu'elle se montre extrêmement distraite. Après avoir fait le tour des adultes et fort de sa constatation, Sam décide de rassembler les preuves de son inquiétude bien réelle, Mélanie perd pleins de choses, oublie pleins de choses.
Une manière habile de parler de l'Alzheimer de certains Grands-Parents peut-être finalement, en parler, c'est plus simple, avec des mots justes. Et c'est ce que fait Sam qui s'adresse à sa maman et à la famille de Mélanie pour partager son souci. Mais grâce à Sam, tout fini bien!
Bien vu, tendre et facile à lire !
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Bastien, onze ans, a perdu l’usage de ses jambes à la suite d’un accident. Sa vie pourrait s’arrêter là, stagner, tandis qu’il se replierait peu à peu sur lui-même parce qu’il ne peut plus jouer au football. Mais Iris et, par la suite, un vieux professeur de violon dont il sera le dernier élève vont se relayer afin de donner un sens nouveau à l’existence du garçon.
Peu encouragé par les siens qui voient davantage en la musique un passe-temps temporaire pour sortir Bastien de son état de prostration que quelque chose de plus vital, celui-ci réussira à convaincre ses parents que sa place est bien au conservatoire, même si cela signifie pour lui accéder à un milieu qui n’est pas le sien.
Avec Un violon dans les jambes, Hervé Mastron signe un roman destiné aux jeunes mettant en scène un héros attachant et de plus un roman positif, malgré toute la détresse à laquelle est confronté son personnage au départ. Parce que la vie est plus forte que tout. Ainsi que l’appel de la musique, lequel peut parfois changer le cours d’une vie.
Un violon dans les jambes : un roman à mettre entre les mains de tout jeune. Pour lui donner les ailes qu’il lui manque parfois.
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Hervé Mestron nous propose une symphonie d'anecdotes d'un clinicien qui travaille auprès de musiciens plus ou moins en souffrance.
Les 9 anecdotes de ce recueil portent le nom de l'instrument du musicien, qu'il fasse partie d'un orchestre, ou qu'il soit en free-lance.
Ce recueil de nouvelles est un condensé d'émotions diverses, à l'image de ce titre de livre qui m'avait ferrée par son originalité. Les genres y sont mélangés ; le thriller, le drame, y côtoient l'étrange, le bizarre. La folie n'est jamais très loin. Et l'humour est bien au rendez-vous.
Hervé Mestron a une plume très agréable, qui se délecte.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ces nouvelles, qui composent ce court recueil, plein de surprises.
Le petit détail agréable : le marque-page associé au livre. Aucun bémol de mon côté !
Merci à Babélio, aux éditions Zinedi pour leur participation à Masse Critique, et un remerciement particulier à l'éditrice, Fabienne Germain pour son courrier d'accueil et sa disponibilité.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 153 pages sur un vrai livre!!!!
Bon que dire de ce thriller si ce n'est pourquoi avoir fait 2 enquêtes qui me semblent être résolu un peu trop vite, des crimes peu decrits une seule plus aboutie aurait été préférable. J'ai bien aimé le lien entre ce tueur et sa secrétaire. Une bon thriller ou j'espérais plus surtout lorsque j'ai lu âmes sensibles s'abstenir mais chacun son point de vu heureusement.
Toutefois, comme je le précise toujours,ceci est purement personnel.
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Là j'avoue, je ne sais pas quoi en penser.
Une histoire décousue ou religion, meurtre,drogue sont mêlés.
Un curé, du moins un faux curé est dépêché dans cette ville pour résoudre une affaire de mort de l'ancien curé (des jeunes au passé toxique) mais ce qu'il va trouver est sans appel.
L'histoire sur le fond est plaisante mais pour moi trop de personnages, trop de morts et pas assez de détails pour nous permettre de bien rentrer dans l'histoire
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Evans a bientôt 13 ans et se réveille un matin sans Yak ! Yak, c'est son doudou ; le petit être de chiffon informe et râpeux qui jusque là ne l'a jamais quitté. Evans se garde bien de dire à ses parents- il est enfant unique- et à ses copains toute la peine que cela lui procure. Pensez, à son âge, s'inquiéter parce que Yak a fait une fugue ! Et puis, ce n'est pas tout ! Sa passion, c'est jouer avec Denise ... Denise, c'est sa contrebasse. Quand il se rend à son cours de contrebasse hebdomadaire et qu'on lui explique que Denise est trop petite à présent pour son grand corps d'adolescent, c'est un deuxième coup dur. Toutes ces péripéties lui font même oublier que le soir même, il aura 13 ans et il ne peut se douter que ses parents vont lui faire un cadeau à la hauteur de son âge !!! Evans comprend vite que du changement va s'imposer à lui, mais est-il prêt à l'accepter ?
L'auteur, Hervé Mestron, qui a souvent coutume de "mettre en scène" un instrument de musique dans ces romans a cette fois-ci fait le choix de la contrebasse et pour cause !
Ce très court roman se lit très vite et très aisément. Il évoque une sorte de crise d'adolescence, pas celle où l'enfant devenu ado se rebelle, claque les portes et n'entend pas le discours des adultes. Non, c'est une crise toute aussi douloureuse à vivre pour l'enfant concerné, qui se rend compte que finalement il est bien un futur adulte dans son corps et que son entourage essaie gentiment de le conduire sur les chemins de l'autonomie qu'il ne souhaite pas vraiment. J'imagine que certains adolescents se retrouveront dans les émotions et les métamorphoses vécues par Evans.
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Un soir pas comme les autres, à la lueur d'une bougie, papy Bill explique à sa petite-fille le mystère qui entoure la mort de Mozart : pourquoi a-t-il été enterré dans une fosse commune, lui, le jeune prodige de la musique ?
Une façon originale de découvrir Mozart grâce à ce court roman écrit comme un compte-rendu d'enquête où toutes les théories sont envisageés...
Une partie documentaire évoquant la vie du compositeur mais aussi son époque clôture ce récit qui, je l'espère, donnera envie aux jeunes lecteurs de découvrir ses oeuvres, dont le fameux Requiem...
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Voilà un roman qui traînait depuis belle lurette dans ma PAL et que je déterré un peu au hasard, un peu parce que je n’avais pas encore lu un texte de l’auteur, Hervé Mestron (en fait je me suis depuis rendu compte que si, puisque j’avais lu « Eva te faire voir », un épisode du Poulpe), beaucoup par flemme de chercher ma prochaine lecture et aussi parce qu’il est un très court roman.
Hervé Mestron, né en 1963, est un musicien s’étant reconverti dans l’écriture en 1996.
En 1999, il fait publier « Le clebs » chez Flammarion.
Pete est un architecte. Il vit avec Cath avec qui désire, sans succès, un enfant. Ils ont un chien, Paulo, chien qui compte énormément pour Cath et qui fut son seul soutien dans un moment difficile de sa vie, avant qu’elle rencontre Pete.
Mais Cath est partie pour 24 heures voir sa mère. Par des concours de circonstances, Pete sort le soir avec deux collègues de travail et rentre bourré chez lui. En rentrant la voiture au garage, il écrase Paulo.
C’est le drame ! Comment avouer à Cath la catastrophe ? Sa culpabilité ? Pete décide d’enterrer Paulo dans le jardin et de faire croire qu’il s’est échappé. Mais entre un voisin étrange, un corbeau anonyme et d’autres circonstances étranges, Pete va vivre un calvaire.
Bon, je ne vais pas m’étendre sur ce roman que j’aurai dû lâcher très rapidement si ce n’était les critiques qui garantissaient une montée crescendo (pléonasme) de la tension et, surtout, de sa courte taille.
Cependant, j’aurais dû le lâcher, comme j’en avais envie, car je suis encore plus déçu par la fin du roman que je ne l’ai été par le début.
Pourtant, le roman est plébiscité et pour des raisons qui m’échappent, certes, mais, surtout, pour les raisons qui font que je l’ai détesté.
Tout d’abord, je ne sais pourquoi, les prénoms !
L’histoire semble se dérouler en France, même si ni le pays ni la ville ne sont jamais cités. Pourtant, on y évoque la Poste, ce qui laisse à penser...
Mais les personnages se prénomment Pete, Cath (bon, cela peut être Catherine) Simon, Carl et je ne sais plus. Mouais, non, effectivement, c’est un ressenti stupide, les prénoms ne font pas plus Américains que Français (à part Pete).
Mais c’est surtout le style. Plat, languissant, dénué d’effet, de rondeurs.
C’est peut-être voulu par l’auteur pour coller à son rebondissement final. Mouais, mais c’est chiant (pour moi, tout du moins).
Puis il y a l’histoire. Mon Dieu ! Comme c’est vu mille fois, cette histoire qui part d’un sentiment de culpabilité, d’une bévue que l’on cherche à cacher et qui prend des proportions inconsidérées. C’est vu, à la télé, au ciné ; c’est lu, dans les romans, les nouvelles…
Certes, le roman date de 1999, probablement ce genre d’histoires était moins usité à l’époque…
Et il y a les personnages : inconsistants, inintéressants, auxquels on ne s’attache pas. Ni à Pete ni à Cath, pas même à Paulo.
Je passerai donc sur l’enchaînement d’événements provoqués par ce mensonge, des événements qui n’ont, au final, aucune portée, aucune réelle incidence sur une vie, sauf chez Pete.
Enfin, il y a ce rebondissement final !!!!
Tellement attendu, tellement redouté, le genre de rebondissement final que je ne veux plus voir, plus lire depuis longtemps.
Ce genre de révélations qui, pour moi, naissent plus d’une facilité, voire d’une paresse, chez un auteur, que d’un trait de génie.
Ce genre de rebondissement qui permet, en fait, de tout écrire, tout justifier et que je ne révélerai pas, mais que le lecteur voit arriver, et ce grâce, en partie, à l’auteur.
Ce genre de révélations qui, pour en reprendre une autre que je déteste, gâche tout et à l’aulne de laquelle le lecteur est sensé être ébahi, surpris, alors que je ne suis que déçu et agacé.
Comme si j’inventais l’histoire la plus rocambolesque du monde, la plus incroyable, pour, dire, en épilogue, que le héros qui a vécu cette aventure n’a fait que la rêver. Ouais, j’ai déjà lu ce genre d’histoire, malheureusement.
Pourtant, tout cela semble ne gêner que moi. Tant pis ! J’assume ! J’assume mes goûts, mes mauvais comme mes bons.
J’assume d’avoir détesté ce roman, de l’avoir trouvé mal écrit, mal maîtrisé, d’avoir détesté tous les personnages, d’avoir été agacé par les événements, et d’avoir trouvé que l’auteur s’était bien foutu de ma gueule avec son épilogue, même si je savais qu’il allait le faire.
Allez, je ne vous en veux pas, monsieur Mestron, mais n’y revenez pas, surtout.
Au final, un livre qui n’était pas fait du tout pour moi parce que j’ai mauvais goût, parce que j’ai bon goût, parce que j’ai un goût différent ou parce qu’il n’est pas terrible, tout simplement.
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