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Critiques de Ian Edginton (190)
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Victorian Undead - Scherlock Holmes contre ..

Voici une BD qui traîne dans ma bibliothèque depuis des années. Cette dernière m'avait été offerte par mon meilleur ami. Il sait que j'aime les zombies. Mais j'étais très dubitatif d'inclure Sherlock Holmes dans ce type de récit.



Mais j'ai été forcé de constater que c'est un des meilleurs commics que j'ai jamais lu. Les auteurs partent sur le principe (selon Moriarty) que si une comète blanche aurait amené la vie sur Terre, qu'une comète verte pourrait amener la mort.



L'idée est bien trouvée et prend rapidement sa place dans cette excellente histoire. La malédiction serait tombée sur Londres à l'époque de la grande peste et aussi du grand incendie. Une fois de plus l'idée est bien pensée pour rendre l'histoire crédible en y faisant coïncider certains événements historiques.



Et une aventure de Holmes ne serait pas une vraie aventure de Holmes sans Morarty. Ce dernier aurait dû trouver la mort lors de leur dernier affrontement ou Morarty tombe dans la chute d'eau. Un de ses hommes de mains lui fait une injection en plein cœur afin de le transformer en un monstre assoiffé de sang



Holmes n'a d'autre choix que se dresser face à lui pour un affrontement sans pitié. En plus d'une grande qualité graphique, l'histoire nous tient en haleine d'un bout à l'autre. Un vrai régal.



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Entre chiens et loups (BD)

Une BD fidèle au roman. Le noir et blanc répond bien à la trame de l'histoire et on reconnaît bien les personnages.



Reste qu'il s'agit d'une de mes sagas préférées et que je recommande quand même la lecture du roman qui est encore plus ciselé avec une vraie attention portée aux différentes voix.



Le thème, celui du racisme inversé, pusique les noirs ont ici tous les pouvoirs est toujours d'actualité avec en plus la question de la légitimité du terrorisme.



Chacun des personnages peut se révéler à un moment exécrable et à l'autre particulièrement humain et altruiste.



Une histoire qui évoque la complexité des choix et la responsabilité de tous dans les actes quotidiens.



A découvrir !
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La guerre des mondes

Ce tome consiste en l'adaptation du roman d'Herbert George Wells : La guerre des mondes (1858), en 60 pages de bande dessinée. Il s'agit d'une histoire prépubliée initialement en 2006 écrite par Ian Edginton, dessinée, encrée et mise en couleurs par Matt Brooker, surnommé D'Israeli. Ce duo d'auteurs avait commencé par écrire une suite au roman de HG Wells : Scarlet Traces (2002). Ils ont ensuite écrit cette adaptation, puis encore d'autres suites, comme Scarlet Traces: The Great Game (2006).



À la fin du dix-neuvième siècle, se produit un phénomène céleste inexplicable : des sortes de jets de lumière partant de la surface de la planète Mars. Ce phénomène est observé par Ogilvy, un astronome de métier, à Woking dans le Surrey. Il propose à George, un de ses amis, présent dans son observatoire ce soir-là, de regarder dans le télescope pour observer par lui-même ce phénomène. Il s'agit de vaisseaux spatiaux en forme de cylindre, qui atterrissent dans la nuit, dont plusieurs en Angleterre. Le lendemain, George prend son petit déjeuner avec son épouse Catherine, quand il est interpellé par son voisin Henderson qui l'informe qu'il y a un vaisseau qui a atterrit non loin de là. Il se rend sur place et voit par lui-même un énorme cylindre enfoncé dans le cratère créé lors de son atterrissage. Une foule de badauds s'est assemblée pour observer cet étrange assemblage métallique. George retrouve Ogilvy également présent. La foule voit des créatures répugnantes et très courtes sur patte en sortir. Une délégation descend pour établir un contact.



À peine arrivée à la hauteur des martiens, la petite troupe est incinérée par une arme se trouvant à l'intérieur du vaisseau des martiens. George réchappe miraculeusement de ce massacre et rentre chez lui. Après un brandy pour se calmer les nerfs, il décide d'emmener sa femme loin de Woking, chez son cousin à Leatherhead, pour la mettre en sûreté. Lui-même décide de revenir en arrière pour rendre le cheval et la carriole à leur propriétaire. Au niveau de Mayburry Hill, son cheval fait un écart soudain, effrayé par l'apparition d'un tripode métallique d'une vingtaine de mètres de hauteur. George est projeté dans le fossé et regarde avec horreur le tripode avancer. Il est tiré en arrière par un artilleur qui lui détaille la manière dont l'armée a été mise en déroute par ces tripodes.



Ian Edginton & D'Israeli réalisent une adaptation fidèle du roman de HG Wells. Ce roman est rentré dans l'histoire de la littérature, pour avoir été l'un des premiers à mettre en scène une invasion extraterrestre. Il a fait l'objet de nombreuses adaptations depuis sa sortie, en film par Steven Spielberg La guerre des mondes (2005). Il a aussi été une source d'inspiration pour différents comics comme la série Killraven (version Don McGregor & P. Craig Russell) ou Killraven (version Alan Davis) publié par Marvel, ou pour la deuxième histoire de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, intégrale 2 (2002/2003) d'Alan Moore & Kevin O'Neill. Il est donc vraisemblable que le lecteur soit familier de l'intrigue, mais n'ait pas forcément lu le roman originel. D'ailleurs les auteurs réalisent une adaptation assez fidèle qui n'apportera rien pour les lecteurs du roman.



En termes d'adaptation, les auteurs sont respectueux du roman original, mais ils réalisent une vraie bande dessinée qui ne se limite pas à reprendre quelques phrases du roman, à faire des coupes sombres quand ce n'est pas de l'action, et à accoler des illustrations sans âme. Il y a quelques cellules de texte de temps à autres, pour exposer des informations, avec une écriture un peu littéraire, mais sans que cela ne rende la lecture pénible, ou ne donne l'impression de repasser en mode livresque. Le scénariste sait insuffler de la vie dans ses personnages, avec des dialogues qui sonnent juste. Il conserve le principe d'un récit raconté à la première personne, par le biais de George à qui il donne un prénom (il n'en a pas dans le roman). Il organise chaque séquence de manière à en faire une vraie bande dessinée, avec les dessins montrant ce que font les personnages, et les environnements dans lesquels ils évoluent. Il revient donc à D'Israeli de donner une forme aux descriptions du roman.



L'artiste doit donc donner sa vision de cette histoire. Il n'est pas le premier à le faire et il doit en plus respecter une forme de véracité historique dans sa reconstitution. Il réalise des dessins de type descriptif, avec des contours un peu simplifiés, éloignés d'une apparence photoréaliste. Il s'en suit des dessins faciles à lire, avec des traits de contour assez fins, et quelques aplats de noir utilisés avec parcimonie. Il réalise lui-même sa mise en couleurs et l'utilise pour apporter des informations visuelles venant compléter les traits encrés. Il y a bien sûr le niveau d'éclairement, avec des couleurs plus sombres pour les scènes nocturnes. Les couleurs rendent également compte du positionnement de la source lumineuse. Elles sont bien sûr utilisées d'une façon naturaliste pour indiquer les couleurs de chaque forme détourée. D'Israeli utilise aussi les couleurs pour ajouter des textures sur certaines formes, par exemples celle de chair brûlée sur le visage de George, ou encore la boue qui macule ses vêtements. Il joue à quelques reprises sur le contraste des couleurs, en particulier pour l'herbe rouge qui pousse aux alentours des sites d'atterrissage.



D'Israeli s'implique pour donner de la consistance à la reconstitution historique : les tenues vestimentaires d'époque (y compris les uniformes militaires et les armes), l'architecture des bâtiments, la décoration intérieure et l'ameublement. Le lecteur apprécie aussi bien la robe de Catherine, que les accessoires de jardin laissés par un propriétaire ayant dû fuir. Il trouve le juste milieu pour évoquer les scènes de panique des foules, montrant un nombre de personnes important, mais pas trop pour rester cohérent avec la densité de population de l'époque. Il sait générer la tension nécessaire lors des séquences d'action. Le lecteur s'interroge de savoir si George pourra échapper au tripode qu'il croise sur la route. Il retient son souffle lorsque des tentacules tâtonnent à l'aveugle pour trouver des cadavres dans les décombres où se terre George. Il sait montrer l'étonnement de George alors qu'il se retrouve sur un site d'atterrissage de martiens, et qu'il ne comprend pas pourquoi ils ne lui tirent pas dessus. En ce qui concerne les martiens, leurs vaisseaux, leurs armes, il s'en tient aux descriptions du roman, sans chercher à y ajouter du clinquant, sans chercher à en mettre plein la vue. Il donne une apparence un peu jouet aux tripodes, mais cohérente avec le reste des éléments graphiques du récit, et différente de ce qu'aurait pu en être une conception humaine.



Cette adaptation bénéficie donc du savoir-faire des 2 auteurs pour aboutir à une vraie bande dessinée agréable à lire, permettant de découvrir une version respectueuse de la version originale, pour ceux qui préfèrent découvrir le roman comme ça plutôt que de le lire. Le lecteur découvre une invasion d'extraterrestres, assez éloignée des stéréotypes en vigueur dans les films d'action réalisés dans les décennies suivantes. Il a un aperçu trop bref de l'image de l'armée à l'époque. Par contre, il sourit devant la manière dont le récit tourne en dérision la foi du vicaire, incapable de s'adapter à la présence d'extraterrestres belliqueux. Pour dépasser le premier niveau de lecture d'une aventure avec une fin inattendue, il lui faut replacer le récit dans son contexte historique, et disposer de quelques éléments d'information sur les convictions d'Herbert George Wells. Il s'agit d'un auteur anglais : il est donc normal qu'il situe le cœur de l'invasion martienne en Angleterre. La toute-puissance des martiens leur permet de massacrer des citoyens britanniques par dizaine, ce qui prend à rebrousse-poil le lectorat de l'époque qui appartient à l'empire où le soleil ne se couche jamais, à la nation la plus puissante et la plus étendue sur Terre. Il y a donc là une expression critique sur l'impérialisme britannique. Le militaire exprime également un avis très tranché sur l'utilité toute relative des cols blancs des cités. Par ailleurs le mode de défaite des martiens renvoie aux théories biologiques de l'époque, encore assez récentes. Au-delà de l'ironie mordante de ce moyen, il y a aussi une forme d'autoprotection de la planète, comme s'il s'agissait d'un être vivant disposant d'un système immunitaire.



Cette adaptation du roman d'Herbert George Wells constitue une bande dessinée très agréable pour quiconque n'a pas lu le roman. Elle permet de découvrir le récit sous une forme ludique pour ceux qui ne le connaissent pas du tout. Elle permet de découvrir l'intrigue dans le détail pour ceux qui ne le connaissent qu'au travers d'adaptations plus ou moins éloignées. Elle donne envie de découvrir la suite (même si elle a été réalisée en fait avant cette adaptation) Scarlet Traces réalisée par les mêmes auteurs. Par contre elle manque d'une ou deux pages de commentaires sur l'importance de cette œuvre dans la littérature de science-fiction, ainsi que de quelques éléments de contexte historique qui permettraient d'en saisir les principaux commentaires sociaux.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

J'ai bien aimé ce récit jusqu'à ses deux tiers. Dans la première partie, on va suivre le drame familial d'un enfant de 11 ans qui va perdre sa mère puis sa petite soeur enlevée par un beau-père incapable. La seconde partie sera celle du recrutement dans une école spécialisée avec tests à l'appui. C'est surtout la dernière partie que je n'ai pas aimé c'est à dire celle qui concerne la mission d'infiltration à proprement dit dans un groupe écologiste hippiste et extrémiste à la limite terroriste.



Je ne connaissais pas du tout cette oeuvre destinée à une certaine jeunesse en mal d'aventure. Il est vrai que le concept n'est pas du tout crédible mais l'explication pourrait se valoir. Les terroristes utilisent bien les enfants pour arriver à leur fins. Du coup, les agences gouvernementales se servent des mêmes armes. Il y a une dénaturation et une utilisation abusive des enfants. On nous expliquera que c'est pour la bonne cause. Cependant, on s'apercevra vite de certaines limites...



Pour le reste, le graphisme ne m'a pas trop dérangé ainsi que la linéarité de ce récit. J'aime bien la clarté dans le récit ainsi que les couleurs dans le dessin. Certes, il y aura des erreurs de proportions mais pas assez manifeste pour s'indigner. Par ailleuis, il y a quelques idées comme l'utilisation de la couleur des T-Shirts. Il est vrai que cela rappelle les oeuvres cinématographiques actuelles comme par exemple la saga Divergente et sa classification.



Il faut savoir qu'à ce jour, il y a 17 romans. Bref, il y a de quoi faire pour la suite. En tout cas, c'est une série bien moderne qui plaira certainement aux plus jeunes lecteurs. Je conseille l'achat pour eux mais pas forcément pour les autres.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Tout d'abord il faut le dire c'est de la littérature jeunesse. Entre 8 et 14 ans je dirai pour le public cible. Il faut le savoir en lisant ce livre, sinon tout ce qui est inhérent au fait que ce soit de la jeunesse devient un défaut (ça va vite, trop vite, trop facile etc.).

Le héros est au collège (ça donne le ton) et se retrouve rapidement dans un programme d'espionnage (Alex Rider, version plus jeune). Le premier tiers du livre plante le décor et la personnalité de James, le second tiers relate tout ce qui a trait à son entraînement et reste le plus intéressant, le dernier tiers va concerner sa première mission.



C'est un roman sympathique, même si dans le genre j'avais préféré Alex Rider. Le héros est jeune et souvent tête à claques, mais pour des ados ça reste intéressant. La formation est attractive et l'enquête reste relativement bien tenue rendant l'ensemble plutôt cohérent.



En bref, bien que ce soit destiné à un public jeune ou qu'on apprécie ce genre de littérature, ça reste un roman honnête et captivant pour le lectorat visé. De l'action, un peu d'émotion et du mystère : cela reste une recette gagnante pour les filles et les garçons.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Je dois dire que la couverture me plait beaucoup. On y voit un bébé avec des cartouche en bandoulières, un arc bandé et un casque. C'est un bonne référence à un chérubin,et au principe même des agents secrets de CHERUB : les enfants sont insoupçonnables.



L'histoire commence donc avec James, un jeune collégien. Il est alors en train de subir les railleries de personnes de sa classe, car sa mère est obèse. Alors qu'une jeune fille l'asticote de plus en plus, il perd le contrôle et la plaque contre le mur. Mais un clou rouillé dépasse du mur et Samantha doit être hospitalisée d'urgence. James, effrayé par ce qu'il a fait alors qu'il voulait juste intimider sa camarade, s'enfuit. Il rentre chez lui et trouva sa mère et son beau-père, ivres, sur le canapé. Le soir même, sa mère est morte, et James se retrouve à l'orphelinat, séparé de sa petite soeur Lauren, que Ron son ancien beau-père a emmenée chez lui.



Un jour, il se réveille au CHERUB, un centre employant des enfants de 10 à 17 ans. Il va se lancer dans l'aventure, souhaitant devenir l'un d'eux. C'est le début de 100 jours d'entraînement intensif, dans la boue et le froid, avec un professeur qui fera tout pour pousser ses élèves à bout et leur faire renoncer...



Je suis tombée dans le roman dès le début de l'histoire. Je n'aime pas vraiment les histoire d'agent secrets, mais par contre les histoires d'enfants agents secrets... C'est vraiment passionnant !!



J'ai été un peu choquée au départ par le style de l'auteur, car James, le héros, boit et fait du vandalisme avec son groupe... Il ne ressent aucun remord. Mais je me suis rapidement habituée et d'ailleurs James va se détacher de son groupe "d'amis" au profit de CHERUB... C'est un style qui n'épargne rien et dont on tombe vite accro.



J'ai donc beaucoup aimé ce roman et je ne peux que me réjouir en pensant aux 12 autres tomes qu'il me reste à lire...
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Cherub est une série qui plaît assez bien aux pré-adolescents. Normal que cela soit adapté en comics pour le public du même âge. Beaucoup d'enfants révéraient de devenir des héros en étant des espions. Pas besoin d'avoir des super-pouvoirs soit de naissance ou soit lié à une expérience scientifique ou soit du à une chute dans des produits chimiques. Pour développer des talents, il faut travailler difficilement tous les jours pour être en forme. Ils ont tout de même quelques piqures parfois pour les aider à rester en forme. Qu'est-ce que cela peut-être? On ne le saura pas du tout car ce n'est pas là le coeur de l'histoire. On suit James placé en orphelinat. Sa mère vit du trafic et est alcoolique. Ne parlons du beau-père qui ne mérite pas le premier prix de l'année non plus. Le petit gars doit faire face à l'injustice à l'école, dans la rue.. Et quand il riposte, il se fait toujours prendre. Mais très vite, il se fait repérer par une agence secrète, Cherub, qui ne travaillent qu'avec des enfants. Qui ferait attention à eux et qui se méfierait d'eux? Notre héros se voit confier une mission importante d'infiltration. Il faut trouver des infos sur ces pseudos écolos qui occupent un terrain illégalement. Bien entendu, ils veulent utiliser du nucléaire pour faire passer leur message. Franchement ces écolos ils abusent. Tout ça parce qu'ils veulent dénoncer les jeux d'influence entre les politiques et les gros industriels. On ne peut pas le faire impunément. On le fait comprendre à James. Il y a des enjeux qu'il ne pourrait pas comprendre. Est-ce que cela ne remet pas en cause les actions de ce pseudo MI5? Ne serait-elle pas elle aussi soumise à des pressions politiques?



Et les filles dans tout ça? Figurez-vous qu'elles sont assez présentes. On les trouve aussi bien chez les recruteuses, les profs que les élèves. Elles sont partout comme les garçons. Et puis, on sait bien que l'on peut faire faire des choses à des femmes particulières. La perversion des hommes restent un outil très utile quand on cherche des données spécifiques. Aux côtés de James, il y a sa demi-sœur qui est très courageuse et maline. C'est une bonne chose pour prouver aux garçons que les filles valent autant qu'eux. Elles ne se limitent pas à être des objets de désir et de fécondation. Et le comics avec des héros d'espions se destinent également à un public féminin. Les filles ne limitent pas leur lecture à des histoires de princesses et de mamans. Un regard assez moderne très bien amené. Cela permet aussi d'enrichir le contenu qui manquent un peu de travail de psychologie. Toutes les réactions semblent assez basiques et clichés. Tout manque vraiment de profondeur. Mais tout le monde ne peut pas prétendre écrire comme Naoki Urasawa. Au final, les pages se tournent avec curiosité pour savoir toujours ce qui allait se passer. Quand on ferme l'ouvrage, on se demande s'il y aurait par hasard un tome 2.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La guerre des mondes

Je vais joindre ma voix au concert de lamentation. J'ai l'oreille musicale et donc je comprends parfaitement que la musique jouée est totalement fausse.



On ne peut être que déçu si on a été passionné par le livre de H.G. Wells ainsi que des adaptations au cinéma dont la dernière par mon réalisateur fétiche Spielberg. Dans ma jeunesse, c'était un de mes romans préférés également.



Les auteurs ont voulu replacer l'action dans son contexte d'origine à savoir la fin du XIXème siècle pour donner dans l'adaptation fidèle. Ils ne sont pas parvenus à créer l'émotion qu'exige une telle situation catastrophique. L'invasion planétaire est à peine montrée. On dirait que l'action ne se passe que dans la vieille Angleterre. Pourtant, la bd aurait pu donner un champ d'action nouveau. L'angoisse a du mal à passer. C'est franchement dommage d'arriver à un tel résultat.



Je me suis demandé pourquoi notre héros George avait ses horribles tâches rouges sur son visage. Les explications données pour tel ou tel phénomène sont à peine évoquées ou pire encore totalement ignorées. Et puis, plus personne ne croirait actuellement à une invasion de martiens.



Les auteurs auraient pu parler d'extra-terrestres venant d'un autre monde. Y aurait-il eu une trahison de l'oeuvre ? Je ne le pense pas. Ils ont bien oublié d'autres détails. Bref, une déception palpable...
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Warhammer, tome 1 : La forge de guerre

Je n'ai jamais accroché avec cet univers de dark fantasy où de nombreux peuples se combattent dans des royaumes hostiles marqués par la désolation et le chaos.



C'est pourtant un univers assez proche du joyau qu'est Le Seigneur des Anneaux mais avec une dimension plus cosmique. Oui, mais cette franchise ne lui arrive pas à la cheville pour de nombreuses raisons. C'est mal fichu, c'est bourrin et le dessin n'est pas top visuellement, pour résumer un peu le fond de ma pensée.



Il est dommage que cela ne procure pas de plaisir à la lecture. Bref, une déception de plus.
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Entre chiens et loups (BD)

Entre chiens et loups est un roman graphique adapté du roman éponyme de Malorie Blackman. Dans cet univers ségrégationniste, le monde est dominé par les noirs (Primas), tandis que les blancs (Nihils) ont des droits restreints. Callum et Sephy, deux adolescents que tout oppose, couleur de peau et origine sociale, tombent amoureux dans ce terrible contexte ! Un parti pris original et efficace pour dénoncer le racisme. Une bande dessinée réussie qui donne envie de connaître les romans originaux.
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Entre chiens et loups (BD)

Adaptation très réussie du roman, devenu un classique, de Malorie Blackman où l'on retrouve avec plaisir Séphy la prima, fille du sénateur et Callum, le nihil fils de la nourrice de Sephy. Leur amour, à la Roméo et Juliette est impossible et pourtant...

Ce roman est malheureusement encore d'actualité et est nécessaire, tous les thèmes abordés sont présents dans notre vie quotidienne.

J'ai vraiment adoré retrouver les héros et la noirceur du roman.
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Entre chiens et loups (BD)

Sepphy et Callum sont amis d'enfance, et leur amitié évolue doucement vers des sentiments plus forts. Mais Sepphy est une Prima, la race dominante, et Callum un Nihils, la race inférieure, celle des domestiques. Il ne peut pas y avoir d'avenir pour ces deux-là, et leurs combats pour plus d'égalité n'y changeront rien.

Voilà un best-seller de la littérature jeunesse mis en dessin. L'histoire reste décidément trop d'actualité, et peut toujours servir de point de départ à une discussion avec nos jeunes. Cette forme de roman graphique sera sûrement un vecteur intéressant pour atteindre les plus récalcitrants à la lecture.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Un coup de coeur pour cette BD que j'ai en roman. J'ai hate de lire la suite !
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Le chien des Baskerville : Une histoire ill..

Le Chien des Baskerville est le roman mettant en scène Sherlock Holmes que je préfère. Aussi je me demandais ce que valait cette mise en BD par Ian Edginton et Ian Culbard.



Le résultat est médiocre. Certes l’histoire originale est respectée mais l'ensemble manque de vie. Il n'y a pas vraiment de tension contrairement au roman de Doyle.



Le graphisme ne m'a pas plu du tout : les traits sont naïfs, les couleurs sont laides, les décors insipides et l'apparence des personnages laisse à désirer. Watson ressemble à un chien endormi et le docteur Mortimer a un visage disproportionné. Et la mise en page épuise l'œil avec des planches dont le même dessin se répète à l'envie.



Peut-être que les non-initiés et les enfants apprécieront, les holmésiens risquent de rester sur leur faim.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

THE RECRUIT, Robert Muchamore

BOOK REVIEW

Hy guys welcome you can read more or left.

4/5

The recruit ; A terrorist doesn’t let strangers into her flat because they might be uncover police or intelligence agents, but her children bring their mates and they run all over the place.

The terrorist doesn’t know that one these kids has bugged every room in her house made copies of all her computer files ans stolen her adress book. The kids work for CHERUB.

First it’s not possible this book is a joke ? Lol no it’s a joke for adult but children love thi type of book

Robert Muchamore was born in London, and is the yougest of for children. Robert Muchamore started writing the Cherub novels for is nephew in Australia.

This book is a Graphic Novel. It’s a spy novel. The characters are James ; James sister ; spy ; hippiesThe setting is dark and complicate, it’s a good setting ! It’s a thriller book.The illustrations are pretty but they are somethimes bad.



This book is a good book for children. It’ s too short for adult and the story does not interrest but i thing for children it’s a cool book. The story is too fantastic, sometimes it’s make no sense. This book reminds me Percy Jackson with teenager but Percy Jackson it’s not realistic but more than the recruit.



I think it’s a beautiful book for children with pretty drawn. Read this book and judges even you.



XAXAXA chef dark B.

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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Cherub, 100 jours en enfer



C'est l'histoire d'un adolescent, James, qui ne vit qu'avec sa mère et son beau-père. Ce dernier à une fille, Lauren. Un jour sa mère meurt et des inconnus sonnent un jour à sa porte. Il sont aux services de la reine d'Angleterre !



Je trouve que l'histoire est passionnant et prenante. Ils utilisent plutôt un langage familier, voir grossier, ce qui change l'ambiance du livre, et qui le différencie aux autres livres comme « Les Misérables ». Suite à ce livre, j'ai lu les 5 autres suivant. Ils m'en reste encore 6 à lire !
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Warhammer 40.000 - Intégrale, tome 1 : La cro..

Avec cette bd, je crois avoir atteint un vide intersidéral totalement stérile. Comment peut-on légitimement tomber aussi bas ? Des croisés du futur mènent une interminable guerre au nom de l'Empereur. On nous assène des repères temporels un peu bizarre du style : "Kilhaven - treize années avant la libération sanguine" sans compter un dialogue de termes barbares sans aucun intérêt. Il n'y a aucune construction d'un scénario crédible qui pourrait retenir l'attention d'un lecteur à la recherche d'intelligence et de subtilité.



C'est guerrier dans un style néo-gothique de façade. A la rigueur, un pré-adolescent appréciera peut-être les carrures de ces croisés d'un autre univers qui glose toutes les deux pages: "au nom de l'empereur" comme pour justifier leur infernale boucherie. Vraiment pathétique ! Si encore, on pouvait admirer le graphisme d'un dessin digne de ce nom mais c'est trop demander. Du Warhammer où je fais un malheur !
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Le chien des Baskerville : Une histoire ill..

Le chien des Baskerville, grand classique de la littérature anglaise écrit par Arthur Conan Doyle. Et peut être aussi le Sherlock Holmes le plus connu.

Il s'agit donc ici de son adaptation en bande dessiné, adapté par Ian Edginton et dessiné par I.N.J. Culbard.



Pour ce qui est du scénario pas grand chose à dire, l'adaptation est très fidèle si ce n'est quelques détails par ci par là, mais on ne pourra pas se plaindre ici que l'adaptation prenne trop de liberté par rapport à l'oeuvre original. le seul petit défaut que j'ai trouvé au scénario, c'est que certain moment était précipité, notamment toute la phase de dénouement final de l'enquête.



Ensuite, là ou ça me faisait vraiment peur, c'était pour le dessin. En effet Culbard à un dessin très minimaliste et épuré, surtout pour les personnages, où les traits sont peu détaillés, et certains visages semblent difformes. Et donc j'avais un peu peur, que cela me gêne dans ma lecture, mais en fait pas du tout, cela ne m'a pas dérangé, au contraire.



Cela ne m'a pas spécialement emballé, mais on ne peut pas nier que c'est un très bon ouvrage.
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La vallée de la peur : Une histoire illustrée d..

une bonne adaptation du roman en BD. il manque à mon goût un peu d'expression dans les personnages mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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Batman : No Man's Land, tome 3

Du moindre péquin au plus imposant vilain, No Man’s Land continue de brosser un tableau d’une situation de crise à grande échelle assez fascinant.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
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